September 19, 2024 • 36 mins
Bonjour à tous ! Nous espérons que vous avez passé une bonne semaine. Cette semaine, nous abordons un sujet lourd, complexe mais crucial : la résilience. Nous discutons de sa définition à son importance dans notre quotidien pour surmonter des traumas ou des chocs émotionnels.
Comment les types de résilience : mentale et physique, peuvent influencer notre capacité à rebondir après des épreuves? Comment notre environnement et soutien social influencent notre capacité à développer cette capacité?
Nous espérons que cet épisode vous apportera des clés pour mieux comprendre et cultiver la résilience au quotidien. N'hésitez pas à partager vos avis et techniques avec nous. À la semaine prochaine !
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Episode Transcript
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(00:00):
Music.
(00:35):
Hello tout le monde On espère que vous allez bien et que vous avez passé une
bonne semaine En tout cas, cette semaine, on vient avec un sujet assez lourd,
et très complexe mais très important,
Comment tu vas, tout d'abord ?
Ben écoute, moi ça va ça va, ça va, je suis là Et toi ?
(00:57):
Ben écoute, ça va J'espère que tu profites de l'été un peu Oui,
ça va En fait, je ne sais pas si c'est un été Ceux qui sont ici,
enfin, je ne sais pas, mais ça va, franchement, ça va, je profite du mieux que je peux.
C'est super, c'est le plus important, en tout cas. Donc aujourd'hui,
le sujet de cet épisode, c'est la résilience.
(01:22):
Donc déjà, il serait important, je pense, qu'on sache c'est quoi exactement
la résilience et qu'est-ce qui peut arriver pour que vous soyez dans la nécessité d'être résiliente.
Est-ce que tu aurais une petite définition pour nous, Thierry ?
Oui, mais déjà, je me dis, si vous posez la question de savoir pourquoi on a,
(01:43):
on vous dit à chaque fois pourquoi on choisit tel ou tel sujet,
pour vous introduire plus ou moins, c'est que notre génération,
on a énormément de traumas, on a énormément de difficultés et puis vraiment
cette partie de la vie de la vingtaine et tout ça c'est tellement compliqué
de faire face à différentes difficultés et on s'est dit en fait que,
(02:08):
faire preuve de résilience ou avoir une attitude de résilience même au quotidien
c'est quelque chose qui doit se construire et qui doit pas nous quitter en fait
donc on voulait de par cet épisode là vous faire part de,
l'importance de la résilience dans la vie d'une personne et de son utilité au
quotidien à pouvoir traverser des difficultés.
(02:32):
Donc, voilà.
Maintenant, qu'est-ce que la résilience ? Bah, écoutez, la résilience,
pour faire simple, la résilience, c'est la capacité à.
Visualiser comme une colline, une montagne qui est censée être un trauma,
un choc émotionnel, une épreuve que vous avez vécue et que Et qu'en fait,
(02:55):
il faut que vous passez, vous traversez en fait, vous surmontez cette montagne-là
pour recommencer à vivre.
Sinon, en face de vous, vous n'avez que la montagne, vous ne voyez plus rien.
C'est-à-dire que c'est comme si votre vie s'arrête là maintenant.
Mais des fois, ce trauma en question ou ce choc émotionnel, ça peut être vraiment
un gros choc émotionnel.
(03:15):
Ça peut être un accident, ça peut être la perte d'honnêteté chère d'un parent
ou quoi que ce soit. mais ça peut être aussi des problèmes financiers qui perdurent un goût main enfin.
Mais vraiment un gros goumin de plein de choses en fait, mais qui vous bloquent
la vue, mais vous devez traverser la montagne pour voir l'autre partie.
(03:38):
Et donc la résilience, c'est la force que ça va vous demander de grimper,
de gravir cette montagne-là et de redescendre et de continuer votre chemin de vie.
Donc c'est ça la résilience, si j'ai pu définir et imager le truc.
Oui, donc c'est vraiment, si je résume bien, c'est vraiment la capacité d'un
(03:58):
individu à supporter les épreuves de la vie.
Et cette capacité, du coup, finit par te permettre de rebondir et de prendre
un nouveau départ après ce trauma que tu as vécu.
Oui Je veux dire, on distingue deux types de résilience C'est-à-dire,
de manière globale Comme on a dit, c'est la capacité à pouvoir rebondir Mais
(04:19):
cette capacité à pouvoir rebondir Elle peut être mentale comme physique Très
souvent, en fait, on parle très souvent De la résilience mentale parce que.
Tout part du mental Et tout, lorsque ton mental Est conditionné à se dire que
On va traverser, on va surmonter Cette épreuve-là, pardon,
Lorsque ton mental est conditionné par rapport à ça, tu vas faire tout ce que
(04:40):
tu peux pour pouvoir aller de l'avant.
Sauf que pour des personnes ayant eu des traumatismes qui sont liés par exemple
à des accidents, qui ont eu des séquelles parce que toi, mentalement, tu peux être résilient.
Tu as vraiment la mentalité d'une personne résiliente.
Tu as la capacité, tu as la force, tu as la discipline, tu as tout ce qu'il faut.
Mais ton corps, par exemple, ne passe pas le trauma.
(05:02):
C'est comme si vous voulez visualiser encore la montagne, mais cette fois-ci
devant la montagne, il y a une montagne où en face c'est votre cerveau qui lui
réussit à gravir la montagne, et l'autre montagne en face c'est votre corps en fait,
ou la partie de votre corps qui est blessée, qui a du mal en fait à gravir la montagne en question.
Mais on va dire que la résilience physique tire 80% de sa force,
(05:25):
on va dire, dans la résilience mentale.
Mais c'est une forme de résilience aussi qui existe et qui, des fois,
c'est pour vous rappeler que des fois, les deux ne se suivent pas en fait.
C'est que des fois, tu peux être résilient mentalement, tu peux faire les choses,
tout ce qu'il faut faire, mais par exemple, suite à ton accident,
tu n'arrives toujours pas à marcher ou ta blessure ne se referme pas.
(05:46):
Malgré que tu fasses tout ce que tu dois faire pour pouvoir aller mieux,
ça ne passe pas. Mais ce n'est pas de votre fait.
Mais c'est aussi un manque de résilience de votre corps.
Donc, cet épisode-là aussi, on essaiera de donner des clés pour préparer même
ton corps et ton mental à être dans une attitude, une mentalité résiliente pour
(06:09):
que si jamais il y a quelque chose qui arrive,
tout soit accordé pour que vous passiez cette étape désastreuse ?
Vous vous posez peut-être la question en savoir ce qui fait qu'une personne soit résiliente.
Et on pense que, dépendant de où vous en êtes personnellement dans le travail
(06:30):
que vous avez fait sur vous-même, ça peut être 90% des facteurs internes,
à savoir, par exemple, votre personnalité,
les traits de qualité que vous avez.
Et ça, ça peut découler de votre éducation qu'on a tous reçues par nos parents,
par notre famille, mais aussi une éducation qu'on a faite individuellement pour
(06:53):
apprendre comment gérer nos émotions,
pour apprendre comment on comprend quand quelqu'un nous donne un retour,
quand quelqu'un nous donne un feedback.
Est-ce que c'est quelque chose qui remet en question toute ta vie et toutes
les décisions que tu avais prises avant ou est-ce que tu as ce recul vraiment de pouvoir.
Prendre les petits points clés que la personne vient de te donner,
(07:14):
mais toujours de continuer avec cette idée.
Donc, je pense que là, ça touche un peu le fait d'être têtu,
mais de manière positive.
Pas têtu parce que j'ai envie de faire ça et tu n'écoutes pas le retour de ce
que les gens te donnent, mais têtu parce que tu sais ce que tu veux.
Et ça, c'est un peu, il y a quand même beaucoup de connotations de résilience,
je pense, dans le fait d'être têtu, parce que je pense que c'est les gens têtu
(07:38):
qui sont vraiment capables de tomber 2 milliards de fois et de se relever.
Je ne sais pas ce que tu en penses.
Effectivement, parce qu'ils sont déterminés. Il y a têtu, le côté,
parce que ceux qui sont têtu, c'est qu'ils ont envie d'aller, de voir, en fait.
Ils veulent voir, ils veulent toucher, ils veulent se dire « Ok,
ça va marcher, d'accord.
» Donc, la résilience, en fait, c'est un bon trait de qualité pour être résilient,
(08:03):
parce que tu te dis « Attends, mais il y a quoi derrière la montagne,
là, en fait ? » Après, j'ai eu ça comme problème.
OK, d'accord. Mais après ça, ma vie sera comment ? Donc, tu te dis,
mais je veux voir, en fait. Je veux comprendre.
Donc, tu veux encore repartir de l'avant.
Donc, c'est ça. Donc, effectivement, je pense que oui.
C'est quand même, ça peut être un défaut, mais ça peut être vu un peu comme une qualité, en fait.
(08:25):
Enfin, c'est quelque chose qu'on a plus ou moins spoté chez les gens qui sont résilients.
Oui. Et à ça aussi s'ajoute la patience. Parce que...
Je pense que ça fait partie quand même d'un bon pourcentage de prévision des patients.
Parfois, c'est comme ça. Il faut du temps et on ne peut rien faire pour accélérer ça.
(08:49):
La résilience réside justement du fait que, OK, là, j'en ai pour deux ans de rééducation.
C'est très long, mais c'est cette patience qui va te permettre d'aller du point
A au point B. et d'être optimiste que cette journée va t'amener,
va te rendre meilleure en fait.
(09:09):
Va t'amener vraiment à voir la lumière en plein jour et que tu ne vas pas ruminer
tous les jours, regarder ça de manière passionnante.
Tu vas te dire, écoute, je ne serai pas fertile, je ne serai pas...
Il faut vraiment avoir le mental, il faut être patient et il faut avoir des pensées positives.
On ne peut pas juste tous les jours être négatif et ne pas voir le chemin,
(09:35):
en tout cas, de manière positive. Ça va m'apprendre et ça va m'apprendre du temps.
Oui, mais je veux dire, pour la patience, tous les process demandent de la patience.
Et la résilience, c'est tout un process. Tout ce qui nécessite de faire étape
par étape demande de la patience. Donc, vous devez dès à présent commencer à
(09:59):
vraiment cultiver la patience.
Là, le podcast l'a fait par deux personnes qui ont vécu des situations.
Vraiment, là, on parle vraiment, comme on dit dans mon pays,
c'est le connaisseur qui connaît. Voilà, connaisseur connaît Gaoupas.
Là, je veux vous parler vraiment en connaissance de cause.
(10:20):
La patience, là, c'est vraiment une vertu que vous devez vraiment chérir dans votre quotidien.
Parce que justement, ce qui fait que les gens manquent de résilience des fois,
c'est qu'ils pensent qu'ils se lèvent le matin avec toute la motivation possible.
Il faut qu'ils se recouchent avec tous les problèmes résolus.
Donc vraiment, il y a ça. Il y a aussi le fait,
(10:40):
dans les facteurs internes qu'on
est en train de citer, je peux relever la gestion des émotions aussi,
parce que comment vous êtes aujourd'hui, c'est aussi issu de votre socialisation
primaire qui est faite à la maison, avec la famille et tout.
Si vous avez grandi dans un milieu où dès qu'il y a un problème,
(11:01):
tout le monde panique, la mère est défaitiste, le père dit « Ah non,
c'est fini, on sera à la rue, vraiment, il n'y a rien qui va et tout ».
Amidou, je comprends vraiment que toi, aujourd'hui, dès que tu as un problème
financier ou dès que tu as été renvoyé de l'école ou que tu as eu tel ou tel problème,
directement, tu baisses les bras parce qu'on ne t'a pas appris à être patient,
(11:24):
à faire preuve de résilience.
Donc effectivement on peut comprendre en fait que
ça peut être problématique pour certaines personnes mais travailler
aussi sur la gestion votre gestion des émotions parce
que les émotions aussi joue pour beaucoup de votre capacité à être résilient
ou pas véritablement mais de manière globale le facteur interne comme Aïcha
(11:48):
l'a dit ça représente 90% en fait des éléments qui vont influer sur votre capacité à être résilient.
Donc, ces facteurs internes-là se confrisent aussi beaucoup sur votre confiance
en soi, qu'on a vu dans l'épisode précédent, du coup.
Donc, vous pouvez aller checker et tout pour avoir, voilà, on ne va pas rentrer
en détail dans cet épisode-là.
Et aussi, les facteurs externes, du coup, on s'est dit que ça représente 10 % quand même.
(12:10):
Donc, je ne sais pas, Aïcha, ce point-là par rapport aux facteurs externes,
Est-ce que tu penses que c'est tout aussi important en fait ?
Parce qu'on se dit que c'est quand même 90% ce qui se passe à l'intérieur de nous-mêmes.
Donc on pense que de par cette base-là, on peut être résident,
on peut pouvoir affronter des situations.
(12:32):
Mais est-ce que tu penses que c'est vraiment important aussi les facteurs externes
qui sont les amis, la famille, tout ça ?
Je pense que le poids des facteurs externes dépend vraiment de la personne et où tu en es.
En termes de confiance de soi, comme tu l'as assez bien dit.
La confiance en toi, ce n'est pas juste de dire « Ah, je suis belle » et puis voilà.
(12:55):
Non, c'est quand tu as confiance en toi, tu sais tes points forts, tes points faibles.
Tu sais ce que tu vaux, tu sais qui tu es. Ce qui fait que si tu avais toute
la planète Terre qui est en train de tirer un truc sur toi et que toi,
tu sais que c'est faux, ça ne te fera absolument rien parce que tu te connais très bien.
Donc je pense que quand tu te connais pas assez et que tu te cherches les facteurs
(13:20):
externes peuvent peser beaucoup plus parce que justement ces facteurs externes c'est quoi ?
C'est ton entourage c'est ton soutien social je parle de la famille,
je parle de tes amis si ces personnes là n'ont pas de patience,
ces personnes sont pessimistes ces personnes sont constamment dans la négativité
c'est très compliqué d'être résilient du coup parce que tu peux venir et dire
(13:46):
à tes amis ok moi j'ai cette idée de business que je veux faire,
je pense qu'en faisant ça ça, ça, ça, ça, ça, ça va le faire,
ils peuvent tous te regarder comme si t'es fou, t'es un extraterrestre ah mais
t'es sûr que ça va marcher moi je pense que c'est un peu trop risqué et puis
il y a beaucoup de gens qui le font déjà et puis il y a ci et puis il y a ça,
et dans ta tête c'est fini.
Tu commences à remettre tout en question parce que tu n'as pas fait le travail,
(14:10):
la première partie du travail, donc sur les facteurs internes,
et tu n'es pas à 100% sûr de toi-même. Donc, qu'est-ce que tu fais ?
Tout ton plan est remis en cause. Donc, je pense que c'est pour ça qu'il est
très, très important de bien choisir ton entourage parce que ton environnement
influence beaucoup aussi sur ta résilience, à quel point tu l'es et où,
(14:32):
à quel point tu ne l'es pas.
Je ne sais pas ce que tu en penses.
Moi, je me connais, pour moi, l'interne fait 100%.
Parce que tu as fait la première partie du travail, tu vois.
Voilà, pour moi, l'interne fait 100% du moment que je sais.
(14:52):
Parce que pour moi, la résilience, c'est tellement personnel, c'est ta vie, tu vois.
Donc, que je sois mal entourée ou pas ou quoi que ce soit,
pour moi, ça va vraiment influer sur ma manière de gérer mon obstacle à surmonter.
(15:15):
Je vais plutôt me dire que le plus important pour moi, c'est comment je me sens
à l'intérieur et pas à l'extérieur.
Tu vois, donc voilà si pour moi à l'intérieur tout est bon je fonce et puis
effectivement après, comme on a dit dans les autres épisodes et tout,
bien choisir son entourage, ses amis, son compagnon avoir,
(15:38):
construit bien sa confiance en soi fait que après bon tu as l'écosystème qui
est bien autour toi même t'es bien à l'intérieur je sais pas qui peut te tester en fait,
ce qu'on veut vous dire c'est que justement quand t'es bien à l'intérieur et
que tu sais que tu es quelqu'un où vraiment tu es déterminé,
tu es patient, tu es optimiste, tu as confiance en toi, tu as bien choisi les
(15:59):
gens autour de toi, tu as bien fait le tri et tout ça,
il n'y a personne qui peut te tester. Ce n'est pas possible.
Que ce soit à ton travail, peu importe l'obstacle, parce que la résilience aussi
c'est que par exemple tu es harcelé au travail, tu as un patron vraiment qui
te met vraiment de pression, c'est compliqué, tu n'en peux plus vraiment, tu as la limite en fait.
(16:22):
Être résilient aussi c'est avoir une dépression ou être dans un burn-out et
se dire que je ne vais pas rester dedans, je vais sortir de là.
C'est ça aussi faire preuve de résilience.
Donc, effectivement, quand tu as tout l'écosystème autour qui te va bien,
tu ne peux qu'être résilient et il faut justement cultiver cet écosystème-là
parce qu'on ne sait pas à quel moment la difficulté va frapper à ta porte.
(16:46):
Donc c'est de cultiver en fait de vraiment bien nourrir en fait tous les facteurs
qui vont peut-être influencer ta capacité à être résilient,
de les nourrir de bien de bien les mettre en place tous les jours de ta vie
mais aussi il y a un truc que j'aimerais dire c'est que c'est vrai aussi que
faire preuve de résilience c'est aussi lié à ta situation économique,
(17:07):
parce qu'on est d'accord Aïcha que pleurer au Maldives c'est un autre goût,
Aïcha pleurer au Maldives c'est un autre goût,
je ne m'y attendais pas elle est bloquée c'est totalement vrai est-ce que t'as
(17:28):
vu la est-ce que t'as vu la vidéo de Steve Harvey où il parlait de ça en gros.
Il était en interview et il parlait des voitures qu'il a les maisons et tout,
Et le monsieur lui a dit, mais est-ce que tu penses que l'argent et tous ces trucs-là fait tout ?
(17:49):
Et il enlève ses lunettes, il la regarde et il dit, « I better be crying in
my face than crying ! » Tous les deux, ils ont tellement éclaté de rire, tellement la question.
J'ai trouvé ça un peu ridicule, tu vois.
Bien évidemment qu'il sait que ce n'est pas la chose la plus importante dans
sa vie, mais comme tu l'as si bien dit, pleurer au Maldives et pleurer,
(18:14):
voilà, quelque part que je ne nommerai pas parce que je ne veux pas, tu vois,
ce n'est pas la même chose, ce n'est pas du tout la même chose,
je suis totalement d'accord avec toi.
Tu vois, en gros, pour moi, quand je dis ça, ça ne veut pas dire en gros que
tu ne vas pas pouvoir surmonter, mais on est conscient aussi que ça joue aussi
un rôle important et que tout le monde n'a pas les mêmes moyens,
tout le monde n'a pas les mêmes, parce que des fois, ça peut ne pas forcément
(18:36):
être ton argent, Genre, ça peut être un ami qui te dit non, ou une amie qui
te dit non, mais j'ai ma maison dans telle ville et tout. Viens, t'es tranquille.
Voilà, tu pourras réfléchir. Tu pourras...
Voilà. Même pour te soigner aussi, être dans de meilleurs hôpitaux. Ou voilà. Donc...
Ce que j'ai à dire par rapport à ça, c'est que quand le travail est fait en
(18:57):
interne et que tu as les amis, tu as les proches à côté, je pense que tu as déjà tout en fait.
Mais si tu n'as pas le côté financier aussi qui peut se mettre en marche.
J'ai voulu préciser ça parce que je sais qu'il y a des personnes qui disent
« Oui, mais toute ma vie, c'est vraiment du n'importe quoi.
Je ne sais même pas où m'arrêter pour pleurer, comment m'arrêter pour pleurer
(19:19):
parce que ce n'est pas possible.
» Tu vois, donc, je me dis que justement, de deux côtés, ça peut être un peu
toxique de le dire comme ça, mais de deux côtés, justement, si tu vois que tu
ne sais même pas où t'arrêter pour pleurer, ça veut dire que justement,
tu dois encore faire plus preuve de résilience.
Enfin, tu dois être la personne la plus résiliente, même qui,
voilà, parce que tu sais que moi, je pleure.
(19:42):
Ça veut dire que là, je te dis que moi, je suis en train de pleurer dans une
maison où il ne m'appartient pas, où le propriétaire à tout moment peut me mettre
dehors pour renforcer, pour me mettre encore plus dans un problème compliqué.
Voilà pourquoi une fois j'ai dit...
Pardon ? Non, je dis que c'est totalement vrai. Mais voilà pourquoi la dernière
(20:04):
fois que j'ai mis dans l'épicé, j'ai applaudi les gens qui procrastinent, en fait.
J'ai applaudi. Parce que je me dis qu'il y a des situations morifiques que tu vaux,
qui ne te permettent pas, en fait, de ne pas être optimiste,
de ne pas être déterminée, en fait. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible.
(20:28):
Donc, vraiment, c'était ce petit point là que je voulais faire je ferme la petite parenthèse,
mais en dehors des obstacles financiers c'est même pas un obstacle parce que
quand tu veux, tu peux c'est pas une phrase bateau je sais de quoi je vous parle, j'espère que un jour,
peut-être pas dans cette saison dans une autre saison ou peut-être même le jour
(20:49):
qu'on fera le pod de manière ouverte.
En présentiel avec vous par exemple je pourrais revenir sur certaines choses
qui me font dire ça, en fait. Si tu veux, tu peux.
Mais en dehors des obstacles, en fait, qui sont financiers, comme j'ai dit,
il y a aussi des personnes, par exemple, qui souffrent de stress chronique et
(21:12):
qui ont des traumatismes vraiment très durs qui ne sont même pas liés aux traumatismes.
Parce que vous savez, les traumatismes, c'est un peu comme les pigeons.
Est-ce que quelqu'un a déjà essayé ici de donner de la nourriture à un pigeon
? Ha ! tu donnes un chien tu donnes la rupture à un pigeon il appelle toute sa famille ça vient.
(21:33):
C'est vrai tu es de retour avec tes images mais
c'est vrai c'est vrai qu'il va penser c'est vrai c'est pareil ça veut dire que
même pour les traumas des fois tu vis un trauma dans ton enfance tu te dis ah
non c'est dans mon enfance à 5 ans ok tu continues tu avances choc émotionnel
par-ci par-là 2-3 goumins costauds dans ta vie, il n'y a pas de souci.
(21:57):
À un moment donné, tu vis une situation, c'est tellement dur.
En fait, ce n'est même pas la situation qui te met par terre.
C'est qu'il y a des traumas.
Donc, tu vois, comme le pigeon, il a appelé ses amis traumas.
Ça, dans mon pays, on dit « je suis trauma choqué ». C'est ça, là.
Et ça, tu as totalement raison. Et ça, même en termes scientifiques,
(22:18):
c'est le syndrome de stress psychotraumatique. C'est-à-dire que le passé ne passe pas.
Du coup parce que en gros il y a on rewind a little bit quand le trauma c'est
le choc du traumatisme je sais pas si ça a du sens.
Traumatisme souvent on va définir ça par rapport à un gros choc des lésions
(22:40):
que t'as reçu mais quand on dit trauma c'est le choc du traumatisme donc comme
tu as dit tu commences à travailler sur un truc tu penses que tout est bon t'as
ce petit truc et tout et non d'un coup,
Il y a tout qui sort, surtout quand tu fais face à des problèmes de stress chronique,
à des problèmes d'anxiété, c'est très rapidement, tu peux te sentir très rapidement
(23:02):
overwhelmed par tout ça qui vient d'en haut.
Nous sommes inégaux face aux traumas, donc c'est ça le problème aussi,
c'est-à-dire que qui peut gérer ces triggers face à ces traumas complètement
différents de la manière dont moi je les gère.
Et du coup, ça change aussi sur le niveau de résilience dans la vie de tous les jours.
(23:22):
C'est vraiment ça le problème avec la résilience.
C'est qu'on est très souvent applaudi des gens qui ont dit « Oui,
vraiment c'est une personne résiliente, elle a vécu ça, ça, ça, elle est passée.
» Non, elle a arrivé à traverser ce problème-là, cet obstacle-là parce qu'elle
(23:43):
a déjà fait la paix, plus ou moins, avec ses anciens traumas.
Donc, le choc, il vient, il est vraiment choquant, mais...
C'est tout ça qu'elle a à traiter. Mais imagine-toi, imagine-toi,
en train de gérer à Midou des traumas intergénérationnels.
C'est-à-dire que ton ancêtre qui s'est laissé berner par les miroirs, lui son trauma.
(24:13):
Lui sa culpabilité d'avoir vendu ses terres à cause du miroir,
tu as ça sur ta vie actuellement à Midou. plus tous tes parents,
tout ce que tu as fait, tout ce que tu as eu et tout.
Donc là, aujourd'hui, c'est normal que même si je te colle le pied sur une table,
Amidou, c'est normal que tu as du mal à repartir de l'avant.
(24:35):
Cet épisode-là, vraiment, pas pour les personnes qui sont dans une situation
vraiment de, qui sont vraiment déjà en train de voir traverser, surmonter un obstacle.
Après oui ça peut vous aider mais c'est
vraiment de dire que il faut faire de la résilience en fait son pain quotidien
(24:56):
de travailler de nettoyer de faire en sorte que tout soit bien au moment où
quand le truc il arrive je dis pas à merde c'est quoi ça mais quand j'aime en sortir et tout tu
es vraiment à plat non c'est de se rappeler que si tu es quelqu'un qui souffre
de stress chroniques ou télétraumas qui te trigger à chaque fois, travaille dessus.
(25:17):
Parce que cette vie-là, il nous arrive des choses tellement compliquées.
Et des fois, on se dit, non, on va s'appuyer sur les anciens, nos parents. Non.
Les parents, c'est la première fois de vivre aussi comme nous.
Donc, toi aussi, cherche tes outils pour pouvoir régler, en fait,
(25:37):
tes problèmes dès maintenant, afin de ne pas avoir des obstacles,
justement, parce que ces obstacles-là, en fait, sont liés, comme on a dit plus
tôt, aux facteurs internes, en fait, qui représentent 90% de ta capacité,
de ta force de résilience.
Donc, c'est de régler ces problèmes-là, en fait, dès le départ,
d'apprendre à vraiment prendre soin de soi.
(25:59):
Et mais mais avant ça faillit si
un truc est seulement on déteste les personnes qui sont défaitistes dès le départ
c'est à dire que un moment vous savez moi à midou en fait dans ma famille là
dès qu'il ya un décès il faut forcément que tu perds ton travail ensuite.
(26:22):
Tu vois des pensées sont tellement limitantes on a dit que non Amidou en fait
si tu as ci ça veut dire que je dois avoir ça non il faut que d'abord on apprenne
à sortir des pensées limitantes,
non moi en fait je n'ai pas d'argent mes parents n'ont pas arrêté à payer mon
école c'est compliqué je vais devoir laisser ma maison et tout ça je ne sais
(26:43):
pas comment je vais faire,
je commence à arriver à la fin de ma vingtaine là mes diplômes ne sont pas vraiment
validés et tout où ça veut dire que c'est bon, je vais aller vendre l'arachide au marché. Non !
Non, en fait ! Non ! C'est de se dire que non. C'est de travailler aussi sur
les pensées limitantes.
(27:04):
Je ne sais pas, tu as déjà eu affaire à ce genre de pensée ?
Comment tu as réussi à passer outre ?
Oui, non, c'est très compliqué. Parce que quand tu as vécu des expériences passées, tu as deux choix.
(27:24):
Soit tu apprends la leçon et tu passes à la suite. Et donc, à chaque fois que
tu es confronté à cette situation, tu ressors tes outils.
Soit ces expériences, tu n'as pas travaillé sur tes traumatismes,
comme Ché l'a dit. Et à chaque fois que ça arrive...
Tu pars totalement, tu sombres en fait tout de suite.
Avant même que les problèmes commencent, tu sombres parce que tu te dis « Ah,
(27:46):
ça m'est déjà arrivé la dernière fois, c'est ça qui va se passer.
» Et je pense que c'est là où viennent les pensées vraiment très négatives et
qui sont vraiment limitantes.
C'est que tu prévois quelque chose de négatif qui n'est même pas encore là.
Donc là, tu es en train de doublement te traumatiser, mais tu es encore doublement
en train de t'affaiblir et de ne pas partir en fait avec les bons outils dès le début.
(28:12):
Parce que pourquoi, pourquoi, pourquoi tu ne vas pas,
pour moi en tout cas personnellement, tu dois apprendre plus tôt de ces expériences
et l'utiliser pour que ça te
permette d'avoir de l'avance par rapport à quelqu'un qui ne l'a pas vécu.
Si tu as été traumatisé par A à T, cette situation t'arrive une deuxième fois,
(28:34):
Moi, j'aimerais penser que toi, tu as plus d'outils pour t'en sortir plus rapidement
et de manière plus efficiente que moi, par exemple.
Mais est-ce que toi, tu as des petites stratégies, des petites techniques qui
permettraient à n'importe qui, en tout cas, de développer et renforcer sa résilience au quotidien ?
(28:54):
Donc, oui. Déjà, c'est de prendre soin de soi-même.
Prendre soin de soi mentalement, en socialisant avec des personnes.
En faisant ce qui te fait plaisir en mangeant bien et tout ça on a parlé de
résilience physique je pense aussi qu'il faut,
pratiquer du sport vraiment prendre soin de soi parce que vous savez quand on parle de trauma,
(29:17):
quand on parle de trauma physique c'est que ton corps en fait a été choqué par
quelque chose ça veut dire qu'il faut entraîner ton corps aussi souvent mettre
ton corps aussi des fois à l'épreuve je parle d'aller traverser le feu faire
des épreuves de Koh Lanta.
Amidou, écoute juste 30 minutes de marche par jour c'est pas mal,
donc vraiment c'est de prendre soin de soi-même et tout,
(29:38):
votre vie est précieuse je ne vais pas cesser de le dire mais votre vie est
précieuse et on ne vit qu'une seule fois,
oui c'est vrai on peut croire à la réincarnation ou quoi que ce soit mais cette
vie là cette vie que tu vis actuellement là c'est une seule fois donc vraiment
prenez soin de vous déjà, au quotidien,
(29:59):
aussi, il faut apprendre aussi de ses échecs, de ses expériences passées. Juste se dire que.
Ok, ça m'est arrivé, là, comme ça et tout. En fait, il faut s'inspirer sur tout.
Des fois, on ne se rend pas compte, mais il peut y avoir un examen.
Ça peut être un truc bête, un examen que tu as passé.
Tu as réussi, mais ça a été assez compliqué. Mais tu as réussi à le faire.
(30:22):
Il faut vous rappeler de vos réussites aussi. Vous rappelez que vous n'avez pas seulement échoué.
Et même les fois où vous avez échoué, vous avez réussi en fait à passer le cap.
Ça veut dire que l'obstacle que vous allez traverser là maintenant,
vous pourrez le traverser.
Donc il faut vraiment prendre le temps aussi à chaque fois que vous avez une
réussite de vous féliciter, de vous rappeler aussi que avant d'arriver à ce
(30:44):
point-là, j'ai traversé tout ça et j'ai réussi.
Pour que le jour que vous soyez confronté à un gros obstacle,
vous pourriez vous dire, mais attends, c'est gros cette fois-ci,
c'est vrai, mais j'ai quand même fait ça, ça, ça, ça, ça, qui font qu'aujourd'hui
je me sens légitime de me dire que ça ne va pas m'atteindre ça. en fait.
Donc, il y a ça aussi à mettre en place. Et puis, aussi vraiment,
(31:05):
chérissez vos relations avec votre famille, avec vos amis, parce que ce sont
ces personnes-là qui, de prime abord, seront les premiers, en fait, à vous aider.
À vous porter, en fait.
Qu'on le veuille ou pas, ce sont ces personnes-là qui seront là pour vous.
Donc, il faut chérir ces relations, les entretenir du mieux que vous pouvez.
(31:26):
Et puis, tout simplement, avoir une mentalité d'optimiste.
De toute façon, De toute façon, tout ce que j'ai cité, j'ai décrit la mentalité
de quelqu'un qui est optimiste, en fait.
De toujours penser au bien. C'est vrai que les choses peuvent mal se passer.
On peut avoir des échecs, c'est la vérité. Mais il faut se rappeler qu'on va
(31:46):
y arriver. On va y arriver.
Et pour ceux qui croient, de toute façon, je vais laisser Aïcha aussi dire ce
qu'elle pense, mais pour ceux qui croient, la religion aussi permet de pouvoir
surmonter beaucoup de choses.
Je pense que vous le savez je suis chrétienne,
Il y a un verset dans la Bible qui dit, je puis tout par celui qui me fortifie.
(32:08):
Ça veut dire que tu peux tout faire.
Parce que ce n'est pas par ta propre force d'être humain, mais c'est par la
force aussi que Dieu te donne en fait. Que tu pourras faire ce que tu dois faire.
Et c'est très important en fait, même pour ceux qui n'ont pas de religion et
qui m'écoutent, chercher en fait cette force-là au-delà de vous-même.
C'est très important, ça aide. Et puis voilà. Voilà.
(32:32):
Aïcha, dis-moi si aussi tu veux rajouter quelque chose.
Non, mais tu as tout dit. Moi, je pense que si je me prends comme exemple,
moi, tout passe par la voix du genre.
Je ne pourrais pas être consciente, je ne pourrais pas être résiliente,
optimiste ou pas, parce qu'on voulait, sans la voix du genre.
(32:55):
Ça veut dire que c'est une manière de vivre au quotidien.
C'est pas que la patience c'est la patience la résilience alors que tout ce
qui vient dans ta vie c'est un passage tout ce qui t'arrive c'est quelque chose
de bien tu vas en sortir que en grandissant,
et ça veut pas dire que t'es en train d'invalider tes émotions tu peux être
(33:16):
très triste tu peux être déçu tu peux être vraiment au fond du gouffre et le
sentir et pleurer nous sommes des êtres humains mais en fin de compte après
ça après avoir évacué tout ça c'est dire non non non non, ça va aller mieux.
Voilà ce que je vais faire pour que ça aille mieux.
Mais en tout cas, j'espère que.
Vous aurez appris, nous aurons appris quelque chose avec cet épisode parce qu'on
(33:40):
attend grave de communiquer avec vous sur cet épisode, de savoir un peu vos avis,
vos techniques aussi, qu'est-ce que vous utilisez dans la vie de tous les jours
pour entretenir cet aspect de votre personnalité.
Et quand vraiment c'est du struggle, c'est dur, qu'est-ce que vous faites ?
Avec qui vous allez parler ?
Est-ce que vous avez de l'aide ? Donc voilà. En tout cas, c'était un épisode
(34:02):
très important, importants, mais aussi assez complexes.
Donc, si vous voulez qu'on fasse une deuxième partie, dites-le-nous.
Et avec plaisir, on refermera ça avec plus de détails.
Et aussi, pour terminer, je ne sais pas, peut-être qu'il y a des personnes qui
ne se sont jamais vraiment penchées sur le mot résilience.
(34:25):
Ils entendent peut-être ou ils ne se sont jamais dit est-ce qu'être résilient,
c'est important et tout ça.
Je trouve vraiment que notre génération et les générations à venir,
je pense que la résilience, c'est vraiment le caractère même de notre réussite, en fait.
Ça doit être basé sur la résilience, parce qu'il se passe trop de choses autour
(34:46):
de nous, et si on ne cultive pas cette mentalité résiliente-là.
On ne va pas s'en sortir. Vraiment pas.
Vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment pas. Parce qu'on est trop émotionnellement en alerte de tout.
On reçoit plus des traumas, en fait, que les générations passées.
Plus des chocs émotionnels que les générations passées.
D'autres trouvent qu'on est plus sensible, plus faible. Mais on trouve qu'on
(35:07):
n'est plus sensible dans le sens très faible, très fragile.
Mais sensible dans le sens, on est sensible à ce qui se passe autour de nous.
On est plus en alerte, en fait. Donc, voilà.
Comme j'aime vous dire beaucoup, on vous aime beaucoup. Et n'hésitez pas à nous
envoyer des messages, à répondre aux commentaires, afin que l'épisode puisse
(35:29):
continuer en commentaire.
Je vous fais plein de bisous. à la semaine prochaine ciao.
(35:53):
Music.
Music.
(00:35):
Hello tout le monde On espère que vous allez bien et que vous avez passé une
bonne semaine En tout cas, cette semaine, on vient avec un sujet assez lourd,
et très complexe mais très important,
Comment tu vas, tout d'abord ?
Ben écoute, moi ça va ça va, ça va, je suis là Et toi ?
(00:57):
Ben écoute, ça va J'espère que tu profites de l'été un peu Oui,
ça va En fait, je ne sais pas si c'est un été Ceux qui sont ici,
enfin, je ne sais pas, mais ça va, franchement, ça va, je profite du mieux que je peux.
C'est super, c'est le plus important, en tout cas. Donc aujourd'hui,
le sujet de cet épisode, c'est la résilience.
(01:22):
Donc déjà, il serait important, je pense, qu'on sache c'est quoi exactement
la résilience et qu'est-ce qui peut arriver pour que vous soyez dans la nécessité d'être résiliente.
Est-ce que tu aurais une petite définition pour nous, Thierry ?
Oui, mais déjà, je me dis, si vous posez la question de savoir pourquoi on a,
(01:43):
on vous dit à chaque fois pourquoi on choisit tel ou tel sujet,
pour vous introduire plus ou moins, c'est que notre génération,
on a énormément de traumas, on a énormément de difficultés et puis vraiment
cette partie de la vie de la vingtaine et tout ça c'est tellement compliqué
de faire face à différentes difficultés et on s'est dit en fait que,
(02:08):
faire preuve de résilience ou avoir une attitude de résilience même au quotidien
c'est quelque chose qui doit se construire et qui doit pas nous quitter en fait
donc on voulait de par cet épisode là vous faire part de,
l'importance de la résilience dans la vie d'une personne et de son utilité au
quotidien à pouvoir traverser des difficultés.
(02:32):
Donc, voilà.
Maintenant, qu'est-ce que la résilience ? Bah, écoutez, la résilience,
pour faire simple, la résilience, c'est la capacité à.
Visualiser comme une colline, une montagne qui est censée être un trauma,
un choc émotionnel, une épreuve que vous avez vécue et que Et qu'en fait,
(02:55):
il faut que vous passez, vous traversez en fait, vous surmontez cette montagne-là
pour recommencer à vivre.
Sinon, en face de vous, vous n'avez que la montagne, vous ne voyez plus rien.
C'est-à-dire que c'est comme si votre vie s'arrête là maintenant.
Mais des fois, ce trauma en question ou ce choc émotionnel, ça peut être vraiment
un gros choc émotionnel.
(03:15):
Ça peut être un accident, ça peut être la perte d'honnêteté chère d'un parent
ou quoi que ce soit. mais ça peut être aussi des problèmes financiers qui perdurent un goût main enfin.
Mais vraiment un gros goumin de plein de choses en fait, mais qui vous bloquent
la vue, mais vous devez traverser la montagne pour voir l'autre partie.
(03:38):
Et donc la résilience, c'est la force que ça va vous demander de grimper,
de gravir cette montagne-là et de redescendre et de continuer votre chemin de vie.
Donc c'est ça la résilience, si j'ai pu définir et imager le truc.
Oui, donc c'est vraiment, si je résume bien, c'est vraiment la capacité d'un
(03:58):
individu à supporter les épreuves de la vie.
Et cette capacité, du coup, finit par te permettre de rebondir et de prendre
un nouveau départ après ce trauma que tu as vécu.
Oui Je veux dire, on distingue deux types de résilience C'est-à-dire,
de manière globale Comme on a dit, c'est la capacité à pouvoir rebondir Mais
(04:19):
cette capacité à pouvoir rebondir Elle peut être mentale comme physique Très
souvent, en fait, on parle très souvent De la résilience mentale parce que.
Tout part du mental Et tout, lorsque ton mental Est conditionné à se dire que
On va traverser, on va surmonter Cette épreuve-là, pardon,
Lorsque ton mental est conditionné par rapport à ça, tu vas faire tout ce que
(04:40):
tu peux pour pouvoir aller de l'avant.
Sauf que pour des personnes ayant eu des traumatismes qui sont liés par exemple
à des accidents, qui ont eu des séquelles parce que toi, mentalement, tu peux être résilient.
Tu as vraiment la mentalité d'une personne résiliente.
Tu as la capacité, tu as la force, tu as la discipline, tu as tout ce qu'il faut.
Mais ton corps, par exemple, ne passe pas le trauma.
(05:02):
C'est comme si vous voulez visualiser encore la montagne, mais cette fois-ci
devant la montagne, il y a une montagne où en face c'est votre cerveau qui lui
réussit à gravir la montagne, et l'autre montagne en face c'est votre corps en fait,
ou la partie de votre corps qui est blessée, qui a du mal en fait à gravir la montagne en question.
Mais on va dire que la résilience physique tire 80% de sa force,
(05:25):
on va dire, dans la résilience mentale.
Mais c'est une forme de résilience aussi qui existe et qui, des fois,
c'est pour vous rappeler que des fois, les deux ne se suivent pas en fait.
C'est que des fois, tu peux être résilient mentalement, tu peux faire les choses,
tout ce qu'il faut faire, mais par exemple, suite à ton accident,
tu n'arrives toujours pas à marcher ou ta blessure ne se referme pas.
(05:46):
Malgré que tu fasses tout ce que tu dois faire pour pouvoir aller mieux,
ça ne passe pas. Mais ce n'est pas de votre fait.
Mais c'est aussi un manque de résilience de votre corps.
Donc, cet épisode-là aussi, on essaiera de donner des clés pour préparer même
ton corps et ton mental à être dans une attitude, une mentalité résiliente pour
(06:09):
que si jamais il y a quelque chose qui arrive,
tout soit accordé pour que vous passiez cette étape désastreuse ?
Vous vous posez peut-être la question en savoir ce qui fait qu'une personne soit résiliente.
Et on pense que, dépendant de où vous en êtes personnellement dans le travail
(06:30):
que vous avez fait sur vous-même, ça peut être 90% des facteurs internes,
à savoir, par exemple, votre personnalité,
les traits de qualité que vous avez.
Et ça, ça peut découler de votre éducation qu'on a tous reçues par nos parents,
par notre famille, mais aussi une éducation qu'on a faite individuellement pour
(06:53):
apprendre comment gérer nos émotions,
pour apprendre comment on comprend quand quelqu'un nous donne un retour,
quand quelqu'un nous donne un feedback.
Est-ce que c'est quelque chose qui remet en question toute ta vie et toutes
les décisions que tu avais prises avant ou est-ce que tu as ce recul vraiment de pouvoir.
Prendre les petits points clés que la personne vient de te donner,
(07:14):
mais toujours de continuer avec cette idée.
Donc, je pense que là, ça touche un peu le fait d'être têtu,
mais de manière positive.
Pas têtu parce que j'ai envie de faire ça et tu n'écoutes pas le retour de ce
que les gens te donnent, mais têtu parce que tu sais ce que tu veux.
Et ça, c'est un peu, il y a quand même beaucoup de connotations de résilience,
je pense, dans le fait d'être têtu, parce que je pense que c'est les gens têtu
(07:38):
qui sont vraiment capables de tomber 2 milliards de fois et de se relever.
Je ne sais pas ce que tu en penses.
Effectivement, parce qu'ils sont déterminés. Il y a têtu, le côté,
parce que ceux qui sont têtu, c'est qu'ils ont envie d'aller, de voir, en fait.
Ils veulent voir, ils veulent toucher, ils veulent se dire « Ok,
ça va marcher, d'accord.
» Donc, la résilience, en fait, c'est un bon trait de qualité pour être résilient,
(08:03):
parce que tu te dis « Attends, mais il y a quoi derrière la montagne,
là, en fait ? » Après, j'ai eu ça comme problème.
OK, d'accord. Mais après ça, ma vie sera comment ? Donc, tu te dis,
mais je veux voir, en fait. Je veux comprendre.
Donc, tu veux encore repartir de l'avant.
Donc, c'est ça. Donc, effectivement, je pense que oui.
C'est quand même, ça peut être un défaut, mais ça peut être vu un peu comme une qualité, en fait.
(08:25):
Enfin, c'est quelque chose qu'on a plus ou moins spoté chez les gens qui sont résilients.
Oui. Et à ça aussi s'ajoute la patience. Parce que...
Je pense que ça fait partie quand même d'un bon pourcentage de prévision des patients.
Parfois, c'est comme ça. Il faut du temps et on ne peut rien faire pour accélérer ça.
(08:49):
La résilience réside justement du fait que, OK, là, j'en ai pour deux ans de rééducation.
C'est très long, mais c'est cette patience qui va te permettre d'aller du point
A au point B. et d'être optimiste que cette journée va t'amener,
va te rendre meilleure en fait.
(09:09):
Va t'amener vraiment à voir la lumière en plein jour et que tu ne vas pas ruminer
tous les jours, regarder ça de manière passionnante.
Tu vas te dire, écoute, je ne serai pas fertile, je ne serai pas...
Il faut vraiment avoir le mental, il faut être patient et il faut avoir des pensées positives.
On ne peut pas juste tous les jours être négatif et ne pas voir le chemin,
(09:35):
en tout cas, de manière positive. Ça va m'apprendre et ça va m'apprendre du temps.
Oui, mais je veux dire, pour la patience, tous les process demandent de la patience.
Et la résilience, c'est tout un process. Tout ce qui nécessite de faire étape
par étape demande de la patience. Donc, vous devez dès à présent commencer à
(09:59):
vraiment cultiver la patience.
Là, le podcast l'a fait par deux personnes qui ont vécu des situations.
Vraiment, là, on parle vraiment, comme on dit dans mon pays,
c'est le connaisseur qui connaît. Voilà, connaisseur connaît Gaoupas.
Là, je veux vous parler vraiment en connaissance de cause.
(10:20):
La patience, là, c'est vraiment une vertu que vous devez vraiment chérir dans votre quotidien.
Parce que justement, ce qui fait que les gens manquent de résilience des fois,
c'est qu'ils pensent qu'ils se lèvent le matin avec toute la motivation possible.
Il faut qu'ils se recouchent avec tous les problèmes résolus.
Donc vraiment, il y a ça. Il y a aussi le fait,
(10:40):
dans les facteurs internes qu'on
est en train de citer, je peux relever la gestion des émotions aussi,
parce que comment vous êtes aujourd'hui, c'est aussi issu de votre socialisation
primaire qui est faite à la maison, avec la famille et tout.
Si vous avez grandi dans un milieu où dès qu'il y a un problème,
(11:01):
tout le monde panique, la mère est défaitiste, le père dit « Ah non,
c'est fini, on sera à la rue, vraiment, il n'y a rien qui va et tout ».
Amidou, je comprends vraiment que toi, aujourd'hui, dès que tu as un problème
financier ou dès que tu as été renvoyé de l'école ou que tu as eu tel ou tel problème,
directement, tu baisses les bras parce qu'on ne t'a pas appris à être patient,
(11:24):
à faire preuve de résilience.
Donc effectivement on peut comprendre en fait que
ça peut être problématique pour certaines personnes mais travailler
aussi sur la gestion votre gestion des émotions parce
que les émotions aussi joue pour beaucoup de votre capacité à être résilient
ou pas véritablement mais de manière globale le facteur interne comme Aïcha
(11:48):
l'a dit ça représente 90% en fait des éléments qui vont influer sur votre capacité à être résilient.
Donc, ces facteurs internes-là se confrisent aussi beaucoup sur votre confiance
en soi, qu'on a vu dans l'épisode précédent, du coup.
Donc, vous pouvez aller checker et tout pour avoir, voilà, on ne va pas rentrer
en détail dans cet épisode-là.
Et aussi, les facteurs externes, du coup, on s'est dit que ça représente 10 % quand même.
(12:10):
Donc, je ne sais pas, Aïcha, ce point-là par rapport aux facteurs externes,
Est-ce que tu penses que c'est tout aussi important en fait ?
Parce qu'on se dit que c'est quand même 90% ce qui se passe à l'intérieur de nous-mêmes.
Donc on pense que de par cette base-là, on peut être résident,
on peut pouvoir affronter des situations.
(12:32):
Mais est-ce que tu penses que c'est vraiment important aussi les facteurs externes
qui sont les amis, la famille, tout ça ?
Je pense que le poids des facteurs externes dépend vraiment de la personne et où tu en es.
En termes de confiance de soi, comme tu l'as assez bien dit.
La confiance en toi, ce n'est pas juste de dire « Ah, je suis belle » et puis voilà.
(12:55):
Non, c'est quand tu as confiance en toi, tu sais tes points forts, tes points faibles.
Tu sais ce que tu vaux, tu sais qui tu es. Ce qui fait que si tu avais toute
la planète Terre qui est en train de tirer un truc sur toi et que toi,
tu sais que c'est faux, ça ne te fera absolument rien parce que tu te connais très bien.
Donc je pense que quand tu te connais pas assez et que tu te cherches les facteurs
(13:20):
externes peuvent peser beaucoup plus parce que justement ces facteurs externes c'est quoi ?
C'est ton entourage c'est ton soutien social je parle de la famille,
je parle de tes amis si ces personnes là n'ont pas de patience,
ces personnes sont pessimistes ces personnes sont constamment dans la négativité
c'est très compliqué d'être résilient du coup parce que tu peux venir et dire
(13:46):
à tes amis ok moi j'ai cette idée de business que je veux faire,
je pense qu'en faisant ça ça, ça, ça, ça, ça, ça va le faire,
ils peuvent tous te regarder comme si t'es fou, t'es un extraterrestre ah mais
t'es sûr que ça va marcher moi je pense que c'est un peu trop risqué et puis
il y a beaucoup de gens qui le font déjà et puis il y a ci et puis il y a ça,
et dans ta tête c'est fini.
Tu commences à remettre tout en question parce que tu n'as pas fait le travail,
(14:10):
la première partie du travail, donc sur les facteurs internes,
et tu n'es pas à 100% sûr de toi-même. Donc, qu'est-ce que tu fais ?
Tout ton plan est remis en cause. Donc, je pense que c'est pour ça qu'il est
très, très important de bien choisir ton entourage parce que ton environnement
influence beaucoup aussi sur ta résilience, à quel point tu l'es et où,
(14:32):
à quel point tu ne l'es pas.
Je ne sais pas ce que tu en penses.
Moi, je me connais, pour moi, l'interne fait 100%.
Parce que tu as fait la première partie du travail, tu vois.
Voilà, pour moi, l'interne fait 100% du moment que je sais.
(14:52):
Parce que pour moi, la résilience, c'est tellement personnel, c'est ta vie, tu vois.
Donc, que je sois mal entourée ou pas ou quoi que ce soit,
pour moi, ça va vraiment influer sur ma manière de gérer mon obstacle à surmonter.
(15:15):
Je vais plutôt me dire que le plus important pour moi, c'est comment je me sens
à l'intérieur et pas à l'extérieur.
Tu vois, donc voilà si pour moi à l'intérieur tout est bon je fonce et puis
effectivement après, comme on a dit dans les autres épisodes et tout,
bien choisir son entourage, ses amis, son compagnon avoir,
(15:38):
construit bien sa confiance en soi fait que après bon tu as l'écosystème qui
est bien autour toi même t'es bien à l'intérieur je sais pas qui peut te tester en fait,
ce qu'on veut vous dire c'est que justement quand t'es bien à l'intérieur et
que tu sais que tu es quelqu'un où vraiment tu es déterminé,
tu es patient, tu es optimiste, tu as confiance en toi, tu as bien choisi les
(15:59):
gens autour de toi, tu as bien fait le tri et tout ça,
il n'y a personne qui peut te tester. Ce n'est pas possible.
Que ce soit à ton travail, peu importe l'obstacle, parce que la résilience aussi
c'est que par exemple tu es harcelé au travail, tu as un patron vraiment qui
te met vraiment de pression, c'est compliqué, tu n'en peux plus vraiment, tu as la limite en fait.
(16:22):
Être résilient aussi c'est avoir une dépression ou être dans un burn-out et
se dire que je ne vais pas rester dedans, je vais sortir de là.
C'est ça aussi faire preuve de résilience.
Donc, effectivement, quand tu as tout l'écosystème autour qui te va bien,
tu ne peux qu'être résilient et il faut justement cultiver cet écosystème-là
parce qu'on ne sait pas à quel moment la difficulté va frapper à ta porte.
(16:46):
Donc c'est de cultiver en fait de vraiment bien nourrir en fait tous les facteurs
qui vont peut-être influencer ta capacité à être résilient,
de les nourrir de bien de bien les mettre en place tous les jours de ta vie
mais aussi il y a un truc que j'aimerais dire c'est que c'est vrai aussi que
faire preuve de résilience c'est aussi lié à ta situation économique,
(17:07):
parce qu'on est d'accord Aïcha que pleurer au Maldives c'est un autre goût,
Aïcha pleurer au Maldives c'est un autre goût,
je ne m'y attendais pas elle est bloquée c'est totalement vrai est-ce que t'as
(17:28):
vu la est-ce que t'as vu la vidéo de Steve Harvey où il parlait de ça en gros.
Il était en interview et il parlait des voitures qu'il a les maisons et tout,
Et le monsieur lui a dit, mais est-ce que tu penses que l'argent et tous ces trucs-là fait tout ?
(17:49):
Et il enlève ses lunettes, il la regarde et il dit, « I better be crying in
my face than crying ! » Tous les deux, ils ont tellement éclaté de rire, tellement la question.
J'ai trouvé ça un peu ridicule, tu vois.
Bien évidemment qu'il sait que ce n'est pas la chose la plus importante dans
sa vie, mais comme tu l'as si bien dit, pleurer au Maldives et pleurer,
(18:14):
voilà, quelque part que je ne nommerai pas parce que je ne veux pas, tu vois,
ce n'est pas la même chose, ce n'est pas du tout la même chose,
je suis totalement d'accord avec toi.
Tu vois, en gros, pour moi, quand je dis ça, ça ne veut pas dire en gros que
tu ne vas pas pouvoir surmonter, mais on est conscient aussi que ça joue aussi
un rôle important et que tout le monde n'a pas les mêmes moyens,
tout le monde n'a pas les mêmes, parce que des fois, ça peut ne pas forcément
(18:36):
être ton argent, Genre, ça peut être un ami qui te dit non, ou une amie qui
te dit non, mais j'ai ma maison dans telle ville et tout. Viens, t'es tranquille.
Voilà, tu pourras réfléchir. Tu pourras...
Voilà. Même pour te soigner aussi, être dans de meilleurs hôpitaux. Ou voilà. Donc...
Ce que j'ai à dire par rapport à ça, c'est que quand le travail est fait en
(18:57):
interne et que tu as les amis, tu as les proches à côté, je pense que tu as déjà tout en fait.
Mais si tu n'as pas le côté financier aussi qui peut se mettre en marche.
J'ai voulu préciser ça parce que je sais qu'il y a des personnes qui disent
« Oui, mais toute ma vie, c'est vraiment du n'importe quoi.
Je ne sais même pas où m'arrêter pour pleurer, comment m'arrêter pour pleurer
(19:19):
parce que ce n'est pas possible.
» Tu vois, donc, je me dis que justement, de deux côtés, ça peut être un peu
toxique de le dire comme ça, mais de deux côtés, justement, si tu vois que tu
ne sais même pas où t'arrêter pour pleurer, ça veut dire que justement,
tu dois encore faire plus preuve de résilience.
Enfin, tu dois être la personne la plus résiliente, même qui,
voilà, parce que tu sais que moi, je pleure.
(19:42):
Ça veut dire que là, je te dis que moi, je suis en train de pleurer dans une
maison où il ne m'appartient pas, où le propriétaire à tout moment peut me mettre
dehors pour renforcer, pour me mettre encore plus dans un problème compliqué.
Voilà pourquoi une fois j'ai dit...
Pardon ? Non, je dis que c'est totalement vrai. Mais voilà pourquoi la dernière
(20:04):
fois que j'ai mis dans l'épicé, j'ai applaudi les gens qui procrastinent, en fait.
J'ai applaudi. Parce que je me dis qu'il y a des situations morifiques que tu vaux,
qui ne te permettent pas, en fait, de ne pas être optimiste,
de ne pas être déterminée, en fait. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible.
(20:28):
Donc, vraiment, c'était ce petit point là que je voulais faire je ferme la petite parenthèse,
mais en dehors des obstacles financiers c'est même pas un obstacle parce que
quand tu veux, tu peux c'est pas une phrase bateau je sais de quoi je vous parle, j'espère que un jour,
peut-être pas dans cette saison dans une autre saison ou peut-être même le jour
(20:49):
qu'on fera le pod de manière ouverte.
En présentiel avec vous par exemple je pourrais revenir sur certaines choses
qui me font dire ça, en fait. Si tu veux, tu peux.
Mais en dehors des obstacles, en fait, qui sont financiers, comme j'ai dit,
il y a aussi des personnes, par exemple, qui souffrent de stress chronique et
(21:12):
qui ont des traumatismes vraiment très durs qui ne sont même pas liés aux traumatismes.
Parce que vous savez, les traumatismes, c'est un peu comme les pigeons.
Est-ce que quelqu'un a déjà essayé ici de donner de la nourriture à un pigeon
? Ha ! tu donnes un chien tu donnes la rupture à un pigeon il appelle toute sa famille ça vient.
(21:33):
C'est vrai tu es de retour avec tes images mais
c'est vrai c'est vrai qu'il va penser c'est vrai c'est pareil ça veut dire que
même pour les traumas des fois tu vis un trauma dans ton enfance tu te dis ah
non c'est dans mon enfance à 5 ans ok tu continues tu avances choc émotionnel
par-ci par-là 2-3 goumins costauds dans ta vie, il n'y a pas de souci.
(21:57):
À un moment donné, tu vis une situation, c'est tellement dur.
En fait, ce n'est même pas la situation qui te met par terre.
C'est qu'il y a des traumas.
Donc, tu vois, comme le pigeon, il a appelé ses amis traumas.
Ça, dans mon pays, on dit « je suis trauma choqué ». C'est ça, là.
Et ça, tu as totalement raison. Et ça, même en termes scientifiques,
(22:18):
c'est le syndrome de stress psychotraumatique. C'est-à-dire que le passé ne passe pas.
Du coup parce que en gros il y a on rewind a little bit quand le trauma c'est
le choc du traumatisme je sais pas si ça a du sens.
Traumatisme souvent on va définir ça par rapport à un gros choc des lésions
(22:40):
que t'as reçu mais quand on dit trauma c'est le choc du traumatisme donc comme
tu as dit tu commences à travailler sur un truc tu penses que tout est bon t'as
ce petit truc et tout et non d'un coup,
Il y a tout qui sort, surtout quand tu fais face à des problèmes de stress chronique,
à des problèmes d'anxiété, c'est très rapidement, tu peux te sentir très rapidement
(23:02):
overwhelmed par tout ça qui vient d'en haut.
Nous sommes inégaux face aux traumas, donc c'est ça le problème aussi,
c'est-à-dire que qui peut gérer ces triggers face à ces traumas complètement
différents de la manière dont moi je les gère.
Et du coup, ça change aussi sur le niveau de résilience dans la vie de tous les jours.
(23:22):
C'est vraiment ça le problème avec la résilience.
C'est qu'on est très souvent applaudi des gens qui ont dit « Oui,
vraiment c'est une personne résiliente, elle a vécu ça, ça, ça, elle est passée.
» Non, elle a arrivé à traverser ce problème-là, cet obstacle-là parce qu'elle
(23:43):
a déjà fait la paix, plus ou moins, avec ses anciens traumas.
Donc, le choc, il vient, il est vraiment choquant, mais...
C'est tout ça qu'elle a à traiter. Mais imagine-toi, imagine-toi,
en train de gérer à Midou des traumas intergénérationnels.
C'est-à-dire que ton ancêtre qui s'est laissé berner par les miroirs, lui son trauma.
(24:13):
Lui sa culpabilité d'avoir vendu ses terres à cause du miroir,
tu as ça sur ta vie actuellement à Midou. plus tous tes parents,
tout ce que tu as fait, tout ce que tu as eu et tout.
Donc là, aujourd'hui, c'est normal que même si je te colle le pied sur une table,
Amidou, c'est normal que tu as du mal à repartir de l'avant.
(24:35):
Cet épisode-là, vraiment, pas pour les personnes qui sont dans une situation
vraiment de, qui sont vraiment déjà en train de voir traverser, surmonter un obstacle.
Après oui ça peut vous aider mais c'est
vraiment de dire que il faut faire de la résilience en fait son pain quotidien
(24:56):
de travailler de nettoyer de faire en sorte que tout soit bien au moment où
quand le truc il arrive je dis pas à merde c'est quoi ça mais quand j'aime en sortir et tout tu
es vraiment à plat non c'est de se rappeler que si tu es quelqu'un qui souffre
de stress chroniques ou télétraumas qui te trigger à chaque fois, travaille dessus.
(25:17):
Parce que cette vie-là, il nous arrive des choses tellement compliquées.
Et des fois, on se dit, non, on va s'appuyer sur les anciens, nos parents. Non.
Les parents, c'est la première fois de vivre aussi comme nous.
Donc, toi aussi, cherche tes outils pour pouvoir régler, en fait,
(25:37):
tes problèmes dès maintenant, afin de ne pas avoir des obstacles,
justement, parce que ces obstacles-là, en fait, sont liés, comme on a dit plus
tôt, aux facteurs internes, en fait, qui représentent 90% de ta capacité,
de ta force de résilience.
Donc, c'est de régler ces problèmes-là, en fait, dès le départ,
d'apprendre à vraiment prendre soin de soi.
(25:59):
Et mais mais avant ça faillit si
un truc est seulement on déteste les personnes qui sont défaitistes dès le départ
c'est à dire que un moment vous savez moi à midou en fait dans ma famille là
dès qu'il ya un décès il faut forcément que tu perds ton travail ensuite.
(26:22):
Tu vois des pensées sont tellement limitantes on a dit que non Amidou en fait
si tu as ci ça veut dire que je dois avoir ça non il faut que d'abord on apprenne
à sortir des pensées limitantes,
non moi en fait je n'ai pas d'argent mes parents n'ont pas arrêté à payer mon
école c'est compliqué je vais devoir laisser ma maison et tout ça je ne sais
(26:43):
pas comment je vais faire,
je commence à arriver à la fin de ma vingtaine là mes diplômes ne sont pas vraiment
validés et tout où ça veut dire que c'est bon, je vais aller vendre l'arachide au marché. Non !
Non, en fait ! Non ! C'est de se dire que non. C'est de travailler aussi sur
les pensées limitantes.
(27:04):
Je ne sais pas, tu as déjà eu affaire à ce genre de pensée ?
Comment tu as réussi à passer outre ?
Oui, non, c'est très compliqué. Parce que quand tu as vécu des expériences passées, tu as deux choix.
(27:24):
Soit tu apprends la leçon et tu passes à la suite. Et donc, à chaque fois que
tu es confronté à cette situation, tu ressors tes outils.
Soit ces expériences, tu n'as pas travaillé sur tes traumatismes,
comme Ché l'a dit. Et à chaque fois que ça arrive...
Tu pars totalement, tu sombres en fait tout de suite.
Avant même que les problèmes commencent, tu sombres parce que tu te dis « Ah,
(27:46):
ça m'est déjà arrivé la dernière fois, c'est ça qui va se passer.
» Et je pense que c'est là où viennent les pensées vraiment très négatives et
qui sont vraiment limitantes.
C'est que tu prévois quelque chose de négatif qui n'est même pas encore là.
Donc là, tu es en train de doublement te traumatiser, mais tu es encore doublement
en train de t'affaiblir et de ne pas partir en fait avec les bons outils dès le début.
(28:12):
Parce que pourquoi, pourquoi, pourquoi tu ne vas pas,
pour moi en tout cas personnellement, tu dois apprendre plus tôt de ces expériences
et l'utiliser pour que ça te
permette d'avoir de l'avance par rapport à quelqu'un qui ne l'a pas vécu.
Si tu as été traumatisé par A à T, cette situation t'arrive une deuxième fois,
(28:34):
Moi, j'aimerais penser que toi, tu as plus d'outils pour t'en sortir plus rapidement
et de manière plus efficiente que moi, par exemple.
Mais est-ce que toi, tu as des petites stratégies, des petites techniques qui
permettraient à n'importe qui, en tout cas, de développer et renforcer sa résilience au quotidien ?
(28:54):
Donc, oui. Déjà, c'est de prendre soin de soi-même.
Prendre soin de soi mentalement, en socialisant avec des personnes.
En faisant ce qui te fait plaisir en mangeant bien et tout ça on a parlé de
résilience physique je pense aussi qu'il faut,
pratiquer du sport vraiment prendre soin de soi parce que vous savez quand on parle de trauma,
(29:17):
quand on parle de trauma physique c'est que ton corps en fait a été choqué par
quelque chose ça veut dire qu'il faut entraîner ton corps aussi souvent mettre
ton corps aussi des fois à l'épreuve je parle d'aller traverser le feu faire
des épreuves de Koh Lanta.
Amidou, écoute juste 30 minutes de marche par jour c'est pas mal,
donc vraiment c'est de prendre soin de soi-même et tout,
(29:38):
votre vie est précieuse je ne vais pas cesser de le dire mais votre vie est
précieuse et on ne vit qu'une seule fois,
oui c'est vrai on peut croire à la réincarnation ou quoi que ce soit mais cette
vie là cette vie que tu vis actuellement là c'est une seule fois donc vraiment
prenez soin de vous déjà, au quotidien,
(29:59):
aussi, il faut apprendre aussi de ses échecs, de ses expériences passées. Juste se dire que.
Ok, ça m'est arrivé, là, comme ça et tout. En fait, il faut s'inspirer sur tout.
Des fois, on ne se rend pas compte, mais il peut y avoir un examen.
Ça peut être un truc bête, un examen que tu as passé.
Tu as réussi, mais ça a été assez compliqué. Mais tu as réussi à le faire.
(30:22):
Il faut vous rappeler de vos réussites aussi. Vous rappelez que vous n'avez pas seulement échoué.
Et même les fois où vous avez échoué, vous avez réussi en fait à passer le cap.
Ça veut dire que l'obstacle que vous allez traverser là maintenant,
vous pourrez le traverser.
Donc il faut vraiment prendre le temps aussi à chaque fois que vous avez une
réussite de vous féliciter, de vous rappeler aussi que avant d'arriver à ce
(30:44):
point-là, j'ai traversé tout ça et j'ai réussi.
Pour que le jour que vous soyez confronté à un gros obstacle,
vous pourriez vous dire, mais attends, c'est gros cette fois-ci,
c'est vrai, mais j'ai quand même fait ça, ça, ça, ça, ça, qui font qu'aujourd'hui
je me sens légitime de me dire que ça ne va pas m'atteindre ça. en fait.
Donc, il y a ça aussi à mettre en place. Et puis, aussi vraiment,
(31:05):
chérissez vos relations avec votre famille, avec vos amis, parce que ce sont
ces personnes-là qui, de prime abord, seront les premiers, en fait, à vous aider.
À vous porter, en fait.
Qu'on le veuille ou pas, ce sont ces personnes-là qui seront là pour vous.
Donc, il faut chérir ces relations, les entretenir du mieux que vous pouvez.
(31:26):
Et puis, tout simplement, avoir une mentalité d'optimiste.
De toute façon, De toute façon, tout ce que j'ai cité, j'ai décrit la mentalité
de quelqu'un qui est optimiste, en fait.
De toujours penser au bien. C'est vrai que les choses peuvent mal se passer.
On peut avoir des échecs, c'est la vérité. Mais il faut se rappeler qu'on va
(31:46):
y arriver. On va y arriver.
Et pour ceux qui croient, de toute façon, je vais laisser Aïcha aussi dire ce
qu'elle pense, mais pour ceux qui croient, la religion aussi permet de pouvoir
surmonter beaucoup de choses.
Je pense que vous le savez je suis chrétienne,
Il y a un verset dans la Bible qui dit, je puis tout par celui qui me fortifie.
(32:08):
Ça veut dire que tu peux tout faire.
Parce que ce n'est pas par ta propre force d'être humain, mais c'est par la
force aussi que Dieu te donne en fait. Que tu pourras faire ce que tu dois faire.
Et c'est très important en fait, même pour ceux qui n'ont pas de religion et
qui m'écoutent, chercher en fait cette force-là au-delà de vous-même.
C'est très important, ça aide. Et puis voilà. Voilà.
(32:32):
Aïcha, dis-moi si aussi tu veux rajouter quelque chose.
Non, mais tu as tout dit. Moi, je pense que si je me prends comme exemple,
moi, tout passe par la voix du genre.
Je ne pourrais pas être consciente, je ne pourrais pas être résiliente,
optimiste ou pas, parce qu'on voulait, sans la voix du genre.
(32:55):
Ça veut dire que c'est une manière de vivre au quotidien.
C'est pas que la patience c'est la patience la résilience alors que tout ce
qui vient dans ta vie c'est un passage tout ce qui t'arrive c'est quelque chose
de bien tu vas en sortir que en grandissant,
et ça veut pas dire que t'es en train d'invalider tes émotions tu peux être
(33:16):
très triste tu peux être déçu tu peux être vraiment au fond du gouffre et le
sentir et pleurer nous sommes des êtres humains mais en fin de compte après
ça après avoir évacué tout ça c'est dire non non non non, ça va aller mieux.
Voilà ce que je vais faire pour que ça aille mieux.
Mais en tout cas, j'espère que.
Vous aurez appris, nous aurons appris quelque chose avec cet épisode parce qu'on
(33:40):
attend grave de communiquer avec vous sur cet épisode, de savoir un peu vos avis,
vos techniques aussi, qu'est-ce que vous utilisez dans la vie de tous les jours
pour entretenir cet aspect de votre personnalité.
Et quand vraiment c'est du struggle, c'est dur, qu'est-ce que vous faites ?
Avec qui vous allez parler ?
Est-ce que vous avez de l'aide ? Donc voilà. En tout cas, c'était un épisode
(34:02):
très important, importants, mais aussi assez complexes.
Donc, si vous voulez qu'on fasse une deuxième partie, dites-le-nous.
Et avec plaisir, on refermera ça avec plus de détails.
Et aussi, pour terminer, je ne sais pas, peut-être qu'il y a des personnes qui
ne se sont jamais vraiment penchées sur le mot résilience.
(34:25):
Ils entendent peut-être ou ils ne se sont jamais dit est-ce qu'être résilient,
c'est important et tout ça.
Je trouve vraiment que notre génération et les générations à venir,
je pense que la résilience, c'est vraiment le caractère même de notre réussite, en fait.
Ça doit être basé sur la résilience, parce qu'il se passe trop de choses autour
(34:46):
de nous, et si on ne cultive pas cette mentalité résiliente-là.
On ne va pas s'en sortir. Vraiment pas.
Vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment pas. Parce qu'on est trop émotionnellement en alerte de tout.
On reçoit plus des traumas, en fait, que les générations passées.
Plus des chocs émotionnels que les générations passées.
D'autres trouvent qu'on est plus sensible, plus faible. Mais on trouve qu'on
(35:07):
n'est plus sensible dans le sens très faible, très fragile.
Mais sensible dans le sens, on est sensible à ce qui se passe autour de nous.
On est plus en alerte, en fait. Donc, voilà.
Comme j'aime vous dire beaucoup, on vous aime beaucoup. Et n'hésitez pas à nous
envoyer des messages, à répondre aux commentaires, afin que l'épisode puisse
(35:29):
continuer en commentaire.
Je vous fais plein de bisous. à la semaine prochaine ciao.
(35:53):
Music.
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