Episode Transcript
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(00:00):
Music.
(00:35):
Coucou l'équipe, j'espère que vous allez bien, on se retrouve cette semaine
encore pour un nouvel épisode.
Cette fois-ci, c'est un épisode que je pense que vous aimez bien parce que vous
apprenez à mieux nous connaître.
Donc c'est comme les deux épisodes précédents, on se pose des questions,
des questions existentielles, Aïcha et moi.
Et à chaque épisode, pour les personnes qui ne connaissent pas le concept,
(00:57):
c'est qu'il y a un host, donc aujourd'hui c'est moi.
Les épisodes précédents, il y avait moi d'abord, ensuite c'était Aïcha, l'épisode qui a suivi.
Je pose des questions à Aïcha, vraiment, c'est des questions de tout et de rien,
comme on dit, et elle me répond, on en discute, et vous aussi,
vous pouvez participer en commentaire.
Et si jamais, de toute façon, il y a une question qui vous intéresse,
(01:19):
que vous aimeriez, quand vraiment on en discute avec, même avec vous,
dans un épisode et tout, vous pouvez nous dire, on va en faire un épisode complet. Donc, voilà.
Coucou Aïcha, comment vas-tu?
Ça va et toi ? bah écoute ça va j'aime bien ces épisodes là surtout que c'est
moi qui pose des questions j'ai envie de savoir comment tu vas même en fait ça va bien aller chez toi,
(01:46):
en fait on l'entend dans ta voix quand c'est cet épisode et que c'est toi qui
pose des questions tu parles moins sinon que quand t'es de l'autre côté quand
c'est à toi de poser des questions mais les gars dites la vérité la question qu'Aïcha m'a posée là,
Après, ce n'était pas trop... Mais quand même, c'était un peu corsé.
Mais tu n'attends pas, je te dis, mais tu vas me poser quelques questions.
(02:06):
Parce que mine de rien, pour ceux qui savent, c'est des questions genre,
vraiment, comment tu penses vraiment, vraiment, vraiment ?
Comment tu vis certaines choses et tout ? Bref, on va commencer.
On va rentrer dans le vif du sujet directement. On ne va pas trop parler.
Aïcha, on va commencer assez soft. Dis-moi, qu'est-ce que tu aimes faire ?
(02:29):
Les jours de pluie il pleut il pleut vraiment une pluie torrentielle dehors
on va dire le dimanche le samedi qu'est-ce que t'aimes faire en fait ?
Est-ce que est-ce que est-ce que déjà t'aimes la pluie ?
Est-ce que t'aimes le mood de la pluie et tout ?
Je vais te donner un scoop quand je dors au moins 3 nuits 4 dans la semaine
(02:54):
je dors avec le bruit de la pluie
mais genre Or, avec les éclairs, il y a vraiment beaucoup de bruit.
Pas la pluie, tout cool, tout calme, tout ça. Non, j'aime beaucoup le bruit d'un pluie.
Ce qui a changé, avant, je n'aimais pas vraiment.
Je trouvais, je disais, ah, il fait moche quand il pleut. Et ça,
(03:16):
c'est quelque chose que j'avais arrêté de dire.
Parce que je trouve que, non, c'est une autre beauté. Et j'aime beaucoup la pluie.
Donc, j'aime bien. Mais encore, j'aime quand je suis chez moi.
Au show et que j'ai mon mot à dire sur ce que je vais faire.
Parce que si j'étais dehors en train de faire quelque chose ou je suis au travail
(03:38):
ou à l'école, je n'aime pas.
Parce que je n'en profite pas autant que je voudrais.
Mais justement, quand tu es à la maison, qu'est-ce que tu aimes faire?
Est-ce qu'il y a un truc que tu te dis, ah, j'ai une boisson,
je me fais un chocolat chaud, je fais un truc et tout, je me fais une bonne
bouffe, directement je regarde une série, je lis un bon livre.
C'est ça, drama queen, tu me connais déjà donc il pleut, c'est l'excuse pour
(04:01):
aller faire une boisson chaude donc soit mon thé préféré ou mon chocolat chaud préféré,
ensuite je reviens je me mets un petit truc souvent j'aime beaucoup regarder
des documentaires quand il pleut mais s'il y a un film qui s'y prête,
pourquoi pas mais souvent documentaire ensuite,
j'aime beaucoup, en fait j'aime juste chill, pour moi la pluie ça me détend,
(04:25):
vraiment C'est pour ça que je l'écoute le soir quand je dors,
parce que je peux littéralement m'endormir tellement ça me détend. Donc c'est détente.
Je regarde mon petit documentaire ou film et ensuite, si je m'endors dans le
nœud, si je m'endors pas, ce n'est pas grave, mais je vais rester couché.
Je ne veux pas faire grand-chose.
(04:47):
Si c'est un dimanche, il y a des chances que je nettoie déjà chez moi avant
de le faire. Comme ça, j'ai le temps d'allumer ma petite bougie.
J'aime beaucoup romantiser la pluie.
Et toi, qu'est-ce que tu fais ? J'aimerais bien en savoir. Je suis curieuse.
C'est vrai, je n'étais jamais en train de te poser cette question.
Quand il pleut, je vais vous dire la vérité, quand il pleut,
j'aime avoir le même mood qu'Aïcha.
(05:10):
Mais depuis quelques temps, quand il pleut, en fait, je me pose la question
de pourquoi je suis célibataire, je ne suis pas mariée, en fait.
Je vous dis la vérité. Là, je parle vraiment sans fiche. C'est-à-dire,
ce n'est même pas pour se faire des petits bisous, ce n'est pas ça.
C'est que, juste être avec quelqu'un, enfin, je ne sais pas,
j'aime bien ce mood-là. depuis quelques temps.
Mais sauf qu'avant, j'aime bien qu'il y ait la pluie.
Et c'est vrai que pendant un moment, j'ai eu deux phases. La phase où j'aimais,
(05:32):
je kiffais qu'il y avait la pluie.
Il y a eu la phase où, après, dans le sud de la France, j'avais un ami SDF et
quand il pleuvait, il allait à sa maison, il était dans l'eau.
Donc, maintenant qu'il pleuvait, je pensais beaucoup à eux. Je ne sais pas pourquoi,
je me dis, je suis chez moi et tout, il y a ci, il y a ça.
Puis après, c'est passé. Je me suis dit, c'est la vie, tu vois, c'est passé.
(05:53):
Et puis, là, maintenant, enfin, quand il pleut, voilà, je suis chez moi,
je prends un bon livre et tout, je fais une petite sieste.
Mais depuis deux, trois mois, je me dis, mais c'est quoi ça ?
C'est pas un mood de cycle, c'est pas ça.
Voilà. Il y a une blague au Sénégal aussi, pareil, parce que quand il pleut,
il y a cette culture de mettre de l'encens, enfin, brûler de l'encens et tout.
(06:15):
Et du coup, les gens en couple, en tout cas mes amis qui sont mariés,
se moquent de nous qui sommes célibataires.
C'est comme ça partout ? Voilà, parce qu'apparemment, quand tu es célibataire,
tu es en train de rater le bain et tu sais qu'il pleut, il y a de l'enceint et tout.
Vous faites un petit cocooning chez vous, apparemment c'est cool.
I can't believe it, mais peut-être bientôt, un jour.
(06:39):
Mais c'est cool à savoir je savais pas que c'était quelque chose auquel tu pensais
quand il pleut oui depuis quelques temps Aïcha vraiment faut que je le dise.
C'est pas négatif c'est positif c'est très cool,
Ouais, il faut que je le dise. Bon, question suivante.
(07:02):
Aïcha, je peux dire, voilà, mais quelle partie de ta culture tu aimes le plus
et qu'est-ce que tu aimes le moins?
Aïcha, écoute. Tu vas me faire des problèmes, mais en plus, je ne sais même
pas. Il n'y a personne qui va me poser cette question.
Parce que je sais que tu es très fière de ta culture et tout.
(07:22):
Même pas de ta culture, ton continent. Enfin, tu es fière de ça, tu vois.
Mais qu'est-ce que tu aimes le plus et qu'est-ce que vraiment,
là, tu t'es dit même quand on nous critique sur ça, tu te dis,
je ne peux pas parler. Et là, je vois ce que tu vas dire. Oh mon Dieu.
Et ça, je sens que ça va être la question d'après avoir tourné l'épisode,
(07:45):
je vais me frapper la tête contre le mur et dire j'aurais dû dire ça,
j'aurais dû dire ça parce que là, on s'est envoyé, il tourne à 2 000 à l'heure.
L'une des choses en tout cas, la première chose qui m'est venue en tête peut-être
quand tu as dit ça, c'est la mentalité, enfin, je ne sais pas comment dire ça, le côté social des gens.
Au fond, que j'explique ça mieux, parce que je ne sais pas s'il y a un terme
(08:06):
précis pour ça, tu me diras.
En gros, j'aime beaucoup le fait que, oui, et ça, je parle, s'il vous plaît
les gars, avant de venir pour moi, je parle un peu plus dans plusieurs continents,
donc j'ai vu un peu comment les gens se comportent.
Et c'est-à-dire que le côté vraiment union, que tu peux entrer dans une maison
(08:28):
et tu vois plusieurs générations dans cette même maison.
Il y a les parents, il y a les oncles, il y a les petits-fils qui courent par là.
Le côté entre-aide dans cette même union, c'est-à-dire que même si on est en
train de vivre un truc horrible, on ne va que le garder entre nous pour essayer
de trouver le problème, en tout cas au début.
(08:49):
Ce côté soutien, en fait, Alors que, par exemple, je donne l'exemple de l'Occident.
Et ça m'a rendu un peu comme ça, d'ailleurs. C'est un trait que je remarque
de plus en plus chez moi et qu'il faudrait que je commence à changer aussi.
On est très individualiste.
Et ça m'arrive, du coup, parfois, d'avoir des commentaires très biaisés qui,
après, je réfléchis, je suis en mode, oh, t'es horrible.
(09:11):
Parce que, du coup, ça m'éloigne un peu de cette partie que j'aime beaucoup
dans la culture africaine.
C'est ce côté, vraiment, union, ensemble.
Et j'espère que ça ne va pas être quelque chose qui va partir,
même si je vois que ça va partir un peu avec la modernisation où on est en train
de copier un peu l'Occident, mais c'est très dommage.
(09:31):
C'est quelque chose que je trouve vraiment incroyable.
Quand ce n'est pas poussé à l'extrême et que ça ne devient pas de l'exploitation
ou des problèmes de pouvoir, de qui contre qui, je parle de la partie d'un seul de ça,
et quelque chose que je n'aime pas,
alors là pas que tu n'aimes pas tu es moins fière.
(09:56):
En gros là tu te dis dans toutes les cultures c'est comme ça mais je te dis
on aurait pu faire autrement mais ça va passer de ta culture tu vois,
il y a deux trucs qui me viennent dans le tête je pense que ça sert à rien vraiment
que je me bope dessus parce que ça peut être très c'est un peu religieux Donc,
(10:19):
ça ne sert un peu à rien, je pense. Ce n'est pas vraiment culturel, du coup.
Et l'autre point qui me vient, pareil, je ne pense pas que ça soit culturel.
Peut-être que c'est politique, peut-être.
Dans le sens où ça me dérange la partie que je n'aime vraiment pas de ma culture. de ça.
Là, je vais dire que je n'aime vraiment pas. C'est la capacité qu'on a d'accueillir
(10:43):
à bras ouverts les étrangers, surtout quand c'est des Occidentaux ou en tout
cas d'autres continents.
Et on ne fait pas pareil pour nos frères et soeurs africains. Ça, c'est un truc...
Ça me dé... Je ne vais pas dire Aïcha vient d'où. Mais s'il vous plaît,
vraiment, vous exagérez.
Vraiment, Vous, vous exagérez. On est entre nous, là.
(11:07):
On est entre nous, vous nous laissez sur le côté, vous nous faites des choses,
on vous dit, mais c'est quoi ça ? Mais de fou ! C'est horrible.
Et quand tu t'en rends compte, enfin, je m'en suis rendue compte.
Déjà, on se donne des noms entre pays africains.
Ah, tel, et en tout cas, là où je viens, on se donne des noms.
Ah, tel, et tu viens de tel pays, ah, donc t'es tel.
(11:30):
Et ça, déjà, je trouve que c'est la première chose qui est dans ton cerveau, ça
te conditionne que cette personne étant étranger
est vachement différent de toi et tout alors que je suis désolée je vais te
dire les termes ça aurait été un blanc et tout un pédophile de là-bas qui vient
il peut grave profiter de ça parce que personne va faire attention tout le monde
va aller ouvrir sa porte grande ouverte alors que si c'est quelqu'un qui vient
(11:53):
dans notre pays voisin même où on comprend,
beaucoup plus nos cultures on va quand même être non mais ça c'est les personnes
qui viennent de là ils vont faire ci ils vont faire ça.
Et en grandissant, j'ai remarqué que même le business dans lequel je suis,
c'est exactement pareil.
Les pays africains, entre eux, on n'échange même pas 20% du total de nos échanges
(12:15):
mondiaux, ça ne se passe pas entre nous.
On va chercher hyper loin, qui est demi-fois plus cher.
Quand vous regardez le monde aérien, c'est pareil.
Les vols, regardez, parfois tu peux avoir un vol de 13 heures dans un autre
continent qui te coûte moins cher que le pays qui n'est même pas trois heures
à côté de chez toi. En Afrique, ce n'est pas normal.
(12:37):
Ça, c'est un truc que je n'aime vraiment pas. Mais je pense que c'est culturel
et ensuite, ça rentre dans d'autres domaines politiques, sociaux, ce que vous voulez.
Mais tout d'abord, en tout cas, moi, j'ai remarqué que c'est culturel.
Mais Aïcha, déjà, même tout simplement de mon pays à ton pays,
le baie d'avion, c'est comme si je partais aux États-Unis.
C'est devenu vraiment aberrant.
(12:59):
On se dit, mais attends, Je vais où là ? C'est ça qu'il faut, c'est vraiment fou.
Non, c'est grave. C'est très grave.
Et toi, j'aimerais savoir, là, pour le coup, je suis vraiment intéressée par
ta réponse, là. J'ai fait de l'école, là.
Non, moi, de toute façon, tout le monde connaît mon pays. Vous avez,
(13:20):
je ne vais pas trop parler, parce que vous allez le savoir, vous avez vu,
vous avez eu une démonstration de force au début de l'année, là.
Vous avez vu, voilà, que c'est le pays de l'hospitalité. D'accord ?
Vraiment ? De toute façon, j'ai vécu dans mon pays à la vie.
C'est vraiment le côté où on tourne pour la dérision, on rigole de tout,
c'est le meilleur pays. Vraiment, on rigole de tout.
(13:45):
Il n'y a pas énormément de jugements, de ci, de ça. J'aime beaucoup mon pays sur ça, tu vois.
Par contre, ce que j'aime le moins dans mon pays, dans ma culture, Culture.
Quand je vais parler là maintenant de culture, je vais plus vraiment rentrer dans le côté ethnicité.
(14:06):
Là, il y a le global et tout, mais même le côté ethnicité aussi,
c'est pareil, c'est la même chose, l'hospitalité et tout ça.
C'est la gestion.
Des veuves et des femmes qui décident de divorcer.
C'est trop spécifique ce que
j'ai dit, mais je trouve en fait que culturellement, c'est un peu chaud.
(14:28):
Même des fois, j'ai vu des cultures, je ne fais pas partie de ces tribus-là,
mais j'ai vu comment la période du veuvage, comment c'est Koh Lanta.
Je me dis, mais c'est elle qui a tué son mari ou c'est comment?
Tu vois ce que je veux dire? Après, voilà, c'est c'est un peu comme si je dis
c'est vraiment un point dans un point dans un point dans un point mais c'est
(14:51):
le premier point en fait qui m'a toujours ça m'a toujours, je sais pas,
choqué et je trouve que c'est vraiment,
ça touche même l'Afrique on va dire, tu vois, ce truc de Sam qui demande le
divorce comment elle est traitée, comment elle est vue,
sachant, voilà, il y a énormément de choses en fait liées à ça et je trouve que c'est assez,
déplorable quand même, sachant comment les femmes aussi sont valorisées dans
(15:12):
mon continent mais Mais le deuxième point, pour revenir à mon pays,
c'est qu'on aime tellement rigoler de tout, et même toi, c'est sérieux, on rigole. C'est grave.
Tu vois ? C'est grave.
En fait, on aime tellement tout tout dire à la dérision que finalement,
on nous fait des choses même des fois, c'est pas possible.
Là, là, par exemple, de toute façon, on aurait le temps d'en parler dans d'autres
(15:35):
épisodes et tout, mais je ne comprends pas.
Les factures de courant qui viennent à la valeur de la maison même, je ne comprends pas.
Mais on rigole de ça. On prend ça pour rigoler. Il y a un même qui...
C'est-à-dire que... Écoutez la phrase. Il y a même un...
Il y a quelqu'un qui a eu sa facture. Normalement, d'autres pays,
les gens vont sortir dans la rue, ils vont militer et tout.
(15:57):
Ils viennent mettre sur les réseaux sa facture. Un leader d'opinion,
il met sur les réseaux sa facture et il dit, mais là, là, ils m'ont facturé tout.
La lumière de l'Empadé, la lumière... Il a dit, même la lumière du bout du tunnel,
ils m'ont facturé la lumière.
Ils m'ont tout fatigué comme lui vient dans ma vie. Mais, tu vois.
(16:19):
Mais c'est un coping mechanism, en fait. Tu sais, au début, quand je vivais
dans un pays, j'avais pas compris au début.
Parce que pour moi, c'était en mode mais c'est pas possible,
tu peux jamais avoir de conversation sérieuse avec ces gens parce que tout est
à la rigolade et tu peux parler de ton truc le plus sérieux.
T'es au bout des larmes et ils te sortent une expression. En fait,
(16:41):
tu peux même pas pleurer, tu vas rigoler.
C'est ça c'est un mécanisme parce que si on rigole pas on va pleurer c'est ça,
et tu vas pleurer sans être plus triste donc c'est vraiment c'est bien mais
des fois ça fait qu'il y a des choses lesquelles on stagne et qu'on doit des
fois prendre le tour par les cornes et gérer les problèmes bref.
(17:04):
Pour cette question c'est terminé Aïcha dis-moi dans quoi toi Aïcha ton argent
du monde gagné ne peut pas rentrer vraiment,
tu ne peux pas autant pour le moment à ton âge là où tu es actuellement ta situation
tu ne comprends pas le principe même en fait de dépenser de l'argent sur ça
(17:26):
je n'ai jamais pensé à ça en vrai,
parce que bon je vais dire ça à propos des questions parce que
le point que tu as dit c'est très important c'est que
là peut-être je vais dire ouais non mais ça je ne vais jamais enfin jamais jamais
mais non c'est juste que financièrement t'es pas là et quand quelqu'un pardon
quand quelqu'un est à un niveau financier qui lui permet de prendre n'importe
(17:49):
quelle décision qui est meilleure pour cette personne voilà c'est ton problème
tu fais ce que tu veux mais un truc que j'ai toujours.
Regardé en moi faisait très bizarre surtout pendant que j'étais encore étudiante
c'est de voir des amis étudiants dépenser des centaines d'euros pour des tables
you are my sister oh non en fait je venais Je voulais te couper pour te dire,
(18:14):
Aïcha, tu n'as pas d'idée. Tu n'as pas d'idée.
Les champagnes, s'il te plaît, Aïcha.
Les champagnes, tu couves 12 fois le prix. Déjà, je ne comprendrai jamais parce que je ne bois pas.
Et ce n'est pas quelque chose qui m'attire du tout. Je ne comprendrai jamais le principe.
Mais j'ai été, à un moment donné de ma vie, dans des endroits où je vois des
(18:35):
gens se disputer et faire vraiment des calculs mathématico-mentaux, tout ce que vous voulez,
sur des tables.
Je vais parler en français fort. Il y a des gens, quand j'étais au lycée,
s'il vous plaît, j'étais en terminale, au lycée, il y avait des gens qui dépensaient
des 2,5 millions en français fort.
(18:56):
Pour un samedi soir, s'il vous plaît. C'est le système français.
De toute façon, par exemple, dans mon pays, ça fait partie de la...
C'est culturel. Excusez-moi.
Non, mais dans mon pays, c'est culturel. Il faut aimer faire ça.
Excusez-moi. C'est la vérité, il n'y a pas de problème. Moi,
(19:18):
le jour où je réalisais ça, en fait, c'est quand je voulais de l'argent pour
demander à mon père Ito pour sortir. Je lui demandais, je parlais et tout.
Et puis, il me dit, mais pourquoi cette somme, en fait, tu vois ? Il ne comprend pas.
Et je lui dis, oui, mais en fait, c'est un salon de 1,2 millions.
Et tout, et tout. En fait, c'est pour 12 personnes. On peut être 12,
(19:40):
en fait. C'est naze. Il faut qu'on soit 6. Et tu commences à parler.
Ma mère me regarde. Elle me dit, donc, si je comprends bien,
on va te donner le SMIC d'au moins 6 personnes. C'est ça.
Juste là, là. Alors, je dis, mais en fait, non.
Non, tu vois. En plus, tu ne vas même pas kiffer à 100%. Tu vas faire genre,
(20:02):
vous allez prendre des photos, vous allez prendre des vidéos pour que les gens
soient impressionnés parce que vous êtes en front d'oeuvre, parce que vous êtes
assis à une table qui vous a coûté un bras.
Imagine, toutes les fois où tu étais sortie et que tu as fait ça,
tu avais mis l'argent de côté.
Aujourd'hui, là où on parle, tu aurais pu créer encore un autre business.
Tu aurais pu, je ne sais pas, acheter, investir pour acheter de la terre. J'en sais rien.
(20:23):
Moi, c'est dans ce sens-là que je réfléchis. Je ne suis pas du tout rassinante.
Je peux dépenser beaucoup sur des choses que j'aime beaucoup faire. Par exemple, manger.
On va me dire, ouais, c'est ridicule.
Voyager, je m'en fiche. Ça peut coûter
un bras et un rein. Il n'y a pas de problème. Mais des trucs comme ça,
Ou c'est juste histoire d'entrer. Vraiment, je ne vois, il n'y a rien qui est cool.
(20:45):
Et je suis contente parce que depuis que je suis à Echala, je n'ai jamais dépensé dans cet arbre.
Même si quand on m'a invitée et tout, je me pointe comme une fleur et je ne paye rien.
Déjà, je ne bois pas. Pourquoi je vais payer pour m'asseoir en fait ?
Si vous ne voulez pas que je m'assoie, il n'y a pas de problème.
Je peux aller danser et revenir.
Donc, je n'ai jamais, et vraiment, Dieu merci, si je n'ai jamais compris et
(21:09):
je n'ai jamais participé à cette culture toxique.
Ça n'a jamais été mon truc. Mais je ne comprends pas parce que là,
après, face au web, quand on est arrivé à l'université, à l'école et tout,
je vois des gens qui font ça et la semaine d'après, ils vont finir tout le mois à manger des pâtes.
Et moi, ça, ce n'est pas du tout ma vie. Moi, j'aime trop manger.
(21:29):
Je ne vais jamais jeopardiser ma nourriture pour un snap et une soirée qui était nulle.
Toi-même, tu te dis, ouais, ce n'était pas ouf, mais tu as quand même claqué 1000 euros là-bas.
Sans oublier le vêtement que je dois porter, que je ne dois pas reporter en
commun. Ça, c'est un autre débat.
Mais pour moi, en fait, de toute façon, je n'ai jamais dépensé de dents en tant
(21:51):
que telle parce que je ne peux pas dépenser de dents. De toute façon,
tu es une amie qui m'invite, il n'y a pas de souci.
Déjà, avant, je ne dépensais pas. Aujourd'hui, encore moins.
J'ai su vraiment lucide par rapport à ça, encore moins.
Après, culturellement également, ça fait partie de la culture de mon pays aussi
parce que voilà il y a une ambiance particulière dans ces moments là tu vois
(22:13):
mais non mon argent va pas rentrer dedans,
et puis aussi parce que j'ai trouvé une nouvelle génération de femmes là,
qui ont des... En gros, je ne peux pas mettre mon argent dans ma propre dot. Je suis désolée.
(22:34):
Je suis désolée, mais je ne peux pas prendre mon argent pour me doter moi-même, en fait.
On t'a demandé quatre boeufs. Va prendre les quatre boeufs que tu vas ramener.
Je ne prends pas mon argent. Depuis quelques temps, il y a un moment,
on a dit non, c'est compliqué maintenant.
Du coup, il y a des femmes de plus en plus qui participent.
Ce n'est pas que c'est le mariage, non. Elles participent à
ce qu'on a demandé pour la dot après bon
(22:58):
la dote au système des banques prend prend difficulté de façon mais voilà
ça c'est mon point par rapport à ça on a
on a le même point premier et ça c'est pas une question de plus encore une fois
c'est pas une question de radine je peux être millionnaire quand je serai millionnaire
demain vous allez jamais me retrouver assis à dire j'ai payé une table pour
3 millions et 2 millions et je ne sais combien je m'en fiche ça va pas être
(23:22):
moi je peux pas de penser à autre chose qui peut être fictive pour vous,
mais là, là, là, là, là, jamais, ça ne pourra jamais être déjà.
Dis-moi une chose, il n'y a pas beaucoup de trucs de phrases.
Dis-moi une chose que quand tu vois, ça a tel à te dire que je peux faire confiance en cette personne.
Moi, qui ai toujours quelque chose à dire, je ne sais pas quoi dire. Parce que ça,
(23:44):
pour moi, ça prend vraiment vachement du temps pour que je fasse confiance mais
quelqu'un qui ne gossipe pas en mal sur les personnes avec qui elle ne parle plus.
Ça n'a pas de sens, je ne parle pas français là.
Mais en gros, imagine que c'est
(24:06):
la première fois ou deux fois qu'on se rencontre dans un cercle d'amis.
Et ça veut dire que tu ne me connais pas avant moi et là tu es en train de parler
de X avec qui tu ne parles plus mais tu es en train de dire des trucs négatifs sur cette personne,
tu as mis un « tu assures » parce que ça veut dire que demain ou que quelqu'un,
(24:27):
en tout cas tu vas permettre à quelqu'un de mal parler de moi aussi devant toi,
je ne sais pas si ça a du sens ce que je suis en train de dire mais c'est le
premier truc qui en tout cas.
Qui me vient en tête parce que sinon c'est une question de feeling en fait,
il y a des gens je les vois c'est mon corps même qui refuse je sais même pas
c'est quoi je pourrais pas mettre le doigt dessus mais je le sens pas du tout,
(24:51):
sinon t'apprends du temps quoi pour que tu fasses tes preuves pour que je te
fasse confiance comment tu traites tes amis comment tu traites ta famille surtout
ta famille ces petits trucs et toi ?
J'ai pas préparé à répondre aux questions je sais pas comment ça sort aussi,
mais moi la chose que je regarde le manque de confiance en toi,
(25:12):
tu as une envie en fait
de validation par les autres j'ai peur de toi j'ai peur des gens comme
ça j'ai peur je me vois pour ça tu viens
de me donner en fait la réponse je suis totalement d'accord avec
toi parce que justement ce que tu as dit c'est un vrai point aussi parce que
ça mais moi en fait c'est un point je me dis il faut que je discute un peu de
la façon pour savoir moi je te vois tu es dans la pièce et tout c'est une femme
(25:34):
par exemple genre tu veux prouver tu veux montrer tu veux comme ci comme ça
il y a une manière de faire la façon les gens ils vous allez comprendre,
vous comprenez ce que je veux dire.
Et moi, quand je vois ça chez toi, quand tu recherches de la validation et tout, là, je dis, ah non.
Tu peux être timide, ça, c'est un fait. Il n'y a pas de problème.
Mais recherche de validation, là, tu m'éternes, parce que ce genre de personnes-là,
(25:57):
ce genre de personnes-là, pour se faire valider, elles sont capables d'aller
dealer directement, même, en fait, avec le diable.
C'est vrai. Dans ce manque de confiance, moi, j'ai eu d'autres.
La manque de confiance de la personne se traduit en… Elle n'est pas en train
de se démonter, mais elle est en train de faire des commentaires qui te mettent
mal à l'aise. Je donne un exemple très précis.
(26:19):
J'ai eu ces deux personnes, je les connaissais de vue, mais c'est la première
fois qu'on se parlait vraiment. Donc, on ne se connaît pas.
Et la conversation n'a commencé pas.
« Ah, mais en fait, je suis très jalouse parce que toi, tu parles si,
tu fais ça, tu fais ce truc et tout.
» Et l'autre qui dit « Ah non, mais j'aimerais trop avoir ton poids » ou « Ah,
mais j'aimerais trop… » Quand je te dis que mes yeux sortaient de mes ordures,
(26:44):
j'ai dit « Attends, attends.
» Déjà, il ne faut pas être normal mentalement pour dire certaines choses devant
une personne. Tu peux le penser, mais peut-être ne le dis pas.
Et le fait que tu n'aies tellement pas confiance en toi, moi je te trouve très
belle, mais le fait que tu n'aies pas confiance en toi pour venir dire que tu
aimerais être… Je ne sais pas comment expliquer, je trouve ça… Est-ce que c'est
(27:05):
vraiment que je suis toxique de trouver ça toxique ?
Ou c'est quand même pas ouf de dire ça ? Je ne sais pas.
Non, je veux dire que... Ok, par exemple, Aïcha, par ta forme,
physiquement, je veux dire, la plupart des choses te vont et tu tombes rarement
dans du vulgaire, tu vois.
Par exemple, la forme que tu as. On peut dire, Aïcha, c'est trop bien et toi,
tout te va et tout ça, tu vois.
(27:26):
Mais il y a une manière de le dire. Je veux dire, c'est bien,
mais en même temps aussi, je ne veux pas me dire que j'ai envie d'avoir la même
forme que Aïcha parce que tout le vivant...
Si tu me le dis dans la même conversation, tu me le dis plus de cinq fois.
Que t'aimerais être comme moi par rapport à un spécifique thing que tu dis,
(27:49):
moi dans ma tête je suis en mode, mais attends, déjà ça fait combien de temps
que tu observes ça et tu le dis, tu le redis, tu le redis. Ça y est, j'ai compris.
Même moi, j'étais trop mal à l'aise. C'est pas...
Ce n'était pas un compliment du tout pour moi. Ce n'était pas du tout un compliment.
On va passer à la dernière question.
Voilà, malheureusement, les bonnes choses ont une fin. Si vous voulez qu'on
continue, j'ai tellement de questions à poser.
(28:11):
Si vous voulez qu'on continue, vous nous dites. Et puis, voilà.
La dernière question. Quel est le surnom le plus bizarre qu'on t'ait donné et
c'est quoi l'histoire derrière ? Je ne peux pas le dire.
Parce que il dit je ne sais pas à quel âge mais en fait c'était très gamin un
(28:32):
bébé surnom assez mignon en fait non non non si je ne peux pas répondre on trouve
une autre question parce que ça c'était vraiment,
le surnom le plus bizarre en fait que tu aies en fait c'est vulgaire du coup
c'est pas dans mon moi c'était débile c'était en je crois c'était au lycée,
ok donc du coup je cherche une autre question ne t'inquiète pas Si jamais,
(28:55):
peut-être qu'au 10 000 abonnés, Aïcha va nous donner la rétro, ça serait super.
Elle va nous donner. Ça marche.
Heureusement que j'ai prévu d'autres questions, sinon ça va être compliqué.
Aïcha, est-ce que tu es quelqu'un qui regarde énormément des dessins animés, des cartoons et tout ?
(29:18):
Ou qu'il y a un cartoon qui te plaît le plus ? Non, fun fact.
Je détestais ça quand j'étais petite.
Du coup, je passais mon temps à lire et à plutôt discuter avec les adultes.
J'aimais bien qu'on me raconte des histoires, mais je n'aimais pas regarder les dessins d'animés.
Quand mon frère est né, on m'a obligée, littéralement, mon frère me faisait
(29:39):
du chantage émotionnel pour que je regarde des trucs avec lui.
Donc, non, j'ai grandi avec des trucs genre Conan l'Aventurier,
Dragon Ball Z, Angelo la Débrouille, Tom et Jerry.
Mais je dirais que mon préféré, est-ce que ça qualifie même comme animé ou c'est
un film ou je ne sais pas. Moi, c'est Kirikou.
(29:59):
Je regarde jusqu'à l'âge adulte. Il passe par un an où je n'ai pas regardé au
moins deux fois Kirikou dans cette année.
Et à chaque fois que je le regarde, j'ai une autre leçon qui apparaît.
Par exemple, je veux avoir vraiment ton avis sur ça, Thier.
Est-ce que tu avais compris pourquoi Caraba était devenue une sorcière ?
Pourquoi elle était méchante ? Oui, pourquoi ?
(30:21):
J'avais compris, en fait, que l'épine qui était dans son dos,
les plusieurs hommes, ce n'était pas une épine, ça m'a inséré, mais il avait un V.
On est d'accord. Oui, c'est une l'eau. Il n'y a aucun enfant qui comprend ça, jeune.
Et même en tant qu'adulte, ça m'a grave pris du temps avant d'avoir compris ça.
Parce que moi, en fait, j'ai compris ça, je pense, au lycée,
(30:44):
parce qu'à un moment donné, je me suis dit, mais en fait, pourquoi la haine
contre les hommes ? Et quand on raconte l'histoire, on dit qu'il y a plusieurs
hommes et qu'il y a une épine dans son dos, je me suis dit, mais les hommes,
ensemble, ils ont fait quelque chose.
Tu vois ? Et comme j'ai eu, j'ai connu quelqu'un qui a été victime de ça.
Mon cerveau l'a fait, tu vois ce que je veux dire ?
Et je me suis dit, après tout ça, et tu vois, après, longtemps après,
(31:08):
Après, tu vois, les personnes qui décrivent un peu les dessins animés et tout
ça, ils ont parlé, quoi. Mais bref.
C'est pas ça la question. Je pose une question comme ça, histoire de.
Aïcha, c'est quoi ton odeur préférée ? Et quels souvenirs ça te ramène ?
Quels sentiments que tu as quand tu sens cette odeur, en fait ?
Enfin, tu arrives à décrire, en fait.
(31:30):
Oh my. J'ai une mémoire non seulement visuelle, mais très olfactive, on dit ça.
Donc, ça m'aime pas. Avant-hier, j'ai senti l'odeur de ma maîtresse de maternelle dans le tram.
Oh mon Dieu. Tu sais, ça, c'est une dinguerie.
Ça peut le faire avec les sons, les odeurs, mais aussi les goûts. Tu vois ? Oui.
Je peux boire un truc et me dire, oh, tu le vois tout de suite sur mon lit.
(31:53):
C'est un parfum qui est sweet. C'est un peu… Ça te rappelle les bonbons ?
Il y a un côté un peu floral et un peu musqué, mais très léger.
Ce n'est pas fort du tout, du tout, du tout, du tout.
C'est le genre de parfum que tu mets et quelqu'un te dit, « Oh,
tu sens le bon, bon, c'est littéralement bon.
(32:14):
» Et ça me rappelle l'un des meilleurs moments de ma vie où j'étais physiquement
et mentalement incroyablement bien.
Et je n'avais pas….
Je n'avais pas d'angoisse, je dirais, particulièrement dans la vie.
J'étais vraiment très, très, très bien.
Et à chaque fois que je sens cette odeur, ça m'est arrivé juste,
(32:34):
je crois, deux fois que j'ai ressenti cette odeur.
J'avais presque envie de pleurer parce que du coup, je me suis rendu compte
comment je n'étais pas reconnaissante sur le moment et comment je prenais ce
moment « for granted », pour acquis, vu que du coup, après, j'ai vécu d'autres moments compliqués.
Mais oui, c'est ça. C'est vraiment l'odeur de bonbons très sweet,
(32:58):
très doux. Et toi, qu'est-ce que c'est, Tché ?
Moi, c'est un mélange de parfums. En fait, c'est contextualisé.
En gros, quand ma mère s'apprête à sortir, une histoire, préparer le dîner ou
quoi que ce soit, elle a un mélange de parfums, de ces parfums qu'elle fait, en fait, et tout.
(33:18):
Avec la clim et tout ça, quand je rentre de sa chambre et que je me mets dans son lit,
le tu ce moment là et quand elle part je sais pas c'est une odeur en fait c'est
une odeur j'arrive même pas à dire en fait,
du coup j'ai dit j'ai simplifié en disant l'odeur de ma mère en fait mais quand
elle part en fait dans ses draps je sais pas comment dire,
(33:39):
je reste là comme ça pendant un moment mais tu me perturbes mais qu'est-ce qui
se passe mais tu fais quoi et tout jusqu'à présent.
Je fais ça ça me réconforte, ça me... Je ne sais pas quand je sens cette odeur-là.
Il y a une dame que j'ai rencontrée ici qui a failli avoir...
(33:59):
Genre, il restait un peu, tu vois.
Je l'ai suivie, elle, ça. Je l'ai suivie. Tu vois.
Mais oui, c'est cette odeur-là. Cette odeur-là. Et puis, du coup,
l'odeur de ma maîtresse de maternelle était tellement gentille,
tellement aimable et tout.
C'est un jour que je le sens, cette odeur-là. Je me dis, mais c'est grand, ici.
(34:23):
T'as gardé contact avec certains de tes profs ? Non, mais je les connais là-dedans
par cœur et je sais que je peux les retrouver facilement.
C'est trop mime. Moi, il y en a juste une avec qui je parle toujours.
Je l'ai sur Snapchat, s'il te plaît.
Et genre, parfois, je lui parle par message. C'est trop mime.
Il y en a d'autres, j'ai leur mail.
Mais en fait, je ne peux pas les déranger, tu vois, parce que je me demande...
(34:45):
Il y en a qui se rappellent de moi parce que j'ai gardé contact avec.
Mais je me dis, je ne veux pas les déranger à l'envahir des mails tout le temps.
Je veux attendre des mails de son de ma vie, tu vois. Genre, ah, j'ai fait ça et tout.
Maintenant, je suis là. Je ne sais pas pourquoi je saurais que je suis excitée par ça, mais...
J'aime trop certains profs. Il y en a d'autres là. Par contre,
c'est vraiment des sorciers. Ils ne vont jamais m'entendre.
(35:07):
J'espère qu'un jour, ça sera à la télé quand je serai présidente ou je ne sais
pas, un truc où je pourrais leur dire « Tu te rappelles de ce que tu avais dit
là ? » « Here I am ! » Je suis assez petite pour dire ça, mais vraiment, mais si, si.
Là, tu me fais, j'ai envie de faire une petite liste, en fait,
tu vois, de ces professeurs-là.
Et je sais que parfois, ils m'en disent que je serai quelque part.
(35:30):
Je vais leur faire un shout-out.
Les gars, vous avez été, tu vois, des petits cailloux sur mon chemin, vous montrez le chemin.
Vous êtes venus juste par passion, juste par amour, en fait, de donner du savoir.
Vous avez réussi à me transmettre votre savoir et vous avez tellement été aimable, en fait, tu vois.
(35:52):
Il y a ma maternelle de maternelle, de CE1, après tout le reste là,
et tout, et en seconde, En première.
Oui, puis en terminale, mais oui. Oh !
Bon, ça, on a fini. Si vous voulez vous répondre aux questions,
vous pouvez répondre aux questions.
(36:14):
Et puis, on vous fait plein de bisous. Sachez qu'on vous aime énormément.
Et puis, à la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Merci beaucoup,
encore, Thierry, pour les questions.
Encore une fois, des questions que je ne me posais pas avant.
Et répondez s'il vous plaît en fait on est vraiment intéressés répondez dans
les commentaires et échangez avec nous sur nos réseaux et on va vous dire on
(36:39):
a hâte de vous dire bisous bisous ciao ciao ciao,
t'es d'accord ou pas ? on a oublié des choses ? viens on en discute en DM sur
notre Instagram à Talcamine on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle
conversation et puis c'est Sous-titrage Société Radio-Canada.
(37:02):
Music.