Episode Transcript
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(00:00):
Bienvenue au podcast pivot. Mon nom est Jonathan Léveillé,
président d'open mind technologies.
Le Podcast pivot est diffusé afin d'inspirer, d'éduquer les
entrepreneurs ayant une idée de produits technologiques
innovante, communément appelée SAS, plateforme web, application
web ou mobile, et qui désire maximiser leurs chances de
succès dans l'aventure. Partageons trucs, astuces,
(00:23):
histoire à succès ainsi que des apprentissages d'échecs
d'entrepreneurs de renom. Le Podcast pivot est une
présentation de dev Two. Co.com, filiale d'Open Main
Technologies. Dave tout seo.com aide
exclusivement les entrepreneurs ambitieux qui désirent
développer leur idée d'application logicielle afin
d'en faire un succès d'envergure.
(00:45):
Avant de débuter, je vous inviteà vous abonner et à activer les
notifications sur votre plateforme de balado préférée
afin d'être avisée des nouveaux épisodes sur ce bon podcast.
De retour sur le podcast cette semaine, j'ai le plaisir
d'accueillir Maxime Jobin, expert WordPress performance et
(01:07):
automatisation qui est le fondateur et associé chez
satellite WP Max. Comment vas-tu aujourd'hui?
Top SHAPE prêt pour cette belle discussion qu'on va avoir.
Fantastique je dis Max parce queon se connaît depuis longtemps,
Max, toi et moi, Maxime, toi et moi, et t'as été un des premiers
à m'initier au podcast. T'avais un podcast que tu m'as
(01:29):
invité dans le passé il y a quelques années de ça.
Donc bien content de pouvoir t'accueillir de l'autre côté de
la chaise pour la première fois sur notre podcast.
Et là je veux mettre en contexte.
D'où part l'idée d'enregistrer cet épisode là, c'est qu'on a
lancé un premier épisode, l'épisode 64 du Podcast.
Niveau qui est les 6 comportements que on a vu ou
(01:51):
identifiés à travers le temps qu'ils vont inévitablement faire
des rapides budget d'un développement logiciel.
On avait fait cet épisode là parce que des fois le problème
c'est le partenaire technologique, mais dans
certains cas, des fois le clienta un peu de friction dans le
projet et on voulait mettre ça sur la table et d'en faire un
outil qu'on accompagne nos clients en début de projet, de
dire voici ce qu'on s'attend de vous pour maximiser de notre
(02:13):
côté chacun des dollars que vousmettez avec nous.
Et ça nous permet d'avoir une discussion franche en cours de
route s'il y a un de ces 6 comportements là qui se
dessinent à travers le temps. Pour en donner un exemple, le
fameux dragon à 2 têtes. Donc un client qui a 2 personnes
qui décident de l'autre côté, généralement ça va doubler ou
tripler. Le budget requis pour arriver au
final, ça met beaucoup de frissons.
Et là on a posté ça sur LinkedInet Max est venu commenter le
(02:37):
post et mentionner qu'il a vu depar son expérience qui est quand
même très grande en développement logiciel, qui
voyait d'autres choses, d'autresitems qui pouvaient faire
déraper le budget de développement logiciel.
Et là j'ai lancé la perche à MaxMax.
Prenons un moment, enregistrons ça ensemble.
Je pense que ton vécu, ton expérience va être extrêmement
(02:57):
complémentaire à ce que nous on a vu ce qu'on a vécu.
Donc Max comme je disais, grandeexpérience en développement
logiciel, entre autres dans le domaine financier.
Donc j'aimerais ça qu'on puisse descendre les les 3 items entre
autres que t'auras relevé. Mais juste avant Max, j'aimerais
ça que tu nous prennes un petit 60 secondes pour nous dire
qu'est ce que ça t'évite WP, maintenant, quelle est
(03:18):
l'expertise de votre entreprise?En quoi vous pouvez peut-être
aider certaines personnes qui nous écoutent aujourd'hui?
Ouais, sûrement. Donc dans le fond, satellite WP
est né dans le fond d'un d'un constat où on s'est rendu compte
que les agences, lorsqu'elles livraient un site, passaient à
un prochain projet avait complété leur mandat.
Donc la majorité des agences webc'est c'est des gens qui sont
(03:40):
des créatifs. Donc une fois qu'ils ont livré
leur création, Ben on passe à laprochaine création et ainsi de
suite. Puis nous, ce qu'on s'est rendu
compte, c'est que souvent les sites étaient laissés à
l'abandon, c'est-à-dire que l'Agence qui fait de la création
et pas nécessairement consciente.
De des enjeux d'entretien. Puis le client.
Ben évidemment si tu livres le site puis que tu lui mentionnes
(04:01):
pas, il y a de l'entretien à faire, Ben il en fait pas.
Puis à un moment donné Ben il seréveille un matin avec soit un
site qui est piraté, un site quin'est plus fonctionnel, un site
qui est semi fonctionnel et dansdes cas des il y a des choses
qui sont plus faciles à voir comme par exemple si la page
s'affiche pas c'est assez simple, mais si par exemple lors
d'une transaction il y a un des courriels de la gangue qui part
(04:23):
pas, Ben ça c'est le genre de chose qui est plus difficile à
détecter. Donc quand on a identifié ça,
mon partenaire Jean-François et moi, on s'est dit, Ben il y a
peut-être moyen de lancer un service où on ne ferait que ça,
parce que moi j'ai jamais vraiment été intéressé par
l'aspect création. Donc je suis un gars technique
que je viens de de la programmation pur et dur, donc
(04:43):
fait que c'est comme ça que c'est c'est né.
Puis là on s'est dit on va regarder, est-ce que ça peut
être un un service qui a du sensde lancer ça?
On s'est rendu compte qu'il y avait énormément de potentiel en
termes de tu sais, des des sitesvulnérables, là il y en a, il y
en a, il y en a, ça a aucun sens.
Puis après, puis là, après une petite rencontre, on s'est dit
on va faire une espèce de petit projet pilote.
(05:05):
On a lancé ça, puis ça a pogné pas mal plus que on pensait, au
point où j'ai cessé mes activités d'automatisation dans
le domaine financier et Jean-François a cessé la
création de site web. Puis on s'est concentré
là-dessus et depuis 2017, on ne fait que ça.
Donc on fait ça à temps plein dela gestion de site WordPress de
manière préventive, c'est notre souhait, mais malheureusement on
(05:27):
en fait beaucoup de manière réactive, donc des gens qui
arrivent avec des problèmes qui sont, qui sont déjà bien
implantés. Certains depuis peu, d'autres
depuis très très longtemps. Mais des fois entre l'arrivée du
problème, le constat et la la prise d'action pour une
résolution, Ben ça peut prendre des fois quelques semaines,
quelques mois ou des fois quelques années.
(05:48):
Donc que nous on aide nos clients justement, on les
accompagne là-dedans. S'assurer que on fait un
redressement lorsque nécessaire quand le client arrive.
Après ça, on fait le maintien dans le but de prolonger la vie
du site le plus longtemps possible, étant donné que c'est
des investissements souvent là qui sont de de plusieurs
milliers voire plusieurs dizaines de milliers de dollars
là. Pour avoir une présence en ligne
(06:08):
qui est adéquate. C'est une belle expertise
spécialisée qui est intéressant dans nos histoires communes.
C'est que nous, on a arrêté de faire des sites web en 2017 pour
se concentrer sur le développement logiciel, puis
devenir un expert là-dedans. Puis vous avez vu une
opportunité de partir du serviceet aller en mode plus produit
qui a un service quand même rattaché à travers tout ça.
Donc ça fait de vous un partenaire un petit peu dans
notre écosystème à travers tout ça.
(06:29):
Donc vous avez un site WordPress, vous voulez vous
sécuriser ou ils étaient arrivésquelque chose de grave.
Regardez les notes de l'épisode Maxime Jobin satellite WP.
On va revenir un peu plus tard, un peu plus tard.
Afin de l'épisode maintenant je retournerai sur le sujet initial
de vraiment regarder 3 autres comportements là qui peut faire
déraper le développement de projets logiciels.
(06:49):
Le premier que tu m'avais relancé sur le Post LinkedIn
LinkedIn Max, c'était la supposition du client donc le
fameux j'étais sûr que c'était inclus.
Peux-tu nous parler un petit peude ça?
Ouais mais tu sais avant juste de sauter là-dedans, juste
mentionner que moi ce qui m'avait intéressé quand j'ai vu
l'article étant donné que j'ai fait énormément de de
développement logiciels d'automatisation.
(07:09):
Je trouvais ça intéressant de voir.
Vous avez sorti les 6 points lesplus pertinents et moi quand
j'ai fait la la rétrospective depenser à avant de Lire l'article
avant de d'écouter l'épisode, ceque moi je pense.
Puis quand j'ai lu je fais commeAh c'était intéressant si toutes
des bons points, mais moi c'est pas mon top 3.
Puis dans mon top 3 comme tu as mentionné, il y avait les
suppositions du client. Donc tu sais pour faire une
(07:31):
espèce de pas en arrière, là je me rappelle mon premier contrat.
Que j'ai fait en développement logiciel, c'était une entente
verbale où est-ce que tout étaitclair?
Puis évidemment, Ben une ententeverbale, ça amène souvent à lieu
à justement des suppositions, des j'étais sûr que c'était
inclus, puis après ça on a j'ai évolué comme ça avec un petit
courriel, après ça un contrat d'une page et maintenant nos
(07:53):
contrats sont beaucoup plus étoffés justement pour éviter ce
genre de point là donc la supposition, c'est quoi?
C'est Ben on a nous de notre côté le professionnel qui sait
que par exemple, je vais prendrel'exemple de création de site
web parce que c'est facile à comprendre.
C'est pour créer un site web, çava prendre un design, ça va
prendre des textes, ça va prendre des images, puis si
notre site est dans plusieurs langues, ça va prendre des
(08:14):
traductions. Ben la job de l'Agence qui va
faire le site là, ça commence oùet ça s'arrête où ça job, est-ce
que c'est juste de faire le design?
Est ce que c'est de créer les textes, les images, que ceux qui
vont les produire? Si le client fournit ces images
et qu'elles doivent être retouchées, ce que c'est la job
de l'Agence de les retoucher? Et si oui, est-ce que c'est
inclus dans le devis? Et moi, ce que je me suis rendu
(08:34):
compte? Avec le temps, c'est qu'il y
avait énormément de suppositions.
Des fois, les suppositions sont basées sur Ben j'ai aucune idée,
ça vient de ça vient de nulle part et des fois c'est ouais.
L'Agence où l'entreprise n'a pasété claire dans.
Où ça commence et où se termine le service qu'on donne?
(08:56):
Donc euh. Puis avec avec le temps, On a
beau le mentionner, On a beau lemettre par écrit, il reste que
ça ça arrête jamais fait que c'est toujours une une guerre
constante de rappeler au client et au point où nous dans nos
contrats on a maintenant décidé de mettre c'est vraiment la
phrase là c'est c'est à peu prèsça, là c'est si c'est pas écrit
(09:17):
explicitement, c'est pas inclus,OK puis des fois il y a des gens
qui sont je veux dire de mauvaise foi, mais dans 99% des
cas. Les gens sont pas de mauvaise
foi quand ils pensent que c'est inclus là.
L'exemple du site avec les traductions Ben tu sais ce que
je suppose être un spécialiste de pour traduire des textes de
français à l'anglais? Ben si on avait parlé de
(09:40):
français en mandarin ça aurait été clair.
Mais de français à l'anglais c'est comme des fois on va
assumer que. Ah Ben oui Ben moi je pensais
que si mon site était bilingue, Ben vous alliez le traduire.
Et dans d'autres cas ça c'est ceque j'ai vu beaucoup plus en
développement logiciel, c'est lefait de voir des choses.
Qui? Vont de pair en fait 2
fonctionnalités qui vont de pair, mais on en mentionne juste
(10:01):
une, puis l'exemple quand on avait discuté.
C'était par exemple, mettons, jeveux avoir, je veux pouvoir
ajouter par exemple dans mon site la gestion d'un inventaire
fait OK on va parler de l'inventaire, puis on va le
développer, puis on on arrive à livrer ça, puis à la livraison
le client va dire OK mais y le rapport d'inventaire plus on se
demande de quel rapport d'inventaire?
Ouais mais si je pour gérer l'inventaire de mes produits, il
(10:23):
faut que je puisse sortir un rapport, mais ça y a jamais des
questions de ça, puis pour moi ça arrive comme une nouvelle
information, puis pour le clientc'est voyons donc à quoi ça sert
un système d'inventaire si je peux pas avoir le rapport pour
savoir combien j'ai de tel ou tel produit.
Et ça dans un projet, mais ça finit tout le temps.
Y a quelqu'un qui paye pour ça fait que c'est est-ce que c'est
(10:45):
le client qui paye pour cette nouvelle fonctionnalité?
Ou si c'est par exemple l'Agenceou l'entreprise de développement
qui va dire Ben j'assume que j'ai peut être pas été assez
clair dans ce que ça comprenait ou ce que ça comprenait pas?
Puis là je vais l'absorber. Mais ultimement, il y a toujours
quelqu'un qui paye pour ça. Puis ça, en termes de de
dépassement de coûts, moi ça le le.
(11:05):
Je pensais que c'était inclus. Je supposais que ça fonctionnait
comme ça. J'en j'en ai eu, j'en ai eu,
j'en ai eu et je continue d'en avoir malgré le fait que je suis
passé de tu sais dans ma carrière là, d'un contrat verbal
initialement à un contrat de plusieurs pages où j'ai même ma
fameuse phrase mais ça arrive encore.
Donc voilà. C'est là qu'on entend souvent la
(11:27):
phrase ouais mais c'est vous lesspécialistes, c'est vous qui
aurait dû poser les questions, c'est la réalité là c'est qu'on
en a vu, puis je pense c'est pareil aussi Max que tu me
disais, t'en as vu des excellents analystes à travers
le temps? Ah oui oui, poser beaucoup de
questions, puis valider, valider, puis finalement se
faire prendre quand même en quelque part au bout de la ligne
dites-vous. Si c'est un peu comme construire
(11:47):
une bâtisse, là tu sais si vous donnez pas tout ce que vous avez
besoin dedans, Ben ça va être ceque vous avez dit, puis ça va
être ça au final, oui il y a unepartie, y a une charge du côté
de l'analyse qui est importante.Apprendre puis à poser des
questions. Faut pas juste prendre pour
acquis que ça va l'être. Ou du moins qu'on a que le
partenaire de développement connaissait de A à Z Comment
votre entreprise fonctionne. C'est souvent une des
(12:09):
problématiques là. Puis j'ai la même, je vais même
aller plus loin, je veux dire. J'ai jamais vu où travailler sur
un mandat qui a pas de changement de scope, de
changement d'envergure au point où il y a des coûts
supplémentaires qui doivent êtredéployés.
Et malgré le fait que je dis ça,je ne blâme ni le client ni le
développeur de logiciels, c'est juste c'est la vie.
(12:33):
Tu sais, le l'application c'est vivant, les données sont sont
vivantes, ça vit dans un écosystème où est-ce qu'il y a
plein de choses qui peuvent changer?
Puis l'espèce de pogne là-dedans, là c'est le fameux
client qui va nous parler de flexibilité.
J'avais demandé une solution flexible, mais il nous dit pas.
Qu'est-ce que ça veut dire? Puis ça commence où ça s'arrête?
Où tout le monde veut des solutions flexibles, je suis
(12:53):
d'accord, mais en réalité c'est pas si simple.
Et est-ce que le budget est là aussi pour l'amener dans la
définition du flexible que le client va avoir de la ligne?
Parce qu'une valeur quand même àlivrer un retour sur
investissement, des fois la flexibilité peut coûter cher et
pas rapporter de valeur au finalque toujours cet aspect-là qu'il
faut creuser puis aller aller chercher la le meilleur de la
(13:13):
plus-value du retour sur investissement.
Je veux un lien avec le 2e pointque tu avais mentionné Maxime, à
moins que t'avais quelque chose d'autre de rajouter là-dessus,
c'est que il y a un lien direct entre la connaissance du domaine
d'affaires pour les programmeurs, les chargés de
projet et le succès potentiel oudu moins.
La capacité à ne à n'en échapperle moins possible en cours de
(13:35):
route que le point apporté, c'est, il y a souvent un manque
d'expertise du domaine d'affaires dans lequel l'équipe
de développement va travailler. Peux-tu nous parler un peu de
ça? Ouais, en fait, ce qu'il faut
savoir c'est que, mettons, je prends mon exemple, c'est le.
C'est la même chose pour toutes les firmes de développement.
Là, les gens qui travaillent dans ce genre de firmes là sont
des experts en développement de logiciels, pas des experts dans
(13:56):
comment fonctionne votre entreprise ou comment fonctionne
votre secteur. Donc moi, quand je suis sorti de
l'école, j'ai été engagé par la banque nationale, mais.
Jour un, j'arrive, je suis un développeur junior et je ne
connais rien au domaine financier, à rien, rien, rien,
rien, donc tout est à apprendre.Puis quand tu commences comme
ça, Ben puis plus que tes juniors dans dans dans ta
(14:17):
carrière, le pire c'est parce que là t'es en train d'apprendre
ton métier de développeur en même temps que d'apprendre un
nouveau, un nouveau secteur d'activité.
Ben là les les si on veut les les opportunités ou les pièges
sont doubles, mais mettons qu'onprend quelqu'un qui est un
senior en développement. Mais si il travaille avec des
entreprises dans divers secteurs?
(14:40):
Peut pas connaître les secteurs quand quand tu commences un
projet, moi je commence un projet demain matin dans le
domaine financier si j'ai jamaistravaillé là-dedans.
J'ai beau lire tous les livres, je veux dire ça, ça fait pas de
moi un expert. Puis ça fait en sorte que ce
manque d'expertise là fait en sorte que je dois me fier sur le
client. Fait que quand le client va me
(15:00):
dire Ben c'est comme ça que ça fonctionne.
J'ai malheureusement pas de recul, puis pas assez
d'expérience pour pouvoir challenger ça.
Puis ça c'est un gros problème que que j'ai vu.
Puis même quand moi tu sais, on faisait du développement dans le
domaine financier, on essayait àun moment donné de développer
une plateforme. Commune qui allait servir à la
base de tous nos clients. Ce qu'on se dit, Ben Là tu sais,
(15:22):
on fait, on faisait un grosso modo, là on aidait les les
entreprises dans le domaine financier avec la gestion de
portefeuille fait qu'on parle deconcepts de clients, de comptes
de portfolio. Puis on s'est rendu compte à
certains moments que malgré le fait que tout le monde, toutes
les entreprises de ce domaine làparlent des clients de comptes
et de portfolio. Ils ont tous des ces entreprises
(15:42):
là, elles ont toutes des des façons différentes de gérer ça
qui fait en sorte que Ben pour un client, Ben un client
signifie telle chose pour un autre.
Le client c'est ouais, y a commedes nuances le porte un dans un
cas un conte et dans un portefeuille, alors que dans
l'autre cas le portefeuille est dans le compte.
Et c'est subtilités là font en sorte que c'est très très très
(16:05):
facile de se de se mêler puis depas arriver au résultat attendu
justement parce que Ben des foisà même l'entreprise certains
vont utiliser le mot compte alors qu'ils veulent dire
portefeuille et portefeuille alors qu'ils veulent dire
contre. Mais au niveau programmation
c'est 2 choses totalement différentes que des fois ça nous
envoie dans la mauvaise direction parce que pour eux
(16:27):
c'est ouais mais j'ai juste utilisé le mauvais mot alors que
pour nous c'est comme un peu c'est pas juste t'as utilisé le
mauvais mot là c'est que moi je viens de coder.
Un module qui repose sur ça au complet alors que depuis le
début t'as toujours utilisé le mauvais mot mais pour toi c'est.
Un c'est un mot plutôt qu'un autre, alors qu'en réalité Ben
là ça, ça remet en question le module qu'on vient de
(16:48):
développer. C'est là qu'on peut mentionner
que le le partenaire de développement logiciel va être
souvent. Équivalent à la capacité du
client à bien transmettre ses processus et ses procédés
d'affaires. Maintenant, il y a des choses.
Exemple open mine qu'on a fait àtravers le temps d'avoir des
bons analystes, des gens qui vont pouvoir challenger les
process puis de s'assurer que les process sont optimisés
(17:08):
également. Va venir enlever un peu de flou.
Donc y a des choses qu'on peut faire du côté du partenaire.
Mais y a quand même cet aspect-là que le client, tu
sais, se doit d'être à son affaire et de mettre les bonnes
personnes sur le projet pour bien transmettre les procédés
parce qu'on l'a vu dans certainscas.
Puis les clients nous transmettent.
C'est quoi le processus qu'il faut automatiser ou
informatiser? On déploie puis on se rend
compte que la personne qui nous a transmis ce processus où ce
(17:29):
procédé là n'avait pas une bonnevue ce qui devait être fait.
Il y a 90% d'entreprises qui disent non, non, non, non, c'est
pas bien fait, c'est pas parce qu'on a mal fait notre job,
c'est la personne, le donneur d'ordre de l'autre côté ou le
donneur d'information n'avait pas la bonne vue ou le bon
process en place. Et souvent on dit qu'il y a 3
piliers de connaissances qui estrequise pour mener à bien un
(17:50):
projet. Il y a la connaissance
technique, donc ce qui exemple le programmeur est bon à
programmer. Est ce que la personne de UXI
est bon pour faire des bonnes interfaces qui sont efficaces
puis qui sont belles? Le chargé de projet, ce qui est
bon pour s'occuper du projet puis s'assurer de rentrer dans
les budgets puis livrables. Mais ça, c'est le côté
technique. Ensuite, il y a le côté projet,
(18:12):
ce qu'il connaît bien, le projetqui a été développé à travers le
thème, ça, c'est une connaissance qui doit s'acquérir
à force qu'on fait des sprints, puis également le côté justement
connaissance et expertise du domaine d'affaires.
Donc le côté process, il y a le technique, il y a le projet, il
y a le côté process qui est important et c'est c'est un
morceau que Maxime apporte, que je trouve pertinent.
(18:33):
Plus le partenaire va connaître les process ou plus le client
est bon pour transférer l'information.
De quels sont ces process? Plus on a de chances de succès.
À l'inverse, si c'est pas bien managé, mais à ce moment-là, on
peut tomber dans un dépassement de budget qui va qui peut
arriver assez rapidement, puis qui peut être assez important
là. Ouais puis un petit truc là
souvent c'est de savoir est ce qu'on parle à la fameuse
(18:55):
personne qui les a montés? Tu sais souvent quand on
commence l'automatisation, là ily a comme plein de fichiers
Excel, surtout dans le dans le dans le domaine financier, là
plein d'accel interconnectés ensemble.
Là Ben moi ce qui m'intéresse c'est de parler à la personne
qui a pas tenté ça parce que la personne qui a pas tenté ça elle
les connaît les subtilités. Ou du moins une partie des
subtilités. Puis souvent, ce que je me suis
(19:16):
rendu compte, c'est plus j'étaisimpliqué longtemps dans un
projet, plus j'avais une connaissance des données qui pas
se rapproche, qui dépasse les connaissances de l'équipe
interne sur les données. Ça m'est arrivé.
Honnêtement, je dois dire trop souvent d'avoir raison sur non
(19:36):
non, ça donnée là c'est pas exactement ça que ça veut dire.
Puis tu le sais Jonathan en développement logiciel.
Les subtilités et les nuances sont extrêmement importantes.
Puis des affaires comme ça arrive jamais versus ça arrive
une fois sur 1000 ou une fois sur 1000000, Ben pour moi ça
arrive jamais. C'est puis ça arrive une fois
sur 1000000. C'est pas du tout du tout la
(19:59):
même chose. Puis l'exemple souvent que je
donnais aux classes OK fait que si ça ça arrive, j'ai créé un
gros message d'erreur puis je dis enfin du processus, Ben non
Ben non c'est pas ça qu'il faut faire, puis là puis là il
commence à expliquer des nuances, OK donc c'est pas vrai
que ça arrive jamais ça peut arriver, puis là quand on
commence à compter, mais c'est pas une fois sur 1000000, là on
parle de une fois sur tu sais mettons une fois sur 10 ou ouais
(20:19):
mais ça on le gère à part. Oui mais l'application elle elle
doit savoir ce qu'elle sait, ce qu'elle doit faire.
Toi sur le papier sur le bar tu passes à d'autres choses, mais
l'application quand on va arriver à cette donnée là.
Il y a quelque chose qui devraitêtre fait et puis ça.
Puis c'est difficile de de blâmer le client pour ça, que
c'est là que d'avoir un bon analyste qui va poser des
questions, poser des questions, poser des questions.
(20:41):
Mais au final j'avais un un patron à la banque nationale qui
répétait 116 garbage can, garbage out.
C'est c'est moi, je reçois la mauvaise information ou la
mauvaise interprétation de l'information.
Je vais faire ce que tu me dis, ça va donner ce que ça va donner
donc. Puis j'ai ajouté peut-être un
(21:02):
point sur cet aspect-là au niveau des des process et
connaissance du domaine d'affaires, c'est.
Le process qui nous a été transmis en tant que partenaire,
est-ce qu'il était approuvé par plus qu'une personne de l'autre
côté? Parce que c'est bien beau qu'on
lui dit voici ce qu'il faut que tu automatise.
Puis ça revient à ce que je disais tantôt, des fois c'est
juste avant lui dans sa tête, puis ça fait pas du tout avec le
reste de la business. Puis il y a des cas d'exception
(21:23):
que lui il voit pas. Puis faut qu'y ait plus une plus
qu'une personne qui mette un un système d'approbation.
Dire oui c'est ça qu'il faut automatiser, puis on y va avec
ça, puis après ça on gérera les exceptions d'une autre
manière-là. Ouais parce que souvent mettons
cette personne là qui a cette connaissance là va utiliser
l'information d'une façon. Puis après ça son collègue
utilise la même information maisd'une autre façon.
Donc on parle par exemple, mettons tu d'un rapport, je
(21:45):
reviens à mon rapport d'inventaire, mais moi si je
suis la personne dans l'entrepôtqui va faire la validation, je
vais vouloir avoir pour chaque produit.
C'est quoi le mettons? C'est quoi le nombre de produits
que j'ai en inventaire? Tandis que pour mettons la
personne à la comptabilité qui elle veut juste savoir c'est
quoi la valeur, mais elle regarde le le total.
Mettons exemple le total monétaire de la valeur, tandis
(22:06):
que l'autre va regarder le totalunitaire de chacun des produits.
Ultimement, c'est ça, ça vient des mêmes données, mais tout
dépendamment de comment je je regarde le la donnée, comment je
avec, comment je la travaille. Mais ça va faire toute la
différence dans OK, mais finalement c'est pas un rapport
d'inventaire, c'est 28 rapports d'inventaire que j'ai besoin.
Oui, c'est toutes les mêmes données, mais vous avez besoin
(22:28):
de de plus que ce que vous pensez que vous demandez.
Puis y a des gens des fois qui sont super bons à l'interne pour
aller chercher les informations,la synthétiser.
Pour nous, il y a des gens qui malheureusement des fois ont
uniquement leur vision et ne voient pas que les autres
utilisent les données différemment.
Puis ça, ça peut être un un grosproblème qui qui est justement
mis de l'avant par le manque d'expertise de la part du
(22:51):
développeur qui qui va peut-êtreposer toutes les questions, mais
en même temps on se fit sur le le client jusqu'à un certain
point. Dernière catégorie, t'avais
sorti Max. C'est les cycles de
développement qui sont trop longs.
On t'écoute. Ouais Ben en fait le cycle de
développement là. Le but c'est d'avoir des cycles
(23:11):
les plus courts possibles dans le but de pouvoir tester ce
qu'on a développé. Puis quand je dis tester c'est
pas ce que ça fonctionne ou est ce que ça fonctionne pas, c'est
plus est-ce que ça répond aux besoins des gens de terrain.
Donc souvent il y a comme une séparation entre les gens qui
utilisent l'application et les gens qui donnent le mandat de
développer l'application. Puis après ça il y a ce que
j'appelle la vie, donc entre aujourd'hui on établit un
(23:35):
besoin, après ça on part en démarchage pour trouver une
firme, la firme part, va faire sa partie d'analyse.
On développe des fois entre l'idée originale puis.
J'ai le logiciel dans les mains mais la vie a changé la vie, ça
peut être la réalité de l'entreprise, ça peut être la
réalité du marché, ça peut être les lois qui s'adaptent, ça peut
être un paquet d'affaires. Puis plus le cycle va être long,
(23:58):
plus on a de chance que le en fait pas.
Plus on a de chance, plus c'est plus le le.
Le facteur multiplicatif de dépassement de coûts sera élevé
fait que. Moi ce que j'essaie de faire,
c'est justement d'avoir des phases qui sont les plus courtes
possibles, de mettre ça dans lesmains des gens qui vont
l'utiliser pour voir OK. Entre entre la théorie sur
laquelle on s'est entendu puis la pratique, il y a tu des
(24:20):
subtilités que personne n'avait vu parce que souvent c'est ça
c'est Ah je je savais pas. On savait même pas nous-mêmes
qu'on avait ce cet angle mort là.
Donc c'est sûr qu'au niveau de l'équipe de programmation, ça
s'est jamais rendu à eux de pouvoir analyser ce genre de
problématique là. Donc plus c'est court, le mieux
on se porte. Ceci étant dit.
(24:41):
Je reviens encore à mon à mon domaine financier.
Tu sais, j'ai, j'ai développé une application, ce qu'on
faisait de l'optimisation de portefeuille.
J'ai beau vouloir faire un cyclede 2 semaines.
L'optimisation de portefeuille là cette cette étape là précise,
elle est arrivée après un an et demi de travail parce que pour
arriver à développer ce module là Ben faut que j'aille.
(25:02):
La liste des clients, la liste des comptes, la liste des
portefeuilles, la liste des transactions, la liste des
positions, la liste de plus de 1000000 d'affaires pour qu après
ça je puisse optimiser tout ça fait qu'il y a des fois où
est-ce que tu le sais que même si tu brises ça en phases Ben tu
vas être avoir 200 phases avant la 200 unième qui elle va comme
toute rattacher tout ça ensemble.
(25:25):
Puis là Ben c'est malheureusement à ce moment-là
que tu t'en rends compte fait que d'avoir des un processus
pour briser le plus possible c'est sûr que c'est l'idéal,
mais il y a des cas où est-ce que pour développer une
fonctionnalité X ça prend des sous features A-B-c-D-E?
Puis ça c'est l'espèce de problème que j'ai jamais trouvé
de solution à à ce genre de de problématique là.
(25:47):
Mais faut en être conscient faitque si on est en mesure de le
briser. Le projet a le plus de sous
phase possible et de le mettre dans les mains des gens.
Ben c'est là qu'on se porte le mieux, là pour réduire les les
dépassements de coûts. Parce que malgré tout, même si
sombrer ça, même si on l'a bien analysé, que le client dit et
c'est exactement ce que je m'attendais, Ben quand ils
(26:07):
veulent l'essayer, il va avoir quelqu'un qui va rapporter du
feedback, qui va trouver une situation qui est pas couverte
parce que ça arrive jamais, maisque là ça arrive le lendemain du
déploiement évidemment. Puis là c'est c'est ce qu'on
c'est ce qu'on veut éviter. Très intéressant Max, je partage
ton opinion sur ces 3 points, jeles résumé donc la fameuse
supposition du client là qui ditj'étais sûr que c'est inclus
(26:29):
donc attention à ça. 2e item c'est un manque ou une faible
expertise du domaine d'affaires du client et la 3e cycle de
développement qui est trop long.Donc idéalement briser ça en
plus petits morceaux possible, idéalement en mode agile avec
des sprints au 2 ou 3 semaines, ça peut donner un peu plus de
valeur au final ou du moins essayer d'éviter des problèmes
(26:50):
au bout de la ligne. Quelque chose à rajouter?
Taxe sur le sujet avant qu'on termine cet épisode là.
Euh Ben en fait ce que ce que jevais.
Non non je je, non non je je. On en reparlera dans un autre
contexte. Je veux pas faire déborder
l'épisode. Puis on garde ça, on on garde sa
tête. Fantastique merci Maxime d'être
(27:11):
des nôtres cette semaine. Pour ceux qui veulent en savoir
plus sur toi, j'imagine LinkedIn, le site de satellite
WP également. Ouais exactement donc venez me
ajoutez moi sur LinkedIn sur LinkedIn, venez jaser.
Si vous voulez consulter notre offre, voir qu'est ce qu'on peut
faire? Satellitew.com donc si on peut
vous aider de manière préventiveidéalement, mais autrement de
(27:33):
manière réactive. Si si vous avez pas fait ce que
vous deviez faire, ça va nous faire plaisir de vous aider à
redresser votre situation, vous permettre de.
Profitez de votre site web. Donc si vous avez dit WordPress
rejoignez Max tout de suite, vous avez déjà si vous avez pas
déjà quelque chose pour vous aider à ce niveau-là, ça vaut la
peine. C'est comme une assurance hein,
quand on l'apprend on se demandepourquoi qu'on paye pour mais ça
(27:54):
va bien, puis c'est justement pour ça, mais quand on a pas
puis il arrive quelque chose et c'est sûr qu'il va arriver
quelque chose en moi. C'est pas une question de ce que
ça va arriver mais plutôt quand donc rejoignez Max avant qu'il
soit trop tard. Merci Maxime de ta générosité de
partager ton expérience avec nous sur le podcast et pour tous
ceux qui nous écoutent, je vous dis à bientôt.
À bientôt. Merci encore une fois d'avoir
(28:17):
été des nôtres cette semaine, nous produisons ce contenu
gratuitement et avec amour pour vous.
Donc si vous pouvez en échange prendre seulement un petit 10
secondes de votre temps pour mettre sur pause et aller mettre
5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast, ça fait toute la
différence pour nous et ça nous encourage à continuer.
On est également curieux de savoir ce que vous avez aimé et
(28:38):
qu'est-ce que vous aimeriez entendre sur le podcast dans les
prochains trimestres. Donc n'hésitez pas à venir
m'écrire directement sur LinkedIn.
Bon Ben j'entends l'éveiller et je vous dis.
À la prochaine?