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October 16, 2024 46 mins

Discussion avec Romain Besuges-Meusy, CEO d'Axeptio, une entreprise devenue incontournable dans la gestion du consentement en ligne. De ses débuts modestes en tant que startup à une solution utilisée sur plus de 70 000 sites web à travers le monde, découvrez l'histoire inspirante d'Axeptio. Romain partage les défis rencontrés lors de la création de l'entreprise, son pivot stratégique à l'ère du RGPD, et les clés de son succès, notamment l'importance du branding et de la relation avec les investisseurs.


Liens utiles

https://www.axept.io/

https://www.linkedin.com/in/romainbessuges/

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Episode Transcript

Available transcripts are automatically generated. Complete accuracy is not guaranteed.
(00:10):
Bienvenue au podcast pivot. Mon nom est Jonathan Léveillé,
président d'open mind technologies.
Le Podcast pivot est diffusé afin d'inspirer d'éduquer les
entrepreneurs ayant une idée de produit technologique innovante,
communément appelée SAS, plateforme web, application web
ou mobile et qui désire maximiser leurs chances de
succès dans l'aventure. Partageons trucs, astuces,

(00:31):
histoire à succès ainsi que des apprentissages d'échecs
d'entrepreneurs de renom. Y a pas de cast pivot est une
présentation de dev to co.com, filiale d'Open mind.
Technologies dev to seeo.com aide exclusivement les
entrepreneurs ambitieux qui désirent développer leur idée
d'applications de logiciels afind'en faire un succès
d'envergure. Avant de débuter, je vous invite

(00:52):
à vous abonner et à activer les notifications sur votre
plateforme de balado préférée afin d'être avisée des nouveaux
épisodes sur ce bon podcast. De retour au podcast pivot cette

(01:13):
semaine en présence de Romain Bissu, juge Messie, je l'ai bien
dit, j'espère. Parfaitement.
Fantastique donc. Romain seau de la start-up,
acception qui n'est plus nécessairement une start-up,
vous allez voir vraiment une belle entreprise en plein essor.
Romain, avant qu'on débute pour aller un peu plus dans
l'histoire et la Genèse d'accepter ou j'aimerais ça que

(01:34):
tu nous expliques qu'est-ce que accepte.
Alors exceptio est une entreprise qui permet à d'autres
entreprises de se mettre en conformité avec les
réglementations pour la gestion des données.
Personnels, les renseignements personnels.
Et on fait ça en fait, en permettant à nos clients de
recueillir le consentement des individus pour l'utilisation de

(01:57):
leur renseignement personnel. On nous connaît aussi sous le
format des bandeaux cookies, évidemment.
Et voilà. Et on sait qu'aujourd'hui c'est
un sujet qui est très chaud et surtout que toutes les
réglementations qui dans les dernières années de là je pense
beau modèle d'affaires que vous avez une belle croissance aussi
le marché est nécessite ce que accepte io offre.
On vous invite à aller voir le site web, vous en avez

(02:17):
probablement besoin d'accepter ou donc allez voir sur le site
web et on va reculer un petit peu dans la genèse Romain.
Parle-moi un petit peu d'où vient l'idée de démarrer
acception? Et un peu c'est quoi ton
background qui t'a amené à cetteidée?
Là alors tout a commencé en faitdans l'incubateur dans lequel on
avait créé notre start-up. À l'époque, on ne travaillait

(02:37):
pas sur exceptio mais on travaillait sur un autre projet
qui était en lien avec la Gamification, donc la la
ludification de l'expérience e-commerce.
Moi je viens d'un background e-commerce, j'ai bossé dans une
entreprise qui vendait des produits imprimés en ligne, un
leader européen, et j'avais envie de dynamiser l'expérience
d'achat à travers la création d'un petit widget qui viendrait

(03:00):
donner des missions et des badges aux utilisateurs en
fonction de ce qu'ils faisaient sur le site.
Et pour faire ça, j'avais besoinbah, des données personnelles.
J'avais besoin de connaître si c'était des hommes, des femmes.
S'ils étaient des jeunes, des vieux, qu'elles étaient leurs
centres d'intérêt pour pouvoir leur proposer les règles de de
gameplay les plus adaptées. Et en Europe en à cette époque
là donc on était en 2016, on commençait à avoir sérieusement

(03:23):
besoin de recueillir un consentement à cause ou grâce
aux RGPD, le règlement général sur la protection des données
que l'on connaît aussi sous le nom de Didi Pearl et dont
certains cousins comme le lpd auBrésil ou la loi 25 au Québec se
sont inspirés. Donc ce qui se passe et là on
est en plein avec le avec le le nom de l'émission, hein?

(03:44):
Ben on pivote parce que on se dit ce besoin de recueillir le
consentement pour traiter de la donnée personnelle.
Des 1000000 d'entreprises vont la voir et donc on peut être en
position de développer les premiers fournisseurs de consent
à ce service. Et parce qu'on l'a fait pour
nous, on peut le packager, le levendre sous la forme d'un

(04:05):
produit et tout part de là. Donc on est je dirais un peu et
là je je je fais un premier warning, biais du survivant.
On n'a pas d'étude de marché, pas d'analyse concurrentielle,
pas de modèle d'affaires et on se dit Oh, c'est bien ce qu'on a
fait et pourquoi on le mettrait pas sur le marché.
Et alors en 2 semaines, on on développe un prototype qu'on met

(04:27):
en ligne, on fait une sortie surproduct Hunt, le fameux site de
de veille. La curation de produit.
On commence à avoir des premiersclients payants qui arrivent et
là on c'est. On a peut-être trouvé quelque
chose et et voilà. Tout est parti de là.
Et ensuite on a eu la chance d'être d'être repéré grâce à

(04:47):
cette sortie producteurs par leséquipes de Facebook à l'époque
qui après avoir passé un mauvaisquart d'heure à cause de
Cambridge analytica, nous ont permis de participer à un
programme d'accélération. Et le reste, voilà, c'est c'est
la l'histoire d'exception. Et ce moment-là où ce que vous
avez lancé le produit sur production, on est en quelle
année environ? On est fin 2017, on est fin

(05:11):
2010. 7 dans 2017, on lança au marché.
Aujourd'hui, en 2024, à l'heure où ce que ce podcast là sort, ça
ressemble à quoi l'ampleur de l'entreprise aujourd'hui?
Pour que les gens puissent se mettre en contexte.
Donc on part d'une idée-là qu'onlance puis qu'on a.
On n'a pas d'étude de marché à aujourd'hui.
Une belle entreprise en croissance qui va dans la bonne
direction. Effectivement, après toutes ces

(05:33):
années, alors ça n'a pas été absolument, comment dire, lisse,
hein? Il y a eu des hauts et des bas,
mais aujourd'hui, on est sur plus de 70000 sites Internet qui
utilisent notre solution et la montre eux aussi, puisque on est
une solution visible et reconnaissable.
C'est 45 salariés, c'est un nouveau bureau, on vient
d'ouvrir d'ailleurs à Montréal. Et citer.

(05:56):
Merci et c'est des investisseursdes levées de fonds qui nous
permettent aujourd'hui de rêver de devenir le leader mondial sur
la gestion du consentement pour pour les sites Internet et les
applications mobiles. Et et comme Romain mentionnait
un nouveau bureau à Montréal, donc pour les gens qui n'avaient
pas l'information encore Romain,la start-up a débité en France,

(06:17):
je crois, c'est bien. Ça, elle a débuté à Montpellier,
alors je sais qu'il y a Montpellier aussi au Canada,
mais elle a débuté dans le sud de la France et on a ensuite
ouvert un bureau aussi à Paris, à Londres et maintenant à
Montréal. Et effectivement, mon accent me
trahit, hein? Je suis tout à fait français.
Mais on on aime beaucoup les Français, il y en a beaucoup au

(06:39):
Québec, donc des fois on peut penser que c'est québécois
aussi. Y a pas de problème avec ça,
mais félicitations pour le Bureau à Montréal, une première
personne d'embaucher, je pense. Et la suite?
Voilà, il y a. Il y a du beau et bon talent ici
au Québec qui on le confirme là.Oui et et d'ailleurs on on, on
ne l'a pas fait seul puisque je tiens à saluer Cédric, la France
de accélère qui est, voilà la personne grâce à qui on a pu

(07:03):
faire ce ce ce déploiement au Canada qui nous aide encore
aujourd'hui. Grâce à lui, on a pu rencontrer
beaucoup de gens et on a été misen relation par la qté,
l'association québécoise des technologies qu'on adore aussi.
Petit coucou à Guy, je sais pas si il nous écoutera, mais.
J'ai j'ai découvert en fait au au Québec, une communauté
d'entrepreneurs et de et de et de personnes qui bossent dans la

(07:24):
technologie, absolument accueillante et extrêmement
bienveillante et qui est aussi, voilà qui nous a permis de faire
du bon business en nous en en nous ouvrant.
Et je salue également Cédric, j'accélère qui nous a mis en
relation. Sans lui on n'aurait pas cette
cette plaisir là d'enregistrer ton histoire ensemble à l'heure
à l'instant même. Donc on salut Cédric, je

(07:44):
retourne un petit peu. Quand vous avez lancé
l'organisation, au début vous étiez en mode bootstrap, donc
vous étiez autofinancé je pense.Mais il y a eu plusieurs rondes
de financement durant l'aventurequi est quand même assez
impressionnante. Pourrais-tu nous expliquer un
petit peu étape par étape? Ce qui a amené à vous dire, oui,
il faut aller chercher du financement.
Comment ça s'est passé, les embûches que vous avez eues?

(08:05):
Et peut-être des conseils à travers tout ça que vous
pourriez transmettre à la Communauté, qui sont un peu dans
ce parcours là aussi. Là tout à fait dans l'histoire
j'accepte. O on a eu un rapport assez
changeant avec l'apport de capitaux externes.
Alors c'est vrai que la la levéede fonds c'est un terme qui fait
beaucoup rêver et qui envoie beaucoup de de paillettes.

(08:26):
Mais c'est très simplement ouvrir son capital pour y faire
rentrer des investisseurs professionnels qui apportent des
capitaux et de la de la trésorerie et qui espèrent
quelques années plus tard en ressortir avec un multiple donc.
Ils ont en face des engagements,ça c'est le premier, le premier
point que je voulais rappeler parce que c'est très important

(08:46):
de se dire qu'un investisseur qui rentre, il le fait en
pensant déjà qu'il va sortir. C'est un état d'esprit à à à
conserver. Et ce qui s'est passé dans notre
cas, c'est que on a intégré ce programme d'accélération de
Facebook. On y a passé 6 mois exceptionnel
au cours desquels on a redéfini le produit, retravaillé l'accès
au marché, le business plan et autres, et on en est sorti en

(09:10):
faisant à peu près 3000,00$ de mesure, donc de revenus mensuels
récurrents. Et ces 3000,00$, ils étaient pas
suffisants pour lever des fonds.Seulement, on est à une époque
où la machine. Relations publiques de Facebook
fait son office, on parle de nous, les médias professionnels
parlent de nous. La start-up exceptio sort du

(09:30):
start-up Brush program, de Facebook et cetera et on.
Je suis contacté par des dizaines et des dizaines
d'analystes et de Partners de Vicky qui veulent absolument
tous me parler. Et je rentre dans une phase où
j'ai l'impression d'être la plusjolie fille du lycée et tout le
monde veut me parler. Et c'est absolument grisant,

(09:51):
surtout pour moi hein qui suit. Voilà un binoclard qui louche.
Ça me fait très bizarre de voir toutes ces toutes ces vies ci,
tous plus beaux et intelligents les uns que les autres, se se se
précipiter pour en savoir plus sur mon entreprise.
À l'époque, je manque cruellement de maturité sur les
metrics business et surtout les metrics SAS puisque là nous on

(10:14):
on s'est clairement mis dans unetrajectoire de SAS.
On veut faire de l'édition logicielle, on veut vendre par
abonnement pour faire du revenu récurrent compound mois après
mois, c'est la stratégie qu'on a, mais hormis ça, on ne connaît
rien de notre modèle d'affaires,on ne connaît pas notre coût
d'acquisition client, on ne connaît pas.
Notre croissance, moi après mois, on on connaît pas en fait

(10:38):
tous ces chiffres qui sont tellement importants pour
arriver à piloter un SAS. Et même si je raconte les
choses, Ben, quand je rencontre des vici, je leur raconte une
belle histoire à laquelle ils ont envie de croire.
Eh bien, derrière la, le manque de maîtrise sur les maîtrises
SAS me me dessert complètement et arrive ce qui doit arriver.

(10:59):
Ils me disent Tous, Ben c'est super, on se reparle dans 6
mois. Et là en fait, après avoir
parcouru Paris, je le rappelle, je venais de Montpellier danse
des allers-retours Montpellier Paris pendant plus de 2 mois à
faire des rendez-vous à inviter.Ouais, être invité dans des
restaurants avec des partenaireset cetera, plutôt que de

(11:19):
développer l'activité de l'entreprise, Eh bien on a plus
de sous, c'est voilà, on a le compte en banque de l'entreprise
tank et on se on se pose la question, est-ce que ça vaut le
coup de déjà faire cette levée de fonds et de de continuer sur
cette aventure? On en est à un point où on est
même obligé de se séparer de certains collaborateurs, ce
qu'on a plus les moyens de les payer.

(11:41):
Nous en tant que l'associé fondateur on ne se paye pas non
plus et donc l'heure est un peu grave et c'est à ce moment-là
qu'on décide de d'arrêter cette levée de fonds.
On se dit Okay, c'était sympa d'être la la jolie fille du
lycée, mais à un moment il faut aussi qu'on travaille pour avoir
nos examens et donc donc on s'est mis travailler à faire de
la prestation de service pour des clients à Montpellier pour

(12:02):
permettre à notre modèle SAS quijustement compound, de nous
apporter un niveau de de un niveau de revenu suffisant pour
supporter nos opérations et c'est ce que j'ai fait à titre
personnel, j'ai travaillé en presta en tant que Cto, donc
plutôt dans le développement logiciel pendant un an où j'ai
facturé près de 100000$ que j'airéinvestis entièrement dans

(12:24):
l'entreprise pour nous permettrede passer cette cette traversée
du désert qui a été assez compliquée.
Donc en termes de Conseil, ne jamais ne jamais aller discuter
avec des investisseurs professionnels tant que vous ne
parlez pas leur langage et que vous êtes pas en mesure de leur
apporter. Les réponses aux questions qu'il
se pose légitimement et ces questions, voilà quoi, je vais

(12:44):
te laisser parler. J'ai ma question, quelle ça
serait exactement? Ma question de quel?
Quelles sont les questions que toi tu vois que ces financiers
là t'ont posés pour que les genspuissent être bien préparés
quand le moment venu sera là? Alors pour moi, le plus
important c'est de bien comprendre la la construction du
modèle d'affaires d'un SAS. Le SAS fonctionne sur une

(13:06):
logique de récurrence et donc lamétrique la plus importante à
regarder c'est le Churn, donc l'attrition.
Le turn rade, c'est la vitesse àlaquelle ma base client
s'effrite. Quand est-ce qu'un client qui
s'abonne au mois de septembre 2019.
Va arrêter d'être mon client et cette information là elle permet

(13:27):
de fixer le plafond de croissance de notre SAS.
Pourquoi? Parce que on peut avoir une
croissance stratosphérique si tout le monde turne en moins de
6 mois. En fait on va remplir, on va
remplir un un panier percé parceque on va investir à travers des
coûts d'acquisition clients, à travers de l'acquisition

(13:48):
payante, à travers des développements pour faire venir
des clients. Mais si on les perd trop vite,
on ne on ne rentre pas dans enfin comment dire on, on
n'arrive pas à croître et donc on atteint un plafond.
Donc la maîtrise du turn c'est hyper important et ensuite c'est
la maîtrise du modèle d'affaire dans le sens.
Qui sont mes clients? Combien payent ils?

(14:08):
Est-ce que je suis dans une stratégie de volume où je dois
faire beaucoup de clients ou au contraire dans une stratégie de
prix où je dois augmenter mon panier moyen et faire en sorte
que mes clients progressent dansle temps?
Et c'est grâce à cette compréhension là qu'on peut se
positionner dans les diagrammes,dans les dans les quadrants que
cherchent les investisseurs. Puisque les investisseurs sont

(14:30):
des des personnes qui cherchent des patterns, ils ont donc
besoin de trouver des des indicateurs des témoins chez les
entreprises qui le qu'ils interviewent, qui les ramènent à
des autres entreprises qu'ils ont déjà vues.
Et c'est uniquement quand on estarrivé à trouver.
Voilà ça sa stratégie d'accès aumarché, sa construction de

(14:51):
chiffre d'affaires, sa typologiede client, qu'on est en capacité
d'aller parler à des investisseurs.
Et pour ceux qui veulent approfondir le sujet par rapport
au chain, on parle souvent aussidu du CAC, du coût d'acquisition
client, le lifetime value aussi.Tout ça est interrelié,
l'épisode numéro 2 du podcast, on en parle énormément.
En quoi? C'est la formule la plus
importante à bien connaître et àbien maîtriser par rapport à

(15:13):
tout ça. Et ce qui est le fun, c'est
qu'un coût qu'on a notre pourcentage de churn et qu'on
sait combien qu'on charge par mois, on est capable de manière
pratiquement très précise de dire combien un client va nous
rapporter au bout de la ligne qui est le lifetime value, dans
une belle équation qui moi, ça m'a pris du temps avant de le
comprendre. En bâtissant des astres à un
moment donné, on fait mon Dieu, la formule existe, on est
capable de mettre des chiffres sur la valeur d'un client quand

(15:35):
qui rentre, puis après ça trouver combien ça coûte, le
faire entrer et là faut avoir unratio minimum un pour 3 en
montant entre le coût d'acquisition et la valeur que
ce client va nous rapporter. Et c'est là que je pense que les
financiers commencent à être intéressés quand on on arrive
finalement à connaître ces chiffres là après un certain
temps, puis d'avoir des chiffrespositifs par rapport à son
modèle d'affaires. De votre côté, avez-vous exploré

(15:57):
ça un petit peu de dire à partirde un pour 3 des ratios CAC TV,
ça commençait à faire du sens ouc'est c'est quoi votre vision?
Puis c'était quoi vos benchmark par rapport à ça?
Je serais curieux de de t'entendre parler là-dessus.
C'est là où c'est là où c'est drôle, c'est que.
Donc on on fait cette année de de bootstrapping où on va
chercher de l'argent extérieur pour faire vivre le SAS et en en

(16:18):
une année. En fait, on passe de 3000 à
40000$ de Emira et on commence àsérieusement maîtriser notre
modèle d'affaires et en fait notre ratio.
Il est de un pour 9. Wow.
Voilà. À ce moment-là là, t'étais
vraiment la plus belle fille du.Lycée pour les exactement.
Pour les financiers. Wow exactement.

(16:39):
Et pourquoi? Parce que en fait, pas d'équipe
marketing, pas d'équipe sales quasiment.
Ou alors on avait quelques sales, pas d'acquisition
payante, pas d'ad parce que riendu tout et pourtant ça compte
pas un compound compound. Alors y a 2 facteurs qui sont
importants, le premier c'est et là il faut être humble, c'est le
marché, c'est à dire que dans dans tout marché d'équipement il

(17:00):
y a momentum et et à fortiori dans les questions
réglementaires, à partir du moment où la réglementation
commence à être appliquée, forcément les outils qui
permettent de se mettre en conformité, ils.
Recueille une part de cette de ce jus, donc on en a bénéficié,
mais, et ça c'est quelque chose qui est consubstantiel au succès

(17:22):
d'exception. Ce qui fait notre force
aujourd'hui, c'est le refus de la marque Blanche, donc exceptio
en tant que bandeau de cookies ne cache jamais son identité sur
les sites qu'on équipe, on peut aller sur différents sites de
nos clients et vous verrez toujours le logo accepté qui est
présent. Et ce logo acception, il est là
pour dire c'est exceptio le tiers de confiance qui vient

(17:44):
certifier les preuves de consentement recueillies et
gérer et ce qui est un véritableengagement moral de notre part
de dire on est 1/3 certificateur.
C'est aussi un MOOC. C'est aussi un outil de
viralité, self-service, organique, qui nous a permis
d'avoir ce ratio de un pour 9 qui était absolument

(18:04):
extraordinaire. Et effectivement, voilà, ça, ça
nous a permis d'aller faire une une vraie levée de fonds.
Ensuite, mais remets moi, j'entends aujourd'hui un pour 9
là, puis j'ai la chair de poule.Là, honnêtement, j'ai le frisson
sur la bonne expression québécoise.
C'est rare qu'on voit ça. Puis pour les gens qui
connaissent pas nécessairement ce genre de métriques, là.
À du un pour 3, un pour 4, un pour 5, on peut souvent ouvrir

(18:25):
le champagne là, mais du un pour9 c'est rare qu'on entend ça,
c'est hallucinant, ça veut pratiquement confirmer qu'on a
une mine d'or dans les mains ou quelque chose qui si on est à
aller chercher de la profondeur puis du volume, va être une
extrêmement belle business à avancer.
Quand tu es arrivé avec ces métriques là 6 mois plus tard ou
un an plus tard ou financier, çaa été quoi leur réaction?
Parce que eux sont-ils font toute la même chose, ils vont

(18:46):
toutes courtiser les gens. Puis si les métriques sont pas
là c'est toujours viens me revoir dans 6 ou 12 mois, mais
rares sont les gens qui viennentles revoir avec des beaux
chiffres là. C'est vrai et en fait ça a été
assez intéressant parce que doncle un tour de financement, c'est
un jeu, c'est un jeu ou c'est une une pièce de théâtre?
On va dire avec différents acteurs et comme au contraire de

(19:08):
la dernière levée de fonds où onavait été un petit peu poussé
par tous ces gens qui frappaientnotre porte, on a décidé de
prendre les commandes sur notre lever de fonds et on a décidé de
nous-mêmes gérer qui étaient lesinvestisseurs à qui on allait
parler. Et alors là, c'est un autre
conseil que je vais que je vais donner, que je vais d'ailleurs
transmettre parce que je l'ai moi-même reçu. ce Conseil, une
levée de fonds, c'est comme un pape sales, c'est comme 111 pipe

(19:30):
commercial, on identifie dans lemarché de la levée de fonds les
les fonds ou les investisseurs, les Family offices qui sont dans
la dans la thèse d'investissement correspond au
profil d'entreprise qu'on est capable de proposer.
On va jamais aller. Pitché une entreprise en
amorçage fond de civile, ça n'a aucun sens et c'est même

(19:52):
complètement contre-productif. On va non plus jamais aller
pitcher un SAS à un fonds spécialisé cyber et donc on doit
choisir. Et la réalité des fonds elle est
dure mais mais c'est c'est la réalité.
Il y a des fonds tier One, il y a des fonds tier two et des
fonds tier three. Les fonds ont différents niveaux

(20:13):
de rendement de de marque aussi,un un fond à porte, une marque,
et donc on est capable de classer ces fonds du plus
brillant au moins brillant. Et ce qu'on a fait, c'est qu'on
a été aidé par des personnes dans l'écosystème investisseurs
français qui connaissaient bien ces fonds, qui nous ont aidés à
nous dire. Lui tu peux y aller, lui tu peux
pas, lui c'est un top, lui c'estun chemin et on les a classés et

(20:35):
on s'est dit on va aller voir dutir Free puis au tien 2, puis au
tier One dans l'objectif de progresser sur notre pitch,
d'avoir des feedbacks, de mettreà jour notre pitch pour au final
arriver à pitcher aux meilleurs Invest avec lequel on a envie de
bosser. Très brillant, très très Briard.
C'est malin. Sauf que ce qui se passe c'est

(20:58):
que les tyrosines ils sont pas tire One pour rien.
Et quand on a commencé à aller pitcher à des tirs Free, j'ai un
tier One à qui j'avais parlé 2 ans avant quand on avait fait
notre lever de fonds qui avait pas marché.
Qui a entendu? Par les rumeurs que on était en
train de pitcher, lui il avait bien aimé la boîte et en fait ce
qui s'est passé c'est qu'il m'a rappelé, je reçois un coup de

(21:20):
fil, je dis Ah ouais Jean Patrice, Bonjour, il me dit
Ouais Romain se rappelle de moi,on s'est parlé y a un an et
demi, oui je me rappelle très bien, oui oui très très bien et
il était sur le haut de ma listeen fait et j'étais censé lui
parler dans 2 mois. Il me dit Ben il paraît que t'es
en train de lever, est-ce que t'es dans tes bureaux à
Montpellier après-demain? Et il me dit Bah oui bah

(21:40):
j'arrive, waouh. Et en fait ce qui s'est passé
c'est que Jean Patrice est venu avec son son, son binôme
François. Ils ont débarqué dans les
bureaux, ils ont rencontré toutel'équipe et ils ont préempté
toute ma stratégie. Et ils ont envoyé nous permit,
ils ont envoyé un terme shit en quelques jours en disant 7
termes Shift Sauto sauto détruira dans 4 jours.

(22:04):
Il savait, il fallait qu'il mette la pression, sinon voilà,
c'est bon. Mais ça c'est c'est c'est le
quand? Quand je dis c'est le jeu hein
de la levée de fonds. Mais on se retrouve dans des
dans des situations concurrentielles parce que
j'étais en capacité avec les métriques que j'avais de mettre
en concurrence des fonds et on aeu l'occasion de mettre en
concurrence plusieurs firmes. Et c'est effectivement

(22:26):
Jean-Patrice de chez Isaïe qui abrillamment exécuté sa
stratégie. Mais voilà, on a, on a aussi
syndiqué d'autres fonds et là jevais donner encore un autre.
Un autre conseil, il y a, il y ales, il y a la partie émergée de
l'iceberg quand on voit un fondsd'investissement et puis y a
tout ce qu'il y a derrière, quelles sont les boîtes qui sont
braquées, qui sont les les limites partenaires qui mettent

(22:48):
de l'argent dans ce fond, quels sont les valeurs défendues par
ces personnes là? Et on était sur le point de
signer une term sheet avec un avec un Family office qui
mettait plus que tous les autresqu'on avait croisés.
Et là j'ai, j'ai un ami qui me dit Tu sais, les fonds sont
utilisés, gence sur toi, fais tadu diligence sur ce fond et j'ai

(23:08):
bien. Fait.
Et j'ai bien. Fait, je commençais.
Parce qu'en fait, on était dans un moment d'élection
présidentielle en France où il yavait des candidats, notamment
de l'extrême droite. Qui qui prenait beaucoup de
place dans le dans le débat public et qui était soutenu par
certains financiers. Voilà et donc je te fais pas un
dessin mais en gros on s'est aperçu que c'était un peu le on

(23:29):
est on on risquait d'associer lamarque exceptio avec un
financier qui soutenait des valeurs qui étaient pas du tout
celles de l'entreprise. Et donc on a décliné cette
proposition mieux disante pour s'orienter vers un fonds qui
était beaucoup plus aligné avec nos valeurs.
Donc en l'occurrence et volem qui est un Family office de Lyon
qui défend des valeurs sociétales, voilà d'inclusion

(23:52):
qui sont qui sont les nôtres et et on en est ravis.
Vraiment pertinent, puis vous avez à travers le temps jusqu'à
aujourd'hui. 3 levées de fonds si ma mémoire est bonne pour
l'équivalent de 3.5 1000000 d'euros, c'est bien ça?
Oui alors on a on a pas mal avancé ces derniers temps en
termes de de de levée de fonds, on en a bouclé une dernière

(24:12):
récemment qui est pas annoncée encore donc je peux pas, je peux
pas en dévoiler les montants mais effectivement c'est c'est
c'est ce avec quoi on on jouait jusqu'à présent.
Et moi j'ai quelques chiffres enmain.
On regarde ça confidentiel. Mais Regardez, à l'exception
pour les les prochains trimestres, prochaines années,
avec la levée de fonds qui est en place, ça va être un un beau
wow pour aller à la prochaine étape.

(24:33):
Quand on s'est parlé la dernièrefois, c'est en cours.
J'en comprends que c'est conclu ou presque conclu.
C'est conclu. Félicitations et bien hâte d'en
entendre parler publiquement de cet aspect-là.
Avant qu'on saute sur un autre morceau de l'histoire,
d'accepter ce qui avait autre chose à ajouter sur la partie
levée de fonds qui pourrait êtrepertinent ou en termes de
conseils ou d'embûches que vous avez eu, oui.

(24:54):
Sur la question de la capable donc la capable c'est c'est le
je sais pas quel terme on utilise en enfin franciser.
On le met en? On est tous en mode capable au
Québec contre la la, le tableau de capitalisation, mais en
format start-up. Là donc, dans le cartable.
Ce qui s'est passé en fait, c'est que on a créé notre

(25:16):
capable initial avec une une inculture totale, une inculture
économique totale. Ce qu'il faut absolument
comprendre, c'est que lorsqu'on crée une entreprise, souvent on
s'associe, on s'associe avec un ou 2 ou 3 autres associés et on
va avoir immédiatement l'envie de quitter cette cartable de

(25:42):
manière soit égalitaire, soit participative.
Et effectivement quand on crée une entreprise avec 1000$ de
capital, quand il bah toi tu vasavoir 300 toi tu vas voir 300
toi tu vois? Eh bien ça paraît, ça paraît
tout à fait légitime. Et en fait si on s'inscrit dans
une stratégie venture où on veutfaire rentrer des investisseurs

(26:04):
professionnels, on peut pas prendre une pire décision.
C'est ça pourquoi? Parce que on va déjà envoyer un
mauvais signal aux investisseurssur notre immaturité
capitalistique. Ensuite, et ça ça nous est
arrivé, il y a des associés qui disposent d'une part importante
du capital, donc je parle de plus de 15 points qui finissent

(26:25):
par sortir parce que en fait despersonnes qui sont extrêmement
pertinentes et super un stade d'amorçage ne sont plus adaptés
à un stage de de SCALE et donc ils doivent sortir.
Sauf que quelqu'un qui sort sur une valeur, une valorisation de
boîte 70000$, c'est pas la même que quand la boîte elle fait
150000000 et donc c'est très important d'arriver à

(26:47):
comprendre. L'intérêt d'un investisseur et
l'intérêt des fondateurs, c'est que le le ou les fondateurs les
plus impliqués et ceux qui ont vocation à rester dans
l'opérationnel le plus longtempspossible conserve le plus
longtemps un Honor ship de la capable conséquent.
Pourquoi? Parce que à chaque levée de

(27:08):
fonds, on va. Diluer ces ces personnes donc je
commence, allez j'ai 60% départ je suis majoritaire, si jamais
un conflit je peux décider je fais une levée de fonds, là on
se dilue de 20% Ah bah je passe à 51%, je suis juste plus 2e
levée de fonds on se redit lude 20% et là je passe à 30 et ce
qui va se passer c'est le fondateur qui après 3 levées de

(27:31):
fonds se retrouve à moins de 1%.Bah il est désaligné avec
l'intérêt de la de l'entreprise et il va penser qu'à une chose
c'est sortir faire un cash out et puis passer à autre chose et
ça voilà c'est il faut toujours penser à la répartition du
capital comme si l'entreprise valait 100000000 de dollars et
pas comme si elle valait 1000$. Et quand Macron fait ça au

(27:52):
niveau du capable? C'est d'imposer certaines
conditions au financier. Comment vous l'avez faite?
Comment vous avez réussi à limiter la la dilution à travers
le temps pour pour les fondateurs.
La dilution c'est une c'est une opération arithmétique.
Entre combien d'argent? Combien d'argent est apporté par

(28:12):
cet investisseur et quel est le pourcentage de détention que ça
lui octroie. Et pour réconcilier ces 2
concepts, il y a un élément qui s'appelle la valorisation ou la
valuation qui est la valeur marché de l'entreprise.
Aujourd'hui pour ce nouvel entrant, on n'est pas du tout
sur une valorisation d'entreprise comptable,
c'est-à-dire c'est pas une valeur qui peut servir pour une

(28:35):
cession d'entreprise ou autre. On est plutôt sur le pari, moi
je te donne 100 pour avoir 10% et pour ces 10%, si tu me donnes
100, ça veut dire que l'entreprise vaut 10000000.
Voilà et pour arriver à ces maths, en fait aujourd'hui on va
utiliser différents outils, le premier dans le SAS c'est le
multiple dérange, donc on va multiplier le revenu annuel

(28:58):
récurrent par un certain multiple qui lui même est
fonction de la croissance. Donc nous quand on a levé, on
était sur des sur des multiples de fois. 8 oui c'est ça, oui je
prends même un peu plus et en fait ce multiple il va dépendre
de combien je suis capable de justifier de croissance à mon
investisseur parce que. Lui il a un temps défini,

(29:19):
généralement 7 ans pour ressortir.
Donc si il veut ressortir en faisant une plus-value, il a
besoin de s'assurer que l'entreprise qui a ce moment-là
lui il dit qu'elle va le ça. Et Ben il faut que dans 5 ans ou
6 ans elle fasse au moins ça et après il va chercher le l'excès.
De donc le but c'est vraiment assez de contrôler cette
dilution à travers le temps, en connaissant ces chiffres, en
imposant un peu ses termes, plusqu'on a des beaux chiffres, plus

(29:40):
qu'on détient le le contrôle surla transaction.
Donc faire attention c'est un peu le le Conseil, je pense
aujourd'hui qu'on peut mentionner, c'est de faire
attention, de ne pas trop se diluer à travers le temps parce
que c'est relié à la motivation aussi.
Après, quand on détient beaucoupmoins que au début, on est moins
motivé d'avancer, puis c'est plus ça.
Et nuance, nuance, on veut pas non plus survaloriser

(30:03):
l'entreprise parce que ça met l'entreprise dans une posture
beaucoup plus compliquée pour aller chercher un nouveau tour
de financement ou aller chercherune session.
Parce que si je dis bah non dansune entreprise, c'est le futur
Facebook, ça vaut 300000000 de dollars.
Il faut que il faut que tu acceptes d'avoir un tout petit
pourcentage. L'investisseur avec qui on aura

(30:24):
eu ce cette négociation et qui aurait été capable de
l'accepter, Eh bien 2 ans plus tard ou 3 ans plus tard, quand
on essaiera de faire rentrer d'autres investisseurs, ils
voudront au moins cette valorisation là.
Et on va créer une situation inextricable dans laquelle
l'entreprise a été évaluée beaucoup trop 2 ans auparavant.
Le fondateur et les investisseurs ne veulent pas

(30:44):
perdre leur mise et on se retrouve dans une situation de
blocage aujourd'hui. C'est exactement ce qui est en
train de se passer sur le marchéventure aux États-Unis. 2021,
2020? Ouais, 2021 ça a été une année
absolument record en termes de valorisation pour pas dire que
c'était une année débile en termes de valorisation.
Et aujourd'hui on se retrouve avec des Sanders qui ont cramé

(31:07):
toutes leurs levées, qui cherchent à se remettre sur le
marché pour faire un autre chose.
Sauf que ils n'arrivent pas à retrouver des niveaux de
valorisation qui contentent leurs investisseurs actuels.
Et dans ces contextes là, les investisseurs actuels préfèrent
rayer la ligne plutôt que. De baisser leur leur
participation. C'est intéressant donc faut
trouver vraiment le le bon équilibre entre ne pas trop se

(31:28):
diluer mais ne pas trop se mettre de bâtons dans les roues
pour la prochaine ronde de financement.
Donc c'est c'est une ligne qui est invisible, d'équilibre qui
est jamais parfaite et il y a beaucoup de variables
d'incertitude dans l'avenir. Donc c'est toujours un coup de
dé à à porter. Attention au final.
Romain, le le temps file. On est déjà rendu plus d'une

(31:49):
trentaine de minutes. Y a quand même un sujet que
j'aimerais aborder avec toi avant qu'on termine l'épisode
d'aujourd'hui. Tu as une visée d'amener une
grande importance au niveau du branding de la marque puis des
actifs numériques qui sont sortis.
J'aimerais ça que tu nous en parles un petit peu parce qu'on
l'entend rarement cet élément là, mais je pense ça fait un de
une de vos variables qui vous a amené à succès aujourd'hui,

(32:09):
j'aimerais que tu nous en parlesun peu.
D'où vient un petit peu cette importance là que tu y accordes
et comment ça s'est transcrit dans le fond, dans l'aventure
d'accepter bio, puis le résultatque vous voyez au final.
Alors pour parler du branding, il faut que je parle de moi un
petit peu. On on a, on a évoqué product
Hunt. Moi je je regarde production
depuis que j'ai 19 ans, je le regarde quotidiennement.

(32:31):
Je suis un fou de d'entreprise comme Intercom, comme figma,
comme stripe, que c'est des entreprises qui ont su émerger à
travers une identité de marque absolument parfaite.
Je pense aussi à mailchimp qui alongtemps été un un exemple pour
moi. Et quand j'ai quand j'ai créé
exceptio à l'époque avec mon associé Laurent qui travaillait

(32:55):
sur le marketing, on avait une intuition qui au final s'est
transformée un petit peu en thèse.
Chez nous, c'est l'intuition quela question de la
confidentialité, de ce qu'on appelle la privacy, c'est pas un
concept de to be le B to B il est intéressé par la compliance,
il veut s'assurer qu'il ne reçoit pas d'amende, il veut
s'assurer qu'il fait pas de vagues, que son département

(33:16):
juridique reste tranquille. Ça c'est la compliance.
Mais si on doit parler de marketing, de préférence de
privacy de données personnelles,c'est un concept B to C et on a
tout de suite voulu traiter la question du consentement sur
Internet dans les baskets de l'utilisateur final.
Pas vendre un produit pour les entreprises, mais offrir un

(33:36):
service aux utilisateurs d'Internet pour que quand ils se
retrouvent dans la. Ou d'un B to B il décide de
passer par notre solution parce qu'ils nous ont vu en ligne et
ils nous ont apprécié. Et j'ai des cas comme ça, j'en
ai des centaines, voire des milliers hein.
Parmi les clients d'exception, je peux prendre l'Opéra de
Paris, c'est une une très belle institution.
Voilà de dans le monde de la musique dont la directrice

(33:59):
marketing est un des clientes d'acceptation et elle nous a
trouvé parce que elle achète de la tisane les 2 marmottes qui
est un client et et en allant sur le site les 2 marmottes,
elle a découvert avec cette photo et c'est ça que je veux
pour mon site parce que j'ai apprécié la marque, j'ai
apprécié l'expérience et donc jeveux proposer ça à mes propres
clients. Donc cette réflexion autour du

(34:20):
branding, c'est une réflexion de.
Une évolution de notre société professionnelle où il y a de
moins en moins de frontières entre les usages pro et les
usages perso, on consulte ces outils professionnels sur son
smartphone, on consulte des sites personnels sur son
ordinateur de travail, on est dans le bring your own device au
au travail, donc ça a été le, çaa été la réflexion initiale et

(34:43):
ce branding là, c'est ce qui nous a permis de nous
différencier de notre concurrence qui, elle, avait
opté. Et optez toujours pour un
positionnement 100% compliance. Voilà, nous on est enfin quand
je regarde nos concurrents et jediscute avec eux et et je les,
je les apprécie, je les respectebeaucoup, c'est vrai qu'ils ont
une approche beaucoup plus. Business, on va faire des ventes

(35:06):
enterprises avec des BDR avec des accords Exécutifs, on va
faire des démos et puis après onva leur expliquer qu'on est dans
Gartner parce qu'on a un quadrant, et cetera.
Et moi je suis là en fait. Bah moi je suis acceptée, vous
me connaissez déjà. Et concrètement, dans la
start-up, ça se traduit comment?Vous avez des designers à

(35:27):
l'interne? Faites-vous affaire avec des
firmes très renommés? Avez-vous mis des des procédés
en place pour vraiment mettre lebranding de l'avant, puis
s'assurer que la marque soit impeccable, que le souci du
client soit vraiment de l'avant?Comment ça se ça se construit à
ce moment-là, l'interne, tout ça?
Alors on a. On a par le passé fait appel à
des tiers, mais en fait on n'a jamais été satisfait de de ça.

(35:50):
Parce que justement des. Les agences de branding ou de
design ont besoin de de rentrer dans des codes B to C et ont
beaucoup de mal à faire la synthèse des 2 donc.
On a la maman des cookies qui est Laura, Laura qui est notre
directrice artistique, qui depuis le début de l'entreprise
qui est la 2e salariée, elle a commencé en août 2017, qui est

(36:14):
notre illustratrice qui a dessiné toute notre identité de
marque donc absolument tous les personnages que vous voyez sont
faits par Laura. Elle est aujourd'hui épaulée par
Arthur et tout est géré en interne.
Aujourd'hui sur le branding et la marque, on a ouais en fait on
a, on a sous traité plutôt la partie intégration, par exemple
notre site web, si vous allez sur la landing page

(36:36):
d'acceptation, Bah Elle est gérée par parcours 3, une
fantastique entreprise de Montréal.
Voilà, puisque on a, on a. J'ai choisi de passer par leur
service agence spot vraiment super, mais par contre sur le
branding, on reste aux commandes.
Et, et c'est vraiment impressionnant, qui est la 2e
salariée, soit une directrice artistique?
C'est vrai parce que quand qu'oncommence au début, on se

(36:58):
concentre généralement plus sûr,développer des lignes de code,
essayer de les commercialiser. Mais l'aspect branding souvent
va être Ah, c'est l'enfant pauvre, souvent au bout de la
ligne. Vous avez décidé de revirer le
modèle à l'envers, qui est probablement une des clés du
succès au bout de la ligne, qui est difficilement tangible au
début, mais je pense qu'aujourd'hui vous voyez le
résultat au final. Puis c'est peut-être un bel

(37:18):
apprentissage qu'on peut transmettre à l'audience de ne
pas lésiner sur le branding. Branding is everything.
Cette chaîne est reality. Ces 2 morceaux là sont
difficiles à mettre en action quand on n'a pas beaucoup de
sous pour partir une start-up ouun SAS, mais au combien c'est
important pour réussir à aller chercher de la clientèle.
De transmettre l'émotion qu'on veut à travers la marque qui

(37:41):
aujourd'hui je vous en êtes content au final, et c'est pour
ça, je voulais te demander en concret, c'était quoi?
Pour moi, c'est très concret. 2eemployé, une directrice
artistique qui est encore là aujourd'hui, donc il y a une
continuité et une évolution à travers le temps.
Vous avez une 2e personne à temps plein dans l'organisation,
donc félicitations, vous, vous, vos, vos bottines suivent vos
babines. À ce moment-là, la bonne

(38:01):
expression également québécoise la félicitation.
Est-ce qu'il y a d'autres y a d'autres choses que vous avez
mis dans l'organisation pour vraiment mettre ça de l'avant,
outre le fait d'embaucher quelqu'un comme employé numéro
2? Ah oui?
Ben en fait le le plus importantest après le après le fait de
créer cette identité, c'est de la.
C'est de la faire respecter et de la faire vivre, donc.

(38:24):
Quand quand on est une entreprise de 4 personnes, qu'on
a notre logo, notre marque, nos personnages et que là on a notre
responsable commercial qui vientnous voir et qui nous dit
écoutez j'ai ce client, il peut payer 50000$, mais par contre il
faut qu'on enlève le logo et là il faut savoir dire non, voilà
alors qu'on a pas. De file, alors qu'on a

(38:45):
exactement. Et c'est ça qu'on a fait, c'est
ça qu'on a fait, on a dit non et.
Et je pense que les 2 raisons dede, de succès, du branding
exception, c'est d'un côté une affirmation absolument totale et
décalée par rapport à l'univers dans lequel on évolue, donc des
personnages dessinés. Rigolo qui font des blagues pour

(39:07):
parler de vie privée, personne l'a fait.
Et Deuxièmement, une intransigeance totale sur
l'application de cette de ce branding et pas de ouais mais
t'inquiète, on retire juste le lien, et cetera.
Non ça jamais. Et dans toute l'histoire
d'acceptation, on n'a jamais, jamais, jamais transigé sur
cette règle. Là on a même des clients assez

(39:28):
malins qui ont commencé à à rajouter du CSS, donc c'est des
lignes de code pour altérer l'apparence de notre produit.
Et bon, déjà on l'a explicitement exclue de nos
conditions générales d'utilisation de changer
l'apparence du produit, mais Deuxièmement.
On a mis à jour le produit pour faire ce qu'on appelle du shadow

(39:49):
DOM, donc on a encapsulé le style du Widget pour que le
client ne puisse pas le modifiersans passer par notre.
Outil très brillant et on parlait de charade.
C'est probablement ça qui permetd'avoir un chien rate inversé
qui est probablement positif. Même si vous appliquez pas une
une force marketing, vous en appliquez absolument une
aujourd'hui mais c'est ce qui vous fait.
Y avait une croissance composée de par la transmission de la

(40:13):
marque dans la vue du produit chez vos clients directement.
Donc très très brillant comme Conseil.
Merci autre chose Romain que tu aimerais apporter pour
l'audience aujourd'hui par rapport au branding?
Non, juste j'encourage tout le monde réfléchir aux branding
parce que je pense qu'on fait mieux du business quand on a une
grand faire faire du business. No name, il y a rien de pire,

(40:36):
surtout à l'ère du generated I qui nous sort des tonnes de de
concepts vues et revues. Je pense qu'aujourd'hui il y a
pas meilleur moment pour insuffler de la personnalité
dans les produits, dans les entreprises qu'on crée et et
j'aimerais terminer peut-être là-dessus.
J'ai un j'ai un ami à moi qui s'appelle Julien petit qui
écoutera probablement ce podcastqui un jour était intervenu à

(40:59):
une époque de doute où justementon était en train de questionner
le positionnement léger et humoristique d'acceptation.
On se on se demandait si on allait pas changer les couleurs,
passer sur un truc plus statutaire et et et bowling.
Et il m'a dit mais Romain m'a assez plutôt C'est toi donc toi
tu fais des blagues, tu tu fais que bouger, t'es là, t'es non tu

(41:22):
peux pas faire quelque chose quiest pas toi.
Et je pense qu'une des raisons pour lesquelles on a été
capables de marcher c'est que cebranding là il est corrélé à mon
identité de Finder et c'est aussi pour ça que ça colle.
Et que ça sonne juste et ça sonne pas fabriqué, ça sonne pas
faux. C'est parce que au final, c'est
c'est juste qui on est dans l'entreprise.

(41:43):
Et et je pense qu'il faut être des fois dérangeant et ou
humoristique dans notre sortie. Puis c'est souvent là que un on
a un doute, mais 2 qui a du résultat au final, qui vient
enlever le doute au bout de la ligne.
Donc je pense, ça vous a servi de rester un peu dérangeant ou
du moins humoristique à travers tout ça.
Puis très intéressant d'entendreque vous êtes resté sur votre
position initiale, puis de respecter un peu qui vous êtes,

(42:04):
les valeurs que vous avez au final très pertinent.
Quelque chose à rajouter? Romain pour l'auditoire, Avant
qu'on te laisse une petite placepublicitaire pour voir comment
la Communauté peut t'aider. Non j'ai, j'ai pas grand chose à
rajouter. Je te remercie en tout cas pour
pour ces questions très pertinentes et j'espère que les
personnes qui nous écouteront passeront un excellent moment.
Assurément parce qu'il y a plusieurs de ces sujets là qu'on

(42:24):
avait pas rentré autant détails dans des cas concrets.
Donc on de mon côté moi j'ai beaucoup appris, je suis
convaincue que la Communauté c'est aussi va apprendre.
Je te laisse un petit moment à ce moment-là pour voir comment
on peut en tant que Communauté t'aider si tu es à la recherche
de contacts pour entrer chez un client peut être de staff au
nouveau bureau de Montréal ou toute autre chose.
Comment on peut solliciter la Communauté pour toi aujourd'hui?

(42:47):
Eh bien, déjà, elle continuait de de nous ouvrir les bras comme
comme ça a été le cas aujourd'hui.
On apprécie énormément les échanges avec.
La Communauté, nos partenaires, on va effectivement recruter des
personnes à Montréal ou à Québecd'ailleurs sur des postes de
technical support engineer, doncdes personnes qui sont
compétentes sur les stats GoogleTag manager Google Analytics qui

(43:10):
sont capables de de de travailler sur ce type
d'intégration. Et puis également accepter tôt
fonctionne depuis depuis le début avec une grande part de
Channel donc on a on n'a pas évoqué la question des canaux de
distribution mais accept to travaille avec des agences
partenaires qui sont intégratrices de la solution et
la revendre en en tirant un profit.

(43:33):
Donc on est tout à fait disponibles et on a envie d'être
mis en en relation avec des faiseurs.
Des gens qui font des sites internet des applications pour
des clients, des entreprises de services technologiques qui
pourront aider à leurs clients àse mettre en conformité à la loi
25 aussi. CPA au JP R grâce aux outils.
C'est déjà des questions ou des références à t'envoyer.

(43:55):
Romain, est-ce qu'on passe par le site d'exception?
Est-ce qu'on se rejoint sur LinkedIn?
Quel est le meilleur moyen pour.Procéder sur LinkedIn c'est
parfait et vous pouvez venir de de ta part Jonathan et ce sera
super. Fort lastic, donc on va mettre
dans les notes de l'épisode comme à l'habitude le lien pour
rejoindre Romain sur LinkedIn etégalement toutes les
informations sur exceptio, le site et les postes ouverts

(44:18):
également dans notre belle contrée québécoise.
Donc voilà Romain, on te souhaite tout le succès mérité
devant toi pour toi et toute ta gagne vraiment une belle
histoire à succès. Merci d'avoir partagé
aujourd'hui là sur les différents sujets qu'on a
abordés, ça rajoute de la valeurà la communauté des au plaisir
peut-être de se reparler pour lasuite des choses parce que je

(44:39):
pense que ça ne s'arrêtera pas là.
Vous avez l'air d'avoir vraimentle vent dans les voiles, ça va
bien là je sais pas si on vous souhaite beaucoup de succès.
Donc voilà, merci à tous d'avoirété des nôtres cette semaine, on
nous faisons tout ce contenu là gratuitement pour vous avec
beaucoup d'amour. On vous demande une seule chose
en retour, si vous plaît mettez ce balado sur pause et allez

(45:01):
mettre un 5 étoiles sur votre plateforme de balado préféré.
Et si vous avez eu un Flash de quelqu'un qui pourrait
bénéficier d'entendre l'histoireet les Conseils de Romain,
prenez un autre 17 secondes, envoyer le lien de cet épisode
là quelqu'un ça peut aider les gens, ça peut motiver les gens
et ça nous aide également à continuer cette aventure là,

(45:21):
cette belle aventure et encore une fois merci de nous écouter.
Vous êtes nombreux à nous envoyer des commentaires.
Vous pouvez également m'envoyer un petit message sur mon
LinkedIn si vous avez des idées d'inviter.
Sujet me fera plaisir de discuter avec vous sur ce je
vous dis à la semaine prochaine.Merci encore une fois d'avoir

(45:47):
été des nôtres cette semaine, nous produisons ce contenu
gratuitement et avec amour pour vous.
Donc si en échange, prendre seulement un petit 10 secondes
de votre temps pour mettre sur pause et aller mettre 5 étoiles
sur Spotify et Apple Podcast, çafait toute la différence pour
nous et ça nous encourage à continuer.
On est également curieux de savoir ce que vous avez aimé et

(46:07):
ce que vous aimeriez entendre sur le podcast dans les
prochains trimestres. Donc n'hésitez pas à venir
m'écrire directement sur LinkedIn.
Bon Ben j'entends l'éveiller et je vous dis à la prochaine.
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