Episode Transcript
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Speaker 2 (00:01):
Couscous Pierre-Péry de retour, le prologue de l'avant-match, le préambule
de l'épisode 151, intitulé en ce moment« Fais fret ici», mais évidemment,
Hilton va clairement changer ça avec son expertise. Il fait froid,
il fait froid. Pas si fret
Speaker 3 (00:14):
que ça,
Speaker 2 (00:15):
lĂ
Speaker 3 (00:16):
Non, là , ça s'est calmé. On peut quasiment jouer encore dehors,
si le terrain est disponible. On aurait pu jouer aujourd'hui.
Un match de série à MLS au stade Saputo? Oui,
si on fait les séries. Mais oui, on aurait pu
jouer face à ça. C'était quand
Speaker 2 (00:36):
Montréal-Toronto? Bernier et tout ça et Drogba? C'était octobre 2015, c'est sûr, mais... Oui,
mais le dernier match
Speaker 3 (00:45):
de rugby à Montréal,
Speaker 2 (00:45):
c'était au stade olympique. Oui, oui, mais l'année d'avant. Attends, Montréal...
Speaker 3 (00:51):
Oui, mais ça, c'était à Montréal. Ah oui,
Speaker 2 (00:53):
ça... L'octobre
Speaker 3 (00:54):
c'était octobre. Il faisait froid. Oui, probablement, probablement.
Speaker 2 (00:57):
Il
Speaker 3 (00:57):
faisait froid, il faisait froid. On parlera du calendrier plus tard.
Plus tard. Parce que lĂ , on est en prologue. J'ai
une question pour toi. Oui, mon ami. Je connais ta réponse,
puis c'est pour te bien faire paraître que je te
pose cette question-lĂ devant les gens. Parce qu'actuellement, je t'expose
sur la culture.
Speaker 2 (01:12):
En général,
Speaker 3 (01:13):
c'est un piège. Oui, c'est pour rire de toi. Mais là ,
c'est pour te donner du love. Toi, tu savais c'était
qui Lou-Adrienne Cassidy
Speaker 2 (01:24):
Non. Ah
Speaker 3 (01:25):
Bien oui, on t'en avait parlé.
Speaker 2 (01:28):
Dans un autre chat. Oui, oui, oui. Mais je parlais
avant toute la... Oui, oui, oui. Je reformule. Je reformule
ma question. Oui, parce que ta question... Oui, je reformule
ma
Speaker 3 (01:36):
question. Au gala La Disque, tu savais déjà c'était qui
Louis-Adrien Cassidy?
Speaker 2 (01:42):
Oui.
Speaker 3 (01:43):
VoilĂ ! Sofiane, je suis fier de toi. Je suis fier
de toi. Tu
Speaker 2 (01:49):
fais
Speaker 3 (01:49):
pas partie de ceux qui se filment dans leur char
en se disant, je sais pas si c'est juste moi
ou la fille
Speaker 2 (01:55):
Encore une fois, j'ai entendu parler d'elle, mais dis-moi de
nommer deux mots, une phrase de sa chanson. Ma
Speaker 3 (02:01):
question, oui, ça va
Speaker 2 (02:03):
Mais je suis quasiment malhonnĂŞte. Comme tu demandes Ă prendre
n'importe quel genre, personne qui n'aura pas le foot au Québec,
qui est apparemment 80%, est-ce que tu connais David Bouguay?
Je me souviens
Speaker 3 (02:18):
de, à l'époque, l'époque du Qui a tué les Expos,
il y avait une chroniqueuse éditoriale liste à la presse
Son nom m'échappe, mais c'est une Madame Gagnon. C'était une
Micheline Gagnon. Bonjour David. Donc, on va l'appeler Micheline Gagnon.
(02:46):
Si ce n'est pas le bon, on corrigera plus tard. Elle,
il y avait un projet pour changer le nom d'une
rue ou un nouvel nom de rue pour la nommer
la rue Gary Carter. Oui. Elle avait fait un éditorial
sur les changements de nom, tout ça. Et elle n'avait
(03:07):
jamais entendu ce nom au nom de sa vie. Ce
n'est
Speaker 2 (03:11):
pas normal.
Speaker 3 (03:12):
Ce n'est
Speaker 2 (03:12):
pas normal.
Speaker 3 (03:13):
Ce n'est pas anormal ou ce n'est pas normal? Ce
n'est pas anormal. Je ne suis pas d'accord avec toi.
Quand tu es à Montréal
surtout dans les années 80-90, où les bulles, les fameuses
chambres déco, Les chambres étaient beaucoup plus larges. Au lieu
d'ĂŞtre 10 000 personnes, lĂ , c'est comme... Tu peux monter Ă 6 millions. Elle,
(03:37):
elle était dans les médias, dans sa ville, un personnage sportif.
Elle
Speaker 2 (03:43):
n'avait
Speaker 3 (03:43):
jamais
Speaker 2 (03:44):
entendu
Speaker 3 (03:44):
parler de Gary Carter.
Speaker 2 (03:46):
C'est le journaliste
C'est une journaliste? C'est un réaliste, dans la presse. Ok,
je pensais que c'était genre, tu sais, quand un citoyen
Speaker 2>écrit un article.
Speaker 3>
Speaker 2>
Speaker 3>
ça
Speaker 3 (04:00):
là . Ok. Donc, ouais, ça me fait peur. C'est pour
ça que je t'ai challengé avec ma question
Speaker 2 (04:07):
Mais tu sais ce qui est marrant, c'est que j'ai
eu une conversation il n'y a pas longtemps, ce matin,
Je n'aimerais pas la personne parce que tu la connais
très bien. On a parlé de Fabienne Larouche. Je connaissais
Fabienne Larouche. Et pendant longtemps, je pensais que c'était une
actrice tellement qu'elle avait une gueule d'actrice, mais elle est
plus scénariste. Oh non
Speaker 3 (04:25):
elle est la boss des actrices. Ça fait travailler les
Speaker 2 (04:27):
actrices. C'est ça, c'est ça. Donc, on fait pause ou
on ajoute?
Speaker 3 (04:33):
Non, on ajoute. On a une évité spéciale?
Speaker 2 (04:35):
Une évité spéciale? on est enregistré
Speaker 3 (04:39):
dans le prologue ça peut ça peut déraper
Speaker 2 (04:42):
donc on fait une pause on fait une pause on
fait une pause et on revient ok pause et on
est de retour on est de par magie on a
quelqu'un qui avec nous pour le prix on l'a vraiment
elle s'appelle Laure on va la présenter après après le
jingle bonjour lĂ
Speaker 3 (04:56):
Nous, on fait les choses Ă l'envers. On met quelqu'un,
on ne dit pas c'est qui, on le présente plus
tard
Speaker 2 (05:05):
En général, ce qu'on fait, on ne parle pas de
foot pendant cinq minutes. Donc, pour la question, dix minutes, quinze.
Il nous reste une heure, même pas. Sinon, ça va
mal finir sur Teams. Ou Slack. Mais qu'est-ce que tu
regardes en ce moment? Netflix, Prime, Crève TV, ICI, Tout Radio,
Tout TV, YouTube. Qu'est-ce que tu regardes en ce moment? Siri, film?
Speaker 7 (05:25):
Qu'est-ce que je regarde? J'ai regardé la dernière saison de
The Vin Staple Show. Le Vince Staples Show? C'est un
(05:48):
peu perché, mais c'est vraiment le fun
Speaker 2 (05:51):
j'ai vraiment aimé. Au début, je pensais que c'était un comédien,
notamment que je voyais les trailers, c'était marrant, mais... J'ai
vu que c'était un rapport.
Speaker 7 (05:56):
Il est très drôle. Pour vrai, il écrit en plus,
il travaille, il est Ă la direction et tout. Moi,
je trouve que c'est un artiste assez complet au final, maintenant.
Speaker 2 (06:03):
Ses goûts sont différents. Moi, j'étais au monde, genre, moi,
j'aime Predator, Die Hard, I2. J'aime les dessins animés japonais.
Speaker 3 (06:10):
J'ai l'air arrêté en 92. Moi, j'essaie de tenter dans la gorge.
La culture québécoise
Elle m'arrive avec quelque chose que je pensais qu'il parlait
des bureaux en gros, Staples. C'est quoi
Speaker 2 (06:20):
Staples
Speaker 3 (06:21):
C'est pas bureau en gros
Speaker 2 (06:23):
Oh, merde de serre. Non, non, non. Oh, mon Dieu. Bon,
Speaker 3 (06:29):
on n'a pas de temps. On arrĂŞte le prologue lĂ .
On part de trucs officiels et on présente notre invité
de la semaine
Speaker 2 (06:37):
Allez, on y va. PrĂŞt pour le jingle? Il est marrant,
il est super, il est légendaire. On arrive. Je
Speaker 7 (06:50):
vais t'expliquer, ils
Speaker 4 (07:00):
ne sont pas au niveau, les arbitres. Vous écoutez Couscous.
Je pense que je ne me trompe pas de Real Madrid,
je ne me trompe pas des séries, je ne me
trompe pas au Mondial.
Speaker 2 (07:21):
Et c'est c'est pépé, c'est c'est pépé de retour à pétition 51.
S'il y avait un
Speaker 3 (07:25):
prix Ă la disque pour le meilleur jingle, tu le gagnes, Sof.
Tu le gagnes.
Speaker 2 (07:29):
Moi et l'autre chanteuse
Speaker 3 (07:30):
lĂ ,
Speaker 2 (07:30):
que personne ne
Speaker 3 (07:31):
connaît, on est comme ça
Speaker 2 (07:32):
Régulièrement
Speaker 3 (07:33):
j'ai des demandes d'ajout. Tu devrais rajouter tel truc, tel
truc dans le jingle. Sof, explique aux gens pourquoi c'est impossible.
Speaker 2 (07:42):
Bon, lĂ , tu connais un peu la musique avec le rappeur,
je présume. Qu'on appelle ça, le tape original, le source tape,
la source. J'ai plus la source. Du
Speaker 7 (07:50):
remix?
Speaker 2 (07:51):
Du remix. Je n'ai plus le vidéo original pour pouvoir l'éditer.
Prendre le produit final et faire quelque chose de magique,
c'est impossible. En fait, c'est possible, mais je n'ai pas
le temps. Tu es un peu paresseux. Toutes les excuses
sont bonnes, je pense. Il y a ça aussi. Chaque
fois que je vois ce jingle, je réalise que je
suis nagre avant quand mĂŞme. Tu es nagre du tout.
J'avais une belle veste du tout. Bon, on vous présente.
(08:16):
On est avec Laure Wardat, spécialiste. Présente-toi, Laure Wardat.
Speaker 7 (08:19):
Qui est-ce? Je travaille dans les communications et les PR.
Ça fait à peu près, je pense, ça fait dix
ans que j'ai fait ça. J'ai fait pas mal d'entreprises
différentes dans le divertissement, Cirque du Soleil. J'ai évité Cavalia
aussi en tournée et plus récemment avec le CF Montréal.
Mais c'est ça, donc ça fait pas mal de temps
(08:39):
que je fais ça. Et puis le foot, c'est l'amour
de ma
Speaker 3 (08:43):
vie depuis toujours. Elle était contente après le PSG. Je
suis
Speaker 7 (08:46):
française. Ce n'est pas moi qui ai parlé du PSG
en premier
Speaker 2 (08:50):
J'allais demander la question, mais je n'ai pas mis la géolocalité. Oh,
qu'elle était
Speaker 7 (08:54):
contente
Speaker 2 (08:55):
J'allais poser la question, mais je ne voulais pas prendre
la géolocalité. Est-ce que tu habites au plateau? Je ne
vais pas faire la blague. Non
Speaker 7 (09:01):
mĂŞme pas
Speaker 2 (09:02):
Masha'Allah. Bravo. Ça fait longtemps que
Speaker 7 (09:04):
j'habite au plateau. J'habite dans le sud-ouest.
Speaker 2 (09:06):
C'est bon, c'est bon. Si tu vois, c'est le nouveau plateau.
C'est le nouveau plateau. Non! Viens, viens. Venez tous Ă
Ville Saint-Laurent. Viens, viens. Je travaille
Speaker 3 (09:15):
Ă
Speaker 7 (09:15):
Ville
Speaker 2 (09:16):
Saint-Laurent maintenant. Et voilĂ . C'est le quartier. C'est le quartier.
C'est
Speaker 7 (09:20):
paisible.
Speaker 2 (09:20):
C'est paisible. C'est la banlieue en ville. Mais, en fait,
pourquoi on se parle? Pourquoi on se parle? Ce n'est
pas parler du 4-4-2 de Lucien Riquet. En fait, ce
n'est pas un 4-4-2, mais c'est pour parler … Il
a eu la finale de la CPL qui était fascinante.
C'était en plein temps de nage à Ottawa. Athletique d'Ottawa
contre Cavalry. Athletique de Gagne en temps additionnel, etc. David
(09:43):
Rodriguez est la star du match. Et... Tu avais une
story que j'avais sur Instagram oĂą tu parlais beaucoup du
PR et de l'engagement et un peu du côté gratuit
de ce qui s'est passé en termes de buzz autour
de l'image de la finale, le but notamment de la
bicyclette de Rodriguez. Donc, je te lance sur ça. Pourquoi
tu as réagi comme ça et quel contenu t'as fait
(10:05):
réagir pour dire ça c'est incroyable, c'est quelque chose de différent?
Speaker 7 (10:09):
En fait, je pense que c'est le lendemain qu'on s'est
tous rendu compte quand les republications ont commencé à sortir,
que tous les médias en ont parlé. Mais avant de
m'en aller lĂ -dessus, je vais d'abord faire un mini 101 du
PR et de pourquoi c'était aussi fou. parce que c'est
ça que je t'ai expliqué après, qui, je pense, a
fait plus de sens. Donc, les PR dans le sport,
(10:29):
c'est vraiment tout ce qui est les relations publiques. Donc,
ça va être les communications, l'image, c'est tout ce qui
englobe ça. Donc, que ce soit pour une organisation, dans
le cas d'un club, d'une ligue, d'une marque, le but,
c'est de générer de la visibilité, de la réputation et
évidemment de l'engagement auprès des publics et des médias. Puis ça,
ça génère la visibilité que ça génère, ça se chiffre
(10:51):
et ça vaut de l'argent. Parce qu'ultimement, en PR, tu
as plusieurs types de PR. Le premier PR, c'est le«
owned PR», qui est celui qui sort de tes propres canaux. Donc,
ça va être les communiqués de presse, les réseaux sociaux, newsletters,
tout ce que tu sors toi et qui est contrôlé
ou tu sors ton message, c'est toi qui fais, c'est
pour communiquer de la façon dont tu veux communiquer. Ensuite,
(11:14):
il y a ce qu'on appelle le paid PR. Ça,
c'est les pièces qu'on va payer. Donc, ça va être
une publicité de télé, des annonces à la radio, des
articles sponsorisés. Ça existe aussi. C'est beaucoup plus en beauté
que ça se fait ou en mode, mais des articles
où on paye le média pour qu'il parle et qu'il
transmette nos messages Ă son audience. Donc, toutes ces choses-lĂ ,
(11:35):
encore une fois, il y a une dimension de contrĂ´le.
Et ensuite, il y a ce qu'on appelle le earn PR.
Puis ça, c'est vraiment la visibilité qu'on gagne. C'est celui qui,
selon moi, est le plus précieux pour tous les gens
de communication et de PR. Puis c'est celui sur lequel
on se repose le plus parce que sinon, ça coûterait
bien trop cher d'arriver Ă avoir ce qu'on arrive Ă
avoir grâce au earn PR. Et le earn PR, c'est
vraiment tout ce que les médias, le public, que ce
(11:58):
soit les fans sur les réseaux sociaux, les pages maintenant
sur les réseaux sociaux, que je pense à des versus,
des 4-3-3. 4-3-3, oui. qui ne vivent pas ailleurs que
sur ces médias-là . Parce que je pense que le paysage
médiatique a beaucoup changé où maintenant, il faut compter les
réseaux sociaux comme un média. Puisque je pense à vous
qui communiquez et vivez essentiellement sur les réseaux sociaux et
(12:20):
vous n'existez pas en dehors de ces écosystèmes-là . Donc ça,
toutes ces choses-là … C'est le malheur de Sofiane. Ça s'en va,
toutes ces choses-là . Quand ça s'accumule ensemble, ça fait de
plus en plus de vues. Et toutes les vues, une
impression égale un certain montant. Donc, je ne sais pas,
par exemple, on prendrait, je vais dire une bĂŞtise, c'est
(12:42):
complètement fictif, mais supposons que pour une impression d'une personne, c'est 0,1
centime que ça coûte. Tu multiplies ça par 100 millions. tu
sais combien ça t'aurait coûté d'aller rejoindre ce nombre de gens-là .
On s'entend qu'il y a très peu de gens qui
ont les moyens d'aller mettre 100 millions dans juste une campagne.
Je ne pense mĂŞme pas qu'il y ait vraiment des
marques qui ont les moyens de faire ça. Et donc,
(13:02):
en fait, c'est pour ça que moi, j'ai capoté en
voyant les chiffres de la CPL. Puis, je m'en suis
doutée avant qu'ils sortent le chiffre total. On commençait à voir,
en fait, par la multitude de choses organiques qui sortaient,
le fait que Speed le reprenne, des choses comme ça,
ça génère de la viralité. Et en fait, c'est ça, 786
millions de personnes rejointes en 48 heures. Et depuis
Speaker 2 (13:25):
c'est un milliard. Et depuis, c'est un milliard. C'est ça,
ça a monté.
Speaker 7 (13:28):
Un milliard. 48 heures, juste ça. Et quand j'ai posté,
j'ai reposté ensuite une autre story et j'ai dit, j'attends
que les gens de PR viennent freak out dans mes DM.
Je confirme, il y en a 2-3 qui étaient comme
…
Speaker 3 (13:39):
C'est le rĂŞve. C'est le rĂŞve. C'est le
Speaker 7 (13:41):
rĂŞve. Surtout, en fait, je vais aller le mettre encore
plus sur le rĂ´le d'une ligue comme la CPL. On
ne parle pas, je ne sais pas, de la première ligue.
On parle de la CPL. Je ne veux pas
Speaker 2 (13:55):
diminuer notre société. Elle est jeune.
Speaker 7 (13:57):
Elle est jeune. C'est ça. C'est une ligue qui est jeune,
qui n'est pas connue Ă travers le monde, qui est
encore en train de faire son nom. LĂ , aujourd'hui, elle
s'est fait connaĂ®tre Ă travers le monde juste grâce Ă
ce moment-lĂ . Puis en fait, c'est-Ă -dire que le NPR, c'est
des choses qu'on peut gagner soit grâce à des moments
comme ça
que tu ne contrĂ´les pas, mais c'est Ă toi de
savoir le capitaliser derrière. Oui, puis savoir réagir ensuite pour
(14:19):
transformer la chose. Ou c'est toi qui vas aller chercher
parce que tu connais, tu sais que tu as un
très bon hook, tu as un super bel angle, puis
tu vas aller pitcher activement les médias. Et souvent, il
y a des effets boule de neige. Quand tu pitches
tes médias locaux avec quelque chose d'intéressant, ça s'en vient,
puis
Speaker 4 (14:35):
ça
Speaker 7 (14:35):
s'intéresse de plus en plus, surtout à l'heure d'Internet. Mais là ,
en l'occurrence, c'est ça aussi. Moi, c'est ça que je
trouvais fou. Ils n'ont rien fait. C'est juste ce moment,
ce bicycle kick dans la neige qui est devenu le
high cycle kick qui a créé toute cette viralité Tout
est parti. Je veux dire, j'ai mĂŞme lu un article
sur l'équipe en
Speaker 3 (14:53):
France
Speaker 7 (14:56):
C'est ça, il y a partout. Tous les médias français
en ont reparlé. Alors qu'on s'entend, dans ces pays-là , ils
ont déjà de quoi faire avec la couverture. Ils ont
quand mĂŞme choisi de parler de ce moment-lĂ . Puis, je
dirais que ce qui a payé là , c'est parce que
C'est authentique. En fait, c'est pour ça que le earned PR,
c'est si précieux. C'est parce que
Speaker 4 (15:15):
c'est
Speaker 7 (15:15):
souvent celui qui va ĂŞtre le plus organique, le plus authentique,
qui apparaît comme le plus naturel. On s'entend qu'il y
a du earned PR. Quand on pite, c'est du storytelling.
C'est des gens comme moi qui ont travaillé, qui ont
réfléchi pour savoir comment aborder un sujet. Mais là , en l'occurrence,
le moment s'est créé tout seul. Puis c'est ça
Speaker 5 (15:33):
qui
Speaker 7 (15:33):
est encore plus beau. Et je pense que c'est la beauté, justement,
du PR et des moments. C'est qu'il y a de
la visibilité comme ça qui peut se créer, qui aurait
coûté des millions, des milliards, je pense même, de dollars.
Speaker 2 (15:44):
Non, mais moi, j'étais sous le choc. Le choc, parce
que moi, je consomme. Je voyais les reposts, les retweets.
Je voyais des comptes sur TikTok. Par hasard, j'y allais
pour … Je me suis dit, pourquoi là ? Je suis
tombé sur des comptes britanniques de youtubeurs ukais qui sont
connus pour le foot, les youtubeurs anglais qui sont vraiment top, top, top.
Ils parlaient de ça. Ce n'est pas une grosse
Speaker 3 (16:03):
surprise parce que ça vient toucher un élément cliché canadien
qui va intéresser au niveau international. Le foot canadien va
avoir un Ă©lĂ©ment diffĂ©renciateur par rapport parce qu'on a dĂ©jĂ
eu des images de la sélection canadienne contre le Mexique.
De temps en temps, ramener le fait que, ah oui,
ils jouent au foot là -bas au Canada, ça vient, il
(16:24):
faut profiter de nos éléments qui diffèrent. Mais j'ai une
question pour toi, Laure. Quand on voit ces 700 millions, puis
qu'on est probablement rendu Ă un milliard, ces chiffres-lĂ , tu
le sais mieux que moi? j'allais dire, peuvent ĂŞtre artificiellement
gonflées parce qu'au niveau de data et statistiques dans les
(16:45):
médias sociaux, il y a beaucoup de, je dirais, quasiment
du fast-food, des fausses calories. C'est une vue, la façon
qu'elle est comptabilisée et tout ça, il faut mettre des bémols.
Ce n'est pas la mĂŞme chose, un article qui est lu,
quelque chose à la télévision versus les médias sociaux. Puis,
il faut faire des fois un petit bémol. Oui, non
Speaker 7 (17:04):
mais … Pour les articles, c'est pareil. Quelqu'un peut le
relire plusieurs fois? Je ne serais quand même pas étonnée
que … Je ne sais pas comment ils marchent, les
algorithmes des Meltwater, Cision, de ce monde, parce qu'on utilise
des logiciels pour savoir ces choses-lĂ . La CPL n'a pas
sorti ses chiffres de son chapeau. Ce sont des chiffres
qu'ils ont sortis de leur logiciel. J'aurais tendance Ă te
(17:24):
dire que, de nos jours, ils doivent ĂŞtre quand mĂŞme
assez améliorés pour essayer d'éviter de compter trop les re-watch
et les choses qui se sont répétées avec les repartages, etc.
Mais je pense que ça donne un … quand même
une image très globale de ce que c'est. Je pense
vraiment que l'endroit oĂą c'est fou, c'est parce que c'est
les conditions initiales qui sont tellement modestes pour la CPL
(17:47):
comparées à d'autres ligues dans le monde. Je ne lui
enlève rien.
Speaker 2 (17:51):
C'est juste que tu ne peux
Speaker 7 (17:53):
pas comparer cette ligue-lĂ en termes de moyens
Speaker 2 (17:55):
et de ce
Speaker 7 (17:55):
qu'elle est capable de projeter et de gĂ©nĂ©rer comparĂ© Ă
une première ligue qui est une machine de guerre.
Speaker 2 (18:01):
On est passé de zéro attente à un truc incroyable.
La CPL avait zéro attente. Ils étaient contents que le
match se passe. Il faut que le match arrive. On
ne peut pas changer. TSN n'a pas de place pour nous.
Au lieu
Speaker 3 (18:10):
de devenir un fiasco, c'est devenu un succès parce qu'il
y avait de gros potentiels de fiasco.
Speaker 7 (18:16):
Exactement, c'est ça aussi, ça aurait pu ne rien faire.
Puis là , la visibilité qu'ils ont gagnée, ce n'est pas
juste de la visibilité pour la Ligue, c'est pour les fans,
le public que tu recrutes, c'est pour les partenaires, c'est
pour toutes ces choses-lĂ .
Speaker 4 (18:29):
En bout
Speaker 7 (18:29):
de ligne, toutes ces choses-là . Aussi, c'est ça que je
veux rappeler, c'est que les communications et le PR dans
toutes les marques, La finalité, c'est que ça rende pérenne,
ça pérennise l'entreprise et ça fasse vendre des tickets. Parce
que moi, c'est ce que je disais souvent quand je
travaillais au cirque, quand je travaillais ailleurs. Ultimement, oui, je
véhicule des messages, mais mon but est aussi marketing et
(18:50):
de vendre
Speaker 5 (18:51):
des
Speaker 7 (18:51):
tickets. Parce que quand on fait connaître l'entreprise, c'est comme
ça que tu vas aller chercher … Mais il y
a des façons, je te dirais que ça a beaucoup, moi,
dans les dix dernières années, je vois énormément les évolutions
apparaître et d'à quel point les audiences sont de plus
en plus sensibles à l'authenticité, à la transparence des marques
et qu'ils ont l'impression que les messages, ils ont besoin
que ça se lie à leur valeur
(19:12):
Et c'est pour ça aussi que des moments comme ça
dans le sport, ça résonne aussi fort parce que c'est
les émotions que tu vis, que ce soit de le voir,
de le vivre. Il n'y a rien qui est comparable
à ça. Je pense que tu peux parler à beaucoup
de gens en marketing. Souvent, on cherche Ă aller chercher
dans les émotions, que ce soit en com, en marketing,
en visuel, parce qu'on sait que c'est lĂ que tu
tires les cordes des gens. C'est en allant chercher les émotions,
(19:33):
en allant les chercher dans leur cœur.
Speaker 2 (19:35):
C'est lĂ
Speaker 7 (19:36):
oĂą tu viens le plus authentique. Et je pense que
ce moment-là , c'est exactement ça. C'est pour ça que ça
a aussi bien fonctionné.
Speaker 2 (19:42):
Je n'ai pas les chiffres, mais est-ce que tu étais
là ou en France au moment de l'arrivée de Drogba
à l'aéroport? Est-ce que ça t'avait marqué
Speaker 7 (19:50):
J'étais ici, mais je me souviens que j'étais un peu
snob de la ligue à l'époque
Speaker 3 (19:56):
On commence toujours. Tout le monde commence. C'est une zone
Speaker 7 (19:59):
européenne qui a débarqué ici. Donc, je ne regardais pas trop,
mais je me souviens que quand Drogba est arrivé, j'avais
suivi ce qui s'était passé et j'avais vu justement tout
le … Mais encore une fois, tu vas chercher dans
les émotions des gens parce que Drogba, c'est quelqu'un qui...
C'est la personne, le joueur. Il va chercher des choses
vraiment très, très profondes. Puis c'est encore lié, encore une fois,
au sport. C'est pour ça que c'est aussi passionnant, je pense,
(20:21):
de faire des comms et du marketing pour le sport.
C'est parce que tu joues avec un produit tellement authentique
et qui va tellement chercher les gens profondément. C'est aussi
très dangereux parce que
Speaker 4 (20:32):
les fans ont tendance Ă
Speaker 7 (20:32):
être très intenses. C'est à double tranchant. Mais c'est aussi...
Il y a tellement de... de fierté à retirer quand
tu arrives Ă vraiment connecter avec tes audiences et avec
tes fans et Ă les rendre fiers. Je pense que
c'est ça que, ultimement
tous les clubs veulent faire
Speaker 2 (20:48):
Qu'est-ce que tu... Si tu travailles pour la CPL... Non,
je ne veux pas dire ça. C'est peut-être pas bien
que je dise ça, là . Si tu connaissais quelqu'un qui
allait travailler pour la CPL, qui vient, qu'on l'a pris, genre,
une semaine ou deux semaines avant cet événement, qu'est-ce qu'il
doit dire Ă la CPL pour... pour essayer de profiter
de ce moment-lĂ . Maintenant, on a des gens qui nous
ont regardés. Je ne veux pas vendre des billets aux Français,
aux Anglais, aux Roumains qui nous regardent. Mais comment je
(21:09):
fais pour convertir ça en billet de saison, en marketing,
en sponsoring? Le 7 milliards
Speaker 3 (21:15):
on fait quoi
Speaker 2 (21:15):
avec?
Speaker 7 (21:17):
LĂ , tu me poses une question qui irait dans un
brainstorm de marketing. Ça demanderait
Speaker 2 (21:23):
plusieurs têtes et ça demande des
Speaker 7 (21:24):
gens. Mais juste comme ça, oui, je te confirme, il
faut qu'ils capitalisent dessus
Speaker 2 (21:28):
Oui.
Speaker 7 (21:29):
mon point moi où j'ai juste et j'espère pour eux
qu'ils vont le faire mais c'est la fin de la
saison c'est tellement triste que ça arrive à la fin
de la saison je pense qu'une des belles capitalisations ce
serait que il y ait un award qui soit ramassé
de ce but ce qui est possible on s'entend
Speaker 5 (21:44):
je n'aimerais
Speaker 7 (21:44):
rien je ne veux pas jinxer mais si ça arrive
ça c'est
Speaker 5 (21:49):
c'est la Je pense que c'est la plus
Speaker 7 (21:51):
belle capitalisation qui va arriver derrière. Mais moi, je le
vois déjà sur leur chaîne. Je ne sais pas si
vous avez vu un peu avec One Soccer, ils ont
essayé de continuer à capitaliser. Ils
Speaker 5 (21:58):
ont
Speaker 7 (21:58):
parlé avec les gars de l'équipe canadienne nationale. C'est des
petites choses comme ça qui permettent de continuer à garder
le momentum. On s'entend, là , on est juste quatre jours après.
On va peut-ĂŞtre leur donner encore un peu de temps.
Mais j'espère que oui, ils y pensent et qu'ils sont
déjà en train de réfléchir à … à comment ils
convertissent ça, parce que comme je te dis, ultimement, toutes
ces vues, c'est des yeux qui sont mis maintenant sur
cette ligue, localement aussi, et c'est des billets de saison
(22:22):
que tu peux convertir. Après ça, c'est pas juste Ă
la ligue de se poser la question, c'est aussi au
club d'ĂŞtre capable d'aller capitaliser lĂ -dessus, avec leur contenu, avec
ce qu'ils vont aller chercher, en se rendant compte que justement,
les émotions, ça a clairement été rejointe des gens. Je
pense aussi qu'il y a une grosse fierté d'être Canadien,
et qu'il y a quelque chose Ă jouer lĂ -dessus, surtout
dans le... Dans
Speaker 2 (22:42):
le climat actuel. C'est le côté positif. Moi, je vais
mettre le chapeau noir. Tu sais, la fameuse nordicité qu'on
a eue en Arcadine dans certains clubs. Mais là , ça
n'a pas eu. Je vais mettre mon chapeau noir.
Speaker 3 (22:56):
Là , c'était beau. C'était positif. On veut qu'il y ait
un milliard de personnes qui voient ça. Mais vu que
ça ne vient pas des organisations, ces moments-là sont produits
sans le contrôle des organisations, il va arriver, et ça arrive,
qu'il y a un milliard de personnes qui voient un
gros défaut. Un gros, gros défaut. Puis là , on rit
(23:18):
de la Ligue, on rit de l'organisation et tout ça. Là ,
comment on fait? Comment toi, comme spécialiste PR, tu fais
pour calmer la tentation des fois des organisations Ă se
surprotéger pour éviter faire face à ces situations-là . Là , la
CPL en profite, mais si ça avait été un fiasco total,
(23:41):
puis tout le monde rit de nous, LĂ , les organisations
commencent à avoir des réflexes plus tard pour dire qu'il
faut être moins transparent, qu'il faut se protéger. Comment on
balance ces effets-lĂ qui peuvent aller dans tous les sens
Speaker 7 (23:56):
Moi, je fais partie de cette école. Il y a
deux écoles qui se bataillent
Speaker 5 (24:01):
un peu. Toute
Speaker 7 (24:02):
publicité est une bonne publicité. Ou il y a de
la publicité qui n'est pas bonne à avoir et il
faut se protéger. Moi, je pense vraiment du côté que
toute publicité est une bonne publicité. C'est juste ce que
tu vas être capable d'en faire derrière. Puis, je vais
vous prendre un exemple local tout bĂŞte. Est-ce que vous
vous souvenez du sapin moche de Montréal?
Speaker 2 (24:20):
Du sapin moche?
Speaker 7 (24:21):
Oui, qui avait été monté en plein milieu de la
Place des Arts ou je ne sais plus,
Speaker 2 (24:24):
dans le centre-ville de Montréal. C'était
Speaker 7 (24:27):
un sapin. C'était une compagnie montréalaise qui faisait de la livraison,
qui allait faire cueillette et livraison de sapins. Le sapin
avait été appelé le sapin moche de Montréal parce qu'il
était un peu triste. Il était un peu vide. Il
était très grand. Il était grand, mais il était un
peu fatigué. Mais ce
Speaker 2 (24:42):
qu'ils ont réussi à faire derrière est assez fou. C'est
parce que tout le monde les critique. Le Saint-Palais. OK,
je m'en rappelle. Saint-Palais, c'est
Speaker 7 (24:48):
ça. Excusez-moi
Speaker 2 (24:49):
Non, non, non, non, non. Non, non, parce que j'ai
l'image d'ĂŞtre dans la place des festivals, lĂ .
Speaker 7 (24:54):
Non, mais c'est exactement ça. Mais derrière, la compagnie a
fait ses meilleures ventes. Je connaissais
Speaker 2 (25:00):
des
Speaker 7 (25:00):
personnes qui étaient dedans. Ils ont
Speaker 2 (25:01):
fait des
Speaker 7 (25:01):
ventes incroyables parce qu'ils ont spiné le message de peut-être
que notre sapin, il était un peu triste et il
est un peu fatigué, mais il est québécois. Il vient d'ici.
Il est plus grand. Ils ont été juste aller rechercher
le positif. Et moi, je suis persuadée qu'il y a
toujours une façon d'aller rechercher quelque chose de bon, même
si tu fais un flop. Je ne pense pas que
se cacher, c'est la solution de toute façon. Parce que
(25:23):
quand tu te caches, tu ne contrĂ´les plus le narratif.
Tu laisses tout le monde parler autour de toi
Speaker 2 (25:27):
Et je pense que … Le vide. Il ne faut
pas laisser le vide parler
Speaker 7 (25:32):
pour toi. Je pense que c'est le pire et le vide.
Et comme selon moi, il y a encore beaucoup d'entreprises
Ă travers le monde et Ă travers toutes les industries
qui font cette erreur-lĂ de se terrer un petit peu
dans le silence. Et je pense qu'à l'heure des réseaux sociaux,
c'est encore pire. Parce
Speaker 4 (25:46):
que ça
Speaker 7 (25:46):
va tellement vite qu'on a encore cherché d'autres choses quand
tu es silencieux, quand tu ne parles pas. Imaginons, la CPL,
c'était un flop. Ils doivent arrêter la finale en plein milieu.
Elle doit être reportée, je ne sais pas. Et
Speaker 3 (25:57):
pourtant, elle a été arrêtée une heure à peu près.
C'est ça. Oui, quand tu penses
Speaker 7 (26:03):
Est-ce qu'on peut parler aussi de tout le contenu loufoque
qui est sorti de ça, des neigeuses sur le terrain?
Speaker 3 (26:08):
Le gardien avec sa pelle, c'est écœurant. Le gardien
Speaker 7 (26:11):
avec sa pelle, j'ai vu des amis brésiliens le reposter.
J'ai vu des amis brésiliens reposter ça parce qu'ils étaient
comme ça, c'est incroyable, ils pelletaient
Speaker 2 (26:19):
Non, mais ce qui est marrant, c'est que Je ne
peux pas en parler. Parce que je n'ai pas le
temps de faire du montage pour enlever ça. Mais c'est
pour dire qu'il y a des lignes qui ont été
mal tracées à un moment donné
Ils en parlent dans
Speaker 3 (26:35):
One Soccer. Pendant les pauvres, ils avaient 45 minutes Ă combler
entre les deux. Ils en parlaient des fameuses lignes montréalaises.
Ils sont mal
Speaker 2 (26:45):
tracés, je ne sais pas ce qu'ils sont. Ils sont
mal tracés, mais à un moment, le club qui était
impliqué dans ça a fait de l'autodirision beaucoup plus tard.
Mais justement, c'était ça ma question. Est-ce que tu trouves
que les organisations sportives en dehors de Montréal et d'autres
organisations que tu connais bien peut-ĂŞtre ou que tu cĂ´toies,
(27:07):
ils doivent plus faire de l'autodirision, rire un peu plus
pour essayer de vendre, pas de vendre, mais juste de
passer le message?
Speaker 7 (27:14):
En fait, je trouve que pour quelqu'un qui vient d'Europe
et qui le foot, c'est ma raison de vivre. N'importe
qui qui se mode de mon équipe, c'est la fin
du monde. T'as commencé
Speaker 5 (27:27):
en 2012? Non,
Speaker 7 (27:31):
j'ai commencé quand j'étais petite avec mon papa. Je suis
plutôt jeune, ça fait des années. Mais non, c'est ça.
Je dirais que... C'est ce côté bentheux, c'est ces blagues,
c'est ce jeu entre les … Parfois que les gens
trouvent qu'on est intense entre les supporters. Par exemple, je
vais te prendre les Marseillais et les Parisiens.
Speaker 2 (27:51):
Les gens
Speaker 7 (27:51):
nous trouvent intenses, mais ça fait partie du jeu
Ce ne serait pas drôle si on s'est baisé,
Speaker 5 (27:59):
ce ne
Speaker 7 (28:00):
serait vraiment pas drôle. Je pense à Vincent en disant ça,
parce que je sais qu'il va peut-être voir ça, mais
je prends tellement de plaisir à détester les Marseillais.
Speaker 2 (28:08):
Ça fait
Speaker 7 (28:09):
partie du show. Donc, moi, je suis pour... Par exemple,
en MLS, les clubs que je trouve très drôles, c'est
ceux qui sont très bons sur l'autodérision. Je vais te
donner Charlotte. Ils sont incroyables.
Speaker 2 (28:20):
Les mimes sont très bons
Speaker 7 (28:22):
Charlotte, ils sont toujours, en plus, tellement réactifs parce que
c'est aussi ça. Il faut être très, très réactif. Leur
équipe est aussi vraiment
Speaker 3 (28:28):
au... Mais pour être réactif, Laure, il faut avoir... Il
faut avoir la liberté de le faire. Il faut avoir...
Second thought Ă chaque fois, parce que oui, il y
a eu des comptes. Je prends un exemple du hockey.
Vegas était très, très, très, très fort en médias sociaux
dans la NHL. Tellement fort qu'à un moment donné, ils
(28:49):
sont devenus plates parce que c'était too much. Donc, Oui,
en termes de PR, c'est pour ça que je dis
que tantôt, quand ça fonctionne bien, tout le monde est d'accord.
Dès que tu te pètes la gueule deux, trois fois,
la réaction normale des organisations, c'est« on arrête, maintenant je
veux voir ce que tu écris, fais attention à ça, non,
on va laisser la poussière sortir, non, ça fait quelques
fois qu'on a de mauvais résultats d'intérêt.» Il y a deux,
(29:14):
comme tu l'as dit, deux philosophies qui s'affrontent toujours
Quand ça va super bien, c'est un no-brainer, mais comment
on fait face Ă ... Une situation oĂą il faut casser
un rythme. Disons, il y a un club X qui
va très, très mal en ligne des mauvaises histoires. Comment
on peut spinner ça sans prendre davantage de risques? C'est
tout le temps ça l'enjeu. Je ne sais pas si
(29:35):
c'est faisable
Speaker 7 (29:37):
C'est des questions, c'est difficile, mais je pense qu'il y
a toujours d'autres aspects sur lesquels tu peux te concentrer
dans le sport, que ce soit sur les personnes. Je
pense qu'on oublie aussi souvent de se concentrer sur les
joueurs qui sont... pour avoir travaillé proche d'athlètes de haut niveau.
Je pense qu'on les voit souvent comme juste des athlètes
de haut niveau, mais on
Speaker 4 (29:55):
oublie
Speaker 7 (29:55):
que c'est des humains derrière. Ils ont tellement de belles
histoires Ă raconter aussi. Et je pense qu'il y a
d'autres avenues à explorer quand ça ne va pas bien.
Mais il faut ĂŞtre ouvert Ă savoir que tu vas
te faire ramasser. Ça ne va pas changer. Je veux dire,
les réseaux sociaux sont impardonnables quand ça ne va pas bien.
Je pense que tous les clubs sont pareils avec ça.
Je prends le L. A. Galaxy. Je regardais les commentaires. Ah oui,
Speaker 2 (30:17):
ils se font détruire sans arrêt. Sans arénas. Pour avoir
le
Speaker 7 (30:21):
cœur bien accroché. Puis j'aimerais encore répéter aussi une chose,
c'est de penser toutes ces choses qui sont dites, puis
pour l'avoir vécu en étant proche de ces gens-là , c'est
une bĂŞtise de croire que les joueurs ne voient pas
toutes ces
Speaker 5 (30:32):
choses.
Speaker 7 (30:35):
C'est
Speaker 5 (30:35):
une
Speaker 7 (30:35):
énorme bêtise. À la fin de la journée, c'est des
humains comme nous.
Speaker 2 (30:41):
Ils vont consommer Instagram, TikTok, Apple TV, Apple Podcast. Ils
vont regarder ce que Nathan et moi disent. Il y
en a qui
Speaker 7 (30:48):
sont bons pour ne pas regarder. J'en connaissais qui ne
regardent pas, ils ne les ont pas, ils ne veulent
pas voir
Speaker 2 (30:52):
C'est une
Speaker 7 (30:53):
force mentale
Speaker 2 (30:54):
fascinante, oui.
Speaker 7 (30:56):
Je prends un exemple en dehors du foot, mais je
pense juste Ă la CFL en ce moment avec les
Alouettes qui sont en train de gagner. Ils ont parlé
au QB1 et justement, ils disaient que lui, il lit
ces choses-lĂ
Speaker 5 (31:08):
parce que
Speaker 7 (31:08):
ça le nourrit de voir les gens dire« talk shit
about him», ça le nourrit.
Speaker 5 (31:12):
Il
Speaker 7 (31:12):
y en a qui sont comme ça, il y en
a d'autres, c'est l'opposé.
Speaker 5 (31:15):
Et
Speaker 7 (31:15):
c'est ça qui est intéressant à voir avec les athlètes.
Je pense qu'on oublie souvent ça. Et si tu regardes
les clubs en Europe, ils sont de plus en plus
Ă se tourner vers la personne, envers leurs joueurs. Ils
essayent de travailler un petit peu plus autour des personnalités.
Je vais te prendre l'exemple du club que je connais
le mieux, mais le PSG, ils font ça très, très
bien en ce moment.
Speaker 2 (31:33):
Oui, mais ils ont un budget de production au Hollywood
quand mĂŞme. Tu vois le Liverpool. C'est
Speaker 7 (31:38):
sûr, mais quand tu réfléchis, ça reste des choses très,
très simples.
Speaker 2 (31:42):
Oui, oui, c'est le storytelling. Les recettes sont simples. C'est
juste que
Speaker 7 (31:45):
oui, les moyens sont plus élevés, c'est sûr. Mais je
veux dire, la recette est simple. Elle est
Speaker 5 (31:50):
toujours adaptable Ă d'autres endroits. Si tu
Speaker 7 (31:54):
prends la recette du PSG, mais tu l'amènes en MLS,
les budgets ne sont pas les mĂŞmes. Mais je veux dire,
il y a des équipes qui suivent un peu ce
modèle-là et ça
Speaker 5 (32:03):
se voit et
Speaker 7 (32:03):
ça se sent qu'ils ont commencé à comprendre le... Et
c'est ça. Et pour en revenir aussi avec le banter,
Nashville est très bon avec ça aussi, je trouve
Speaker 2 (32:11):
Oui, Nashville. Portland, dans un temps, ça dépend des années.
Speaker 7 (32:15):
New York, NYCFC. Ils sont très, très
Speaker 5 (32:18):
bons avec ça. Ils sont drôles.
Speaker 7 (32:21):
Le problème, tu peux prendre aussi, après, ça va avec...
Par exemple, l'ami Niamal qui fait le malin, puis qui
derrière les retire quand il n'assume pas. Je suis comme
Speaker 5 (32:30):
ouais,
Speaker 7 (32:30):
mais lĂ , c'est justement
Speaker 5 (32:31):
lĂ que c'est triste
C'est
Speaker 7 (32:33):
triste. Tu aurais mieux fait de te taire avant. C'était
mieux de te
Speaker 5 (32:35):
taire avant
Speaker 7 (32:36):
que de retirer. En termes d'image, c'est pire. C'est mieux de... Moi,
je suis pour le« take the L», fais-toi ramasser, utilise-le
pour te nourrir la fois prochaine, puis apprends ça, que
ce soit en communication ou sur le terrain, que ça
vous serve de leçon, puis c'est tout
Speaker 2 (32:53):
Si je suis un genre professionnel, qu'est-ce que c'est le sport?
Est-ce que je peux te parler des conseils? Comment je
devrais gérer mon image réseau social? Dans ton métier, tu
fais ça aussi? Tu ferais ça dans le futur? C'est
quoi que tu considérais dans le sens? Est-ce qu'il y
a un conseil de base, soit authentique ou juste travailler
une image et ensuite vendre ton image? Non,
Speaker 7 (33:09):
l'authenticité. C'est tout le temps l'authenticité. Puis si tu prends...
et l'authenticité je dirais j'en ai parlé d'ailleurs avec avec
des joueurs de foot récemment que c'est le moment il
est en ce moment pour les athlètes c'est eux qui
sont devenus les nouveaux créateurs d'influencé eux qui sont surtout
les joueurs de foot je pense au delĂ de tous
(33:31):
ils ont vraiment le ils sont vraiment c'est vraiment cool
d'ĂŞtre un joueur de foot en ce moment pour plus
que dans le passé. Non, mais c'était déjà cool avant,
mais là , en ce moment, on dirait que ça atteint encore,
réatteint des niveaux et c'est en train d'arriver en Amérique
du Nord. Et il y a vraiment, si tu regardes
toutes les marques qui font des partenariats avec des... On
va prendre les gros footballers.
Speaker 2 (33:48):
Oui.
Speaker 7 (33:49):
Ça indique généralement, c'est quand tu vois ce qui se
passe en haut, ça te donne de bonnes indications de
comment ça va s'en aller ensuite.
Speaker 5 (33:55):
Puis
Speaker 7 (33:55):
tu prends des marques, j'essaie de réfléchir à des marques
récemment qui ont fait des partenariats avec des sportifs, mais
il y en a de plus en plus, mĂŞme moi
en travaillant en marketing d'influence, ça m'arrivait parfois que des
clients … veuille aller du côté du sportif, de l'athlète.
Parce que tu sais, c'est censé être des role models
pour les plus jeunes. C'est censé être des gens que
you look up to, tu veux ĂŞtre comme eux, tu
(34:18):
veux
Speaker 5 (34:18):
faire
Speaker 7 (34:18):
comme eux. Puis on s'entend, ils ont souvent des bonnes
hygiènes de vie, ils ont les idées à la bonne place.
C'est des bons exemples pour la jeunesse.
Speaker 2 (34:25):
Je pense
Speaker 7 (34:26):
vraiment que c'est en train de rebouger dans ce sens-lĂ .
Puis je pense, tu prends les exemples des Tunnel Fit
et de tout ce qui est, comment tout ça a
tourné autour du fashion, autour des joueurs de foot. Là aussi,
il
Speaker 2 (34:37):
y a un énorme virage
Speaker 7 (34:37):
qui est en train de se passer.
Speaker 2 (34:39):
Ce qu'il faut, c'est que le foot a pris le
côté individuel de l'NBA il y a quelques années. Ils
sont devenus genre, maintenant, je suis un joueur, je fais
partie du collectif, mais je suis moi-mĂŞme aussi. Donc, je
me vends. C'est à Messi, Ronaldo, Cristiano, c'était autre chose déjà . Ensuite, maintenant,
les joueurs style NBA, tout ça, ils prennent le côté
fashion du foot, culture foot. L'NBA, il l'avait tout le temps.
La culture NBA, que ce soit avec la musique, le fashion,
(35:02):
il l'avait déjà . Mais un côté beaucoup plus... il a
évolué avec le temps et avec le temps et la
culture courante du pays ou de la musique etc et
ce qui est fascinant c'est que moi je suis choqué
positivement quand Quand j'ai vu le launch des Players' Tribune,
où les joueurs, ils n'écrivaient pas les articles, mais ils
(35:23):
écrivaient avec quelqu'un, où ils parlaient, c'était un peu leur
storytelling via un article. Je ne vais pas faire un
truc avec ESPN ou avec TF1 ou avec la presse.
J'ai écrit l'article sur Players' Tribune, je pense que c'est
Derek Jeter.
Speaker 3 (35:33):
Ils ouvraient une grosse porte personnelle
Speaker 2 (35:38):
Certains, c'est des articles un peu … sponsorisé pro-joueur, c'était
un peu aseptisé, comme certains documentaires Netflix, genre, ok, merci
pour ton vlog, ça m'a gagné. Mais ça dépend des articles,
Speaker 3 (35:48):
ça pouvait aller
Speaker 2 (35:49):
dans des zones. Mais justement, il y avait une diversité, genre,
tu choisis, mais il y avait une plateforme privé, mais pro-joueur,
entre guillemets, et qui n'est pas nécessairement compatible, entre guillemets. Voilà ,
ça me faisait un peu à ça, ce que tu
disais par rapport au Place Tribune, c'est vraiment, je trouve
que c'est un moment déclencheur, genre, on est en Amérique
du Nord, ok, là , on change. Là , ça va être
Speaker 7 (36:10):
c'est la Coupe du Monde qui est en train d'ĂŞtre
ce moment déclencheur, puis je pense sincèrement que le paysage
du foot en Amérique du Nord va être différent une
fois que la Coupe du Monde sera passée, avec le
changement de calendrier de la MLS, toutes ces choses-lĂ qui
sont en train de se placer. Et je voulais juste
rebondir sur les images des joueurs, parce que l'authenticité, je
ne sais pas si vous avez remarqué, mais en Europe,
ça se propage de plus en plus. Ils ont tous
(36:32):
des Finsta, ils sont tous en train de se faire
des comptes à côté, où ils postent leurs dumps, leurs
trucs à eux, puis c'est moins aseptisé que leur
Speaker 2 (36:38):
image. Oui, oui
Speaker 7 (36:41):
oui. Ça aussi, ça indique une grosse chose.
Speaker 2 (36:43):
Ça indique
Speaker 7 (36:44):
qu'ils sont conscients Que leur page principale, c'est leur image
de marque, de joueurs, d'athlètes. Et ça reste aussi cool
parce
Speaker 5 (36:54):
que
Speaker 7 (36:54):
mĂŞme moi, je suis coupable de suivre je ne sais
pas combien de leurs comptes qu'ils ont ouverts des joueurs
que j'aime vraiment beaucoup parce que c'est plus du lifestyle.
Ils vont plus poster leur feed.
Speaker 3 (37:03):
C'est un branding. Ils brandent leur nom.
Speaker 7 (37:06):
Exactement. Mais ce qui est drĂ´le, c'est qu'ils ne le
font pas dans leur compte principal, parce
Speaker 3 (37:10):
que c'est lĂ
Speaker 7 (37:10):
oĂą ils vont aller chercher les partenariats de marque. C'est
lĂ oĂą ils vont aller faire l'argent, parce que c'est
ces contacts qui ont des millions de followers.
Speaker 2 (37:14):
Oui, c'est des potes pensionnés avec de
Speaker 5 (37:15):
l'argent.
Speaker 7 (37:16):
Mais ce compte relié, qui est censé être un Finsta
pour eux, parce qu'ils disent tous que c'est pour poster
ce qu'ils veulent, c'est tout aussi du branding, si ce
n'est plus du branding, parce
Speaker 2 (37:25):
que c'est lĂ oĂą
Speaker 7 (37:25):
ils montrent le plus leur personnalité.
Speaker 2 (37:26):
Puis ils le vendent comme authentique. Et lĂ , ils ont
l'engagement avec les fans qui font des commentaires, qui parlent.
Et éventuellement, ils ont leur propre canal YouTube, leur prochain YouTube,
leur propre podcast. Je te
Speaker 7 (37:34):
prends Equiticket, qui était un des tout premiers à l'avoir
Speaker 2 (37:36):
fait
Speaker 7 (37:37):
Il reposte régulièrement. Il reposte sur ses deux comptes. Puis là , maintenant,
j'ai découvert qu'il a même un vrai Finsta juste pour
ses amis, je pense. Parce qu'il en a un oĂą
il a genre 70 followers, un truc dans ce genre-lĂ ,
Speaker 3 (37:47):
qu'il
Speaker 7 (37:47):
a listé dans ses trucs. Et je suis comme, mais
t'as combien de comptes, garçon?
Speaker 3 (37:51):
À un moment donné. Un jour, il va se tremper.
Speaker 7 (37:54):
C'est
Speaker 3 (37:55):
ça. C'est l'espoir qu'on a tous. C'est le
Speaker 7 (37:57):
risque. Mais
Speaker 3 (37:58):
en tout
Speaker 7 (37:58):
cas, c'est juste, ça montre à quel point il y
a déjà une consciencitation qui est en arrivée de leur
côté avec leur branding, qu'ils ont une image, qu'ils sont
capables de la monétiser. Et je pense qu'avec la Coupe
du Monde, ça va juste gonfler. Ils vont tous avoir
des partenariats, que ce soit avec des couturiers, avec des
marques de... Je ne serais
Speaker 2 (38:16):
mĂŞme pas
Speaker 7 (38:16):
étonnée qu'on en voit faire des partenariats avec des marques
de
Speaker 2 (38:19):
café et des choses parce que ça va aller
Speaker 7 (38:20):
assez loin.
Speaker 2 (38:22):
Exactement, tu peux avoir un partenaire avec Lexus pour ton
compte professionnel, etc. Tu peux avoir ton partenaire avec une
brand fashion qui n'est pas nécessairement Adidas, qui n'est pas
nécessairement Versace, qui est plus underground et cool parce que
ça te représente toi, la personne, non pas le joueur
qui est un peu isolatré comme une statue, qui est
un peu intouchable. Et confession, quand j'ai découvert ce que
veut dire Finsta il y a quelques mois, je me
suis dit« Finsta, c'est quoi ça?» Ok, fake Instagram, mon Dieu.
(38:45):
J'ai mis du temps Ă comprendre. J'ai mis du temps. LĂ , moi,
je
Speaker 3 (38:48):
viens d'avoir la révélation
Speaker 2 (38:51):
J'ai découvert ça il y a quelques mois. Je suis vieux.
J'ai vu ça sur un TikTok français. J'ai googlé ça.
En tout cas, un dernier sur le truc média SPL.
J'avais un excellent tweet de Craig Forrest, ancien international canadien.
qui est sur le podcast Fully Prime, il disait que
l'engagement est incroyable et tout ça, mais grosse opportunité ratée
(39:12):
par les médias locaux, mainstream du Canadien, par rapport, juste
avant le match, qui savait qu'il y avait une finale?
On le savait, parce que je suis dans le foot lĂ , mais...
En termes de localement, j'ai l'impression que c'est une catastrophe.
Et même durant et après, évidemment, TSN a fait son taf.
C'est un diffuseur. Donc, TSN, Bell Media, en général, ils
sont un peu plus à l'avant-garde de ça. Bell Media,
sur les contenus un peu plus alternatifs. Mais toi, tu vois,
(39:35):
t'as vu ça un peu à l'intérieur
Speaker 7 (39:38):
J'ai vu un article, je pense, de CTV News. Je
n'ai vraiment pas vu tant que ça de tout ce
qui est globaux, médias, des gros... Je ne sais pas
si c'est manqué de leur côté parce qu'on va s'entendre
aussi que les médias manquent énormément de moyens pour envoyer
Speaker 5 (39:51):
des
Speaker 7 (39:51):
caméras. Ils n'ont pas assez de caméras, ils n'ont plus
assez de monde. C'est compliqué. C'est un énorme enjeu, surtout
quand il y a plusieurs équipes qui ont plusieurs choses
en mĂŞme temps. Je ne pense pas qu'il y avait
d'autres équipes qui jouaient ce soir-là , cela dit. Il y
Speaker 2 (40:03):
a vraiment un problème avec l'Utah contre Phoenix qui jouait
un match. Je
Speaker 7 (40:07):
veux dire, c'est… Ultimement, la chose, c'est que le soccer,
c'est un peu le sport qui est encore le dernier
de tous les sports en Amérique du Nord. Tu te
bats un petit peu contre toutes les autres. Donc déjà ,
il y a ça qui joue dedans. Je pense qu'il
y a un manque d'intérêt à ce côté-là . Mais oui,
c'est sûr. Et après, j'irais dire peut-être qu'ils ne trouvaient
(40:28):
peut-être pas ça si impressionnant parce qu'on est au Canada
depuis
Speaker 4 (40:31):
l'année, je
Speaker 7 (40:31):
suis d'habitude. Moi, j'aurais tendance Ă dire que je pense
qu'ils ont été plus occupés par la couverture de la
tempĂŞte de neige en tant que telle, qui est
Speaker 2 (40:38):
du
Speaker 7 (40:38):
breaking news, puis qui prend le dessus surtout
Mais oui, c'est une opportunité manquée pour eux, c'est sûr.
Speaker 2 (40:43):
Parce qu'on le voit aussi dans le build-up Ă la
Coupe du Monde. T'as l'impression qu'il y a une Coupe
du Monde, toi? On est au 14 novembre. Moi, je l'ai senti,
je l'ai ressenti quand j'étais au match Canada-Australie, genre... On
est avec des gens qui sont là pour ça, pour
le foot. Mais en dehors de ça, il n'y a
pas de match à Montréal, on ne va pas réouvrir
la plaie. Ils mettent un couteau dedans. J'en ai parlé
(41:07):
Ă plusieurs personnes. Je dis, il y a vraiment une
Coupe du Monde? Vous êtes sûr? Si ce n'était pas
pour les matchs du Canada? Je ne dis pas, je
ne m'entends pas une couverture accrue. Il n'y a pas
le budget France 2, Deutsche Welle, tout ça. Mais à un moment,
il faut un minimum de … Tu sais, on dépend
des blogueurs, des vlogueurs et de One Soccer de faire
son travail. Parce que One Soccer, ils n'ont pas le choix.
(41:27):
Ils veulent le faire aussi. Et en mĂŞme temps, je dis,
c'est un peu triste. Moi, je trouve ça fou. Et
je ne suis pas dans les médias
Speaker 7 (41:34):
La question à se poser, c'est après ça, parce que
je ne suis pas dans les médias et je ne
peux pas le savoir, je n'ai pas
Speaker 2 (41:38):
les chiffres.
Speaker 7 (41:39):
Mais ultimement,
Speaker 4 (41:41):
je
Speaker 7 (41:41):
veux dire, ce qu'ils veulent, c'est de la visibilité, c'est
Speaker 4 (41:43):
des
Speaker 7 (41:43):
clics, parce qu'ils ont des publicités, c'est ça qui les
fait vivre, c'est comme ça qu'ils vivent. Donc, est-ce que
la question, c'est parce que le foot n'amène pas assez
de clics dans les médias traditionnels, parce que ce n'est
pas là que les gens … Et peut-être pas, ce
n'est pas par manque d'intérêt, c'est peut-être par manque d'éducation,
parce que ce n'était
Speaker 5 (41:58):
pas
Speaker 7 (41:59):
couvert assez, puis que l'habitude est d'aller chercher ton information.
Ça peut être aussi … Moi, j'aurais tendance à dire
qu'il y a un petit peu aussi de … Au-delĂ
de l'éducation, il y a aussi un petit peu des
habitudes des gens qui consomment le sport et surtout
Speaker 4 (42:11):
le
Speaker 7 (42:11):
foot. On a tendance à aller plus chercher ça sur
les réseaux sociaux, sur Twitter, pour avoir du breaking news,
des choses
Speaker 4 (42:18):
plus
Speaker 7 (42:18):
rapides, avoir aussi plus d'authenticité souvent. J'aurais tendance à te
dire parce que moi, je sais que je préfère, par
rapport à certaines équipes en Europe, je préfère suivre ce
qui se dit sur les réseaux par certains informateurs que
Speaker 2 (42:30):
je sais qui
Speaker 7 (42:31):
sont de bonnes sources. que d'écouter l'équipe parce que je
ne sais pas trop si l'équipe... Parfois, je ne sais
Speaker 2 (42:38):
pas. Attends, on a un été surprise, Romain Molina. Là ,
je
Speaker 4 (42:45):
vais vous sortir le tableau. Vous allez comprendre pourquoi ça
ne fait pas de sens.
Speaker 2 (42:52):
Ça, c'est le jingle qu'on écoute dans quelque chose. Ce
Speaker 7 (42:56):
garçon, c'est... Il faut le protéger. Mais
Speaker 2 (42:58):
tu
Speaker 3 (43:02):
as un
Speaker 2 (43:02):
bon
Speaker 3 (43:03):
point parce que, Laure, au Québec et au Canada, les
gens ont été tellement mal servis en termes de couverture
foot qu'ils ont déjà créé leur propre habitude de consommation. Donc,
ce n'est pas parce que, d'un jour ou l'autre, RDS,
TVA et la presse décident de faire une couverture intéressante
du soccer canadien que je vais me retourner dès la
(43:23):
première semaine vers la presse. Tu sais, ça va prendre
du temps. Donc, c'est normal. Ils ont créé eux-mêmes ce problème-là . Donc, oui. Exactement.
Mais lĂ
Speaker 7 (43:32):
je pense que tu vois, c'est peut-ĂŞtre
Speaker 3 (43:34):
une des
Speaker 7 (43:34):
premières conséquences qui payent de ce qu'ils ont créé. Puis
peut-ĂŞtre que c'est lĂ oĂą ils apprennent. Parce que
Speaker 2 (43:39):
souvent, c'est
Speaker 7 (43:39):
comme ça. C'est quand tu prends quelques conséquences dans la
figure parce que c'est sûr que ça leur dessert
Speaker 2 (43:43):
de ne pas avoir été les premiers sur la formation
Mais ils vont tout le temps justifier que le coût
de démarrage est beaucoup trop haut. Mais si tu ne
démarres pas il y a 5 ans et 10 ans, Tu ne
démarres jamais. La meilleure façon de commencer, c'est aujourd'hui, c'est maintenant.
Le meilleur moment de commencer, c'est maintenant. Maintenant, c'est trop tard.
C'est rare que les
Speaker 3 (43:58):
organisations regardent les trucs émergents pour se préparer au futur.
C'est très, très rare parce que les gens sur place, là ,
on parle en dehors du sport, les gens sur place,
les décideurs du moment, les trucs émergents, ils vont être
à la retraite et ils s'en tapent. Ça ne sera
plus mon problème, ça va être le problème de la
prochaine génération. Ça, c'est un sujet trop vaste. MLS, tu
(44:21):
en as parlé du calendrier. Ils ont bien fait. Je
ne sais pas si tout le monde a reçu ce frame-là .
Minnesota
Speaker 2 (44:27):
sont forts
Speaker 3 (44:28):
J'aime Minnesota. Je soupçonne qu'ils ont envoyé ça à toutes
les équipes. Ils ont dit adapter aux couleurs de l'équipe
pour présenter les différences du calendrier. On voit clairement les
grosses différences du calendrier actuel versus le calendrier qu'ici au Québec,
on appelle hivernal, mais qui est dans le fond... Tout
(44:49):
sauf l'hiver. Mais bon, c'est pas grave. Ça va prendre
du temps. On va embarquer. On voit clairement c'est quoi
les grosses différences. Pour Montréal, la grosse différence, c'est vu
qu'on ne fait jamais les playoffs, mais on ne jouera
pas au mois de mai. Non plus. C'est des blagues, lĂ .
On en fait des fois les playoffs. Mais c'est ça,
le mois de mai, juin et une bonne partie de juillet,
(45:10):
on vient de perdre ces matchs-lĂ Ă domicile. Sinon, c'est
pas mal la mĂŞme chose. Une information que Gabriel a
donnée qui est intéressante, dans leur simulation de calendrier, on
parlait de ce que, en gros, sur 34 matchs, il y
avait à peu près une trentaine de matchs qui étaient
joués Dans les mêmes semaines. Donc, il n'y a pas
de grosse différence en termes de calendrier. Bon, il va
(45:31):
y avoir des différences au niveau des degrés. Au lieu
de voir un match à 24 degrés, il va y avoir
quelques matchs proches de 4 degrés. Mais bon, on ira chercher
une commandite de Canada Goose. En termes de PR et
de potentiel de visibilité, parce que la MLS, je peux comprendre,
cette décision-là a été prise, puis après, ils ont cherché
(45:53):
les arguments. De gros arguments américains du côté de la MLS,
c'était la concurrence du calendrier sportif. Aux États-Unis, on le sait,
la NFL décide tout au niveau sportif. Il faut éviter
d'être en concurrence avec la NFL. Suis rapidement le collège américain.
(46:18):
Le football collégial américain aussi, ça prend beaucoup de place
dans les samedis, tout ça. Pour eux, ça avait beaucoup
de sens de repositionner leur focus en termes de visibilité
vers d'autres dates. Au niveau canadien, il n'y a personne
qui a parlé de la concurrence sportive parce que là ,
tout d'un coup, on sort de la non-concurrence canadienne pour
(46:39):
ĂŞtre directement dans la concurrence des Canadiens. Les playoffs, le
mois de mai, il va y avoir une guerre de playoffs.
Si jamais on fait les playoffs, ça va être un
peu compliqué. Avant de toucher à la réalité montréalaise, qu'est-ce
que ça donne comme possibilité, nouvelle possibilité pour la MLS,
ce genre de calendrier-lĂ , selon toi?
Speaker 7 (47:00):
Moi, je pense que ça va permettre de redéfinir les
moments forts de la saison. En particulier, la MLS Cup
qui tombait en plein dans la saison de NFL. Puis
on le sait qu'aux États-Unis, c'est sûr que ça
Speaker 2 (47:11):
… Après une longue pause internationale entre les matchs de play-off,
donc tu perds un momentum au moins deux fois. Oui.
Speaker 7 (47:18):
Exactement. Donc, je pense que déjà là , il y a
un énorme potentiel de redéfinir un moment, puis de gagner
plus de visibilité. Aussi, on va parler du nouveau format
de partenariat avec Aportivis. C'est quand même majeur que ça
fasse partie de Aportivis
Speaker 4 (47:31):
Ça veut dire
Speaker 7 (47:31):
que n'importe qui, mĂŞme en Angleterre, en France, peut regarder.
Parce que moi, ça m'arrivait souvent quand j'étais au CF,
que mes amis de France me demandaient oĂą est-ce qu'ils
pouvaient regarder les matchs. Puis, j'étais comme« Ah, il faut
que tu prennes le MLS Season Pass». Est-ce
Speaker 2 (47:41):
qu'il demandait de les adopter pour ĂŞtre un proche, pour
faire le Apple Share Family Share? Ça arrivera
Speaker 7 (47:47):
au poste. Je confirme que j'avais plusieurs personnes dans ma
famille pour partager mon rapport. Ce n'est pas ce que j'avais.
Il y avait plusieurs personnes, elles se reconnaîtront. C'est marrant
parce que de l'autre côté, c'est un peu l'opposé pour
le Canada. Il y a ce risque justement de fragmentation
de l'audience qui est beaucoup plus prononcé maintenant qu'on se
(48:09):
retrouve sur un calendrier où on compétitionne en particulier avec
le hockey, je pense. Mais justement, on en parlait tout
à l'heure qu'il y a un besoin d'éduquer les médias
Speaker 4 (48:19):
et
Speaker 7 (48:19):
d'éduquer l'audience. Et je pense qu'il faut profiter de ce tournant-là ,
cette chose qui est en train d'arriver, pour ressaisir toutes
les choses et retravailler ce qui se passe avec la
couverture médiatique. C'est l'occasion pour les médias de justement …
prendre en compte le sport comme important et d'en faire
une place dans sa couverture, de ne pas le négliger,
(48:40):
mĂŞme s'il y a la NHL... Pardon,
Speaker 3 (48:44):
la NHL... Comme tu
Speaker 7 (48:44):
veux. Le hockey, la NHL... Tu
Speaker 2 (48:46):
peux dire en arabe, en portugais, en grec... Dans le fond,
tu
Speaker 3 (48:48):
peux juste dire canadien parce que c'est ça, en gros,
la concurrence. C'est la concurrence avec le Canadien. Avec le
Speaker 7 (48:53):
Canadien
Speaker 2 (48:54):
et ton pôle de hockey. Mais c'est ça.
Speaker 7 (48:56):
Mais j'ai du mal Ă croire que parce que quelqu'un
regarde le hockey d'un seul coup, il n'en a plus
rien Ă faire du foot s'il aime le foot.
Speaker 2 (49:03):
Non, le côté, excusez-moi, mutuel, c'est un peu, c'est quelque
chose de faux. C'est peut-ĂŞtre vrai dans certains cas, mais
il y a une limite. Oui, mais c'est
Speaker 7 (49:10):
pour ça.
Speaker 2 (49:12):
Donc, c'est pour ça la
Speaker 7 (49:13):
question. Non, mais c'est moi qui ai coupé, mais c'est juste,
la question, elle est plus, elle réside plus dans, si
c'est pas, parce que moi, en tant que fan, je pense,
c'est mon avis personnel. On s'entend, quand on fait du
marketing et de la com, on se juge pas sur
des avis personnels. C'est probablement la pire chose. Mais je
veux dire, je pense que ça vaudrait faire des sondages
pour voir que c'est pas ça qui coupe. la couverture
(49:34):
c'est pas ça qui coupe le fait que les gens
vont c'est pas le fait qu'il y ait trop de
couverture et qu'il faut lire il faut aller voir l'article
d'Intel sur le Canadien puis oh mince je dois lire
aussi un article de 4 minutes sur le CF oh lĂ
lĂ oh puis maintenant il y a le FC Supra
aussi quelqu'un qui aime le sport il va trouver le
temps il va le faire il va regarder Je pense
que quelqu'un qui est vraiment passionné, il regarde aussi pas
(49:56):
mal tous les contenus qu'ils sortent, les podcasts, les choses,
il les écoute. Je veux dire, on est entouré de ça.
On vit dans un monde oĂą il y a du
contenu en permanence. On a appris Ă consommer le contenu,
que ce soit consommer des petits morceaux du contenu ou
le contenu en entier si on est vraiment intéressé. Donc,
je pense vraiment que la question, selon moi, elle n'est
pas de la concurrence, elle est plus de comment on
montre qu'on éduque et on donne l'envie de lire
Speaker 2 (50:18):
tout ça
Speaker 7 (50:18):
Puis je pense qu'il y a beaucoup de choses Ă
refaire en termes de comment on aborde le sport. Parce
que
Speaker 2 (50:23):
peut-être, c'est peut-être pas comme ça que les gens
Speaker 7 (50:25):
veulent le voir
Speaker 2 (50:25):
C'est marrant parce que Nilton, on en parle souvent avec
d'autres personnes. Je ne vais pas les nommer parce que
c'est privé parce qu'il ne veut pas que je dise
leur nom, mais Nilton va comprendre. Le mot éducation revient souvent.
Puis là , on fait un peu du foot média Zama depuis 2012, 2011.
Mais Il y a tout le temps, j'ai l'impression qu'il
y a un reset à chaque année. Chaque 2-3 ans,
il y a un reset. Tout le monde oublie que
(50:47):
le foot existe. Foot 101, on oublie. Leur jeu, c'est bizarre.
Les joueurs plongent. Il y a beaucoup de latinos. Il
y a beaucoup d'Africains. C'est bizarre. Le football, le soccer. Non,
mais c'est ça. Désolé, mais à chaque fois, c'est un reset.
À chaque fois, le mot rééducation, il faut éduquer les gens.
Mais comme j'ai dit, mon propos d'avant par rapport au
coût de démarrage, Si tu ne démarres jamais à un moment,
(51:07):
ça va coûter de plus en plus cher. À un moment,
tu perds les gens et tu auras des niches, des
gens nichés. Moi, CPL, CF Montréal, MLS, tout ça, je
vais regarder les matchs. Je vais écouter un ou deux
podcasts max. Mais sinon, moi, c'est Monoro, Snob, Liverpool, PSG,
Ligue des champions Europa. C'est tout. Il y a des
gens qui vont regarder les matchs de foot locaux. Mais
ça ne m'intéresse pas d'avoir les opinions des gens. Ton 4-4-2,
(51:29):
ton 4-3-3, ça ne m'intéresse pas. Moi, je vais écouter Riolo,
je vais écouter Gary Neville, je vais écouter le gars
de Deutsche Welle, je vais écouter, comment il s'appelle, Christian
Viret avec son podcast, Bonucci, enfin, Bonucci Bouffin avec son podcast.
Mais à part ça, vous ne m'intéressez pas. Donc, ces gens,
ils ont perdu parce que surtout, ils sont exposés parce
que l'avantage aussi d'avoir accès aux rĂ©seaux sociaux et Ă
des clips de partout, C'est que tu consommes partout. Si
(51:52):
tu es polyglotte ou juste tu vois les sous-titres, tu
peux consommer un podcast italien sans problème. Si tu aimes
le foot italien, si tu aimes la personnalité. Moi, je
regarde les podcasts anglais parce que j'aime les personnalités. Gary Navo, Carragher, Rourkeen,
ils sont marrants. Leur contenu, ce n'est pas forcément top,
mais je les trouve intéressants. Je les trouve rigolos. C'est
pourquoi je reviens au cours de démarrage. Plus tu attends,
(52:13):
plus c'est fini. C'est le côté éducation qui est notamment
frustrant parce que moi, je me demande qui doit éduquer,
à quel coût et pour qui? À qui profite le
crime à la fin? Parce qu'à un moment, ça n'a
pas profité à tout le monde et chacun dans son
coin tire la couverte de son côté et on se
trouve dans une sorte de stalemate. Personne n'a rien Ă
faire parce que ce n'est pas ma job Ă le faire.
Je ne sais pas ce que vous voulez dire. Moi
Speaker 3 (52:34):
ce que je me demande, c'est que ce problème-là existait,
va exister. En quoi le calendrier... Et ce nouveau positionnement
plus mainstream parce qu'on se met dans le... On se
met un peu plus dans les habitudes de consommation football
qu'on a depuis toujours. Nous, on est habitués que l'été,
il y a une petite pause. Il y a de
temps en temps des nouvelles du Mercato. Puis lĂ , c'est
(52:55):
la rentrée scolaire. En même temps, c'est la rentrée foot. Puis,
tu sais, c'est une rentrée une rentrée normale des choses. Nous,
on est habitué de consommer le foot de cette façon-là . Là ,
la MLS vient d'embarquer dans ma consommation de foot. Fine.
Mais au-delĂ du potentiel, je me demande en quoi le
potentiel de ce calendrier-lĂ est meilleur versus ce qu'on avait avant.
(53:18):
Est-ce que les équipes se retrouvent avec des outils supplémentaires?
Speaker 5 (53:24):
c'est ça
Speaker 3 (53:25):
ce silence
Speaker 7 (53:28):
lĂ c'est parce que c'est
Speaker 3 (53:30):
encore
Speaker 7 (53:30):
nouveau je me suis pas fait une tĂŞte totalement dessus
mais je te dirais que l'endroit
Speaker 3 (53:34):
oĂą il y a un potentiel pour les
Speaker 7 (53:35):
clubs non mais lĂ oĂą il y a un potentiel
pour les clubs et de mieux communiquer aussi et que
ça va être peut-être plus le fun de faire parce
que je peux confirmer que c'était plus compliqué quand ça
arrivait en ce moment les transferts Le fait que les
windows vont être calqués dessus va aider pour l'arrivée du joueur.
Les contenus que tu fais, parce que je vous assure
que ce n'est pas toujours facile de coordonner tout quand
(53:58):
le joueur est en pleine saison du côté de son
club et qu'il doit arriver. C'est vraiment compliqué et ça...
Ça crĂ©e des enjeux pour certains clubs de rĂ©ussir Ă
capitaliser au mieux
Speaker 2 (54:09):
sur
Speaker 7 (54:09):
des choses lĂ -dessus
Speaker 2 (54:13):
En janvier, on a des vidéos d'un gars avec son
téléphone à l'aéroport.« Hey, guys, very happy to be at
Austin FC», puis il arrête ça. Parce qu'Austin ne va
pas se déplacer en Bulgarie, en Allemagne pour aller filmer
le gars, faire une entrevue. Il est français, le club.
Speaker 7 (54:23):
Mais ils ont les moyens. Il
Speaker 2 (54:25):
y a des
Speaker 7 (54:25):
clubs qui ont les moyens. Des LAFC, ils ont été
chercher Giroud et
Speaker 3 (54:29):
compagnie
Speaker 7 (54:30):
Non, mais il y a les
Speaker 3 (54:31):
moyens. On a tout essayé. On a tout essayé que
ça ne soit pas LA. On a vraiment
Speaker 7 (54:35):
tout essayé.
Speaker 2 (54:36):
On était Giroud, on l'a dit.
Speaker 7 (54:37):
Tout ça pour qu'il reparte à Lille, en plus
Speaker 2 (54:39):
On l'accorde, on l'accorde, Giroud. Ça marche forcément à Montréal.
Il y
Speaker 7 (54:43):
a Lille qui l'a appelé, qui était comme« Ah ouais,
il y
Speaker 3 (54:44):
a Maison», puis il fait comme« OK, c'est bon
Speaker 2 (54:47):
Est-ce que
Speaker 3 (54:48):
basé sur ton expérience avec le CF Montréal, Est-ce que
tu voyais un défi, on va dire comme ça, de
couverture pendant l'été au Québec? Parce qu'on le sait, moi,
j'y allais de temps en temps aux entraînements. Il n'y
a pas tant de monde que ça qui se présente là .
Puis des fois, c'était… Un défi, comme tu disais, de main-d'oeuvre.
(55:11):
Il n'y a pas tant de ressources que ça. L'été,
il y a peut-ĂŞtre deux journalistes sportifs dans une organisation.
Cette journée-là , il y a telle affaire, tu t'en vas là ,
il n'y a pas grand-chose Ă voir. C'est
Speaker 2 (55:19):
un
Speaker 3 (55:19):
entraînement point. Est-ce qu'il y avait des défis que maintenant,
rendus dans un calendrier automne-printemps, c'est plus réalisable? Oui
ça pourrait être
Speaker 7 (55:28):
C'est possible. Moi, de mon cas, c'est difficile d'en parler
puisque j'étais aussi là durant une saison. Très difficile. Donc, forcément,
ça joue. Non, mais ça joue. C'est
Speaker 2 (55:38):
Personne n'a envie de venir voir une
Speaker 7 (55:40):
équipe...
Speaker 2 (55:40):
Mais je peux te confirmer, Laure...
Speaker 7 (55:41):
Donc, ça jouait dans la tendance.
Speaker 2 (55:44):
C'est
Speaker 7 (55:44):
définitivement que, moi, on avait moins de monde qui était
là parce qu'il y avait ça aussi qui jouait dedans.
Mais oui, je pense que... Oui, il y a sûrement,
parce que tout le monde part en vacances l'été. Pendant
les vacances de la construction, c'est bien connu que ça
fait 10 ans que je travaille au Québec, puis tout le
monde le sait, peu importe l'industrie oĂą tu es, pendant
les vacances de la construction, tout le monde prend un break.
C'est un peu le moment oĂą tu prends le temps
(56:05):
de ranger les affaires que tu n'as pas eu le
temps de ranger, de finir de trier ta boîte courriel.
Comme là , moi, ça a toujours été que les vacances
de la construction, je sais que ça slow down.
Speaker 3 (56:13):
Tu recommences à zéro ton Gmail, il retombe à zéro.
Speaker 7 (56:16):
Mais c'est fou parce que tu pourrais penser que c'est
que quand tu es dans l'industrie de la construction, mais non,
parce que tout le monde prend ses vacances pendant les
vacances de la construction
Speaker 5 (56:23):
Donc,
Speaker 7 (56:23):
ça joue aussi dans les médias. Il y a moins
de médias qui sont présents parce que, je ne sais pas,
le chum de tel journaliste, il travaille dans la construction.
Speaker 2 (56:31):
Non, c'est un bon point. Mais pour dire, dans des
moments un peu plus positifs en termes de résultats sur
le terrain pour le CF Montréal, l'impact avant Nancy, avant
l'année Nancy-Henri, c'est qu'il y avait quand même un vide relatif.
Disons que ce n'était pas assez proportionnel par rapport aux
(56:53):
résultats positifs. Il n'y avait pas 15 journalistes à chaque entraînement
quand l'équipe gagnait, Piatti, Drogba. Il y en avait, il
y en avait. Mais pour dire que ce n'est pas
nécessairement … Montréal, il commence à gagner 10 matchs de suite
l'année prochaine. Il n'y aura pas 10 journalistes à chaque entraînement.
Mais je ne comprends pas que le vide se ressent
un peu plus par rapport au terrain. Ça, c'est clair.
C'est une corrélation qui s'explique.
Speaker 7 (57:14):
Mais on a encore une fois, et je pense, ça,
je ne connais pas assez l'envers du décor des médias,
mais moi, je sais que souvent, les réponses que j'avais
en tant que PR, c'était des manques de ressources. Surtout
pour tous ceux qui doivent amener caméra. Je veux dire,
j'ai un nouvel emploi. J'ai géré une entrevue récemment avec
le journal de Montréal. C'était le journaliste lui-même qui a
pris les photos. avec son téléphone
Speaker 3 (57:36):
parce qu'il n'avait pas possibilité d'envoyer parce qu'ils ont coupé
tellement de budget tu
Speaker 7 (57:41):
vois non mais c'est ça mais même moi en tant
que professionnel ça fait 10 ans que je travaille là -dedans j'étais
comme ah ils vous font vraiment tout faire maintenant
Speaker 5 (57:48):
parce
Speaker 7 (57:48):
que c'est-Ă -dire que le journaliste il n'est plus juste journaliste
il est aussi rendu Ă faire de la photo Ă
faire de la vidéo je prends RDS souvent ils se
filment tout seuls avec leur téléphone tu vas les voir
puis On s'entend que c'est beaucoup plus de charge de
travail qui est ajoutée sur eux. Donc, forcément, ils ne
peuvent pas se rendre Ă mille endroits. C'est juste des humains.
Ils ont deux bras, deux jambes
Donc, c'est ça aussi qu'il ne faut pas oublier. Moi,
(58:08):
je pense qu'il y a peut-ĂŞtre un manque de ressources
qui joue beaucoup. Et encore une fois, le côté d'éducation,
peut-ĂŞtre qu'il n'y a pas assez de clics, mais les clics,
encore une fois, ils s'expliquent parce que, comme on s'est dit,
les gens, la communauté, c'est créer sa façon d'aller chercher
son information. Parce que mĂŞme quand l'information n'est pas lĂ ,
la personne qui est intéressée, elle va trouver une façon
(58:29):
d'aller chercher l'information. Elle existe quelque part, l'information, ultimement, de
toute façon
Speaker 3 (58:34):
Gabriel a parlé tantôt de l'avantage de la MLS, que c'est, bon,
c'est une seule unité, puis on essaye d'aller chercher les
meilleures pratiques d'un de l'autre. On a des fois des
partages aussi. Il n'y a pas juste des partages de
revenus et des partages de coûts et tout ça. Est-ce
que la MLS, dans son ensemble, avaient une stratégie comme
ça de diffusion de contenu. Est-ce que la MLS donnait,
(58:56):
par exemple, au club, bon, voici comment on pourrait faire
une meilleure éducation, comment on pourrait mieux collaborer avec, pas
seulement des partenaires officiels, médias, mais avec tous les autres
producteurs de contenu? Est-ce qu'il y avait une ligne directrice?
Speaker 7 (59:09):
On avait ce qu'on appelle le marketing media tour en
début d'année. C'est en pré-saison, c'est là où on fait
toutes les photos, les power poses, toutes ces choses-lĂ avec
le joueur. Puis il y a toute une journée où
tous les PR se rassemblent tous ensemble et qu'on parle,
ils nous présentent le plan pour l'année, etc. Donc oui,
on est quand même conscient de où est-ce que ça
s'en va. Puis je pense que quand tu regardes la
ligue et les clubs en tant que tels, tu vois
(59:29):
bien que tout le monde pousse un peu dans la
mĂŞme direction. Mais oui, je te dirais que c'est quand
même un minimum organisé. Après, moi, je n'étais pas directrice.
C'est plus haut qu'ils ont les
Speaker 4 (59:43):
meetings avec
Speaker 7 (59:43):
la MLS. Donc oui, je suis quand même persuadée qu'il
y a des alignements qui sont faits. Il y a
juste Ă voir comment tous les communications. Je pense que
Gabriel l'avait dit, je l'ai lu quelque part, que ce
n'est pas une surprise au club. que c'est arrivé. Puis
pour moi qui ai été au club pendant presque un an,
cette nouvelle de changement de calendrier, ce n'est pas une surprise.
Speaker 5 (01:00:02):
On
Speaker 7 (01:00:03):
se doutait que ça s'en venait. On le savait. Les
discussions allaient dans ce sens-là . La MLS a toujours été
très transparente dans ce sens-là . Et je pense qu'elle accompagne
au mieux possible les
Speaker 3 (01:00:11):
clubs. Transparente. Elle fidait ses informateurs pour quelques tests.
Speaker 7 (01:00:16):
Mais ça, c'est encore aussi... Tu vois, c'est une autre stratégie.
Speaker 3 (01:00:20):
Nous, nos DM sont ouverts. Non, mais
Speaker 7 (01:00:23):
on en parle... On
Speaker 3 (01:00:25):
n'en
Speaker 7 (01:00:27):
parle pas assez souvent, mais les leaks, ça peut être
des stratégies de PR. Parce que quand tu leaks ton
contenu toi-mĂŞme, qui c'est qui contrĂ´le le narratif de ce
que tu leaks?
Speaker 2 (01:00:38):
Exactement. Moi, Ă choisir
Speaker 7 (01:00:40):
je préfère aller leaker mon information si je sais qu'elle
est sensible et qu'elle risque de sortir
Speaker 3 (01:00:45):
parce que
Speaker 7 (01:00:45):
je vais aller contrĂ´ler le narratif Ă la personne que
je
Speaker 3 (01:00:47):
file. Mais toi, tu es jeune et trendy
Speaker 7 (01:00:52):
C'est marrant parce que j'en parle souvent avec mes autres
collègues PR de mon âge et il y a vraiment
ces deux écoles de PR. En
Speaker 4 (01:00:58):
ce
Speaker 7 (01:00:58):
moment, avec les exécutifs, on a aussi cette espèce. Puis ça,
c'est dans le fond. Toutes les entreprises où j'ai été
dans les dix dernières années, je me retrouve souvent parce
que nous, on est un peu plus bold, on est
un peu plus, on ose un peu plus. Je pense
qu'on ose un peu plus et on ira assumer les
conséquences après. Moi, j'ai vraiment cet état d'esprit de, on
peut l'essayer, puis au pire des cas, on va réagir derrière.
(01:01:18):
Mais je peux comprendre que quelqu'un qui a bâti une compagnie,
puis qui l'a montée pendant des années, puis qui est
CEO depuis des années, il soit comme,« Hey, tu vas
te calmer, assieds-toi, parce que
Speaker 5 (01:01:29):
c'est
Speaker 7 (01:01:31):
moi qui ai construit ça.» Non, mais tu vois, c'est
ça
Speaker 5 (01:01:33):
qui se
Speaker 7 (01:01:33):
passe.
Speaker 5 (01:01:34):
Toutes les organisations entendent ça.
Speaker 7 (01:01:36):
Je pense que c'est important parce que cette espèce de
challenge qui se
Speaker 5 (01:01:39):
passe, c'est
Speaker 7 (01:01:39):
ça aussi qui amène les meilleures pratiques sur le long terme.
Je pense que si on laissait tous les Gen Z,
millennials comme moi, gérer des entreprises, il y en a
pas mal qui cracheraient dans le mur parce qu'on irait
un petit peu trop all
Speaker 3 (01:01:50):
in. Ils finiraient tous par pleurer avec leurs sentiments. VoilĂ , exactement.
C'est le
Speaker 6 (01:01:55):
X qui vient de parler.
Speaker 7 (01:01:56):
Vos
Speaker 3 (01:01:57):
sentiments, on ne veut rien savoir de
Speaker 2 (01:01:59):
vos sentiments. Moi aussi, je
Speaker 3 (01:02:00):
pleure. C'était ça.
Speaker 7 (01:02:01):
Et tu vois, on en a besoin, je pense. Mais
tout ça pour dire que, ultimement, la MLS, elle accompagne
quand mĂŞme un minimum les clubs lĂ -dedans. Je ne pense
pas qu'il y a eu de... Tu sais, ils ne
lâchent pas le... Et la MLS n'a rien à gagner
Ă ne pas accompagner les clubs et Ă ne pas
s'assurer que le narratif qu'elle veut qu'ils sortent soit bien
le narratif qu'ils sortent. Parce qu'en ce moment, ils sont
(01:02:23):
dans un... dans un point tournant oĂą ils changent leur calendrier,
puis c'est essentiel que les communications soient très
Speaker 3 (01:02:29):
claires de où est-ce que ça s'en va. On l'a
vu dans les derniers 48 heures, tout a été contrôlé. Le
seul truc qu'ils ont réussi à obtenir en échange, c'est
qu'on ne sait toujours pas qui a voté contre.
Speaker 2 (01:02:39):
On ne
Speaker 7 (01:02:40):
saura jamais. Tu vois? Je pense qu'ils arriveront Ă savoir.
Speaker 2 (01:02:44):
Oui, oui, pas nous. Personne ne va nous
Speaker 7 (01:02:47):
DM.
Speaker 2 (01:02:48):
Il n'y aura pas un slide. Je pense
Speaker 7 (01:02:50):
que Tommy Scoop
Speaker 3 (01:02:51):
sera dessus, à mon avis. As-tu une dernière question, Sof,
avant que moi, je pose ma dernière question? Avant
Speaker 2 (01:02:58):
avant. On a oublié le jingle dès le début du calendrier. Désolé, Laure,
c'est une tradition. On parle de Montréal. C'est le meilleur
Speaker 3 (01:03:14):
clip de transition ever sans transition. On
Speaker 2 (01:03:18):
le fait à la fin. C'est ça que je voulais
te référer. C'est une improvisation planifiée avec un peu d'authenticité virale.
Avant de poser la question
Speaker 3 (01:03:28):
je veux te remercier pour tout ce que tu as
fait pour le CCPP et aussi pour plein d'autres gens
des médias. Pendant que tu as été là , tu as
été top, top, top. Je ne l'ai jamais rencontré. Je
ne l'ai jamais rencontré. C'est loin. Tu n'ennuies pas trop
du centre Nutrilet et de ses commandeurs.
Speaker 7 (01:03:51):
Il faisait fret, mais en vrai, ça me manque
Speaker 3 (01:03:53):
quand
Speaker 7 (01:03:54):
même parfois. Le foot, c'est le cœur. C'est toujours important
Speaker 2 (01:03:58):
Une pratique, c'est le fun pour quelqu'un qui aime le foot.
Speaker 7 (01:04:02):
Pour vrai, je pense que je serais toujours reconnaissante de
la chance que j'ai eue d'avoir cette place-lĂ . Je pense
que pour quelqu'un qui aime le foot et qui a
grandi avec... En tout cas, la petite fille que j'étais
quand j'avais 4 ans et que je regardais des matchs, si
un jour elle s'était dit qu'elle se retrouverait sur les bords,
Speaker 2 (01:04:17):
sur les sidelines, puis qu'elle aurait Messi qui
Speaker 7 (01:04:20):
passerait à 2 mètres d'elle, puis que ce serait normal...
Speaker 2 (01:04:23):
C'est fou.
Speaker 7 (01:04:24):
Je n'aurais jamais cru. Je connais
Speaker 3 (01:04:25):
quelqu'un qui l'a... Oh, et moi, peu
Speaker 2 (01:04:28):
importe. Est-ce que tu
Speaker 3 (01:04:29):
peux le huer, lĂ ? HĂ©, je connais quelqu'un qui l'a
vécu une fois, cette expérience-là , puis il est encore sous
le choc. Calme-toi.
Speaker 2 (01:04:36):
Attends, excuse-moi, Laure, ton joueur qui t'a fait rĂŞver quand
tu étais petite, PSG ou ailleurs. Faut qu'elle dise
Speaker 3 (01:04:45):
Si elle dit pas Paoletta, on finit le show, lĂ .
Non
Speaker 7 (01:04:48):
mais c'est drĂ´le, mais j'allais dire Paoletta, parce que je
pense que c'est lui qui m'a fait aimer le PSG,
parce que Paoletta au PSG, c'est... L'aigle
Speaker 3 (01:04:55):
des assassins. Moi, je pensais que c'était Pierre Alain Fraud
Speaker 7 (01:05:00):
Et d'ailleurs, ce qui est très drôle, c'est qu'après ça,
il a fini au Girondin de Bordeaux. J'ai grandi Ă Bordeaux.
Mon père a supporté le Girondin de Bordeaux.
Speaker 3 (01:05:07):
Il n'arrivait pas
Speaker 7 (01:05:07):
de
Speaker 3 (01:05:08):
Bordeaux? Il arrivait de
Speaker 7 (01:05:09):
Bordeaux, oui
Speaker 5 (01:05:11):
Parce
Speaker 7 (01:05:11):
que ça avait fait du bif entre mon père et
moi
Parce
Speaker 5 (01:05:15):
que
Speaker 7 (01:05:15):
mon père, il y avait déjà du bif avec moi
parce que je supportais le PSG. Pour lui, de toutes
les équipes de France que j'ai choisies,
Speaker 2 (01:05:21):
le PSG, c'était terrible. Est-ce que vous vous réconciliez autour
d'aller bénarbiller un peu ou non?
Speaker 7 (01:05:26):
Non, mais encore aujourd'hui
Speaker 2 (01:05:29):
si je parle
Speaker 7 (01:05:30):
un peu trop du PSG, il me dit« Ok, ça
va alors».
Speaker 5 (01:05:34):
Je peux te dire
Speaker 7 (01:05:35):
que quand on a gagné la Champions League, c'était un
des premiers que j'ai appelé. Il m'a répondu sur FaceTime,
il m'a dit juste« Allez, vas-y». Puis il m'a juste
laissé exprimer ma joie. Après
Speaker 2 (01:05:47):
ça, il m'a dit«
Speaker 7 (01:05:48):
Ok, c'est bon». Bonne journée
Speaker 2 (01:05:50):
C'est bon, le Qatar a gagné, bye. C'est ça que
je dirais. Mon père n'aime
Speaker 7 (01:05:53):
vraiment pas le PSG. Vous voyez, j'ai grandi en devant
défendre mon club. Tu
Speaker 3 (01:05:58):
as grandi dans le conflit. Excuse-moi, Nilton, je t'interromps avec
une question. Non, non, c'est pas grave. Ma question n'est
pas mal suspecte. J'ai une question pour toi. Mais ça,
ça demande un jingle. Le show, c'est CPP. Oui
Speaker 2 (01:06:16):
Oh my god.
Speaker 3 (01:06:20):
Le show C. C. P. P. était vu par combien de personnes au club? Over, under?
C'est
Speaker 7 (01:06:31):
difficile de donner un chiffre, mais je vous confirme
Mais
Speaker 3 (01:06:34):
vous savez
Speaker 7 (01:06:34):
qu'on écoute tous. Il n'y a pas
Speaker 3 (01:06:36):
juste nous, les
Speaker 7 (01:06:36):
gens des comms, qui écoutons ce que vous faites. Les
Speaker 3 (01:06:38):
gens s'intéressent au
Speaker 7 (01:06:39):
club. Je pense que les gens au club sont vraiment passionnés.
Ils aiment ça. Ils aiment l'équipe. Ils l'ont à cœur. Puis,
ça m'arrivait parfois d'avoir quelqu'un des finances ou même des
HR qui me disaient qu'ils avaient entendu l'épisode d'un tel
ou ils avaient entendu parler de tel.
Speaker 3 (01:06:52):
T'as-tu entendu ce que le Kevin Elton a dit? Tant, tant, tant, tant.
Speaker 7 (01:06:57):
Aussi, il faut savoir, ça fait partie des exercices des
gens qui
Speaker 2 (01:06:59):
sont en
Speaker 7 (01:07:00):
relation de presse, responsables de relations médias comme
Speaker 5 (01:07:02):
je
Speaker 7 (01:07:02):
l'étais
Speaker 2 (01:07:02):
au CR. On
Speaker 7 (01:07:04):
envoie une revue de presse tous
Speaker 2 (01:07:05):
les jours
Speaker 7 (01:07:06):
pour la couverture, puis ça, c'est dans toutes les entreprises. Évidemment,
les gens regardent. Je vous confirme, les gens regardent. les
gens au club sont passionnés pour de vrai c'est pour
ça qu'ils se fâchent
Speaker 4 (01:07:24):
c'est pour ça qu'on est
Speaker 7 (01:07:24):
aussi c'est pour ça qu'il est aussi susceptible parce que
Speaker 2 (01:07:27):
ça tient à coeur, ça recherche les
Speaker 7 (01:07:29):
émotions
Speaker 2 (01:07:29):
J'espère que tout le monde a aimé cet épisode. On
n'a pas parlé, on n'a pas parlé ni les compétences,
on a parlé du calendrier en termes de foot, transfert,
tout ça. Ce n'était pas le mandat de l'épisode. Remercie
Laure d'être passée. Vraiment, c'est super. J'ai appris beaucoup de choses.
Tu parles bien le langage du marketing. C'était
Speaker 3 (01:07:45):
chaud, elle avait
Speaker 2 (01:07:49):
l'air intelligente et ce n'est pas Ă cause de nous.
Quand je t'ai répondu à ta story où tu commençais
Ă une petite mini-tirade de 3-4 fois, je me suis
dit« Ok, elle est vraiment passionnée. Je ne te connaissais
pas vraiment, je savais que tu travaillais dans le domaine,
mais Ok, c'est bon, j'ai compris. Je ne vais pas
le dire. Je suis
Speaker 7 (01:08:02):
passionnée par le foot et par les comms. J'adore
Speaker 2 (01:08:05):
les comms
Speaker 7 (01:08:05):
et les relations. C'est bizarre, mais j'adore ce que je fais.
Mais par exemple, un excellent exemple de paid PR qui
a été fait par la Ligue, que je t'ai dit,
c'est Messi
Speaker 5 (01:08:14):
C'est du
Speaker 7 (01:08:14):
paid PR
Speaker 5 (01:08:16):
C'est
Speaker 7 (01:08:16):
un exemple de paid
Speaker 5 (01:08:17):
PR. C'est du gros,
Speaker 7 (01:08:18):
gros paid PR. Vraiment très gros paid PR, mais c'est
Speaker 2 (01:08:22):
des paid PR. Mais le AORI, ils peuvent calquer le
AORI ou du moins le justifier. Donc, c'est bien.
Speaker 7 (01:08:27):
Mais je vous confirme qu'il fonctionne et il est très,
très bien mis en place. Je trouve qu'il est utilisé
Ă son maximum. Il est leveraged Ă tout ce qu'on
peut l'utiliser, pour
Speaker 6 (01:08:38):
vrai. Je pense
Speaker 7 (01:08:39):
qu'on
Speaker 6 (01:08:40):
est tous
Speaker 7 (01:08:40):
tannés d'entendre parler de Messi dans les clubs. Je
Speaker 2 (01:08:43):
vous
Speaker 7 (01:08:43):
confirme
Speaker 6 (01:08:43):
que c'est Ă travers tous les clubs. Dans les extra-dossiers.
Speaker 2 (01:08:46):
Dans tous les clubs, là . J'ai passé 10 minutes quand j'étais
arrivé la première fois à mes amis sur son feed
TikTok caméra qu'il fait dans un match. C'est fascinant. Tu
vois Ă quel point? C'est
Speaker 7 (01:08:55):
bien. Non, mais tu vois Ă quel point, moi, quand
j'ai vu ça, je le vois d'un point de vue
marketing et PR, et je suis comme, ils sont en
train de tout presser du citron qu'ils
Speaker 4 (01:09:08):
peuvent
Speaker 7 (01:09:08):
prendre, qui
Speaker 4 (01:09:09):
leur
Speaker 7 (01:09:09):
coûte
Speaker 2 (01:09:10):
cher, le
Speaker 7 (01:09:10):
citron, mais ils le pressent, le citron
Speaker 2 (01:09:12):
Et ils ont
Speaker 7 (01:09:12):
raison, parce que le citron,
Speaker 4 (01:09:14):
c'est l'issue. Donc, moi
Speaker 7 (01:09:15):
je le rentabiliserai, mon citron
Speaker 2 (01:09:17):
aussi. C'est très intéressant. Merci, Laure. Merci, Nathan. Avec plaisir. Merci, moi-même.
Je vous remercie aussi. You're the
Speaker 3 (01:09:27):
best
Speaker 2 (01:09:27):
Oui, bien sûr. N'oubliez pas de liker et vous abonner.
On s'en fout un peu, mais juste liker et vous abonner. Alors,
on va te prendre tes services pour faire la promotion
du podcast et de trouver des sponsors. Avec plaisir.
Speaker 7 (01:09:40):
Je travaille en freelance s'il y a des gens qui
Speaker 2 (01:09:42):
veulent. On dit ça, mais on fait zéro réaction. On
fait zéro réaction. C'est la stratégie. Merci. À la prochaine. Allez, ciao. Bye.