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October 5, 2023 30 mins

Dans cet épisode, nous avançons un peu plus officiellement dans ce (vaste) projet de doter le Québec d'un média social qui lui ressemble et qui lui appartient. Je discute avec Claude Poulin, président de Néomédia, de son idée de créer un média social en français, mais sous la forme d'une coopérative. L’idée est lancée, qui veut embarquer?

LES CHAPITRES

  • (00:05) - Édito : les grands médias sociaux sont des pièges à cons
  • (03:05) - Introduction
  • (04:32) - Entrevue Claude Poulin
  • (29:24) - Conclusion
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Steve Proulx (00:00):
Un balado de trente-septième avenue. Ça fait
quelque temps que j'en parleautour de moi que je je parle de
cette idée-là que je dis toutsimplement ce serait bien
d'avoir une place publiquevirtuelle digne de ce nom qui
est pas simplement une opérationun piège à cons en fait disons
le mot j'ai l'impression que lesgrands médias sociaux ce sont

(00:22):
des pièges à con extrêmementélaborés qu'est-ce que c'est
dans le fond les grands médiassociaux on attire le regard des
gens on attire l'attention ontransforme ça en métadonnées et
on vend ça aux plus offrants Cene sont pas des endroits qui
sont publics qui sontcommunautaires qui se
préoccupent des communautés quisont là ce n'est qu'une

(00:44):
opération de captage de donnéesparce que les données c'est ce
qui a de la valeur aujourd'huiparce que c'est grâce à ça qu'on
peut influencer des votes qu'onpeut nous vendre de la
cochonnerie c'est juste çaFacebook il faut arrêter de
penser que c'est une espèce dede monstre indélogeable c'est
complètement délogeable c'estnous qui l'avons mis là Facebook

(01:08):
c'est nous qui avons accepté defaire partie de ce piège à cons
il est temps qu'on s'en aille delà moi bon j'ai quitté Facebook
je vous avoue que honnêtementj'essaie de j'essaie de voir
qu'est-ce qui me manque en cemoment parce que je suis plus
sur Facebook pas grand chose jeje là ça fait juste quoi deux
semaines je vais peut-être avoirun ressentiment un peu plus tard

(01:29):
mais très sincèrement je me sensassez libéré c'est à peu près la
même chose avec Twitter là il ya quelque temps j'avais quitté
quand Elon Musk a commencé surTwitter j'avais aussi quitté
Twitter parce que je n'étais pasd'accord avec ce personnage puis
avec ce qu'il voulait en fairede de de ce média social là
Twitter est en train depéricliter par lui-même on

(01:51):
n'aura pas de grand combat àfaire je pense pour pour
remplacer Twitter je pense qu'ilva se tirer lui-même dans le
pied au fil des semaines là il ydes nouvelles il y a des le bon
là il veut faire payer les gensdonc ça va encore faire en sorte
que ce média social là vapéricliter et c'est tant mieux
ça laisse de la place à d'autresjoueurs et j'espère que d'autres

(02:13):
joueurs comme ce qu'on essaie dede de bâtir aujourd'hui vont
émerger dans dans l'avenirj'espère que l'initiative que
j'essaie d'animer un peu ne serapas la seule j'espère qu'il y en
aura pas plusieurs autres jepense que c'est ce qui va faire
en sorte qu'éventuellement lesgéants numériques vont arrêter
d'avoir autant de pouvoir ceserait bien pour tout le monde

(02:35):
pour le bien commun ça ne sert àrien que ces entreprises là
aient autant de pouvoir autreque enrichir les actionnaires il
y a aucune utilité sociale à ceque ces entreprises-là soient
aussi tentaculaires et desantennes partout il faut
commencer à le nommer et il fautcommencer à agir.

(03:11):
Allô Steve Proulx au micro dubalado la nouvelle place épisode
deux cet épisode on entre dansle vif du sujet. Je vous disais
que le balado sert à documenterce projet qu'il y a sur la table
de je ne sais pas commentprésenter ça exactement je veux

(03:31):
pas pour remplacer les grandsmédias sociaux mais c'est ça
pour offrir une alternative d'unpeu plus éthique, un peu plus
transparente et beaucoup moinsaxée sur le profit à ces médias
sociaux qui sont actuellementles seules places où on peut
aller pour échanger, pour sementir des communautés, pour

(03:51):
jouer ce rôle de place publiquequi est nécessaire dans l'espace
virtuel, que ce continentnumérique soit géré presque
essentiellement par desentreprises américaines,
chinoises axées sur le profit,c'est pas normal. On a besoin de
nouvelles places et c'est l'idéeque j'ai eu, je ne suis pas le

(04:11):
seul à avoir eu cette idée-là,j'essaie en ce moment de
rassembler toutes ces idées-là,toutes ces pour essayer de
donner un élan à ce projet-là.Et dans cet épisode, j'ai
l'honneur de vous présentercelui qui est à l'origine d'une
idée pourrait devenir cettenouvelle place qu'on rêve tant,
c'est Claude Poulin.

(04:35):
Oui allô Claude.

Claude Poulin (04:36):
Je suis

Steve Proulx (04:37):
laissée comme ça va.
Ça va bien. Je voulais qu'on se parle
aujourd'hui parce que il y aquelques semaines le quinze août
j'ai fait paraître dans ledevoir une lettre qui parlait de
mon espèce d'idée de faire ensorte que peut-être que l'état
ou les citoyens comprennent enfait en charge médias sociaux
parce que la place publique quiest créée en ce moment par ces

(04:58):
entreprises-là est pas superpertinente et c'est pas ce qu'on
devrait avoir comme placepublique et tu m'as répondu tu
m'as écrit en me disant nous ona un projet je suis président de
néo média et caetera puis c'estcomme ça qu'on s'est rencontré
et d'abord je voulais je voulaiste parler aujourd'hui dans ce
balade dans cet épisode-là parceque tu es un peu l'origine de ce

(05:18):
projet-là d'abord présente nousqu'est-ce que c'est néo média.
Ben écoute néo média fait c'est l'origine de
néo média à date dedeux-mille-six là quatre juillet
deux-mille-six on appartient àun site de de nouvelles c'était
pas assez de nouvelles de départlà en bosse qui s'appelle la
bosse point com et puis c'estvite devenu un succès on a on
engage une première journalistequi était une fille en or elle

(05:41):
est aussi un jeu cettejournée-là qu'on a lancé et puis
on a eu comme a plusieurs foisdans la vie là que tu contrôles
pas mais c'est là on lacontrôlait pas

Claude Poulin (05:51):
on a

Steve Proulx (05:51):
eu cinq cents personnes la première journée
puis après ça pouf ça allait çaa explosé là fait que
Aujourd'hui néomedia c'est plusieurs médias
locaux il y a pas que en bosselà il y en a d'autres aussi.
Non c'est ça on a le droit à Vaudreuil aussi donc
on exploite la région deMontréal vers par et puis on a
d'autres sur la rive sud jusqu'àjustement on a d'autres journaux

(06:13):
électroniques seulement.
Donc tu me disais dans cette dans ce courriel là
que vous étiez en train de bâtirun projet pour une offensive
contre les médias sociauxcanadiens avec en fédérant les
médias québécois canadiensqu'est-ce que tu avais en tête à
l'époque

(06:38):
Qu'est-ce que
tu avais en tête
Écoute, je je suis dans le domaine de la
technologie, on développe nospropres solutions pour la mise
en ligne de contenu,l'application mobile et tout,
puis avec l'équipe dedéveloppeurs, on dit, puis j'ai
dit, il y a toujours quelqu'unqui a vu une initiative des
réseaux sociaux partir, unecopie conforme à Facebook mais
qui nous appartiendrait puisécoute il en vient il m'a vient

(07:01):
aucune en tête il en vientaucune en tête à personne puis
là tout le monde autour de latable pourquoi on ne parle pas
et puis ça comme partie de mêmeque j'ai vu autour des gens
étaient de mon équipe étaitvraiment fort.
Quand tu dis qui nous appartiendraient tu parles
ici du public là.
Du public que des québécois justement du canadien

(07:23):
mais mais qui surtout pas uneentreprise privée. Parce que je
pense qu'un projet commecelui-là est beaucoup trop gros
pour que ça appartienne à uneseule entreprise là c'est là que
tout de suite c'est venu làcette idée-là de de de partage
de de mise en commun puis moi çafait longtemps que je me dis
comment ça que Facebookrenumérait personne c'est pas
juste un problème il y a unproblème de rémunération là-bas

(07:44):
c'est tout le monde qui a ducontenu qui sont pas énumérés
ces ces gens-là en tirent aucunbénéfice sauf leur c'était le
plaisir de se faire dire j'aimepuis les commentaires
temporairement après ça ilsn'ont pas une scène puis
alimente cette machine-là qui ena fait énormément. Fait que j'ai
peut-être mon petit côtésocialiste, je ne sais pas quoi,
mais tout le monde devrait êtreégal, mais ça reste que c'est ça

(08:08):
mon, c'est celui de départ.
Évidemment sur Facebook, on on on déplore
aujourd'hui que Facebook abloqué les nouvelles canadiennes
mais à quelque part il y avaitle droit aussi c'est une
entreprise privée ils ont bienle droit de faire ce qu'ils
veulent ce que ça a révélé commeproblème j'ai l'impression c'est
que ça a montré à quel pointFacebook joue un rôle démesuré

(08:29):
par rapport à ce qu'elle estessentiellement une entreprise
privée qui capte des donnéespersonnelles pour les revendre à
des annonceurs. C'est uneplateforme publicitaire, mais ce
n'est pas comme ça qu'on leconçoit nous citoyens.
En fait, ce n'est pas comme ça qu'elle est née.
Comme ça là ça s'est transforméen fait à l'origine là c'était

(08:52):
vraiment pour connaître nos amispartager de l'information puis
tu sais avant Facebook onfaisait quoi là on recevait un
lien de Picasso ou un lien del'album photo par courriel c'est
pour regarder des photos puis onl'appelait on l'appelait
personne on l'a envoyé un mailpour commenter que c'est beau
c'est le fun Donc Facebook estarrivé avec ça, puis ça a été
extraordinaire. Là c'était lescommentaires en direct, toute
l'information directe, c'estbeaucoup plus intéressant, mais

(09:13):
ça s'est transformé avec letemps, on s'en est pas perçu.
Puis aujourd'hui on est prisavec cette cette machine-là qui
qui qui effectivement va nousdonner toute l'information parce
que c'est vraiment ça c'est unméga algorithme de calcul
publicitaire qui nous poussecette information là puis
l'objectif principal de Facebookmaintenant c'est plus de faire
l'argent maximum que de servirla communauté parce que quand on

(09:36):
fait l'actualité serait pas cequi est là si c'était pas c'est
l'objectif de faire l'argent tupaieras pas autant de pub
depuis ce projet de loi là en fait la loi C-18
puis le blocage des nouvellesbon on a vu beaucoup de médias
qui ont essayé de faire un peude j'appellerais ça du rétro
pédalage là c'est à dire quedepuis une quinzaine d'années on
dit aux gens allez sur Facebooksuivez-nous sur Facebook

(09:57):
aimez-nous sur Facebook on leura payé à ces médias sociaux là
une vaste campagne publicitairegratuite en dirigeant nos
lecteurs nos auditoires vers cesmédias sociaux là aujourd'hui
mais on dit aux gens qui ben làabonnez-vous à notre journal
abonnez-vous à notre infolettrej'ai l'impression on essaie de

(10:18):
faire rentrer le dentifrice dansle tube un peu là c'est tout le
monde je sais pas ce que tu enpenses là mais

Claude Poulin (10:24):
il y

Steve Proulx (10:24):
en a beaucoup qui seraient contents je convaincu
que ça revienne comme avantparce que c'était quand même
facile puis on a travaillé trèsfort
ça reviendra pas on a développé cette moi je
pense que si je reprendstoujours mon analogie de du
dentifrice dans le tube en faiton est rendu à au moment de
l'histoire où est-ce qu'il fautacheter un nouveau tube de
dentifrice là c'est-à-dire queil faut peut-être parce que les

(10:50):
habitudes d'écoute les habitudesde consommation de médias ont
complètement changé avec avecl'arrivée des médias sociaux le
tiers des gens qui s'informentdans les médias sociaux
aujourd'hui on va pas changer çamême si ça la plus nouvelle on
va continuer à aller sur cesplateformes là parce qu'on y
trouve quelque chose d'utile.Exactement. Qu'est-ce que tu

(11:11):
proposes comme l'autre tu medisais que tu avais l'idée de
faudrait qu'on aille un Facebookpublic sans but lucratif
contrôlé par des par desquébécois pour les québécois ou
canadiens par les canadiens maisce serait quoi concrètement
parce que faire Facebook je veuxdire c'est quand même des

(11:32):
millions voire sinon desmilliards de développement
informatique pour faire cetteplateforme là faire ça au Québec
je veux dire c'est faux faux onpeut pas rêver en couleur non
plus qu'est-ce que tu avais entête
Écoute il y en a qui est vraiment drôle dans le
domaine c'est pas drôle maisc'est spécial dans le domaine du
développement c'est que quand tucommences tu peux te permettre

(11:55):
de faire des choses ultraabordables puis ultra simple
puis c'est ce que les compagniesles plus grosses compagnies de
de de web font là il fautdévelopper quelque chose de
simple puis que les gens vontadhérer puis s'ils adhèrent pas
faire simple ça serait de faireun affaire compliqué là ils vont
ils vont pas plus adhérer avecl'idée c'est de faire un fil
c'est un fil d'actualité puis lala prémisse principale c'est les

(12:18):
nouvelles depuis depuis le débutdu août ce qu'on entend c'est
j'ai plus accès à mes nouvellestu sais c'est plus difficile
c'est c'est moins accessibledonc puis les gens veulent pas
non plus s'abonner à trois-centapplications mobiles puis
trois-cent infolet pour recevoirleurs nouvelles parce que tu
sais il y a certaines nouvellesque tu aimes avoir que tu avais
avec Facebook parce quel'algorithme te les poussait, te

(12:39):
les envoyait mais que tu n'étaispas nécessairement abonné que tu
voyais passer par tes amis. Doncc'est un peu ça qu'il faut
recréer, c'est un fild'actualité.
Bon est-ce que ça va resterseulement les médias Je pense
pas parce qu'après ça il y a desbusiness qui veulent se faire
voir il y a de l'informationaussi qui est qui provient
d'organismes à but non lucratifdes associations locales des des
des des organismescommunautaires On déborde jusque

(13:01):
là, puis après ça, on ira auxentreprises, puis enfin, on ira
aux particuliers.
Oui, parce que je parlais avec Simon Jaudouin à
qui à qui j'ai parlé dansl'épisode précédent il me
parlait de autrefois il y a pasil y a pas si longtemps si on
prend l'exemple des journaux lesjournaux il y avait pas que des
nouvelles là-dedans c'était pasque de la de l'actualité. Les

(13:23):
médias
à l'époque pouvaient avaient aussi les
annonces classées qui étaient unimmense vecteur d'attention. Il
y a un côté avec les annonces classées c'est
c'était un servicecommunautaire. Voilà, c'est un
peu ça. Ce ce
ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce

Claude Poulin (13:37):
ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce
ce ce ce

Steve Proulx (13:38):
ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce
ce ce ce tu
tu tu lis très bien là où je veux aller c'est
que ça n'est comment les médiaspeuvent redevenir des services
publics qui ont une autrefonction ou en tout cas qui
permettent la prise de parole,qui permettent l'échange et pas
simplement de quelqueschroniqueurs, on va dire on va
se faire une section où on vapouvoir discuter en paix entre
nous, mais où vraiment on vasentir qu'il y a un lieu

(14:01):
d'échange entre les citoyens etpour d'autres raisons que de
vous communiquer la nouvelle dujour. Il y a ça aussi qui était
les annonces classées servaientà ça. Il y a tous les avis
publics qui étaient publiés dansles journaux aussi des
municipalités, des gouvernementsqui devaient faire paraître des
des avis publics à l'époque. Etet aujourd'hui, ils ont tous
transféré ça sur leur site web.Vous voyez, c'est, il y a eu
toute cette mutation-là aussi.

(14:22):
Donc avoir cette réflexion-làplus large que les simples
contenus journalistiques. Lesmédias c'était un peu plus que
ça naguère à l'époque ou de deleur âge d'or si je peux le dire
comme ça.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui les Facebook de
ce monde ont beaucoup pris cetteplace-là aussi qui ces espèces
parce que les gens vont surFacebook oui pour s'informer de
leurs de leurs amis de la pourlire les nouvelles mais aussi

(14:45):
pour vendre beaucoup de leursaffaires sur marketplace qui qui
toute cette toute cette affairetoute je n'ai peut-être pas vu
dans le numérique mais lesjournaux quand les annonces
classées sont disparues ça a étéune sapristi de grosse grosse de
revenus qui est qui est disparulà
Exactement.
Mais qu'est-ce qu'il y aurait d'autres comme tu

(15:06):
sais si on dit les médias ou uneplateforme comme ça jouer une
espèce de rôle communautaire tusais tu parlais tantôt les tu
sais moi je veux savoirqu'est-ce qui se passe dans mon
quartier dans ma communauté icidans il y a des organismes qui
font des affaires qui organisentdes choses je trouve ça sur
Facebook je suis abonné à desgroupes plus abonné à Facebook

(15:26):
mais j'étais abonné à desgroupes de mon quartier vendre
des garages dans le coin ou bonet cetera ça jouait ce rôle-là
communautaire que j'ail'impression que les médias ont
laissé tomber un petit peu avecle temps.
Ouais ben écoute il y a il y a une portion qui
qui effectivement mal qui estmal servi c'est vrai c'est mon

(15:47):
quartier local mais on a desgroupes de discussion sur
l'ensemble de des activitésd'une région en particulier dans
le domaine du bois dans ledomaine de c'est de n'importe
quelle activité ou ou tu parrapport à des groupes mais
localement là on voit pas cettenotion-là là si on s'enroule les
membres de mon quartier puis queje peux en un claquement de

(16:08):
doigts réussir à leur parlerpour dire ça a pas de bon sens
dans ma rue et ils ont bloqué lele le ils ont bloqué le fossé
puis l'eau déborde je veux direc'est des choses justement qui
peuvent qui être discutées faitque la le réseau social de
quartier ça c'est la portion jepense que une nouvelle
plateforme comme la nôtre làcomme la la la salade des

(16:29):
québécois qui s'en vientpourrait servir tu sais là on
aurait un avantage parce quetout le monde vit dans une
communauté dans un quartier dansun coin puis c'est ton premier
les premières actions qui sepassent dans ce quartier là
c'est celui qui a le plus grosimpact sur ta vie parce que tu
sais sûrement pas les poubelles,ça a l'impact majeur sur ta vie
de toutes les eaux.

(16:49):
Effectivement. Les
rues, fait que ces discussions-là, puis comment on
organise notre quartier, commenton le s'étoffe. Ça je pense
c'est un avenir intéressant queFacebook touche pas que pas
d'autres d'autres réseauxsociaux touchent pas.
Ce que tu as comme idée me fait penser un peu à

(17:10):
Apple news qui est un espèce deplateforme où est-ce que les
médias sont là tu peux suivrel'actualité à travers Apple news
tu as accès à plein de magazinestu as accès à plein bon le
problème c'est que 90 des choseslà-dessus sont américaines donc
en anglais américaine c'est pasnécessairement ça a pas rapport
avec mon quartier puis il y abeaucoup de redites si j'ai le

(17:33):
malheur de cliquer sur deuxtrois articles qui parlent de
Donald Trump ben si je veux m'enfaire pousser beaucoup
d'articles de Donald Trump Trumpdans mon fil mais une espèce
d'Apple news locale qui auraitun angle local puis un angle
social c'est-à-dire que est-ceque les gens pourraient

(17:53):
s'abonner à ça ce qui aurait unprofil sur cette sur ce réseau
sur réseau
Absolument parce que si on ne peut pas réinventer
ce qui marche super bien, c'estça là, c'est l'aspect de
communauté puis pourquoi lesgens sont pas tous abonnés à pas
news c'est parce que c'est c'estpeut-être un peu plus complexe
c'est
ça coûte quelque chose il

(18:13):
a un cours relié à ça peut-être, mais toutes les
agrégateurs de nouvelles, ilsseraient là, mais ce n'est pas
suffisant. L'idée, c'est que lesgens veulent parler ensemble,
ils veulent sentir qu'ils sont,ils font partie de quelque chose
là fait que ça c'est vraimentimportant de conserver cette
cette portion-là puis je diraisque les réseaux sociaux là moi
je compare ça présentement làest-ce qu'on voit présentement

(18:34):
une grosse plateforme je pensequ'il va avoir un changement
majeur de beaucoup beaucoup deplateformes là ça va beaucoup de
monde mais si je passe à lajaquette d'hôpital c'est
Facebook là ça fait pour tout lemonde mais ça fait pas personne
c'est quand même là.
En plus, c'est bleu comme une jaquette
d'hôpital.
Ouais, c'est sûr. Et qu'on va faire, on va

(18:55):
s'assurer pas être bleu. Mais enmême temps le réseau social là
il devrait prendre enconsidération les commerces
locaux il devrait avoir unsupport tu sais il y a pas de
support dans Facebook là

Claude Poulin (19:03):
tu peux

Steve Proulx (19:04):
pas appeler là pour du support puis pourtant
c'est la plus riche descompagnies une des plus riches
de la planète comment ça qu'il yaura pas de personnes au support
clientèle pour aider les gensqui se font voler ou arnaquer ou
quoi que ce soit de voler leurs
comptes chaque semaine des histoires de gens.
C'est ça c'est que écoute c'était des plus petites
communautés on contrôleraitcette cette notion-là puis on

(19:24):
serait capable de retrouver lapersonne dire peux-tu m'aider
sous plein
la question qui tue qui finance ça parce que là
il y a moi quand j'ai commencé àparler de cette idée-là
l'argument qu'on m'a servi c'estah mais là l'État va pas payer
ça regardez ce qu'on fait avecle panier bleu le panier bleu là
a tué beaucoup de dans l'oeufbeaucoup de projets que l'État

(19:46):
pourrait faire en termes denumérique est-ce que l'État
finance est-ce que qui quipourrait créer ce média social
là tu disais que c'est pas trèscher mais ça prend quand même
quelques millions là tu sais onparle pas de de de quelque chose
que qu'on va lancer sur un coinde table surtout si on veut que
ça fonctionne Comment on faitpour financer un projet comme ça

(20:07):
à ton avis
Mais à très très court terme, c'est d'huile le
coude puis du beaucoup debénévolat donc il y a plusieurs
personnes qui sont intéresséesprésentement qui nous approchent
en disant et comment on commenton peut aider moi je veux donner
du temps je veux aider dis-moicomme un frère la deuxième volet

(20:27):
c'est la coopérative si on si onmet ça sur exemple de
coopérative la structurejuridique ben là les
coopératives c'est les membresles membres ils payent pour être
là donc Desjardins on a payécinq pièces c'est que qu'on est
du jardin mais la coopérative ily a un il y a un frais puis tout
le monde peut être membre donctout
le monde quand tu dis tout le monde on parle de

(20:49):
tout citoyen
là tout citoyen puis tout citoyen il peut avoir
deux ou trois niveaux de membreslà donc les sont gratuits vont
payer plus cher puis lescitoyens vont vont payer aussi
parce que écoute aujourd'hui làfaut il faut se dire la vérité
ça reste que les médias c'esthyper important pour garder les
communautés saines tu sais c'estle cheval de bataille contre les

(21:13):
les les municipales, lesmunicipalités contre le
gouvernement, contre leshôpitaux contre la baraque
moitié qui qui voudraient fairedes choses bizarres. Fait que
c'est les médias qui qui gèrentça. Puis à un moment donné si la
publicité suffit plus pour fairevivre les médias il va faire
quelque chose quelque chose dele face commence à payer chaque
média par un dix pièces quinzefois par mois ça commence à
faire cher puis ça va ça vavite.

(21:33):
C'est plus c'est plus dans les habitudes de toute
façon surtout des jeunes làc'est plus quelque chose que les
gens c'est s'abonner à unjournal moi je parle de ça avec
mes deux ados ils savent mêmepas c'est quoi un journal là.
Ouais ça c'est la la deuxième façon justement le
financement à moyen terme puisle financement à plus long terme
ben qui va arriver à c'est jedirais mais c'est c'est au
niveau publicitaire dès que çava commencer à fonctionner parce

(21:55):
que moi je m'attends là sanschiffre mais qu'on qu'on soit
plusieurs milliers aux dizainesde milliers dans les premiers
les premiers jours parce que çava assez vite à se répandre
plusieurs personnes viennentl'essayer si on passe à trade là
ça c'est pas la même machine jecomprends mais ça a été assez
vite là tu sais tout le monde avoulu embarquer là-dedans on
s'est aperçu que c'est la mêmechose que que Twitter fait que

(22:15):
Il faut c'est ça c'est un autre aspect il faut
qu'on amène quelque chose dedifférent de de de ce qui existe
déjà et moi je pense que déjà sion part sur le modèle sans but
lucratif c'est déjà pas maldifférent de ce qui existe
ensuite on a l'avantage du côtélocal je pense que les gens
veulent participer peut-être àune entreprise qui est

(22:38):
québécoise qui est fait par nousil y a peut-être cet avantage là
que Facebook ne peut pasconcurrencer là-dessus Aussi
il y a l'avantage des médias qu'il faut pas
négliger parce que les médiasont perdu leur pouvoir
publicitaire la centralitépublicitaire qui font partie
mais ils rejoignent encorebeaucoup de monde là fait que

(23:00):
quand on annonce à toutes lessemaines si c'est les business,
les médias, puis un peu monsieurmadame tout le monde qui a bâti
Facebook là parce que si onn'avait pas invité nos voisins,
nos amis, nos nos tantes, nosfrères et soeurs.
C'est ça, ça existerait pour Facebook.
Déjà, en fait, tout le monde a un rôle à jour
là-dedans, puis tout le monde aà bâtir ça.
Puis Donc la campagne publicitaire que les
médias ont fait ces quinzedernières années pour donner à

(23:22):
donner à Facebook sa toutepuissance elle pourrait faire
cette campagne-là pour quelquechose dans lesquels ils sont
partie prenante là s'ils sontmembres de cette propriété-là.
L'intérêt présentement là j'ai appelé
plusieurs propriétaires demédias est vraiment vraiment
vraiment au maximum là ilsseront tous intéressés ils sont
tous intéressés à délaisserFacebook puis mettre leur effort

(23:44):
dans ça puis écoute bâti celapuis les gens viendront là c'est
ce qu'il faut
c'est ce que Kevin Costner disait dans le champ des
rêves

(24:21):
si toi aussi tu sais les les postes que les baby
boomers font là sur sur Facebookmais si toi aussi tu es tanné de
voir des suggestions puis despublicités fois sur quatre c'est
dans ton fil d'actualité puis tut'ennuies de ton fil d'actualité
il y a plusieurs années parceque tu voyais les pauses de tes
amis que la population estrendue que a fait moyen de

(24:41):
pression sur Facebook pour allerréveiller-vous, on a plus
Facebook qu'on avait. C'estparce qu'on est prêt à autre
chose selon moi là ça rentre unsignal fort
ouais ouais on est en train de changer de changer
de notre fusil d'épaulechangement de paradigme cela dit
on parle de ça aujourd'hui onest dans un baladoce as-tu
besoin d'aide comment se compareça c'est quoi la prochaine étape


(25:02):
Ouais ben écoute la première étape là c'était
surtout de travailler à livreouvert tu m'en as parlé écoute
on s'en a parlé. Moi je trouveça énorme.
Moi je trouve ça important. Effectivement,
c'est ce qu'on a fait dès le départ, appeler les
propriétaires de journaux,appeler les acteurs dans ce sens
là parler à mon député tu saison ouvre le jeu on part quelque

(25:23):
chose qui va faire la mêmeaffaire que nous autres là on va
se joindre à lui il va sejoindre à nous mais on va se
joindre ensemble mais c'est pasvrai on va faire deux
plateformes différentes.
Parce que ce serait une erreur. En fait je
pense qu'on a fait cetteerreur-là avec les plateformes
de streaming alors que lesgrands joueurs je pense à
québécois Radio-Canada Bel médiaont chacun fait leur petite

(25:46):
plateforme de streaming etaujourd'hui il y en a aucune de
ces trois-là qui se démarqueNetflix et les autres sont
encore extrêmement dominants etil me semble que si on peut
apprendre de cette erreur-làc'est de dire on va essayer de
faire quelque chose qui semblelucratif on va essayer de faire
quelque chose où est-ce que onest tous ensemble on au Québec
on aura pas dix-huit médiassociaux pour des intérêts tu

(26:10):
sais je veux pas que québécoisse mette à faire son petit
réseau social de son côté puisRadio-Canada de son côté ça
aurait pas d'allure çafonctionnera pas fédérons nous
associons-nous l'union fait laforce c'est ce qu'il faut
faire c'est la c'est un réseau social mais un
réseau social dont pas tout lemonde peut partager ou partager

(26:31):
ou qui appartient pas tout lemonde ça devient plutôt un site
web qui appartient à unecorporation les applications
mobiles, j'ai toutes là. Donc onva devoir rejoindre aussi nos
ressources financières pour direon développe une application
puis si cette application-là lapartie en québécois qu'est-ce
qui t'empêche d'aller d'allerlà-dessus puis de publier ton

(26:54):
contenu direct on étaitrestreint les médias à publier
notre contenu puis nos nouvellesdirectement sur Facebook parce
qu'on dit on va se faire volermais maintenant l'application le
système nous appartient publiece que tu veux là-dessus puis
les revenus justement vont êtrevont te revenir à toi sur tes
publications.
Donc la prochaine la première étape là c'est d'en
parler c'est ce qu'on faitaujourd'hui on dit qu'il y a une

(27:15):
idée d'ailleurs on annonce auxgens si vous avez la même idée
appelez-nous on va s'asseoirensemble associons nous mettons
nos forces en commun c'estpeut-être l'objectif qu'on a
aujourd'hui avec cet épisode-làpuis puis la prochaine fois
qu'on se parlera ben moi jepense que c'est ça il faudrait
qu'il faudrait qu'on mette onajoute des gens autour de la
table puis on commence à c'estpas parle d'une coopérative il

(27:39):
va falloir éventuellement avoirun CA avoir un comité fondateur
je ne sais pas il va falloirmettre ça enregistrer des
entreprises puis enregistrercette coopérative là
je pense ça va partir tu sais ça part plus
petit puis ça grossit là maisc'est c'est les jours passent
les semaines passent là mais çafait ça fait quand même juste
quelques semaines c'est qu'on apensé à ce projet-là qu'on a

(28:00):
commencé à en parler ça n'estpas plus depuis un mois donc là
on s'en vient avec une petitebase là tu sais mon équipe a
fait un petit projet de basepour dire ça peut ressembler à
quoi je te mène une publicationpuis un fil d'actualité fait que
il y a des petites affaires quiavancent là parce qu'il faut
avancer là puis au pire on tireaussi aux poubelles mais c'est

(28:21):
jamais perdu parce quel'expérience qu'on a payé que
les choses dans lesquelles on aavancé sont tout le temps
grenier là
bon écoutez si vous êtes un média et on termine
là-dessus Claude si vous êtes unmédia si vous êtes un citoyen
vous avez le goût de participersi vous avez quelque chose à
nous offrir ou une idée ou je nesais trop vous pouvez nous
écrire ou vous inscrire àl'infolettre pour vous tenir au
courant de ce projet-là puisClaude on va se parler au fil

(28:44):
des semaines va d'autres vaavoir d'autres personnes aussi
qui vont se greffer à ceprojet-là vont apporter de l'eau
moulin donc je pense que c'estune belle aventure.
Ben oui puis écoute que tu y penses là là on
n'a pas de nom tu sais on existemais on n'a pas de nom c'est
difficile Il
faut appeler ça la nouvelle place en attendant.
J'ai
vraiment hâte qu'on trouve le nom tu sais qui
qui fait waouh puis qui faitqu'il y a des gens qui ont des

(29:04):
idées on les prend à toutes desfois ça.
Ouais ça serait le fun ça serait le fun qu'on qu'on
se trouve un nom déjà ça çaaurait l'air déjà plus concret
parce que ça a l'air drôle de parler de ça pas
de nom mais en même temps le nomest extrêmement que tu y penses

Allez merci beaucoup Claude puis
on va
se reparler Merci
à toi. Salut.

(29:29):
Voilà c'est
tout pour aujourd'hui
je vous rappelle que si vous êtes intéressé à en
savoir plus sur ce projet-là àsuivre son évolution la
meilleure façon de le faire cen'est pas d'aller sur notre page
Facebook parce qu'on en a pasc'est de s'inscrire à
l'infolettre je vaisrégulièrement donc envoyer une
infolettre avec les derniersdéveloppements ou si ce balado
suit les développements de ceprojet-là donc abonnez-vous J'ai

(29:52):
pas encore une régularité jesais pas si ça va être des
épisodes à toutes les semaines àtoutes les deux semaines de
temps en temps ça va être jepense au fil des des des sujets
à aborder moi je ramasse del'information comme ça j'ai j'ai
des discussions que j'enregistreet de temps en temps je vais
vous simplement vous restituerces discussions-là dans des
épisodes de Balado. Alors il vay avoir un prochain épisode, je

(30:14):
sais pas quand, abonnez-vous auBalado la nouvelle place,
abonnez-vous à l'infolettre eton se reparle bientôt. Salut.
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I’m Jay Shetty host of On Purpose the worlds #1 Mental Health podcast and I’m so grateful you found us. I started this podcast 5 years ago to invite you into conversations and workshops that are designed to help make you happier, healthier and more healed. I believe that when you (yes you) feel seen, heard and understood you’re able to deal with relationship struggles, work challenges and life’s ups and downs with more ease and grace. I interview experts, celebrities, thought leaders and athletes so that we can grow our mindset, build better habits and uncover a side of them we’ve never seen before. New episodes every Monday and Friday. Your support means the world to me and I don’t take it for granted — click the follow button and leave a review to help us spread the love with On Purpose. I can’t wait for you to listen to your first or 500th episode!

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