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December 2, 2023 28 mins

La phase d’élaboration de la « nouvelle place », le futur média social québécois, va bon train. Ce qui s'est passé depuis le dernier mois? L'ampleur du projet a DÉCUPLÉ!

De trois instigateurs du projet, nous sommes maintenant une trentaine de personnes, provenant de divers horizons, et intéressées à mettre leur temps, leur expérience et leurs connaissances au profit d'un projet destiné à doter le Québec d'une plate-forme sociale qui lui ressemble et qui génère de la valeur ici.

Dans cet épisode, je vous présente justement l'une de personnes qui ont levé la main, Jean-Christophe Filosa, qui œuvre auprès de la Fondation des gardiens virtuels, un OBNL d'ici qui se consacre à la détresse des jeunes dans les espaces numériques. L'organisme a récemment développé une idée inspirante, le travailleur de rue numérique, une personne engagée dans une pratique de proximité visant à soutenir les jeunes en utilisant des moyens numériques. Jean-Christophe nous explique tout ceci...

COURRIER DES LECTEURS
J'inaugure aussi cette semaine une rubrique récurrente, un courrier des lecteurs. Vous avez une question ou un commentaire concernant ce projet? Écrivez-moi!

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Episode Transcript

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Speaker 1 (00:00):
Un balado de trente-septième avenue. Grosse
nouvelle, le gouvernementfédéral a finalement réussi à
s'en entendre avec Google qui vaverser chaque année et c'est
indexé cent millions de dollarsà l'industrie des médias les
modalités on les connaît pasencore exactement ça reste à

(00:23):
voir les détails restent à voirmais bon quand même c'est un
début c'est pas mal ce qui sedit actuellement c'est vraiment
un début faut quand mêmerappeler et là je vais vous
sortir des chiffres depatrimoine canadiens, des
chiffres un peu vieux dedeux-mille-dix-huit, mais ça ne
s'est pas amélioré depuis là. Onparle de la crise des médias, le

(00:44):
marché de la publicité en ligneau Canada en deux-mille-dix-huit
selon patrimoine canadien,c'était huit virgule huit
milliards de dollars. Depuisdeux-mille-huit, l'industrie de
la presse connaît une baisseimportante de ses revenus
globalement. Ses revenus del'industrie canadienne de la
presse au complet sont passés decinq virgule cinq milliards de

(01:05):
dollars en deux-mille-huit àdeux virgule sept milliards en
deux-mille-dix-huit, ça s'estsans doute pas amélioré.
C'est une réduction decinquante-et-un pour cent des
revenus au cours des dernièresannées, la moitié. Donc on parle
donc de deux virgule huitmilliards de dollars par année
qui s'est évaporé en dix ansdans l'industrie de la presse

(01:26):
écrite au Canada ça a causépratiquement un changement de
paradigme dans cette industrieles fermetures de journaux
locaux la profusion lescompressions dans les salles de
presse on a transformé le modèled'affaires de plusieurs journaux
la presse est devenue un obn ldevoir maintenant depuis quelque

(01:49):
temps peut émettre des reçus dedons de charité si vous donnez
au devoir les co-optes de l'infoun modèle coopératif qui
existait pas avant desentreprises lucratives sont
devenues donc des entreprisesqui ne sont pas basées sur le
profit. Ça, c'est le changementde paradigme qui s'est fait et
qui va se poursuivre. J'ail'impression dans les prochaines

(02:10):
années, deux virgule huitmilliards de dollars de manque à
gagner dans cette industriedepuis dix ans on vient avec
l'entente de Google de retournercent millions. Notre manque à
gagner demeure donc de deuxvirgule sept milliards de
dollars.
C'est vraiment un début parceque je pense que personne qui

(02:33):
qui s'imagine que cetteentente-là avec va vraiment
changer des choses de façonmesurable. Je veux dire oui, il
va y avoir des médias qui vontpouvoir respirer un peu plus,
des emplois qui seront peut-êtrepas coupés mais il reste que
l'industrie de la presse écriteà un lourd problème structurel

(02:55):
et je suis pas sûr que je suispas sûr que le cent millions de
de de Google même s'il revientchaque année même s'il est
indexé va véritablement changerquoi que ce soit c'est le début
d'une le mais en ce qui meconcerne en tout cas ça me
conforte dans le projet qu'onest en train d'élaborer le
projet de nouvelle place demédia social québécois ça fait

(03:18):
un mois le dernier épisode etc'est passé quand même beaucoup
de choses dans notre petitgroupe en fait notre groupe est
parti de trois instigateurs detrois initiateurs du projet on
est rendu maintenant unetrentaine de gens qui ont levé
la main je sais pas si vous voussouvenez au dernier épisode je
vous disais qu'on allait ouvrirun peu les vannes on on invitait
des gens à lever la main àcollaborer à projet-là.

(03:39):
Il y en a plusieurs qui se sontmanifestés. On est maintenant
une trentaine de gens quiviennent de toutes sortes de
milieux qui ont commencé àcollaborer, on n'a pas fait
grand-chose là pour l'instant ons'est rencontré, on a brisé la
glace, on a rencontré quiétaient ces gens-là et ce qui
est intéressant c'est qu'autourde la table de cette table qui
s'est élargie il y a des gensqui ont commencé à dire je pense

(04:01):
pas qu'on est juste en train defaire une plateforme pense qu'on
est en train de faire aussi uneprise de conscience ce serait
important que l'industrie desmédias au sens large face comme
une sorte de prise en main àréfléchir à son avenir à comment
est-ce qu'on peut se prendre enmain comme industrie parce
qu'actuellement comme industrieon est essentiellement dans la

(04:22):
posture du pigeon qui attend lesmiettes de pain de quelqu'un
assis sur un banc de parc c'estle fun on se bouscule un peu
pour avoir un peu plus demiettes que les autres on se dit
bon on va en profiter lesmiettes sont là on va les
prendre on profitons-en pendantqu'elles sont là parce qu'on
sait pas quand est-ce que lesprochaines miettes vont se

(04:43):
présenter moi j'ai l'impressionqu'éventuellement quelques-uns
de ces pigeons un peu plusvisionnaire auront peut-être
l'idée proposée d'essayer des'arranger pour savoir comment
on fait ça du pain mettons pourarrêter d'attendre des miettes
je ferai mon idée peut-être queces pigeons-là pourraient même
envisager ou caresser le rêve dese partir une boulangerie bien

(05:08):
sûr il y a beaucoup de pigeonsqui vont dire non non non c'est
impossible si ces boulangeries,c'est irréaliste, on peut pas,
on n'est pas assez intelligentpour faire une boulangerie nous
autres voyons des pigeons eteffectivement les pigeons sont
pas assez intelligents pourespérer eux-mêmes faire autre
chose que ramasser des miettesla bonne nouvelle c'est qu'on

(05:30):
n'est pas des pigeons dans lesdernières semaines dans ce
groupe qui s'est élargi autourde cette idée de nouvelle place
j'ai rencontré des gens vraimentbrillants des gens qui ont des
années d'expérience dansl'industrie des médias des
pionniers du web au Québec desgens aussi qui ont créé des
coopératives dans d'autresdomaines qui ont mené ce genre

(05:52):
de projet là qui ont rassemblédes gens qui ont lancé des
projets numériques novateurscertains qui ont même été aux
premières loges du développementdes géants numériques des
chercheurs universitaires quiétudient ces questions-là depuis
des années et aussi des gensd'affaires capables de formuler
une vision d'en arriver àétablir des objectifs de

(06:14):
rassembler les ressources pourconcrétiser ces objectifs-là
alors tous ces gens-là on a unetrentaine ont levé la main et
pas mal tout le monde s'entendpour dire que la tâche est
colossale et énorme, mais jesuis enthousiasmé de voir ceux
qui ont qui ont levé la main desgens qui y croient, ça ça faut
commencer par ça et j'aibeaucoup entendu dire de toutes

(06:36):
sortes de façons ces deuxdernières semaines dans les
rencontres que j'ai eu avec cespersonnes-là quand que bientôt
dans les prochains moisl'industrie des médias d'ici les
oui et les gens en général quicréent des contenus qui
racontent notre monde quil'animent qui propage notre
culture j'ai entendu des voixqui disent faudrait travailler
ensemble effectivement je suispas intéressé à ce que les

(06:57):
règles qui régissent monindustrie qui régissent mon
quotidien professionnel viennentde quelque part en Californie,
je suis pas intéressé à envoyermes données personnelles à un
serveur en Chine, pas excité parça du tout.
Je ne suis pas intéressé àinvestir des efforts de mon
temps de mes données de montalent au profit d'une
plateforme actuellementd'ailleurs une plateforme meta

(07:20):
qui est actuellement poursuiviepar quarante-deux états
américains parce qu'on considèreque Facebook ou Instagram nuit à
la santé mentale de la jeunessec'est un procès je sais pas si
vous en avez entendu parlerc'est majeur et on compare ce
procès-là à ceux qui ont étéintentés il y a des années
contre les grandes sociétés detabac le tabac bon ça tue plus

(07:43):
concrètement j'en je suisd'accord avec lui j'en conviens
Facebook plus sournois ça rentredans tête du monde et des
personnes les plus vulnérablesen particulier et ce qu'on
entend c'est qu'ils le savaientc'est ce qu'on voit là c'est
c'est les échos qu'on a de de cedébut de procès de ce début qui

(08:04):
est en train de de se déployerdevant nous. Moi c'est très
personnel là, mais passer autantde temps sur une plateforme
accusée de pourrir la santémentale des jeunes et ça c'est
un des procès contre méthodeouais parce que je trouve ça
soudainement moins tentant J'aicomme pas le goût de continuer à
nourrir ça cette affaire-là.
Je vous l'ai dit, j'ai supprimémon compte Facebook de toute

(08:27):
façon il y a maintenant deuxdeux mois enfin trois mois
presque et c'est fou l'espacemental que ça libère et je me
suis remis à la rédaction de monroman que je traîne dans mon
dans le cloud depuis depuisdeux-mille-seize j'ai du temps
j'avance tranquillement page àla fois je vous en reparlerai
peut-être un bon moment donnémais bon j'ai soudainement

(08:48):
beaucoup de temps beaucoupd'enthousiasme aussi par rapport
à l'actualité même si on parled'un début avec Google mais il y
a des bonnes nouvelles, il y ades choses qui sont en train de
se mettre en place et je trouveça assez positif. Allô Steve

(09:15):
Froux au micro du balado, lanouvelle place le balado qui
documente l'élaboration lacréation la mise au monde de ce
qui pourrait devenir un nouveaumédia social et aujourd'hui je
vous l'ai dit en introduction,on a commencé à rassembler des
têtes autour de ce projet-là. Etdans les prochains épisodes, ce

(09:35):
qui va se passer sans doutec'est que je veux discuter 111
avec certaines de cespersonnes-là qui ont levé la
main. L'une d'entre ellesm'intéresse particulièrement et
ça intéresse un peu lathématique parce que je viens
juste d'en parler sur lajeunesse, sur les jeunes, est-ce
que les jeunes sont affectés parles médias sociaux.
Il y a une des personnes qui alevé la main, qui s'intéresse

(09:59):
concrètement à ce que les jeunesfont dans les espaces
numériques. Il s'appelleJean-Christophe philosophe, il
est de la fondation des gardiensvirtuels. Je vous présente mon
entrevue avec lui tout de suiteet après l'entrevue, je vous
donne aussi un rendez-vous, doncà la fin de l'épisode, parce que
j'inaugure ce qui pourrait êtreun premier segment récurrent, le
courrier des lecteurs. Oui, onva se recevoir du courrier alors

(10:21):
je vais y répondre du mieux queje peux à la fin de l'épisode.
Alors voici mon entrevue avecJean-Christophe, philosophe.
Jean-Christophe philosophe tu escoordonnateur réseau à la
Fondation des gardiens virtuelsc'est peut-être la première fois
que les gens entendent parler decette fondation en tout cas moi

(10:42):
c'était mon cas juste nousexpliquer qu'est-ce que c'est la
fondation des gardiens virtuels

Speaker 2 (10:47):
la fondation des gardiens virtuels existe depuis
cinq ans. Notre objectif, c'estde servir de balises sur
internet pour les jeunes, cesoir entre quatorze et
vingt-cinq ans. Bien qu'aussi ondonne un coup de main aussi aux
parents pour bien comprendre lanouvelle réalité et le Far West
qui est actuellement internet.

Speaker 1 (11:05):
En lisant un petit peu sur ce que c'est sa mission
ça m'a fait penser à une sortede tel jeune des années
deux-mille-vingt est-ce quec'est ça l'idée ou pas du tout

Speaker 2 (11:16):
Une partie, on pourrait diviser ça en deux
morceaux. Actuellement, on a unnouveau programme qui existe
depuis huit mois, qui s'appelleles travailleurs de rue
numérique, nous qui estnouveauté carrément dans la
francophonie en général.

Speaker 1 (11:29):
On va en parler je veux qu'on en parle plus tard
oui mais ce que je voulais direc'est que dans le fond on
s'adresse à des gens à desjeunes qui sont peut-être en
détresse qui ont peut-être desquestions on est en train de
régler des problèmes liés aunumérique là dans cette
fondation

Speaker 2 (11:42):
Oui à la base, c'est ce que je préfère c'est comme un
centre d'écoute mais ennumérique par clavardage. Ce qui
est beaucoup plus facile pourrejoindre les jeunes.

Speaker 1 (11:51):
Qui est derrière la fondation

Speaker 2 (11:52):
Derrière la fondation, il y a des des gars
qui viennent du e-sport, il y ades gars qui viennent du milieu
de la santé, du communautaire.On a un ancien de RDS qui est
avec nous aussi là-dedans. Doncon a des, on a une fille qui
vient du milieu communautaireaussi. Donc on on vient d'un peu
partout, mais on a comme pointcommun souvent le gaming qui est

(12:13):
à la base, notre point commun etaussi de s'occuper des gens qui
sont autour de nous, de leurdétresse et de comprendre un
petit peu aussi où voitl'évolution de la société par
rapport au numérique.

Speaker 1 (12:23):
Et toi personnellement ton background
c'est quoi

Speaker 2 (12:25):
Moi j'ai une formation en santé à la base
ainsi qu'en animation etrecherche culturelle j'ai passé
par des maisons de la familledes banques alimentaires
différents services sociaux etdernièrement on est venu me
chercher pour développerl'aspect plus social
d'intervention auprès desjeunes.

Speaker 1 (12:44):
Est-ce que c'est cet aspect social qui est ce que tu
disais tantôt le travailleur derue numérique là je nous
expliquais un peu ce concept làparce que ça semble j'aime
beaucoup la formulation maisqu'est-ce que c'est un
travailleur de rue numérique.

Speaker 2 (12:57):
C'est exactement la même chose qu'un travailleur de
rue qui lui va passer sessoirées ou la fin des journées
avec des jeunes un peu partoutoù ils sont pour parler de leurs
problématiques, leurs défis puisleur donner des référencements
où ils peuvent être mieux dansleur vie ou juste les écouter.
Donc sauf que nous on atransféré ça, on a contacté une
quarantaine de streamers, doncc'est des gens qui diffusent sur

(13:18):
une plateforme qui s'appelleTwitch pour l'instant. Puis
pendant qu'ils diffusent, ceuxqui les écoutent peuvent avoir
accès à nos travailleurs de rue,dans des salons privés. Si on
vous donne un exemple, vous êtesmadame vingt-quatre, je suis
fraise vingt-deux, je suis entrain d'écouter quelqu'un qui
est en train de faire unstreaming sur un sur un jeu
qu'il aime bien ou des chosescomme ça. Puis tout à coup, je

(13:38):
vois passer dans une fenêtre àdroite une seule discussion si
vous préférez.
Si tu as besoin d'aide, tu asbesoin de parler, tu peux parler
avec un des travailleurs de ruenumérique qui est présent donc
tu tombes d'un salon privé et enclavardage tu peux parler avec
la personne qui va faire del'écho tactile avec toi après il
va pouvoir faire unréférencement peu importe la
région du Québec ou dernièrementdu Nouveau-Brunswick où où les

(14:01):
personnes.

Speaker 1 (14:02):
Là c'est concret là ça existe il y a déjà des
interventions qui ont été faitesdans twitch dans différents jeux
comme quelle est la réponse

Speaker 2 (14:09):
qu'est-ce que qu'est-ce que les jeunes disent
est-ce que

Speaker 1 (14:10):
les jeunes participent qu'est-ce que que
les jeunes disent est-ce que lesjeunes participent qu'est-ce que
qu'est-ce qui ressort de tout

Speaker 2 (14:15):
ça ben écoutez je vais vous donner un exemple très
simple à la base on pensait êtreouvert à peine quatre fois par
semaine avec deux intervenantsj'ai déjà quatre intervenants
chaque soir sept fois parsemaine puis ça ça fait à peine
6 mois qu'on est ouvert. Donc,puis encore là, parfois, il y a
des fois où on rush en termesd'intervention parce qu'il y a
une forte demande de la part desjeunes.

Speaker 1 (14:35):
C'est quoi l'intervention en tant que telle
qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'ondit parce que là ils sont en
train de jouer ils sont en trainde regarder quelqu'un en train
de jouer je ne sais trop et làil y a une fenêtre qui arrive
qui dit as-tu besoin de parlerest-ce qu'on les cible est-ce
qu'on dit bon ce jeune là estpeut-être en détresse ou comment
est-ce qu'on veut qu'on

Speaker 2 (14:54):
se fasse Non, à la base, c'est le jeune lui-même
qui doit nous interpeller. Bienque dans les discussions,
parfois les tumeurs nous fontremarquer ou les modérateurs qui
travaillent avec eux quecertains jeunes ont des discours
un peu difficiles ou un peucomplexes qu'on ressent une
certaine détresse où là on peutenvoyer un message si t'as
besoin de parler on est là. Onn'insiste jamais. C'est toujours

(15:16):
très ouvert à ce niveau-là. Doncà partir du moment où c'est que
le jeune rentre en communicationavec nous, on établit un lien de
confiance de base commen'importe quel intervenant.
Une fois que cela est établi, onvoit un petit peu les
problématiques, les ressourcesauxquelles il peut avoir accès
ou juste renforcer de façonpositive ses propres capacités.
Il y a ça aussi, il ne faut pasoublier les jeunes ont beaucoup
de force, il faut parfois justeune force pour faire la
différence.

Speaker 1 (15:37):
Ce que je trouve intéressant dans cette
initiative là c'est qu'on parlebeaucoup dans les médias de des
problèmes des médias sociauxsurtout pour les jeunes filles
on parle beaucoup de l'image desoi de bon la pression dans sur
Instagram il y a un procèsactuellement d'ailleurs aux
États-Unis énorme autour decette question là mais j'ai

(15:57):
l'impression que les gardiensvirtuels ont notre cible et un
peu plus les gars est-ce que jeme

Speaker 2 (16:02):
trompe

Speaker 1 (16:03):
On parle de jeux vidéo, on est pas mal dans les
gars.

Speaker 2 (16:06):
Oui, mais en même temps, quand je suis rentré sur
place, je ne voulais pas justeavoir des gamers ou des gamers.
Donc je suis allé chercher desstreamers. J'en ai un, c'est un
historien. Il y a dix millepersonnes qui l'écoutent. Donc
on s'entend que là-dedans il y ades filles, j'ai beaucoup de
filles aussi qui nousinterpellent.
Vous direz qu'on appelle trentepour cent de notre clientèle qui
nous interpelle, qui sont auféminin ou s'identifier et et

(16:28):
elle.

Speaker 1 (16:28):
Mais il y a il y a quand même une bonne base de
gamer c'est un domainehonnêtement que je ne connais
pas du tout c'est quoi leurproblème hormis hormis c'est la
dépendance aux jeux vidéo c'estquoi les les enjeux qu'on a avec
ça

Speaker 2 (16:42):
un gamer c'est un être humain normal à la base
donc ce qu'on va retrouver c'estce qu'on retrouve dans les
centres d'écoute du Québec engénéral c'est de la détresse
psychologique c'est de lasolitude on est aussi dans une
nouvelle réalité actuellementavec l'économie qui change, il y
a beaucoup de jeunes qui ont eudu stress par rapport à leur
leur capacité de payer leurloyer. Ils ont besoin d'en

(17:03):
parler aussi. On est dans unenouvelle donne sociale, donc
c'est important aussi d'être àl'écoute de ça.

Speaker 1 (17:08):
Donc c'est des problèmes plus larges que
simplement les problèmes liés ouà la cyber dépendance par
exemple ça peut être desproblèmes personnels seulement
les gardiens virtuels vont êtrecapables d'aller rejoindre ces
gens-là là où ils sontessentiellement c'est ce qu'on a

Speaker 2 (17:22):
c'est qu'on est en amont de la situation active.
Nous on prend une collaborationavec des tels jeunes, tel aide,
suicide point c a. Dernièrement,on a reçu le méritoire de
l'année pour la prévention dusuicide du Québec donc on
travaille avec suicide point c aaussi mais l'avantage qu'on a
c'est que nous on est là souventavant la crise avant qu'ils
prennent le téléphone puisqu'ils appellent quelqu'un

(17:45):
Souvent nous on est endésamorçage de situations ou en
compréhension de la personnequ'il y a des solutions qui
existent avant que ça deviennetrop gros.

Speaker 1 (17:54):
Je comprends c'est un peu rassurant aussi pour moi je
suis un parent je sais que mesdeux filles j'ai deux filles une
pré-ado une ado sont dans lesespaces numériques souvent et je
vous jouais un peu le rôle de jevoudrais dire un ange gardien
dans ces espaces numériques il ya peut-être on est rassuré de

(18:14):
penser qu'il y a desintervenants pertinents qui
peuvent aider c'est un peu lerôle que vous jouez dans le
fond.

Speaker 2 (18:20):
Oui c'est qu'on est à l'écoute des jeunes actuellement
peu importe la situation peuimporte la région d'où ils
viennent c'est une de nos forcesaussi le numérique a pas de
limite. On a même eu deseuropéens des français des
belges qui écoutaient nosstreamers qui nous ont
interpellés

Speaker 1 (18:35):
concrètement donc mais là on a quatre quatre
intervenants qui sont sur twitchest-ce que on imagine explorer
j'imagine on imagine explorerd'autres territoires Instagram
les autres médias sociaux ou lesjeunes sont TikTok évidemment
est-ce que on va se déployer unpeu partout

Speaker 2 (18:56):
Ah oui là on va passer à une plateforme qui
ressemble à Twitch qui s'appellekick donc normalement bientôt on
va aller là Au début on étaitstrictement québécois quelques
mois plus tard là on touche lanouvelle écosse, on a une
ouverture aussi de la part de lafrancophonie ontarienne donc on
s'est élargi cette année on varegarder aussi du côté de

(19:16):
d'Instagram et de Tik Tok

Speaker 1 (19:18):
vous êtes une ObnL les gens peuvent donner à votre
organisme pour soutenir samission c'est comme ça que vous
vous financez on invite les gensà vous donner massivement parce
que c'est vraiment une bellemission puis c'est complètement
nouveau ce que vous êtes entrain d'inventer j'aimerais
qu'on parle un peu de lanouvelle place parce que tu as
levé la main pour participer àl'élaboration de ce média social

(19:42):
on a eu ensemble une rencontreil y a c'était la semaine
dernière avec le un des groupesde travail qui de sur la
gouvernance d'abord qu'est-cequi t'a intéressé dans ce
projet-là et comment vois-tu tonrôle pour la suite des choses

Speaker 2 (19:56):
À la base je pense que les Québécois on a toujours
été très innovateur Doncpourquoi être dépendant de ce
qui existe à l'extérieur alorsque nous quand on crée des
choses, c'est souvent avec lacompréhension de nos besoins à
nous. Donc nous, c'est bien venuchercher à la base.
Deuxièmement, moi, ma place, jepense qu'à quelque part, bon,
j'ai une bonne expertise malgrétout, soit au niveau de la

(20:20):
gouvernance sur des CA deschoses comme ça mais aussi
donner de voir faire penser auxdix-huit vingt-cinq ans qui sont
sans doute la base déjà avec quivous allez avoir à travailler à
travers la plateforme ou quivotre futur dans votre
plateforme aussi. Donc il fautavoir une réflexion sur leur
éthique, leur vision du monde,comment ça peut répondre à leurs

(20:43):
besoins aussi.

Speaker 1 (20:44):
Donc c'est un peu cet cet angle-là que tu pourrais
apporter autour de la tableest-ce qu'on je sais pas si on
pourrait imaginer les gardiensvirtuels un peu qui se
répandraient dans cette futureplateforme ça pourrait être une
idée aussi parce que on met encommun des choses qui ont été
développées un peu partout çapourrait être juste bon en tout
cas merci je sais pas ce qui vase passer pour la suite des

(21:06):
choses mais c'est le fun d'avoirquelqu'un qui pense on s'adresse
au 18-25 ans ce qui concerne lesgardiens virtuels est-ce que
c'est ce que je comprends

Speaker 2 (21:14):
c'est pas les quatre ans on a de programmes aussi
pour les parents, les chosescomme ça. Mais à la base, on
essaie de se centrer à partir dequatorze jusqu'à vingt-cinq ans.

Speaker 1 (21:26):
C'était Jean-Philippe Philosa j'aimerais terminer en
pot parce qu'on l'a évoquétantôt mais j'en ai parlé aussi
en introduction de ce fameuxprocès là les quarante-deux
états américains qui accusentméthode de nuire à la santé
mentale des jeunes j'imagine quetu suis le dossier et je
voudrais savoir qu'est-ce que tuen penses est-ce que tu
qu'est-ce que tu vois qui arriveavec cette histoire-là

Speaker 2 (21:48):
À la base, c'est sûr et certain que quand tu es plus
jeune, on t'est juste confrontéà soi-même. Puis ceux qui nous
tannaient à l'école, ilsrestaient à l'école. Là
maintenant vingt-quatre heuressur vingt-quatre, on est sur une
pression sociale donc ça a unimpact énorme sur les jeunes et
parfois on va plus passer detemps sur les réseaux sociaux
qu'avec nos amis. Puis on saitque les jeunes entre quatorze et

(22:09):
vingt-cinq ans, leur ami c'estce qui est plus important sauf
que ça a été remplacé par lesréseaux sociaux pour ceux qui
sont souvent sont un peu plusseuls puis c'est une critique
qui devient souvent sévère doncc'est comment bien utiliser ces
médias-là pour être allié desjeunes, comment ça peut les
aider plutôt qu'aller juste dansune approche marketing qui les

(22:29):
amène justement à créer desdoutes ou des réflexions
négatives envers eux.

Speaker 1 (22:33):
Est-ce que le procès qu'il y a actuellement parce que
on semble penser que Meta savaitqu'elle nuisait à la santé
mentale des jeunes est-ce que çapourrait changer quelque chose
dans cette machine-là qui estqui est méthode

Speaker 2 (22:49):
elle-même mais les gens qui utilisent méthode quand
je parle avec des start-up oudes choses comme ça en techno,
j'ai plus en plus moi de jeunesentrepreneurs qui me disent
écoute, je veux partir d'unprogramme santé à travers des
réseaux sociaux ou des chosescomme ça, Mais ce qu'ils
veulent, c'est un apport positifdans la réalité alors qu'avant
c'était strictement ludique. Làmaintenant ce qu'on veut c'est

(23:11):
changer la vie des gens mais defaçon positive surtout après la
pandémie qu'on a eu beaucoupd'anxiété chez les jeunes et les
moins jeunes donc je pense quec'est c'est comme n'importe quel
outil il faut savoir bienl'utiliser.

Speaker 1 (23:23):
Merci beaucoup Jean-Christophe philosophe pour
votre ton temps ce matin on vacontinuer à garder contact parce
qu'on travaille ensemble sur lanouvelle place Bonne chance pour
la suite avec les gardiensvirtuels. Merci beaucoup. Bon

(23:44):
voilà alors inaugurons cepremier courrier d'électeurs
d'ailleurs si vous avez envie decommenter ce projet de commenter
ce balado le travail qu'on esten train de faire donner des
idées peu importe je vous inviteà le faire aller sur nouvelle
place point c a il y a un lienquelque part pour m'écrire où
vous m'écrivez tout simplement àinfo a commercial nouvelle place

(24:06):
point c a je vais y répondre, jevais peut-être répondre à votre
question dans ce courrier deslecteurs. Alors c'est un
courrier que j'ai reçu viaLinkedIn par Yves qui se lit
comme suit. Petite remarque,vous auriez je crois tout
intérêt à moins parler de médiasocial, cela vous met dans une
position de concurrent contreFacebook x et les autres alors

(24:30):
que vous cherchez surtout àdévelopper une nouvelle manière
de faire de la curation decontenu.
Une curation de contenu que nepermettent pas les réseaux
sociaux actuels. Garder le focussur le contenu est moins sur
l'idée de média social et ilpoursuit par expérience, je
dirais qu'un projet ne marcheque si l'épine dorsale est
claire et unique, ce qui donnesens et logique à toutes les

(24:51):
options et services. Ce sont lesusagers qui donnent vie et
direction à l'évolution d'uneplateforme. Il faut donc qu'ils
puissent s'y rallier facilement,éviter l'éparpillement.
Sincèrement depuis toujours jecrois qu'il y a de la place pour
des projets de curation, Googlea créé une grande illusion
d'accessibilité, mais il a aussieffacé une partie des chemins
pour comprendre ce qu'on trouve.

(25:13):
Il est temps de remettre lacuration, la mise en forme des
contenus à l'ordre du jour. Trèsbonne idée curation. Bon,
pourquoi on parle de médiasocial Parce que c'est
essentiellement parce que c'estun peu ce que sur la table, je
veux dire oui, c'est vrai et jesuis d'accord effectivement ça a
l'air de l'éparpillement etc'est peut-être le désavantage
de cette idée de suivre étapepar étape le développement de ce

(25:39):
projet parce que oui l'idée aujour un et l'idée quand elle ça
va sortir ce ne sera sans doutepas la même idée et c'est tout à
fait normal je garde l'idée del'épine dorsale effectivement je
pense qu'il faut que ce projetait rapidement une épine dorsale
sur laquelle on va pouvoir bâtiret c'est ce qu'on est en train

(26:01):
de faire en fait plus tard quecette semaine on a commencé à
explorer on a fait comme un coupde sonde à travers le groupe là
qui s'est mobilisé autour duprojet pour simplement
s'entendre sur une vision parceque quand on est trente autour
de la table quand même avoir lamême vision de quel est le
projet qu'on veut faire où onveut s'en aller et quels sont

(26:22):
les objectifs généraux de ceprojet-là c'est pas simple Il y
a il y a différentes différentespriorités, les gens ont
différentes priorités,différentes visions et donc le
premier tout premier travailqu'on a à faire avec ce nouveau
groupe, c'est d'en arriver à sedoter d'une vision commune et de

(26:43):
quelques objectifs pour avancerun peu plus loin par la suite.
Donc c'est là qu'on est rendu.Alors oui, effectivement, tout
ceci peut avoir l'air un peuflottant pour l'instant ça l'est
complètement parce que moi-mêmeje sais pas à quoi va ressembler
ce média social pense pas que cesoit en tout cas ce que j'ai

(27:04):
dans les discussionsactuellement c'est pas non plus
simplement une plateforme decuration de contenu cela dit
cette idée je pense que Yves bonYves je l'ai pas je le nomme pas
là mais c'est quand même pasquelqu'un qui nous faut
quelqu'un qui est quand mêmeassez connu dans le monde des t
I mais bon ils m'ont pas donnél'autorisation de le citer donc

(27:24):
je vais pas le citer mais maisj'aimerais sans doute l'inviter
dans un prochain épisode pourdiscuter de justement de ses
idées de qu'est-ce qu'il entendpar remettre la curation de
contenu à l'ordre du jour puisc'est sa vision de ça il y
aurait sans doute de très bonnespistes à nous donner alors merci
Yves pour ce courriel on vacontinuer à parler de média

(27:46):
social parce que c'est juste lafaçon la plus simple d'en parler
mais effectivement ça se peutque ça soit pour exactement ce
que les gens ont en tête d'unmédia social et je suis pas sûr
que c'est non plus un concurrentde Facebook c'est une
alternative et On verra ce queça donnera.

(28:13):
Voilà c'est tout pour cetépisode merci de nous avoir
écoutés si vous avez envie desuivre ce projet je vous invite
à vous abonner à ce balado on vafaire des épisodes régulièrement
pour vous mettre à jour sur ceprojet donc abonnez-vous il a
aussi vous pouvez aussi vousabonner à l'infolettre là je
fais un petit bout que j'en aipas envoyé mais je vais en
préparer une là pour tenir toutle monde à jour des prochaines

(28:35):
étapes et de ce qui s'en vienton se rend sur nouvelle place
point c a pour s'abonner àl'infolettre mon nom est Steve
ou le balado la nouvelle placeest une production de l'agence
trente-septième avenue et jevous donne rendez-vous pour le
prochain épisode.
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I’m Jay Shetty host of On Purpose the worlds #1 Mental Health podcast and I’m so grateful you found us. I started this podcast 5 years ago to invite you into conversations and workshops that are designed to help make you happier, healthier and more healed. I believe that when you (yes you) feel seen, heard and understood you’re able to deal with relationship struggles, work challenges and life’s ups and downs with more ease and grace. I interview experts, celebrities, thought leaders and athletes so that we can grow our mindset, build better habits and uncover a side of them we’ve never seen before. New episodes every Monday and Friday. Your support means the world to me and I don’t take it for granted — click the follow button and leave a review to help us spread the love with On Purpose. I can’t wait for you to listen to your first or 500th episode!

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