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August 11, 2025 29 mins

L'Association de la CWB est ravie de collaborer avec Skills/Compétences Canada dans le cadre d'une série spéciale de balados. Cette année, nous aurons le plaisir d’interviewer les directeurs généraux de Skills Canada de partout au Canada. Écoutez-nous alors que nous explorons leur parcours en matière de compétences et leur engagement à promouvoir les métiers spécialisés dans leurs provinces et territoires! 

Depuis près de 30 ans, Jean-Rock Gaudreault, directeur de Compétences Canada Québec, est témoin de l'évolution des concours de métiers spécialisés à travers le Canada. Il raconte comment un centre de congrès vide se transforme en une immense usine regroupant 40 métiers différents et des centaines de postes de travail pour quelques jours de compétition intense. Plus que de simples concours, ces événements constituent des moments décisifs pour l'avenir professionnel de jeunes qui, souvent, n'avaient aucune idée qu'ils participeraient à une compétition nationale quelques semaines auparavant. La préparation psychologique est particulièrement fascinante : les concurrents reçoivent une formation similaire à celle des athlètes olympiques, apprenant des techniques de visualisation et des stratégies de gestion du stress essentielles dans des environnements à haute pression. 

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Episode Transcript

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Speaker 1 (00:07):
All right, I'm good.
So I'm Max Duran.
Cwb Association Welding Podcast.
Today, we have a really coolguest Welding Podcast.
The show is about to begin.
Bonjour et bienvenue à unépisode spécial du podcast

(00:27):
Soudage CWB.
Cet épisode est réalisé enpartenariat avec Skills
Compétences Canada.
Je suis votre animateurfrancophone, kevin Roy, et nous
sommes ici sur les lieux duCentre Viterra pour les finales
canadiennes.
Mon invité aujourd'hui estJean-Roch Gaudreau.
Bonjour Jean, bonjour Canel, ouest-ce que c'est Roch?

(00:50):
Jean-roch, jean-roch, çafonctionne, ça va aujourd'hui,
ça va très bien.
Très, très enthousiaste de voirtoute cette activité ici
aujourd'hui.
Parfait, J'ai demandé ton nom à.
I asked your name because, whenI was little, my aunt used to
go to Rock Boisines.
Are you serious?

Speaker 2 (01:05):
Yes, very serious.

Speaker 1 (01:06):
What a beautiful story.
That's it, and it's just thesecond time I meet someone named
Rock.
There aren't many.
There aren't many.
That's it.
Yes, so is this the first timeyou've come to Regina?

Speaker 2 (01:24):
Yes, it's my first visit to Regina.
I've already attended two timesthe Canadian Olympics in
Saskatoon, yes, but it's myfirst visit to Regina and I'm
delighted to be here.

Speaker 1 (01:31):
Yes, what do you think?

Speaker 2 (01:31):
of the city.
It's a nice little city.
People are hyper-hospitalized.
In the shops, the restaurants,we're also greeted in French,
people are happy to welcome usand, of course, the exhibition
center here is incredible.
So you like the Viterra Centera lot, les gens sont contents de
nous accueillir Et, bien sûr,le centre d'exposition ici est
incroyable.

Speaker 1 (01:46):
Tu aimes beaucoup le centre Viterra.
Oui, absolument.

Speaker 2 (01:50):
C'est vraiment un endroit incroyable qui est très
adapté pour ce genre decompétition.
On a beaucoup d'espace,beaucoup de monde aussi.
C'est formidable.

Speaker 1 (02:00):
Awesome.
Tu sais, j'essaie de faire leswitch en français, aucun
problème Awesome à.
Québec il y a quelques semaines.

Speaker 2 (02:10):
On a aussi commencé à faire de la balado pour
informer les gens sur lesOlympiades, sur certains métiers
, sur des aspects des Olympiades.

(02:31):
Je trouve que c'est un beaumédium pour parler aux jeunes,
parler des métiers, prendre letemps de leur faire comprendre,
parce que ce médium-là, ce quiest le fun, c'est qu'on peut
prendre le temps de se parler etd'aller au bout des sujets,
c'est ça.

Speaker 1 (02:42):
Puis, je pense qu'il faut qu'on mette plus de yeux
sur les métiers.
Ça, c'est une bonne façon defaire ça Absolument T'as raison.
Oui, ok, fait que, jean.
Qu'est-ce que tu fais commetravail?
C'est quoi ton titre?
Moi, je suis directeur généralde Compétences Québec.

Speaker 2 (02:58):
Donc, ça fait quand même depuis 1996 que je fais des
.
Olympiades, et j'en ai vubeaucoup.
J'ai même vu les deuxièmesOlympiades canadiennes à
Montréal en 96.
Je les ai organisées, donc j'aivu évoluer, moi, les Olympiades
au Québec, puis dans le restedu Canada, depuis toutes ces
années-là.

(03:18):
Et j'ai commencé au bas del'échelle, comme tout le monde,
et au fil des ans, je suisdevenu directeur général.
Donc, mon rôle consiste àanimer une équipe qui organise
les Olympiades.
J'ai aussi d'autres activitésde promotion au Québec, mais
toujours reliées à la promotionet la valorisation des métiers.

Speaker 1 (03:37):
Oui, j'allais te demander c'est quoi tes
responsabilités?
Comment est-ce que tu prépareston équipe?

Speaker 2 (03:45):
D'abord il how do you prepare your team?
First of all, when you organizean event like this, you need
people who are specialized inall aspects of the event.
You'll notice here there's awhole logistic for the equipment
, the organization of thecontests, recruiting the experts
, animating the experts.
Those are our logistic people.
We have an excellentcompetition director in Quebec.
She animates her experts.
Ça, c'est nos gens delogistique.
On a d'ailleurs une excellentedirectrice des compétitions au

(04:06):
Québec.
Puis elle, elle anime sesexperts.
On a des gens en communication,parce que on fait tout ça pour
valoriser et promouvoir lesmétiers spécialisés.
Donc, on a des gens encommunication, en promotion.
Il faut financer tout ça parceque ça coûte cher.

Speaker 1 (04:20):
Oui, ça c'est une autre question Ça.
C'est une autre question Çac'est les commandites.

Speaker 2 (04:23):
Comme vous autres, le Bureau canadien de soudage est
un de mes commanditaires aussi,ça, c'est mon rôle à moi, comme
directeur général au Québec, detrouver les commanditaires,
trouver l'argent.

Speaker 1 (04:33):
Trouver l'argent.

Speaker 2 (04:34):
Parce que c'est sûr qu'un événement comme celui-là
ça coûte cher.
C'est normal.

Speaker 1 (04:41):
C'est ça.
Regarde, look at that it'sincredible.
It's so big, there are so manypeople here.
I think we had 4,000 studentswho came in here and tried all
the jobs you know what they hadat the beginning.

Speaker 2 (04:55):
There was nothing here.
It's an empty space.
It's a beautiful congresscenter but it's empty.
So you have to build a wholefactory in 40 jobs about.
There are hundreds of jobs thatdidn't exist a week.
Donc, il faut monter une usineau complet là, dans 40 métiers à
peu près.
Là Fait que il y a centaines depostes de travail qui
n'existaient pas il y a unesemaine, Puis après-demain ils
n'existeront plus.

Speaker 1 (05:13):
C'est complètement fou, quand même.

Speaker 2 (05:15):
Maintenant, Ça t'a pris une semaine, Fait que t'es
ici pour une semaine, je suisici à peu près pour une semaine.
Moi, je n'ai pas vu le début dumontage parce que, tu sais,
nous, on vient d'organiser nosOlympiades provinciales à Québec
, il y a trois semaines à peuprès.
Puis, après nos Olympiadesquébécoises, on a sélectionné
notre équipe, nos meilleures, ona formé l'équipe du Québec.
Puis là, après ça, écoute, onavait, nous autres, acheté 100

(05:37):
billets d'avion, mais il n'yavait pas de nom dessus.
Alors là, on a deux semainespour mettre des noms sur les
billets d'avion.
Wow, puis voilà l'équipe qui vaparticiper aux Olympiades
nationales.
Puis, ensuite, non seulement onfait ça, mais en plus, il faut
préparer nos candidats.

Speaker 1 (05:52):
Oui, oui, Alors les… Ça fonctionne pas mal vite.
Oui, ça va très vite.

Speaker 2 (05:57):
C'est très intense.
Nos candidats, il y a un mois,ne savaient même pas qu'il était
un champion québécois, puisdeux qu'ils vont peut-être
demain être champions canadiens.
Alors tu imagines commentl'aventure elle est formidable,
mais elle est très surprenante.
C'est pas comme le sport où tut'entraînes pendant des années,
tu vas arriver aux Jeuxolympiques, Les Olympiades des

(06:18):
métiers il y a une différence.
Oui, ce n'est pas des, c'est desconcurrents, ce n'est pas des,
c'est ça.
Puis, eux, ils ne savent pasqu'ils vont concourir dans ces
métiers-là.
Il y a deux ans, ils ne lesavaient pas.
Non, c'est ça qui est magique.

Speaker 1 (06:33):
Oui, il doit y avoir beaucoup de stress.
Oui, oui, c'est un aspectimportant.
Comment est-ce que tu aides tonéqu?

Speaker 2 (06:42):
C'est une très bonne question parce que ces jeunes-là
, ils ont une bonne formation,ils connaissent leur métier, ils
connaissent les techniques.
Mais quand ils arrivent dans unévénement comme celui-là,
devant le public, avec leursenseignants, leur direction
d'école qui les regarde, il y abeaucoup de stress.
Nous, on les prépare au niveaupsychologique, c'est-à-dire

(07:03):
qu'on a développé des capsulesen vidéo.
Au niveau psychologique,c'est-à-dire qu'on a développé
des capsules en vidéo, on aengagé un entraîneur sportif de
haut niveau qui prépare desathlètes québécois et canadiens
pour les Jeux olympiques, puison a pris son savoir-faire pour
le transposer à notrecompétition.
Donc, tous nos jeunes candidatsdu Québec qui sont ici puis je
sais que ça se fait aussi dansles autres provinces ils ont une
préparation psychologique pourgérer le stress.

(07:25):
Quoi faire dans telle situation, comment visualiser la
compétition et comment aussi sesortir du pétrin quand quelque
chose ne marche pas.
Il va y avoir quelque chose quine va pas marcher, c'est sûr
qu'il y a quelque chose qui neva pas marcher.
Donc, on les préparepsychologiquement, un peu comme
on prépare un sportif qui sedestine à une compétition de
haut niveau.

Speaker 1 (07:46):
Wow, ça c'est bon, absolument, c'est essentiel,
essentiel.

Speaker 2 (07:50):
Oui, fait que avant tout ça avant que tu prennes ton
poste comme directeur.
Étiez-vous dans un métierspécialisé?
Pas du tout, mais mon pèreétait caroleur Et mon frère
était caroleur, et pour gagnermes études.
But my father was a caroler andmy brother was a caroler and to

(08:11):
win my studies I worked as acaroler apprentice, so I knew a
little bit about theconstruction business.
It's after that by means ofcommunications, because I'm like
you, I'm a guy ofcommunications.

Speaker 1 (08:19):
I'm a welder.
You're a welder who doescommunications.
I just started.
Last year, I was in Quebec inQuebec, at the final, and it was
my first time doing what I'mdoing here.
Well, that's great.
I thought you'd been doing thatfor years?

Speaker 2 (08:31):
No well, thank you, but you know how one thing leads
to another, right we never,know how far it can take us when
we do something for the firsttime and we like it, and we have
the talent et qu'on a destalents.
Moi, c'est ça.
J'ai connu les Olympiades parle biais des communications et
puis je suis resté là-dedansparce que c'est un milieu que
j'aime beaucoup.
J'aime beaucoup fréquenter lesgens de métier et j'aime

(08:51):
beaucoup fréquenter des gens quisont passionnés.

Speaker 1 (08:54):
Ça c'est formidable.
Oui, c'est ça.
Tout le monde ici, lesconcurrents même, tout, tout le
monde qui marche en avant denous, sont vraiment passionnés
des métiers.
C'est la raison pourquoi on estici pour faire ce qu'on fait.

Speaker 2 (09:09):
Oui, absolument.
On vit dans un monde qui estdevenu très virtuel.
Kevin, On est derrière lesécrans, on est toujours… Mais
ici, c'est vrai.

Speaker 1 (09:18):
Il faut vraiment mettre les mains sur les outils.

Speaker 2 (09:21):
Ça, c'est extraordinaire.
C'est de plus en plus rarequ'on trouve ça.
Moi, je trouve ça formidable.
Des gens comme ça qui viennentet qui ont envie de toucher, qui
ont envie d'essayer.

Speaker 1 (09:31):
Oui, c'est ça, c'est quoi?
C'est?
C'est pas awesome, c'estfantastique.

Speaker 2 (09:37):
C'est fantastique.

Speaker 1 (09:38):
C'est awesome aussi.
Alors, c'est quoi qui vous adit d'aller dans ton métier,
dans ton poste?
Parce que tu m'as dit que tafamille était manuelle?

Speaker 2 (09:50):
Oui, oui, Moi je n'étais pas très manuel au
départ.
Comme je te le dis, j'étaisplus un littéraire, je suis venu
là par les communications.
Mais quand j'ai découvert lesOlympiades, en 1996, au Palais
des congrès de Montréal, c'étaitdans les premières Olympiades
canadiennes, puis c'était déjàles cinquièmes Olympiades
québécoises.
Moi, je trouvais que c'étaitimportant de montrer aux jeunes

(10:13):
ces métiers-là, de les fairedécouvrir, leur faire découvrir
ces métiers-là à travers cetteformule de compétition.
Et à l'époque déjà, il y apresque 30 ans, on avait besoin
au Québec.
On manquait de travailleursspécialisés.
On en manque encore.
Mais les perceptions changentet les mentalités sont en train
de changer.

Speaker 1 (10:33):
Je pense que ça commence à changer.

Speaker 2 (10:34):
Oui, ça change je peux te le dire et j'en suis
ravi, Il faut continuer detravailler dans ce sens-là.

Speaker 1 (10:41):
Oui, à cause que les métiers vont toujours être là,
toujours.
On a toujours besoin dessoudeurs, on a toujours besoin
des charpentiers, on a besoin detout.
Des mécaniques, tout à fait.
Si tout le monde va àl'université pour un….

Speaker 2 (10:55):
On donne un bac, de quoi Trois ans, quatre ans avec
une maîtrise, et tout ça.

Speaker 1 (11:03):
Puis là, tu as une difficulté à trouver une job.

Speaker 2 (11:06):
Mais maintenant, les métiers, c'est tu vas à l'école
trois ans, quatre ans, tu as unejob quand tu sors, Puis tu te
fais payer bien, oui, puis, rienne t'empêche de continuer après
, rien ne t'empêche d'aller plusloin dans ton métier, rien
t'empêche de retourner àl'université pour apprendre.
Mettons la gestion pour partirta propre entreprise.
C'est pas un cul-de-sac, lesmétiers.

(11:27):
Au contraire, c'est dans unevoie de développement qui peut
continuer toute une vie.

Speaker 1 (11:31):
Oui.
Puis les compétences que tuapprends, que tu raffines, ça se
peut transférer à quelque chosed'autre, Tout à fait.

Speaker 2 (11:42):
Écoute, on a des gens ici moi, j'ai des experts de
contenu dans certains métiersqui ont fait les Olympiades dans
les années 90, qui ont étéembauchés par des entreprises,
qui sont revenus comme expertsdans les Olympiades et qui sont
nos commanditaires et qui aussisont devenus des chefs
d'entreprise.
Donc, ça, c'est des belleshistoires.

(12:03):
Comme ça, On en a plein.

Speaker 1 (12:06):
Moi, comme je suis un contre-maître à ma shop, quand
je vois sur un CV qu'il y a uncompétiteur de skills,
compétences, moi je vais lemettre plus haut que les autres
à cause que, je le sais, qu'ilest passionné Absolument.

Speaker 2 (12:21):
Tout à fait Dans un curriculum vitae participer aux
Olympiades.
Tous nos jeunes qui sont passéspar les Olympiades, ils nous
témoignent tous de la même chose.
Ils nous disent que c'est undes plus beaux souvenirs de leur
jeunesse.
Ça, ça fait plaisir.
Ils nous parlent de laconfiance en eux.
Ça leur a donné de la confianceen eux.
Ça leur a donné de la confiance, et pas toujours parce qu'ils
ont gagné une médaille.
Des fois, ils n'ont pas gagnéla médaille, mais ils nous

(12:44):
disent quand même OK, ça a étédifficile la compétition, mais
j'ai appris sur moi-même et çam'a aidé pour la suite.

Speaker 1 (12:52):
À cause que, peut-être, ces jeunes-là n'ont
jamais quitté leur ville, ontjamais quitté leur province.
Fait que là ils viennent à cetévénement.
Puis c'est quand même, it'smind-blowing.

Speaker 2 (13:06):
Oui, oui, je comprends, C'est ça, c'est très
stimulant.
Puis, en plus, on parle desjeunes depuis tout à l'heure.
C'est très important.
Mais pense aussi auxenseignantes et aux enseignants
qui parlent du Québec, de,l'ontario, du Manitoba, peu
importe de où, et qui vont serencontrer ici et qui vont
échanger sur la façond'enseigner, sur les méthodes de

(13:29):
travail.
Ça, ça n'a pas de prix, parceque ça vient enrichir nos
milieux de travail, ça vientenrichir nos industries.
Ça, on n'en parle.
The Olympics, it's also anextraordinary way to recognize
the work of our teachers and toallow them to transfer skills
between us.

Speaker 1 (13:49):
Wow, I didn't think of that.
It's a lot of networking,absolutely.

Speaker 2 (13:59):
Often it's business representatives or marketing
people who do networking.
Bien, absolument, souvent,c'est des représentants
d'entreprises ou les gens demarketing qui font du networking
.
Ici, c'est des formateurs quiviennent s'enrichir mutuellement
.
Tu sais, kevin, quand ils vontjusqu'au Mondial des métiers, là
, c'est formidable, parce quec'est des autres pays qui
partagent leur savoir-faire.
Wow, tu sais, j'ai mon médailléd'argent en mécanique

(14:21):
automobile, mon médaillé debronze, anthony Minotti.
Oui, oui, anthony, qui était làtantôt, qui a animé les
cérémonies d'ouverture, ilm'expliquait, il me disait
Jean-Roch, à Lyon, au Mondialdes métiers, il me dit les
autres compétiteurs.
Leur ai fait un croquis pourleur expliquer comment faire.

(14:43):
J'ai dit Anthony, tu terends-tu compte que tu as aidé
tes compétiteurs à peut-êtreêtre meilleurs que toi, mais je
n'ai même pas pensé à ça.
Non, il voulait juste les aider.
Il voulait les aider, et c'estça aussi, l'information, de
partager le savoir-faire, et çaaussi, ça se fait au niveau des
enseignants, des experts decontenu et des formateurs.

Speaker 1 (15:07):
Wow, fait que j'allais te demander c'est quoi
votre plus grande réussite?
Pendant que C'est quoi 30 ans,presque?

Speaker 2 (15:16):
30 ans, presque 30 ans.

Speaker 1 (15:17):
oui, fait que c'est quoi votre plus grosse, plus
grande réussite?
Est-ce que tu penses?
On en?

Speaker 2 (15:22):
a.
Heureusement, on en a plusieurs.
Moi, je vais t'en donnerplusieurs.
C'est sûr qu'au Québec, on a eubeaucoup de succès, beaucoup de
médailles, au Mondial de métieraussi, un de nos jeunes
cuisiniers a gagné le prixmeilleur au monde.
Je pourrais aussi te dire queje suis très fier de Compétences
Canada, d'être une desprovinces qui a fondé
Compétences Canada.
Je suis très fier de ce quec'est devenu.

(15:44):
Mais ma plus grande fierté, nosanciens médaillés qui nous
reviennent comme commanditaires,comme experts, comme
enseignants, il y en a plein,parce qu'après 30 ans, ça
devient une tradition.
Ça, je suis très fier de toutça.
Mais ma plus grande fierté,c'est que les Olympiades au
Québec sont dans toutes lesrégions du Québec Et on a un

(16:04):
réseau sur la Côte-Nord, auSaguenay-Lac-Saint-Jean, à
Montréal, à Québec.
Tu connais nos régions partoutEt ça, c'est une grande fierté
pour moi de dire le meilleur, leplus stimulant, celui qui en
veut plus, on est capable de lestrouver, de les amener à se
dépasser, peu importe où ilssont sur le territoire.
Et c'est vrai aussi, cetteréussite-là au niveau du Canada,

(16:26):
oui, oui, mais je pense que leQuébec fait très bien, On essaie
de donner l'exemple, On essaiede partager avec les autres
aussi, parce que tu sais notreéconomie, quand nos voisins sont
forts, nous aussi, on est plusforts.
C'est comme ça que moi je voisles choses.
Donc, oui, demain, j'ai enviede gagner des médailles, c'est

(16:47):
sûr.
J'ai envie de voir le drapeaudu Québec sur le podium, C'est
certain.
Mais je vais être content aussidu succès des autres.
Je suis content de voir évoluercette belle organisation-là au
organization au fil des années,ça c'est bon.

Speaker 1 (16:57):
Puis elle va aller encore plus loin.

Speaker 2 (16:59):
Elle va aller encore plus loin.

Speaker 1 (17:00):
Oui, fait que l'autre côté de sa page.
C'est quoi le plus gros défi,ou peut-être quelque chose de
pas si bon à propos de ce qu'onfait ici.

Speaker 2 (17:13):
Bien qu'on l'a peut-être manqué là.
Moi, ce qui me fait encore undéfi à relever, c'est que les
gens disent on ne vous connaîtpas, ah ça existe.
Oui, pourtant, on fait desefforts de communication.
Ça, c'est une des manières dontle préjugé contre les métiers
spécialisés se manifeste aussi,on s'y intéresse, mais de façon

(17:36):
un peu superficielle.
Oui, ça, encore aujourd'hui, jeme disais j'aimerais ça, que
les gens connaissent lesOlympiades, ce qu'on fait comme
travail.
Mais on a encore ça, beaucoupde boulot, même si les
mentalités, on en parlait tantôt, ont changé, je te dirais,
depuis la pandémie surtout, ça aun peu amené les gens à

(18:00):
réfléchir différemment, à voirquels sont les travailleurs
essentiels à la société, ceuxqu'on ne voit pas toujours.
Puis là, on dirait qu'il afallu une éclipse pour qu'on
voit là.

Speaker 1 (18:10):
Oui, ça fait beaucoup de dommages.

Speaker 2 (18:12):
Je pense à tout le monde, à tout le monde.
Mais ça nous a permis aussi deconstater certaines choses.
Alors, je suis optimiste, parceque moi, je suis optimiste de
nature, mais il y a encorebeaucoup de travail à faire pour
faire connaître les métiersspécialisés.
Puis, il y a encore beaucoup dejeunes qui arrivent à la maison
, puis qui disent à leursparents ou leurs amis hey, moi,

(18:32):
j'ai pensé à ça à l'ensoudage,par exemple, j'ai pensé à ça à
la charpenterie puis qu'au lieud'être encouragés par leurs
parents ou leurs amis, ils sontdécouragés Parce que le père dit
hey, tu devrais aller àl'université.
Puis la mère a dit Comment, jevais annoncer ça à mes amis à
moi que mon fils va en soudage,ou ma fille va en charpenterie,
ou peu importe.
Il y a eu du chemin, d'accompli,mais on a encore du travail à

(18:55):
faire pour, pour changer lesmentalités.
Une des manières de changer lesmentalités, c'est de montrer à
ces parents-là, c'est à lapopulation, que des jeunes qui
choisissent un métier peuvent serendre jusqu'ici aux Olympiades
canadiennes, peuvent aller àl'autre bout du monde, en Chine,
puis être les meilleurs,peuvent avoir des carrières
extraordinaires, et c'est çaqu'on est en train de démontrer.

(19:16):
Ça va prendre du temps, mais onva y arriver.

Speaker 1 (19:19):
Ça prend du temps.

Speaker 2 (19:21):
Il faut mettre les efforts.

Speaker 1 (19:23):
Les efforts et les personnes passionnées dans les
postes.

Speaker 2 (19:26):
Absolument.
Tu as tout à fait raison Calum.

Speaker 1 (19:30):
Ok, On va changer de vitesse un petit peu.
Au Québec, quelle compagnie ouquelle industrie embauche les
métiers?

Speaker 2 (19:52):
J'aurais envie de te dire tout, mais vous autres, en
soudage.
Wow, dans la grande région deMontréal.
Tu sais, montréal, c'est l'unedes trois seules villes dans le
monde, en tout cas en Occident,où on bâtit un avion du début à
la fin T'es à Seattle, t'es àToulouse, puis t'es à Montréal.
Donc, ça, c'est une industriequi est très importante.
L'industrie de la construction.
Au Québec, on manque delogements, il faut rénover nos

(20:13):
écoles.
In the construction industry,the service industry, even the
aesthetic hairdressers.
The people in the industry tellme we lack workers.
So I would tell you that it'severywhere that we lack
qualified workers to stimulateour industries.
And also the entrepreneurialrelief, kevin, because our young

(20:34):
people who are here at theOlympics, they will work, they
will start in their profession,but one day, most of them will
become their own employees, theywill start a small PMA.

(20:55):
Yeah, fondateurs, ils cherchentla relève.
Ils voudraient transmettre leurbusiness.
Pis, ils trouvent personne.

Speaker 1 (21:01):
Je pense que c'est la même chose partout au Canada.

Speaker 2 (21:05):
Cause to cause, c'est la même chose, c'est le même
défi, et c'est pour ça qu'ilfaut s'aider mutuellement, parce
qu'on a un gros moment à passer.
Ça va être difficile.
C'est pour ça aussi qu'il fautfaire appel aux travailleurs
étrangers, faire venir du mondechez nous, qualifiés, puis le
faire le plus rapidementpossible, parce qu'on a besoin
de ces gens-là aussi.

Speaker 1 (21:26):
Oui, puis, il faut changer la mentalité, comme tu
as dit que les vieillespersonnes, les professionnels,
doivent avoir peut-être unedifférente passion de training.

Speaker 2 (21:46):
Non, non, mais de se perfectionner, C'est ça puis
d'aider les jeunes, pas lesgarder comme dehors.
Non, non, absolument Desinclures.
Puis, il y a toutes sortes demanières.
Il y a beaucoup de bonnes idées, il y a beaucoup Des fois, on
manque de moyens.
On aimerait ça, évidemment,avoir plus de moyens.
Mais les industries on parlaitd'industrie, les industries sont

(22:07):
super importantes, elles sonttrès aidantes.
Puis, moi, ce que je remarquedepuis quelques années, c'est
qu'avant, on en a connu auxportes des sponsors, des
commanditaires, des industries,puis aujourd'hui, c'est le
contraire.
Moi, c'est les industries quim'appellent pour me dire hey,

(22:39):
jean-roc, on manque demain-d'oeuvre.
On sait que la promotion et lavalorisation, c'est Wow.
À des organismes comme le nôtrepour développer leur
main-d'oeuvre, oui, pour êtreproactif.
Pour être proactif, il ne fautpas attendre que le train passe.

Speaker 1 (22:54):
Il faut pousser sur le train.
Oui, puis, c'est juste legouvernement.
On sait comment ça fonctionne,ce n'est pas?

Speaker 2 (23:00):
toujours aussi rapide qu'on le voudrait, mais il y a
des ressources, il y a quandmême.
On est supportéces Canada parnos gouvernements.
Ils croient à ça.
Mais heureusement, on a aussil'entreprise privée pour venir
nous prêter main-forte.

Speaker 1 (23:17):
Fait que, jean-roc.
Combien de personnes tu as ici?
Combien d'équipes?

Speaker 2 (23:21):
On a 47 finalistes du Québec dans une trentaine de
métiers.
On a deux finalistes, ensoulage, d'ailleurs, qui sont là
, puis j'espère qu'ils vont bienperformer Et on a en tout une
centaine de Québécois, deQuébécoises, qui sont présents
ici, à Regina, pour lesOlympiades canadiennes.

Speaker 1 (23:40):
Wow, comment ça a été hier Bien hier écoute nous
autres.

Speaker 2 (23:44):
Après la première journée au Québec, on a une
petite tradition.
Là, on réunit à notre hôteltout le monde, on sert un petit
verre de bière, un petit verrede jus, puis on jase, puis on
débriefe la journée, on parle dela journée, comment ça a été.
Puis, hier, moi, ce que j'aientendu, c'est que nos jeunes
sont contents Les premièresheures.
Il faut s'acclimater, il fautprendre possession un peu de
l'équipement, puis de Paris, lanervosité était tombée.

(24:08):
Ça sent bon, comme on dit.
Mon pronostic est favorable.
Tout le monde était contentd'être là, tout le monde avait
passé une belle première journée, les enseignants comme les gens
.

Speaker 1 (24:20):
Dans le passé le Québec.
Généralement, ils font bien.
Dans quoi?

Speaker 2 (24:29):
On fait bien dans plusieurs secteurs.
Historiquement, tu saisprobablement, tu l'as entendu
parler le Québec.
They do well in what we do wellin several sectors, because
historically, you probably know,you've heard me talk Quebec,
we're not a bad province to beat, so we do well, it's true.
The jobs of the services, thejobs of the food, we've had some
great years.
We associate that a lot withQuebec.
The services, the fashion, thecuisine, la pâtisserie,

(24:52):
évidemment.
Mais inquiète-toi, pas ensoudage, en fabrication
métallique.
On a eu, on a même d'ailleursdéjà gagné la médaille d'or
mondiale en soudage.
là, Fait que ça on est dans uneannée de sélection pour la
chaîne, c'est sérieux cetteannée-là, c'est sérieux cette
année, c'est très sérieux, c'esttrès sérieux.

Speaker 1 (25:11):
Oui, fait que.
Avez-vous un candidat qui va yaller?

Speaker 2 (25:16):
ou que tu penses que Moi je pense que je vais avoir
pas mal de Québécois surl'équipe canadienne qui vont
aller à Shanghai.
Je ne vais pas faire depronostics, mais ça va parler
français aussi sur l'équipe canOn the Canadian team, don't
worry, Kevin.
We'll be there and we'll get toknow each other and we'll have
fun with the others.

Speaker 1 (25:31):
That's good, awesome.

Speaker 2 (25:33):
Fantastic.

Speaker 1 (25:37):
Fantastic, awesome.

Speaker 2 (25:40):
So what's planned for next year for Skills and
Competence in Quebec, we'rekeeping the Olympics for two
years, contrary to ourcolleagues in other provinces,
we're a little bit on the worldrecord.
So next year we're going tofocus a lot on our Thank you sur

(26:06):
Internet, des vidéos, lesphotos, les bannières dans les
centres de formationprofessionnelle, puis déjà
commencer à préparer laprochaine édition des Olympiades
qui va avoir lieu à Québec en2027.
On est déjà en train depréparer.
Ça Fait que c'est une année,l'année prochaine, de consolider
, communiquer autour des succès,préparer nos prochaines

(26:29):
Olympiades québécoises, puisrecommencer le cycle qui va nous
mener aux Canadiennes et puisau prochain Mondial des métiers.
C'est comme ça On recommencetoujours un cycle avec une
nouvelle génération departicipants.

Speaker 1 (26:42):
Avant de terminer le balado, avez-vous une pensée ou
une petite histoire que tu veuxque excuse-moi que vous
souhaitez partager avec notrepublic ici, sur notre podcast?

Speaker 2 (26:59):
Bien, oui, j'ai une histoire, puis c'est souvent la
même, qui se répète.
Mais j'ai une histoire qui sepasse à Helsinki, en Finland,
avec une jeune femme quis'appelait Catherine Bivière,
qui est en participé.
Et puis après, elle était très,très, très in Finland with a
young woman called CatherineBivet who participated, and then
, after she was very, very, verygood Catherine, she's always
very good and then, after thesecond day of the Helsinki World

(27:20):
Cup competition, catherine, whowas well prepared and who was
aiming for a medal, she wasreally very sad because she had
missed a part of an event thatshe still perfectly mastered.

(27:44):
And I remember consolingCatherine oh wow, ne lâche pas.
Elle a fini par retrouver saconfiance et elle a quand même
remporté une médaille d'argentmondiale.
Donc des histoires comme ça,j'en ai plusieurs.
S'il y a des gens qui nousécoutent, ça veut dire quoi?
Faut jamais lâcher.
On ne sait pas comment ça vatourner.
La seule façon de réussir,c'est de jamais lâcher.

(28:07):
Merci, merci, merci à toi,kevin.

Speaker 1 (28:10):
OK, pour conclure, merci à mon invité Jean-Roch
Godreau pas Goudreau, godreau,oui, godreau, c'est ça Et
directeur de l'équipe Québec.
Et merci à Skills Compétencesde nous avoir permis de vous
présenter ces histoires enfrançais et en anglais Et permis

(28:32):
de vous présenter ces histoiresen français et en anglais.
N'hésitez pas à aimer nos postset cherchez-nous sur nos canaux
de médias sociaux etabonnez-vous.
Merci beaucoup, merci.
We hope you enjoyed the show.
Bye.
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