November 12, 2023 • 14 mins
Cet épisode, ou du moins la première partie de cet épisode, devait être mis en ligne mi-octobre, pour la journée internationale des oiseaux migrateurs. Mais les événements autour de moi en ont voulu autrement. Voici donc un mélange entre l'épisode prévu sur les oiseaux migrateurs et une partie sur les autres "migrateurs", les gens qui partent habiter dans un autre pays.
Comme d'habitude, le texte est disponible sur le site www.frenchcarte.com, gratuitement.
Si vous avez aimé cet épisode, si vous pensez qu'il vous aide dans votre apprentissage du français, merci de "liker", partager, laisser un commentaire.
Sachez que ça fait toute la différence.
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Transcript
Episode Transcript
Available transcripts are automatically generated. Complete accuracy is not guaranteed.
(00:15):
Bonjour. Je m'appelle Delphine, je suis
française, je suis prof de français et j'habite en Israël.
(00:35):
Je veux vous aider à parler mieux en français.
Mais pour parler mieux, il faut aussi écouter et comprendre.
Donc Bienvenue sur le Podcast French Togo, un podcast tout en
français où je parle de ma vie au quotidien.
(01:10):
Dans le monde actuel. Chaque jour correspond à une
Journée mondiale ou nationale. Cela veut dire que ce jour-là,
on rend hommage à un thème particulier ou à une cause
particulière, à quelque chose dont on veut se souvenir ou que
(01:34):
l'on veut rappeler au monde. C'est une journée dédiée à un
sujet, à une cause, à une idée. Je ne sais pas si vous le savez
ou pas. Moi en tout cas, avant
aujourd'hui, je ne le savais pas.
(01:55):
Mais le calendrier de l'ONU, donc l'ONU, c'est l'Organisation
des Nations unies, le calendrierde l'ONU compte plus de 140
journées mondiales. Il y a bien sûr des journées
très importantes qui sont dédiées à des sujets sérieux
(02:15):
comme le 8 mars, la Journée des droits de la femme le 20
novembre, la Journée des droits de l'enfant le 20 mars, la
journée de la francophonie. Et il y a aussi des journées
plus superficielles le premier octobre par exemple, c'est la
(02:36):
Journée mondiale du chocolat. Et le 15 décembre, c'est la
Journée internationale du PULL de Noël, alors là, je crois
vraiment qu'on a atteint un degré de stupidité absolue.
Je veux dire par là que on est arrivé au point le plus haut de
(02:58):
la stupidité. Alors je vous parle de ça, donc
des journées mondiales, parce que voyez-vous, il existe une
Journée mondiale qui est célébrée 2 fois par an.
Oui, 2 fois par an. Et quand je vous dirai le thème
(03:19):
de cette journée, vous comprendrez pourquoi.
Il s'agit de la Journée internationale des oiseaux
migrateurs. Cette année, en 2023, elle a été
célébrée le 13 mai et le 14 octobre.
Pourquoi 2 fois ? Eh bien évidemment, parce que la
(03:43):
migration des oiseaux est un cycle.
C'est un aller retour, donc un voyage des oiseaux vers les
climats plus chauds en automne et un retour vers le Nord au
printemps. Il existe plusieurs couloirs
migrateurs pour les oiseaux, donc ça veut dire que il existe
(04:05):
plusieurs parcours en fonction des continents et de l'origine
des oiseaux, et il se trouve qu'Israël est une étape
importante, un endroit importantpour les oiseaux qui font le
voyage depuis l'Europe vers l'Afrique.
J'ai lu qu'on estime donc qu'on évalue.
(04:28):
Que 1/2 milliard d'oiseaux transitent par Israël avant
l'hiver. 500000000 d'oiseaux, plus de 450 espèces d'oiseaux,
plus de 450 sortes d'oiseaux. C'est comme ça parce que Israël
(04:51):
est situé entre l'Europe, l'Asieet l'Afrique, et aussi en raison
du climat et des sources d'eau dans la région.
Et chaque année des scientifiques, alors on les
appelle les ornithologues ornithologues.
Donc chaque année, des scientifiques mais aussi
(05:14):
beaucoup de touristes viennent observer ces animaux.
Pardon, ces oiseaux. Il existe plusieurs postes
d'observation dans le pays, doncplusieurs endroits dans le pays
où on peut observer les oiseaux.Au Nord, notamment dans la
vallée du Hulla et au Sud à Enghedi, près de l'Armor, près
(05:39):
de la mer Morte et aussi à Eilatsur la Mer Rouge.
Les oiseaux trouvent dans ces régions un endroit pour se
reposer, pour manger, pour reprendre des forces avant de
continuer leur voyage. C'est vraiment un spectacle
(05:59):
magnifique de voir tous ces oiseaux.
Au début, pendant plusieurs décennies même, on a tenté de
chasser ces oiseaux, donc de lesfaire partir parce qu'ils
étaient la cause de beaucoup de dommages chez les agriculteurs.
Les oiseaux venaient manger les récoltes et une récolte, ce sont
(06:24):
les fruits ou les légumes qui sont cultivés par des
agriculteurs. Et en fait, en essayant de
chasser les oiseaux, donc en lesempêchant de manger, on
aggravait le problème, donc le problème devenait plus grave.
Comme les oiseaux migrateurs ne mangeaient pas suffisamment
(06:46):
comme ils ne mangeaient pas assez, ils n'avaient pas assez
de force pour continuer leur voyage, donc ils s'installaient
dans la région. Restait.
Ils restaient dans la région et les dommages étaient encore plus
importants, plus graves. Les agriculteurs ont donc pris
(07:08):
une autre décision et en fait, c'est une décision qui peut
sembler être contraire à leurs objectifs de départ.
Mais une décision qui a apporté en fait la meilleure solution.
Ils ont créé une coopérative, donc une organisation pour
(07:32):
nourrir les oiseaux migrateurs, pour donner à manger aux oiseaux
migrateurs et donc leur permettre de continuer leur
voyage vers l'Afrique. Les oiseaux ne sont pas les
seuls à migrer à changer de paysde continent.
Pour trouver un endroit meilleur, un lieu qui leur
(07:55):
convient plus, qui leur permet de vivre mieux.
Les gens. Migrent vers des pays plus
riches pour améliorer leurs conditions de vie pour une
meilleure vie économique. Les gens migrent pour une vie
plus sûre, sans danger. Ils migrent parce qu'ils le
(08:16):
souhaitent, parce qu'ils le veulent ou parce qu'ils n'ont
pas le choix. Et parmi tous ces gens, il y a
des réussites. Certains arrivent à se
construire une nouvelle vie, à être heureux dans leur pays
d'adoption. D'autres souffrent.
(08:37):
Ne trouve pas forcément de meilleures conditions de vie, ou
bien ils ont du mal à s'adapter à la culture locale, à la
société et aux coutumes, aux habitudes, à la langue locale.
D'autres, en général, ceux qui n'ont pas eu le choix, souffrent
parce qu'ils ont abandonné quelqu'un ou quelque chose, ou
(08:59):
tout simplement leur pays. Ils ont laissé quelque chose
derrière eux et ils le regrettent.
Ils rêvent de rentrer chez eux un jour.
Aujourd'hui, il y a aussi la migration du plaisir, alors je
l'appelle comme ça parce que ce sont des gens qui ont déjà une
(09:20):
belle vie dans leur pays d'origine.
Ils ont souvent une carrière, une profession, de l'argent, de
bonnes conditions sociales. Ils sont libres de dire ce
qu'ils veulent et de faire ce qu'ils veulent.
Et pourtant, un jour, il décide de quitter leur pays.
(09:41):
Parfois temporairement, parfois dans l'idée que c'est définitif.
Alors je dis dans l'idée que c'est définitif parce que en
fait, on ne sait jamais. Et parfois le temporaire devient
définitif. J'en fais partie, alors je sais
de quoi je parle. Mais chaque personne a ses
(10:05):
raisons et c'est difficile de généraliser.
Je pense que aujourd'hui c'est relativement facile de changer
de pays, en tout cas pour les Européens, les Américains, les
Australiens. Il est facile de s'installer
dans un autre pays, d'acheter oude louer un logement, donc un
(10:29):
logement, c'est un endroit où. Un, enfin, c'est un autre mot
pour dire habitation, c'est un endroit où on habite, donc
aujourd'hui c'est facile pour eux de trouver un logement.
C'est aussi facile d'obtenir un permis de travail, c'est à dire
donc d'avoir une autorisation, un papier qui nous autorise à
(10:52):
travailler. C'est pourquoi de plus en plus
de gens partent s'installer dansun autre pays.
Il ne faut pas croire que que lavie est facile dans ce nouveau
pays, les conditions de vie, lesconditions économiques sont peut
être bonnes, mais c'est une autre culture, parfois une autre
(11:16):
langue. Et puis on est loin de sa
famille, on est loin de ses amis, on est loin de sa culture,
on est loin de ses repères. Alors un repère, c'est c'est un
objet ou un endroit qui permet de.
De savoir où on est, qui permet de se retrouver.
(11:37):
Mais avec le temps, ça devient plus facile, on s'adapte à la
culture locale, aux règles locales, on se fait des amis, on
fonde une famille, on devient une partie de ce pays.
Et les autres. Oui, les autres, ça veut dire
(11:58):
les les gens qui sont là, enfin qui étaient là avant, ceux qui
sont nés ici, ceux qui ont habité toute leur vie dans ce
pays, ceux dont les grands-parents sont nés ici,
ceux qui connaissent, qui ne connaissent que ce pays, ceux
qui qui rêvent peut-être parfoisde s'installer ailleurs dans un
autre pays, mais qui choisissentde rester.
(12:21):
Parce que c'est leur pays, parceque leur famille est là, leurs
parents, leurs grands-parents, leurs ancêtres.
Parce qu'ils se sentent bien dans cette culture, dans ce
pays. Donc oui, les autres, les gens
qui habitent là. Je pense qu'il devrait faire
comme les agriculteurs avec les oiseaux.
(12:43):
Trouver une solution. Ne pas chercher à effacer le
problème, à renvoyer le problèmeà quelqu'un d'autre.
Je pense que comme les agriculteurs avec les oiseaux.
Il devrait trouver une solution pour que la vie de tous, donc
leur vie et celle des migrants soit meilleure.
(13:08):
Acceptez la situation, acceptez le fait que d'autres gens sont
là et trouver la meilleure des solutions pour vivre ensemble.
Et vivre bien. Et voilà, c'est fini pour
(13:39):
aujourd'hui. Si vous voulez lire le texte,
allez sur le site frenchcarte.com.
Si vous avez aimé l'épisode, abonnez-vous, cliquez sur like
ou partager.
Bonjour. Je m'appelle Delphine, je suis
française, je suis prof de français et j'habite en Israël.
(00:35):
Je veux vous aider à parler mieux en français.
Mais pour parler mieux, il faut aussi écouter et comprendre.
Donc Bienvenue sur le Podcast French Togo, un podcast tout en
français où je parle de ma vie au quotidien.
(01:10):
Dans le monde actuel. Chaque jour correspond à une
Journée mondiale ou nationale. Cela veut dire que ce jour-là,
on rend hommage à un thème particulier ou à une cause
particulière, à quelque chose dont on veut se souvenir ou que
(01:34):
l'on veut rappeler au monde. C'est une journée dédiée à un
sujet, à une cause, à une idée. Je ne sais pas si vous le savez
ou pas. Moi en tout cas, avant
aujourd'hui, je ne le savais pas.
(01:55):
Mais le calendrier de l'ONU, donc l'ONU, c'est l'Organisation
des Nations unies, le calendrierde l'ONU compte plus de 140
journées mondiales. Il y a bien sûr des journées
très importantes qui sont dédiées à des sujets sérieux
(02:15):
comme le 8 mars, la Journée des droits de la femme le 20
novembre, la Journée des droits de l'enfant le 20 mars, la
journée de la francophonie. Et il y a aussi des journées
plus superficielles le premier octobre par exemple, c'est la
(02:36):
Journée mondiale du chocolat. Et le 15 décembre, c'est la
Journée internationale du PULL de Noël, alors là, je crois
vraiment qu'on a atteint un degré de stupidité absolue.
Je veux dire par là que on est arrivé au point le plus haut de
(02:58):
la stupidité. Alors je vous parle de ça, donc
des journées mondiales, parce que voyez-vous, il existe une
Journée mondiale qui est célébrée 2 fois par an.
Oui, 2 fois par an. Et quand je vous dirai le thème
(03:19):
de cette journée, vous comprendrez pourquoi.
Il s'agit de la Journée internationale des oiseaux
migrateurs. Cette année, en 2023, elle a été
célébrée le 13 mai et le 14 octobre.
Pourquoi 2 fois ? Eh bien évidemment, parce que la
(03:43):
migration des oiseaux est un cycle.
C'est un aller retour, donc un voyage des oiseaux vers les
climats plus chauds en automne et un retour vers le Nord au
printemps. Il existe plusieurs couloirs
migrateurs pour les oiseaux, donc ça veut dire que il existe
(04:05):
plusieurs parcours en fonction des continents et de l'origine
des oiseaux, et il se trouve qu'Israël est une étape
importante, un endroit importantpour les oiseaux qui font le
voyage depuis l'Europe vers l'Afrique.
J'ai lu qu'on estime donc qu'on évalue.
(04:28):
Que 1/2 milliard d'oiseaux transitent par Israël avant
l'hiver. 500000000 d'oiseaux, plus de 450 espèces d'oiseaux,
plus de 450 sortes d'oiseaux. C'est comme ça parce que Israël
(04:51):
est situé entre l'Europe, l'Asieet l'Afrique, et aussi en raison
du climat et des sources d'eau dans la région.
Et chaque année des scientifiques, alors on les
appelle les ornithologues ornithologues.
Donc chaque année, des scientifiques mais aussi
(05:14):
beaucoup de touristes viennent observer ces animaux.
Pardon, ces oiseaux. Il existe plusieurs postes
d'observation dans le pays, doncplusieurs endroits dans le pays
où on peut observer les oiseaux.Au Nord, notamment dans la
vallée du Hulla et au Sud à Enghedi, près de l'Armor, près
(05:39):
de la mer Morte et aussi à Eilatsur la Mer Rouge.
Les oiseaux trouvent dans ces régions un endroit pour se
reposer, pour manger, pour reprendre des forces avant de
continuer leur voyage. C'est vraiment un spectacle
(05:59):
magnifique de voir tous ces oiseaux.
Au début, pendant plusieurs décennies même, on a tenté de
chasser ces oiseaux, donc de lesfaire partir parce qu'ils
étaient la cause de beaucoup de dommages chez les agriculteurs.
Les oiseaux venaient manger les récoltes et une récolte, ce sont
(06:24):
les fruits ou les légumes qui sont cultivés par des
agriculteurs. Et en fait, en essayant de
chasser les oiseaux, donc en lesempêchant de manger, on
aggravait le problème, donc le problème devenait plus grave.
Comme les oiseaux migrateurs ne mangeaient pas suffisamment
(06:46):
comme ils ne mangeaient pas assez, ils n'avaient pas assez
de force pour continuer leur voyage, donc ils s'installaient
dans la région. Restait.
Ils restaient dans la région et les dommages étaient encore plus
importants, plus graves. Les agriculteurs ont donc pris
(07:08):
une autre décision et en fait, c'est une décision qui peut
sembler être contraire à leurs objectifs de départ.
Mais une décision qui a apporté en fait la meilleure solution.
Ils ont créé une coopérative, donc une organisation pour
(07:32):
nourrir les oiseaux migrateurs, pour donner à manger aux oiseaux
migrateurs et donc leur permettre de continuer leur
voyage vers l'Afrique. Les oiseaux ne sont pas les
seuls à migrer à changer de paysde continent.
Pour trouver un endroit meilleur, un lieu qui leur
(07:55):
convient plus, qui leur permet de vivre mieux.
Les gens. Migrent vers des pays plus
riches pour améliorer leurs conditions de vie pour une
meilleure vie économique. Les gens migrent pour une vie
plus sûre, sans danger. Ils migrent parce qu'ils le
(08:16):
souhaitent, parce qu'ils le veulent ou parce qu'ils n'ont
pas le choix. Et parmi tous ces gens, il y a
des réussites. Certains arrivent à se
construire une nouvelle vie, à être heureux dans leur pays
d'adoption. D'autres souffrent.
(08:37):
Ne trouve pas forcément de meilleures conditions de vie, ou
bien ils ont du mal à s'adapter à la culture locale, à la
société et aux coutumes, aux habitudes, à la langue locale.
D'autres, en général, ceux qui n'ont pas eu le choix, souffrent
parce qu'ils ont abandonné quelqu'un ou quelque chose, ou
(08:59):
tout simplement leur pays. Ils ont laissé quelque chose
derrière eux et ils le regrettent.
Ils rêvent de rentrer chez eux un jour.
Aujourd'hui, il y a aussi la migration du plaisir, alors je
l'appelle comme ça parce que ce sont des gens qui ont déjà une
(09:20):
belle vie dans leur pays d'origine.
Ils ont souvent une carrière, une profession, de l'argent, de
bonnes conditions sociales. Ils sont libres de dire ce
qu'ils veulent et de faire ce qu'ils veulent.
Et pourtant, un jour, il décide de quitter leur pays.
(09:41):
Parfois temporairement, parfois dans l'idée que c'est définitif.
Alors je dis dans l'idée que c'est définitif parce que en
fait, on ne sait jamais. Et parfois le temporaire devient
définitif. J'en fais partie, alors je sais
de quoi je parle. Mais chaque personne a ses
(10:05):
raisons et c'est difficile de généraliser.
Je pense que aujourd'hui c'est relativement facile de changer
de pays, en tout cas pour les Européens, les Américains, les
Australiens. Il est facile de s'installer
dans un autre pays, d'acheter oude louer un logement, donc un
(10:29):
logement, c'est un endroit où. Un, enfin, c'est un autre mot
pour dire habitation, c'est un endroit où on habite, donc
aujourd'hui c'est facile pour eux de trouver un logement.
C'est aussi facile d'obtenir un permis de travail, c'est à dire
donc d'avoir une autorisation, un papier qui nous autorise à
(10:52):
travailler. C'est pourquoi de plus en plus
de gens partent s'installer dansun autre pays.
Il ne faut pas croire que que lavie est facile dans ce nouveau
pays, les conditions de vie, lesconditions économiques sont peut
être bonnes, mais c'est une autre culture, parfois une autre
(11:16):
langue. Et puis on est loin de sa
famille, on est loin de ses amis, on est loin de sa culture,
on est loin de ses repères. Alors un repère, c'est c'est un
objet ou un endroit qui permet de.
De savoir où on est, qui permet de se retrouver.
(11:37):
Mais avec le temps, ça devient plus facile, on s'adapte à la
culture locale, aux règles locales, on se fait des amis, on
fonde une famille, on devient une partie de ce pays.
Et les autres. Oui, les autres, ça veut dire
(11:58):
les les gens qui sont là, enfin qui étaient là avant, ceux qui
sont nés ici, ceux qui ont habité toute leur vie dans ce
pays, ceux dont les grands-parents sont nés ici,
ceux qui connaissent, qui ne connaissent que ce pays, ceux
qui qui rêvent peut-être parfoisde s'installer ailleurs dans un
autre pays, mais qui choisissentde rester.
(12:21):
Parce que c'est leur pays, parceque leur famille est là, leurs
parents, leurs grands-parents, leurs ancêtres.
Parce qu'ils se sentent bien dans cette culture, dans ce
pays. Donc oui, les autres, les gens
qui habitent là. Je pense qu'il devrait faire
comme les agriculteurs avec les oiseaux.
(12:43):
Trouver une solution. Ne pas chercher à effacer le
problème, à renvoyer le problèmeà quelqu'un d'autre.
Je pense que comme les agriculteurs avec les oiseaux.
Il devrait trouver une solution pour que la vie de tous, donc
leur vie et celle des migrants soit meilleure.
(13:08):
Acceptez la situation, acceptez le fait que d'autres gens sont
là et trouver la meilleure des solutions pour vivre ensemble.
Et vivre bien. Et voilà, c'est fini pour
(13:39):
aujourd'hui. Si vous voulez lire le texte,
allez sur le site frenchcarte.com.
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