Céline Dion et René Angélil, Laurent Voulzy et Alain Souchon, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, ... Découvrez le podcast qui explore les collaborations musicales les plus mythiques, puissantes et fascinantes. Chaque épisode met en valeur la magie qui opère entre deux artistes incontournables.
Sara Rodriguez vous fait découvrir les anecdotes inédites derrière ces collaborations uniques où amitié, complicité et génie artistique s'entrelacent pour créer des tubes inoubliables et marquer l'histoire de la musique.
Dans cet épisode de À deux c’est mieux, on s’offre un plongeon en technicolor dans l’univers de WHAM!, le duo pop britannique devenu synonyme de joie de vivre, de tubes entêtants et d’une amitié indéfectible. Bien plus qu’un simple groupe à paillettes, WHAM! incarne l’esprit des années 80 : exubérant, audacieux, insouciant… mais aussi tendre, sincère et étonnamment profond.
Dès leur premier tube Young Guns (Go for It!) en 1982, George Michael et Andrew Ridgeley imposent leur style : un mélange de funk, de soul, de pop ultra catchy et de textes à la fois légers et engagés. Le duo enchaîne alors les cartons planétaires :
- Wake Me Up Before You Go-Go, explosion de bonne humeur et hymne dansant par excellence,
- Freedom, un cri d’émancipation pop au refrain imparable,
- Everything She Wants, plus sombre et introspectif, qui révèle déjà la finesse d’écriture de George,
- I’m Your Man, déclaration d’amour groovy sur fond de boîtes à rythmes et de cuivres déchaînés,
- Et bien sûr, Last Christmas, ballade hivernale devenue culte, aussi mélancolique qu’intemporelle.
Sara Rodriguez nous raconte ce qui se cache derrière les refrains entraînants: l'alchimie rare entre deux amis de lycée qui ont grandi ensemble, rêvé ensemble, et conquis le monde bras dessus bras dessous. George, l’âme artistique, la voix céleste, le génie mélodique. Andrew, l’ami fidèle, discret mais essentiel, qui a toujours soutenu son partenaire, même dans l’ombre. Leur amitié, à la fois simple et solide, a été la colonne vertébrale de WHAM! et sans elle, aucun de ces moments magiques n’aurait été possible.
On revient aussi sur les moments forts de leur aventure :
- Leur succès fulgurant
- Leur incroyable tournée en Chine en 1985, une première pour un groupe pop occidental, symbole de leur influence culturelle,
- La fin du duo, douce-amère, pensée comme une séparation respectueuse et émotive, célébrée en beauté avec un dernier concert à Wembley
Et un zoom sur “Last Christmas” – La ballade douce-amère qui a brisé des cœurs
Sortie en décembre 1984, Last Christmas est bien plus qu’un simple chant de Noël : c’est une déclaration de chagrin déguisée en slow de fête, un contraste parfait entre mélodie sucrée et texte amer. Écrite, composée et produite à 100 % par George Michael en une seule nuit (oui, génie on a dit), la chanson raconte une histoire universelle : celle d’un amour non réciproque, d’un cœur offert l’année précédente, et laissé de côté dès le lendemain.
"Last Christmas, I gave you my heart / But the very next day, you gave it away..."
Derrière le synthé scintillant et le rythme presque dansant, les paroles déchirent doucement. George y évoque la blessure d’une trahison sentimentale, mais sans jamais tomber dans le pathos. Il transforme la douleur en pop élégante, presque élégiaque. Une magie douce-amère, à la sauce eighties.
Le morceau n’atteint jamais la première place des charts britanniques à sa sortie (il est bloqué par Do They Know It’s Christmas? du Band Aid… ironie du sort, George Michael y participe aussi), mais il devient immédiatement culte, traversant les générations, les pays, les playlists, les pulls moches et les soirées raclette.
Anecdote savoureuse : Last Christmas est l’un des singles les plus vendus de tous