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November 19, 2025 29 mins
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Speaker 1 (00:00):
Dans la

Speaker 2 (00:00):
transcription et dans la description de l'épisode, vous trouverez également
plusieurs liens pour consulter mes sources d'informations pour l'épisode d'aujourd'hui.

(00:24):
Quand j'étais petite et que je regardais la télé ou
la télévision, j'aimais bien zapper entre les différentes chaînes. Zapper,
c'est quand on change de chaîne de télévision. On zappe
avec la télécommande. Donc j'aimais bien zapper entre les différentes
chaînes de télévision avec la télécommande. Mais quand j'étais petite,

(00:46):
c'était facile. À cette époque, en France, il n'existait que
sept chaînes de télévision. Vous voyez, ici, on retrouve le«
il n'existait que cette chaîne de télévision». Je vous expliquais
au dernier épisode qu'ici, ce« que» signifie« uniquement». Donc,« il

(01:06):
n'existait que cette chaîne de télévision». Ma chaîne préférée, c'était
la chaîne M6. Parce que sur M6, on pouvait voir
des séries comme Charmed, Buffy contre les vampires ou Alias.
Mes parents, ils regardaient surtout la chaîne France 2 pour regarder
les infos. Les infos, c'est une manière plus courte de

(01:27):
dire les informations. Souvent, on dit simplement« regarder les infos». Aujourd'hui,
ces 7 chaînes, elles existent encore, mais beaucoup d'autres chaînes se
sont ajoutées depuis. On est passé de 7 chaînes à 40 chaînes locales.
Et bien sûr, aujourd'hui, on a aussi les plateformes de

(01:49):
streaming avec des catalogues infinis, des séries, des films, des documentaires,
des émissions, etc., Une émission, c'est un programme de télévision.
On peut dire les deux mots, une émission ou un programme. Donc,
quand j'étais petite et que je regardais la télé, le soir,
j'hésitais entre sept chaînes. Et aujourd'hui, quand j'ai envie de

(02:13):
regarder un petit programme le soir, je cherche quoi regarder
dans un catalogue qui propose des milliers de programmes. Et
au final, je cherche pendant tellement longtemps que je me
dis« bon, je vais juste me mettre un épisode de
Friends que j'ai déjà vu» ou j'éteins la télé. Bien sûr,
je suis un peu dramatique là, il y a aussi

(02:35):
plein de fois, plein de moments où je trouve un
nouveau programme que j'ai envie de regarder. Mais souvent, je
cherche pendant longtemps avant d'enfin me décider. Et je me
dis que ça me manque un peu cette époque où
c'était plus simple, où il y avait moins de choix.
Ça me manque, le manque c'est quand quelque chose est absent,

(02:57):
quand ce n'est plus là. Ça me manque, en anglais,
I miss it. Je répète, je me dis que ça
me manque un peu cette époque quand j'étais petite où
c'était plus simple, où il y avait moins de choix.
Et bien sûr, c'est dans plein d'aspects de nos vies
qu'on a énormément de choix aujourd'hui. On va dans un

(03:18):
café et on peut avoir le choix entre un espresso,
un mocha, un café latté, un cappuccino, un café filtre,
un macchiato. Et puis après, on peut choisir entre du
lait de vache, du lait d'avoine. L'avoine, c'est oat, donc
oat milk, du lait d'avoine. Du lait de soja, du
lait d'amande, et puis avec du sucre, sans sucre, avec

(03:42):
du sirop d'agave, etc. Ou quand on fait ses courses
dans un supermarché, là aussi on est confronté à énormément
de choix. Vous comprenez l'expression« faire ses courses»?« Faire ses courses»,
c'est quand on va dans un magasin, dans un supermarché,
pour acheter à manger. En anglais, on dit« grocery shopping».

(04:06):
Mais en français, quand on parle de« shopping», c'est pour
dire qu'on achète des vêtements, des chaussures ou autre. Je
vais faire du shopping ce week-end. J'adore faire du shopping
dans des magasins vintage. Mais quand on achète à manger,
on fait ses courses. Ou on fait des courses. Par exemple,

(04:27):
je vais faire des courses demain matin. Ou j'ai pas
eu le temps de faire des courses, j'ai rien à manger. Aujourd'hui,
beaucoup de supermarchés proposent énormément de choix. On veut acheter
des pâtes et là, on doit faire un choix entre
plein de types de pâtes différents. Rigatoni, spaghetti, ramen, penne, farfalle.

(04:52):
Et sur internet, c'est encore pire. Je regardais sur le
site d'un grand supermarché français et il y a 923 types
de pâtes différents. 923. Et pour choisir un gel douche,
on a le choix entre 437 gels douches. Gel douche vanille,

(05:14):
gel douche peau sensible, sensitive skin, peau sensible, gel douche
à l'aloe vera, gel douche hydratant et même un gel
douche à la mangue et aux fruits de la passion.
Dans l'histoire de l'humanité, on n'a jamais eu autant de
choix qu'aujourd'hui. En tout cas dans nos sociétés modernes. Autant, ici,

(05:38):
c'est dans le sens d'une si grande quantité. On n'a
jamais eu une si grande quantité de choix. On n'a
jamais eu autant de choix. Et on retrouve cette multitude
de choix dans plein d'aspects de nos vies. Quand on
fait ses courses au supermarché, quand on fait du shopping,
et notamment si on va dans des magasins de fast fashion,

(06:01):
quand on regarde un film ou une série, quand on
écoute de la musique, quand on va au restaurant, dans
un café, etc. Mais on est aussi confronté à une
multitude d'options sur des questions très importantes. Pour les études,
aujourd'hui quand on finit l'école et qu'on doit choisir ce

(06:22):
qu'on va étudier, ça peut être compliqué de choisir entre
la multitude de trajectoires possibles. Faire des études de médecine,
de psychologie, de commerce, de physique, de littérature, de musique, etc.
Et une fois qu'on doit décider quel métier, quel job

(06:42):
faire plus tard, là aussi ça peut être compliqué. Pendant longtemps,
on héritait tout simplement du métier de ses parents où
on avait un choix limité entre quelques métiers qu'on pouvait
pratiquer dans la ville ou dans le village où on habitait.
Mais aujourd'hui, on a l'impression qu'on peut potentiellement tout faire.

(07:07):
Dans le domaine de la santé aussi, aujourd'hui on doit
choisir une assurance santé parmi plein d'assurances différentes, parmi ces« among»,
parmi plein d'assurances différentes. On doit les comparer entre elles
sur des points techniques et complexes. Et surtout, aujourd'hui, il

(07:27):
y a beaucoup d'assurances privées, donc il faut comparer entre
plein d'options. Et dans le domaine de la santé, on
peut aussi être confronté à des choix très difficiles concernant
le traitement d'une maladie. On demande de plus en plus
aux patients de choisir leur traitement. Un autre domaine où

(07:51):
on a de plus en plus de choix dans nos
sociétés modernes, c'est les relations amoureuses. On n'a jamais eu
autant de choix dans nos relations. Avec les applications de dating,
les applications de rencontres, on a l'impression que le choix
est infini. Mais alors tout ce choix, c'est une bonne chose, non?

(08:13):
Avoir du choix, c'est souvent associé à un sentiment de
liberté et donc à un sentiment de bonheur. Il y
a cette idée que s'il y a beaucoup de choix,
tout le monde peut être satisfait. Chacun, chacune peut trouver
une option qui lui correspond. Mais qu'est-ce qui se passe

(08:34):
quand il y a trop de choix? Il faut comprendre
que quand on prend une décision, plusieurs régions de notre
cerveau sont mobilisées. Le cerveau, c'est cet organe qui se
situe dans notre tête et qui est le centre de
contrôle de notre corps. En anglais, the brain. À chaque

(08:57):
décision qu'on prend, notre cerveau doit fournir un effort. Donc
à chaque décision qu'on prend, on dépense de l'énergie. Alors
quand notre cerveau doit choisir entre trois t-shirts différents, ça va.
Mais quand il doit choisir entre des centaines ou des
milliers de t-shirts différents, sur internet par exemple, alors là

(09:20):
ça fait beaucoup. C'est trop pour notre cerveau de devoir
comparer entre autant d'options. Tout cet effort que le cerveau
doit fournir, c'est donc beaucoup d'énergie dépensée et donc c'est
très fatigant. Et chaque jour, on prend énormément de décisions,
donc au final, c'est beaucoup de travail pour notre cerveau.

(09:44):
Quand on cherche sur Internet, il y a un nombre
qui revient dans plein d'articles. 35 000. On prendrait 35 000 décisions chaque jour. Bon, personnellement,
je ne sais pas si j'y crois complètement à ce nombre.
Je n'ai pas réussi à trouver des sources fiables.« Fiable»,« reliable»,

(10:06):
des sources fiables. Mais une chose est certaine, 35 000 ou pas,
on prend énormément de décisions chaque jour. Quelles chaussettes je
mets aujourd'hui? Qu'est-ce que je mange ce matin, ce midi,
ce soir? Quels films j'ai envie de regarder? Le problème,
c'est que quand on prend autant de décisions toute la journée,

(10:29):
alors on se fatigue beaucoup et on peut ne plus
avoir suffisamment d'énergie pour des décisions très importantes. Dans quelle
école je mets mes enfants? Quelle assurance santé choisir? Quel
est le meilleur traitement médical pour mon problème? Par exemple,
dans le cas d'un patient ou d'une patiente qui est

(10:52):
diagnostiquée avec un cancer, on va lui proposer de choisir
un traitement parmi plusieurs. Alors ça a des côtés positifs
bien sûr, c'est bien de décider pour sa santé, mais
c'est aussi difficile de comparer entre différents choix très complexes
alors qu'on n'est pas spécialiste et qu'on est déjà dans

(11:14):
une situation compliquée émotionnellement. En plus, ce que ça signifie,
c'est qu'ensuite, le patient ou la patiente porte en grande
partie la responsabilité et la peur, le stress d'avoir choisi
le mauvais traitement. Pour certaines personnes, c'est au travail qu'il

(11:35):
faut prendre tous les jours des décisions essentielles et des
décisions qui peuvent avoir des impacts conséquents. Par exemple, les
personnes qui travaillent dans la politique, la sécurité, la médecine,
dans la diplomatie, etc. Mais bien sûr, tout le monde

(11:55):
ne va pas être affecté de la même manière face
à la surabondance de choix. Ça dépend vraiment de la
personnalité de chacun ou de chacune. Il y a deux
grands types de personnalités face aux décisions. Le premier type,
ce sont les personnes qui cherchent toujours la solution parfaite.

(12:17):
Les personnes qui vont aller dans un restaurant, lire toutes
les options disponibles dans le menu, comparer entre différentes options,
hésiter jusqu'à la dernière minute et avoir peur de regretter
son choix après. Et il y a l'autre type, les
personnes qui ne cherchent pas forcément l'option parfaite, mais simplement

(12:40):
l'option suffisamment bonne. Ces personnes-là se mettent généralement moins la pression,
elles décident plus rapidement et ont moins tendance à regretter.
Les personnes qui sont du premier type ressentent régulièrement du stress,
du doute et de l'anxiété face à trop de choix

(13:01):
et trop de décisions à prendre. Et ces personnes sont
généralement moins satisfaites de leur choix. Le choix peut donc
devenir une véritable source d'anxiété et de frustration. Il y
a souvent cette sensation de regret après, cette idée qu'il
y avait un meilleur choix à faire. En français, on
a une expression pour ça. L'herbe est toujours plus verte ailleurs. L'herbe,

(13:28):
c'est cette végétation qu'on a dans un jardin, dans un
parc ou dans une forêt. En anglais, on dit grass.
L'herbe est toujours plus verte ailleurs. Ailleurs, ça signifie un
autre endroit. Somewhere else. Donc l'herbe est toujours plus verte ailleurs,
c'est une expression qui exprime l'idée qu'il y a toujours

(13:52):
mieux ailleurs. La surabondance de choix, en plus de cette
sensation de regret, elle peut provoquer une sensation de paralysie.
On connaît toutes et tous cette situation. On est face
à tellement de choix qu'on ne peut pas se décider.
On a peur de ne pas faire le bon choix,

(14:14):
de commettre des erreurs. et on est comme paralysé. Et
au final, on procrastine, on reporte à plus tard, to postpone,
on reporte à plus tard, et tout ça, ça crée
encore plus de stress. Comme dit le psychologue américain Barry Schwartz,

(14:34):
un paradis de choix devient un enfer de liberté. Le paradis,
vous comprenez. L'enfer, c'est le contraire du paradis. Le paradis
est l'enfer. Donc selon le psychologue Barry Schwartz, un paradis
de choix devient un enfer de liberté. Barry Schwartz, il

(14:56):
a écrit un livre où il développe sa théorie du
paradoxe du choix. Une théorie qui dit que trop de
liberté de choix peut avoir des effets négatifs sur notre bien-être.
Sa théorie défend l'idée que, contrairement à ce qu'on pourrait croire,

(15:17):
vivre dans des sociétés où les possibilités sont infinies, c'est
augmenter nos chances d'être insatisfaits et plus stressés. Vous comprenez
le bien-être? Le contraire, c'est le mal-être. Le bien-être, il
peut être physique ou psychique. On a une sensation de

(15:38):
bien-être quand on se sent bien dans son corps ou
dans son esprit. L'esprit, c'est the mind. L'esprit. En anglais,
le bien-être, c'est well-being. Et insatisfait, c'est le contraire de satisfait. Insatisfait, satisfait.
Je répète, Barry Schwartz a écrit un livre où il

(16:00):
développe sa théorie du paradoxe du choix. Une théorie qui
dit que trop de liberté de choix peut avoir des
effets négatifs sur notre bien-être. Sa théorie défend que, contrairement
à ce qu'on pourrait croire, vivre dans des sociétés où
les possibilités sont infinies, c'est augmenter nos chances d'être insatisfaits

(16:22):
et plus stressés. C'est quelque chose qu'on observe beaucoup dans
les relations amoureuses aussi. Il y a une pression énorme
de trouver la personne, the one, la personne, au milieu
d'un nombre infini de candidats et de candidates. Bien sûr
c'est bien de ne plus vivre à une époque où

(16:43):
on ne choisissait pas toujours la personne avec laquelle on
allait se marier ou une époque où le choix était
très limité mais aujourd'hui c'est l'autre extrême et on observe
que dans ce contexte On peut avoir tendance à moins
approfondir ses relations, à moins s'engager et à rester bloqué

(17:06):
sur l'idée qu'il doit y avoir une autre personne qui
nous correspond mieux, qu'il y a toujours un meilleur choix ailleurs.
Dans cette logique, on peut se mettre la pression de
trouver la personne qui va nous correspondre sur tous les points,
ou presque. Comme dit la psychologue Esther Perel,« Aujourd'hui, on

(17:27):
attend d'une seule personne ce qu'on attendait autrefois de tout
un village.» Alors attention,« attendre», comme vous savez, c'est« to wait».
Mais« attendre quelque chose de quelqu'un», c'est dans le sens
de« espérer quelque chose de quelqu'un».« To expect something from someone».«

(17:47):
Attendre quelque chose de quelqu'un». Donc je répète, aujourd'hui, on
attend d'une seule personne ce qu'on attendait autrefois de tout
un village. On a beaucoup plus d'attentes aujourd'hui. Donc avoir
des attentes. Avoir des attentes. Avoir plus d'attentes, c'est une

(18:10):
bonne chose, mais en même temps, on peut se perdre
à toujours chercher la personne idéale au milieu donc d'un
nombre infini de profils, notamment avec les applications de rencontres.
Mais alors comment faire? Comment vivre mieux dans un monde
où on doit faire autant de choix et où les

(18:32):
alternatives sont illimitées? Une première possibilité, c'est donc de réduire
le nombre de décisions à prendre chaque jour. Par exemple,
ça peut paraître simple de choisir chaque jour comment s'habiller,
mais en réalité, ce sont plein de choix à faire

(18:54):
dès le début de la journée. Quel t-shirt porter? Quel pull?
Quel pantalon? Jupe? Robe? Quel veste? Quel bijou? Les bijoux
c'est jewelry. Les bijoux. Quel bijou? Quelle chaussette? Quelle chaussure?
Quel sac? Etc. Il y a plusieurs personnalités qui sont

(19:15):
connues pour s'habiller souvent de la même manière. Alors attention ici,
quand on dit personnalité, c'est dans le sens de personnes célèbres.
Je répète, il y a plusieurs personnalités qui sont connues
pour s'habiller souvent de la même manière dans l'objectif de
libérer de l'énergie mentale pour des choses plus importantes. Des

(19:37):
personnalités comme Albert Einstein, Steve Jobs ou Barack Obama. Dans
une interview, Barack Obama avait déclaré à ce sujet« Je
ne porte que des costumes bleus ou gris. J'essaye de
réduire au minimum le nombre de décisions à prendre». Après,

(19:58):
on n'a pas forcément envie de s'habiller tous les jours
de la même manière, mais on peut quand même faciliter
ce processus avec le deuxième point. Limitez ces options. Ce
qui fait que ça peut être compliqué tous les matins
de décider comment s'habiller, c'est si on a beaucoup de choix.

(20:20):
Par exemple, si vous ouvrez votre armoire, une armoire c'est
un cupboard, si vous ouvrez votre armoire et qu'il y
a plein de pantalons, de jupes, robes, t-shirts, vestes, ça
peut créer tous les matins un petit stress de« qu'est-ce
que je choisis dans tout ça?» Une solution pour ça,

(20:40):
c'est donc de réduire sa quantité de vêtements. Avoir moins
de vêtements, moins d'options entre lesquelles choisir. Ne pas acheter
trop de vêtements. Cette méthode permet aussi d'être dans une
logique de moins de quantité, plus de qualité. Et pareil
pour les autres produits. Par exemple, avoir moins de produits

(21:05):
de beauté ou de produits cosmétiques, mais acheter de la
meilleure qualité et ne pas toujours chercher la nouveauté. Dans
l'idée de réduire sa quantité de vêtements, il y a
déjà ce concept d'adapter son environnement. Vivre dans un environnement

(21:27):
où il y a moins de choses, c'est limiter ses
options et donc faciliter ses prises de décisions. Par exemple,
on peut adapter son environnement en réduisant notre quantité de vêtements, bijoux, accessoires,
produits de beauté comme je disais. On n'est pas obligé

(21:48):
de devenir minimaliste, mais on peut trouver un meilleur équilibre,
une meilleure balance. Et adapter son environnement, ça concerne aussi
l'environnement où on va. Par exemple, privilégier des restaurants où
le menu est plus petit. C'est souvent une preuve de
qualité aussi. Aller dans un restaurant où on propose donc

(22:11):
juste quelques plats. Faire ses courses dans des plus petits
magasins si on a la possibilité de le faire. En plus,
ça nous permet de soutenir les petits commerces. Les gros
supermarchés peuvent être un endroit très stressant. Énormément de choix,
beaucoup de gens, de bruit. Le bruit, c'est noise, de bruit,

(22:33):
la queue à la caisse, des employés pas toujours très épanouis.
C'est difficile de trouver du plaisir dans le fait de
faire ses courses dans ces conditions, alors que c'est quelque
chose qu'on doit faire régulièrement. Personnellement, depuis des années, je

(22:53):
fais mes courses dans des petits magasins et quand je
retourne dans un grand supermarché, je trouve ça toujours très fatigant.
Et pareil pour les magasins de vêtements. On peut éviter,
éviter to avoid, on peut éviter les magasins de fast
fashion où il y a énormément de choix par exemple.

(23:14):
Développer des routines. Développer des routines, ça peut aider à
créer des habitudes et à réduire donc la prise de
décision au quotidien. Par exemple, pour le petit déjeuner, pour
les personnes qui en prennent, on peut faire le choix
d'avoir un petit déjeuner assez similaire tous les jours pour

(23:34):
éviter de se confronter à trop de choix. Après, c'est
important de garder de la diversité, donc de varier un
peu les ingrédients. Et on peut avoir une routine un
peu fixe le matin et le soir. Par exemple, le matin,
avoir pour routine de prendre son petit déjeuner, faire un
peu d'exercice, de workout, d'exercice, lire un livre, répondre à

(23:59):
ses mails, etc. Je dis ça, mais pour moi, c'est
un véritable challenge d'avoir une routine fixe. Prendre les décisions
les plus importantes en début de journée. En début de journée,
on a généralement plus d'énergie, donc on est plus capable

(24:19):
de prendre des bonnes décisions. Ce qui peut être dangereux,
c'est quand on prend des décisions importantes en fin de journée,
quand on est fatigué et qu'on a déjà pris plein
de décisions. En faisant mes recherches, j'ai écouté l'interview d'un
psychologue qui conseillait, conseillait to advise, qui conseillait de ne

(24:40):
surtout pas scroller Instagram, TikTok ou autre le matin. Pour lui,
scroller dès le matin, c'est gâcher, to waste, c'est gâcher
le moment où on a le plus d'énergie. Le moment
où notre cerveau a plus d'énergie pour fournir l'effort nécessaire
au moment de prendre des décisions. Adoptez le réflexe de

(25:03):
la to-do list. Personnellement, j'ai souvent plusieurs projets en parallèle
et j'aime bien sentir que j'ai accompli beaucoup de choses
dans une journée. Mais parfois, j'avais ce problème de« je
ne sais pas par où commencer». Je procrastine et je
passe plus de temps à choisir ce que j'ai envie

(25:23):
de faire ou sur quoi j'ai envie de travailler plutôt
que de vraiment accomplir des choses. plutôt que« rather than».
Donc je procrastine, je passe plus de temps à choisir
ce que j'ai envie de faire ou sur quoi j'ai
envie de travailler plutôt que de vraiment accomplir des choses.
Ce qui peut aider là, c'est de faire une to-do

(25:44):
liste précise le matin ou la veille. La veille, c'est
le jour d'avant. Et comme ça, on sait tout de
suite quoi faire. On n'a pas besoin d'hésiter. Notre programme
est déjà fait. Après, c'est bien de se garder la
possibilité d'improviser dedans, de rester spontané. Et c'est important d'éviter

(26:04):
de faire des to-do listes trop ambitieuses pour éviter un
stress qui n'est pas nécessaire. Ne pas chercher le choix parfait.
En français, on a une expression que j'aime beaucoup qui
dit« le mieux est l'ennemi du bien». Cette expression, elle

(26:28):
illustre parfaitement cette idée de se satisfaire de ce qu'on
a plutôt que de toujours chercher quelque chose de mieux.
À toujours chercher la meilleure option, à scroller à l'infini
sur des sites de shopping, sur des applis de rencontres,
sur des sites de streaming. On perd énormément de temps,

(26:50):
d'énergie et on perd le plaisir de prendre des décisions
avec spontanéité. Spontanéité, c'est pas facile. Donc on perd le
plaisir de prendre des décisions avec spontanéité. Ça peut être
très satisfaisant de juste entrer dans un restaurant et choisir
le premier plat qui nous donne envie, plutôt que de

(27:12):
lire tout le menu. Ou par exemple, mettre le premier
film qui nous donne envie, plutôt que de parcourir tout
le catalogue sur notre plateforme de streaming. Ou décider de
partir à la première destination de vacances qui nous donne envie.
Avec un ami, quand on hésitait entre deux choix, on

(27:34):
tirait à pile ou face. C'est quoi tirer à pile
ou face? Pour tirer à pile ou face, on a
besoin d'une pièce. Pour payer en cash, on peut payer
avec des billets et des pièces. En France, on a
des pièces de 1 euro, 2 euros, 50 centimes, etc. Une pièce en
anglais donc, a coin. Une pièce. Une pièce a toujours

(27:57):
deux côtés. En français, ces deux côtés, on les appelle
pile et face. Face, c'est le côté où il y
a un portrait ou un dessin. Et pile, c'est le
côté où est écrit le chiffre qui indique le montant
de la pièce. 1 pour 1 euro, 2 pour 2 euros, etc. Et

(28:19):
donc par exemple avec mon ami, si on hésitait entre
regarder le film Parasite ou le film Little Miss Sunshine,
on prenait une pièce, on décidait si c'est pile, on
regarde Parasite, si c'est face, on regarde Little Miss Sunshine.
On tirait la pièce et comme ça, le hasard décidait

(28:39):
pour nous. Voilà, c'est un sujet assez important quand même
qui nous concerne toutes et tous. C'est une véritable problématique
dans nos sociétés modernes, même si on le vit souvent inconsciemment.
Mais les impacts sur notre santé mentale sont réels. D'où
l'importance de se protéger, d'essayer de prendre des habitudes, des

(29:03):
réflexes qui peuvent nous aider à améliorer notre santé mentale
et notre qualité de vie. Comme toujours, j'espère que vous
avez bien aimé cet épisode. Merci à toutes les personnes
qui me soutiennent sur Patreon. Sans vous, ce serait impossible
de continuer ce podcast. Je vous dis à très bientôt.

(29:24):
Ciao ciao!
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