Episode Transcript
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Speaker 2 (00:01):
Je suis Linda Leclerc, ex-gestionnaire sérieuse et stressée. Et ce
que je fais maintenant, ça change des vies. Ça aide
les gens à être moins stressés, à être de bonne humeur,
à se sentir mieux, bref, à être la meilleure version d'eux-mêmes.
Et mon objectif, c'est de donner des astuces, de partager
des outils, d'inspirer pour que vous aussi, vous soyez la
(00:23):
meilleure version de vous-même. C'est ma mission. Si vous n'avez
pas encore visité le site planètejoie. com, je vous invite à
le faire maintenant, car cet épisode vous est offert par
les programmes qui s'y retrouvent. Tous axés sur la joie,
la bonne humeur et remplis d'exercices simples et applicables au
quotidien pour une vie plus rayonnante. Celle à qui je
(00:45):
parle aujourd'hui, c'est Chantal Rouleau, aussi appelée« ma tante Chantal».
En fait, ce surnom, c'est un peu elle qui l'a choisi,
car lors d'un de ses séjours chez nous, elle s'était
créé un profil sous ce pseudonyme sur une plateforme de
diffusion en continu. Bien, ça lui est resté. Cette femme-là
a connu plusieurs vies et je suis vraiment heureuse qu'elle
(01:07):
soit restée dans la mienne après son stage de formation
pour devenir professeure de yoga du rire, stage que j'offrais
à Kingston en Ontario il y a plusieurs années. Je
vous laisse découvrir son élément joie. Bonjour Chantal Rouleau. Bonjour
Speaker 3 (01:22):
ma belle Linda
Speaker 2 (01:23):
Chantal et moi, on se connaît depuis une dizaine d'années.
J'ai eu la joie de la former comme professeure de
yoga durée. Toi, t'es franco... ben, t'es venue au monde
à Montréal, mais là, maintenant, je dirais que t'es franco-ontarienne.
Speaker 3 (01:37):
Franco-ontarienne, oui
Speaker 2 (01:39):
Depuis très longtemps. Et Chantal, bienvenue dans l'élément joie. Toi,
depuis que je te connais, ce que j'ai perçu de toi,
c'est une fille qui est capable de relativiser bien des choses.
J'ai de la misère avec ce mot-là.
Speaker 3 (01:59):
C'est de la misère avec bien des
Speaker 2 (02:00):
mots. Oui, ça arrive. Mais je sais que t'es humaine, donc...
Je sais que t'es humaine et tu parles d'une affaire.
Mais je sais que t'es comme tout le monde. C'est
ça que je suis en train de me dire. Ah!
Tu me dis de quoi on va parler. Les journées
où tu es stressée par toutes sortes de choses, parce
(02:23):
que tu es déclencheur de stress, tu n'as pas besoin
de nous le dire, mais on vit tous et toutes
du stress à plus ou moins grand niveau dans notre vie. Toi,
qu'est-ce que tu fais dans ce temps-là pour relaxer, pour
te ramener à un niveau un peu plus calme ou zen,
moins stressé
Speaker 3 (02:43):
en tout cas? Oui. Moi, j'aime toujours aller en nature,
aller marcher dans la nature. Ça nous donne des messages,
ça nous rend calme, ça nous retourne à notre racine encore.
Mes amis, mes amis, c'est très important, ma famille. Mais
je me rassure d'appeler mon ami qui me fait rire,
(03:07):
qui me fait danser, qui me fait faire des petites
folleries que je ne ferais pas sûrement avec d'autres personnes
ou devant les autres personnes. Non, je ferais ça devant
les autres personnes. Parce que j'aime ça. J'aime sourire. J'aime
ça me laisser aller. Puis des fois, j'oublie. J'oublie de
me laisser aller. Puis cette personne-là que je pense en
(03:28):
ce moment, c'est une personne qui me fait rappeler de retourner,
d'être dans mes idées d'enfant, puis de ne pas prendre
les choses si sérieux parce que tout va se passer.
Tout
Speaker 2 (03:40):
passe. Tout
Speaker 3 (03:41):
passe, oui.
Speaker 2 (03:43):
Quand tu parles de ta famille, c'est tes deux grands
garçons aussi? Oui, mes deux grands
Speaker 3 (03:48):
garçons qui sont mes appuis, qui m'encouragent, qui parfois rient
de moi pour mes petites idées ridicules ou trop spirituelles,
mais Moi, je crois que je sème toujours des petites graines,
puis c'est comme ça qu'on devrait être. Avec la gentillesse,
(04:11):
la tendresse, tu sèmes des graines autour de toi, puis
tu continues à faire ça. Puis peu importe ceux qui t'écoutent,
ceux qui te regardent, tu continues à faire ce qui
te rend heureux. C'est ça.
Speaker 2 (04:26):
Donc, toi, quand tu es stressé, tu vas dans la nature,
tu appelles ton ami, tu m'en as parlé d'ailleurs pendant
qu'on est ensemble, tu appelles ton ami qui te rappelle
de te reconnecter avec quelque chose qui est plus joyeux
de chanter, d'en se rire. Peut-être pas chanter parce que
tu m'as dit que tu ne chantais pas, mais tu
chantes quand même
Speaker 3 (04:45):
Je chante bien dans mon auto.
Speaker 2 (04:47):
Moi et
Speaker 3 (04:47):
Rod Stewart dans mon auto. Wouhou!
Speaker 2 (04:54):
Mais elle, elle te remet ça à l'esprit de« Hey,
arrête de prendre les choses au sérieux et place-toi dans
ton espace plus joyeux.» Et tu as certainement des journées aussi,
on en a parlé un petit peu, quand tu te
lèves ou tu traverses des périodes où c'est un petit
peu plus lourd, quand tu te sens le cœur un
peu triste, qu'est-ce que tu fais pour te remonter le
Speaker 3 (05:15):
moral? J'aime écrire dans mon journal. Des fois, ce n'est
pas positif. Surtout dans le milieu spirituel, on doit être
positif pour attirer positif. Puis c'est pas toujours comme ça.
Des fois, on veut juste comme... Moi, j'appelle ça du vomissage.
(05:37):
C'est pas un
Speaker 2 (05:39):
mot très
Speaker 3 (05:39):
joli à dire.
Speaker 2 (05:41):
Mais des fois, c'est comme... C'est ça. Parce
Speaker 3 (05:46):
que des fois, quand tu partages des choses comme ça
avec les gens autour de toi, ils veulent t'arranger tes affaires, moi.
On n'a pas besoin de se faire arranger ou fixer
ou le mot que vous voulez utiliser.
Speaker 2 (06:00):
Régler ou trouver des solutions, régler tes problèmes. C'est pas
Speaker 3 (06:03):
ça qu'on a besoin. Des fois, on a juste besoin
de partager, de se vider, là, puis ça, oh! Puis là,
tu te branles, là, puis tu te branles, puis ça
va bien, là, tu sais, c'est... Tu sais, c'est comme
un chien puis un chat. Moi, j'aime ça, les animaux,
parce qu'ils te regardent, là, puis ils shakent les fesses,
puis c'est comme, OK, on continue la marche, là,
Speaker 2 (06:22):
tu
Speaker 3 (06:22):
sais. Dans le fond, je me demande des fois qu'est-ce
qu'ils pensent quand ils font ça. Ça doit faire du
bien
Speaker 2 (06:28):
Je sais pas, mais quand t'as dit ça, c'est l'image
qui m'est venue. Moi, c'est quand les chiens... J'ai jamais
vu un chat faire ça, mais quand j'avais un chien,
le chien, quand on revenait, s'il était mouillé, il secouait
tout le corps, puis il enlevait le surplus d'eau qu'il
y avait sur son poil. Puis après, il continuait. Mais
quand il y en avait trop, c'était comme, il secouait, secouait, secouait.
(06:49):
C'est une belle image. Oui? Oui, c'est une belle image.
Speaker 3 (06:54):
J'ai juste à sortir avec ça, parce que j'avais vraiment
pas cette image-là avant que je te parle. Puis c'est
une chose que, en anglais, on dit« shaking», on se
lève debout, là, puis on branle tous nos membres, nos bras,
nos mains, puis notre corps tout au complet, puis ça réjouit.
(07:14):
Ça revigote notre esprit, notre énergie, surtout quand on passe
beaucoup de temps devant l'ordinateur, on est assis au bureau
tout le temps, souvent trop longtemps, puis on oublie de
faire ça.
Speaker 2 (07:30):
Oui. Je vais essayer de... Je faisais ça pendant un
long bout de temps, puis je vais arrêter. Je vais
essayer de me remettre... Non, non, je reformule. Je vais
le refaire. Je vais mettre une alerte pour le refaire.
Ça veut dire que quand... Puis on en a parlé beaucoup, hein,
quand on a des journées, justement, que des fois, c'est
juste le dire à quelqu'un, en parler à quelqu'un, ça
(07:50):
va faire du bien, sans nécessairement s'attendre à ce que
la personne règle notre affaire ou nous dire quoi faire pour...
À part peut-être ton amie qui va te dire« Hey, là,
bouge-là un petit peu», qui va te rappeler elle, mais
elle va juste te rappeler ça, elle ne va pas
essayer de régler ce qui se passe
Speaker 3 (08:07):
Est-ce que tu, en parlant, en t'écoutant comme ça, est-ce
que tu as déjà partagé quelque chose avec une amie
que tu n'avais pas de limite, tu pouvais juste parler?
Juste en entendant tes mots sortir de ta bouche, tu
disais« Euh, bien voyons donc». Puis
Speaker 2 (08:23):
là,
Speaker 3 (08:23):
tout de suite, tu as trouvé la solution.
Speaker 2 (08:25):
Oui.
Speaker 3 (08:26):
C'est ça, la magie de partager et d'être vulnérable, d'avoir
cet espace-là. Ce n'est pas tout le monde qui va
t'accepter de ce côté-là. Moi, je pense que
Speaker 2 (08:39):
j'ai ça avec une thérapeute. En tout cas, c'est ce
qui me vient à l'esprit. Ça m'arrivait parfois de dire
des choses. Ce que je viens de dire, il me semble, c'est...
Je pense que je vois ça d'une manière un peu croche, là.
(09:00):
C'est pas... Attends, je vais reformuler ça. Puis en le reformulant,
c'est comme, ah, voilà la leçon qu'il y avait derrière
cet événement-là. Voilà peut-être ce que je peux faire maintenant
ou ce que je peux arrêter de faire. C'est de
prendre conscience de quelque chose aussi quand on le verbalise
Speaker 3 (09:19):
Parce qu'on est des êtres comme... Souvent, tu dis bonjour
à quelqu'un. Comment ça va? Ah, ça va bien! Oui.
Superficielle
Superficielle, puis elle veut juste brailler la fille, mais elle
n'est pas...
Speaker 2 (09:31):
Ou le
Speaker 3 (09:31):
gars. Ou le gars, la personne. Mais on est tellement
bons à garder un façade, d'avoir ces amis-là, puis on
n'a pas plein d'amis comme ça.
Speaker 2 (09:45):
Puis si
Speaker 3 (09:45):
tu as des soeurs, des frères, puis un conjoint que
tu as, cette relation-là, tu es chanceuse d'avoir ça. Mais
c'est d'avoir cette personne-là, peu importe la relation. C'est d'avoir
ces personnes-là,
Speaker 2 (09:58):
puis tiens-les près de toi. Je pense que c'est le réseau.
De toute façon, c'est une des choses pour l'équilibre humain,
d'avoir un bon réseau social. Parce que quand tu as
un réseau social, tu as des personnes qui vont t'appuyer,
qui vont t'épauler, qui vont te consoler quand tu en
as besoin. Te ramasser à l'occasion aussi, puis te faire
rire aussi
Speaker 3 (10:17):
Ah, le rire, c'est essentiel.
Speaker 2 (10:19):
C'est comme
Speaker 3 (10:20):
respirer. Voyons donc. Comment tu ne peux pas rire?
Speaker 2 (10:27):
Je ne sais bien pas.
Speaker 3 (10:29):
Puis c'est drôle parce que moi, mon sens d'humour est essentiel.
C'est vraiment comme respirer. Puis moi, je peux être dans
un milieu professionnel, puis je vais toujours lancer une petite...
C'est pas une joke pour dire que, tu sais, la
fille puis l'homme qui était en chaloupe, puis là, l'homme,
il a
Speaker 2 (10:48):
tombé
Speaker 3 (10:49):
C'est pas cette chose. C'est pas une blague.
Speaker 2 (10:50):
Mais
Speaker 3 (10:50):
c'est juste pour alléger l'atmosphère. Puis les personnes qui voient,
qui valorisent l'humour, ils disent« Wow, c'est tellement...» C'est tellement
bien de t'avoir dans la salle avec nous. Puis il
y en a qui pensent que c'est pas professionnel de
rire au travail ou dans des milieux d'affaires. Moi, je
(11:12):
trouve ça triste parce que c'est ça qui nous manque.
Puis c'est pour ça qu'on est tellement stressés dans...
Speaker 2 (11:18):
En tout cas, moi, avec mon expérience de travail, puis professionnelle,
tu vois, avec la formation que j'avais, ce que je
vois et ce que je constate, c'est que souvent dans
les équipes, c'est important d'avoir comme un kaléidoscope de tous
les types de personnalités, parce que ma force à moi
de regarder, par exemple, je dis de moi, ma force
à moi de regarder une situation, de l'analyser, de la décortiquer,
(11:42):
puis de voir exactement qu'est-ce que... Qu'est-ce que ça serait?
Il est où le petit glitch ou le problème qui
va faire qu'on n'est pas capable de résoudre cette histoire-là?
L'autre personne à côté, elle, c'est pas du tout, du
tout ça. L'autre personne à côté qui est excellente avec
le service à la clientèle, peut-être qu'elle est nulle avec
(12:04):
comment on fait le logiciel, mais... Les deux ont leur rôle,
puis les deux sont importants. Donc, la personne qui rit,
qui voit le drôle dans les situations, qui désamorce les
situations potentiellement explosives, elle a un rôle très important. Ça
permet à tout le monde de respirer, en plus. Oui.
Je trouve que c'est
(12:26):
Essentiel.
Speaker 3 (12:26):
Essentiel. C'est une ressource essentielle. Oui. Bien, c'est ça. Moi
et toi,
Speaker 2 (12:31):
on est … On est des ressources indispensables. Indispensables, c'est ça. Indispensables. Bon,
et toi, ma belle Chantal, qu'est-ce que tu dirais que
ce serait ton élément joie? La chose que tu fais,
l'endroit où est-ce que tu es, peu importe, mais quand
tu es là ou que tu fais ça, tu es
(12:52):
dans un état de joie complète.
Speaker 3 (12:56):
Moi, j'ai enseigné aux enfants en maternelle, au préparatoire. Puis moi,
voir un enfant rire, voir un enfant jouer, interagir avec
les autres, je trouve ça … Ils ont tellement l'innocence. Moi,
je crois que nos enfants, c'est vraiment notre futur, mais
(13:19):
on les voit. On ne voit pas toujours leur beauté.
Speaker 2 (13:22):
La pureté
Speaker 3 (13:23):
La pureté. Puis c'est vraiment nos enseignants sur notre terre.
Si on pourrait arrêter de les forcer de grandir, puis...
de les laisser réjouir leur innocence. Parce que, dans le fond,
on veut tous un petit peu d'innocence. Moi, j'aime ça
dire« Ah, je sais pas, moi.» Moi, c'est... J'aime ça
(13:45):
être curieuse quand tu me jases. J'aime ça dire« Ah,
c'est intéressant. Moi, je le ferais pas comme ça, mais
parle-moi plus de qu'est-ce que toi, tu fais.» J'aime ça
l'enfance en moi. Puis ça, j'apprécie beaucoup ça parce que
j'anourris mon enfance en moi. J'ai... C'est quelque chose que j'aime,
(14:05):
mon innocence. Des fois, je fais des choses qui n'ont
pas de sens. C'est comme« Oh mon Dieu, c'est pas
trop mature ton affaire». J'aime ça. J'aime ça agir comme
un petit enfant. Puis c'est pas que je ne suis
pas adulte, puis c'est pas que je ne suis pas sérieuse,
puis que je ne fais pas mes responsabilités. Ça n'a
rien à faire avec ça
Speaker 2 (14:23):
Non. Ça, j'ai compris. Donc toi, ton élément de joie,
c'est… de pouvoir regarder les enfants, d'être avec eux, puis
de toi, de laisser sortir ce côté-là de toi aussi.
Speaker 3 (14:35):
Oui, mais d'avoir le pouvoir de les observer, de les voir,
pas comme une nuisance, pas comme« Ah, ils vont-tu grandir?»
Puis on a tout ça, on a cet enfant-là en
nous aussi, puis on l'a oublié, cet enfant-là. Puis des fois,
c'est comme, va t'asseoir à terre, va-t'oublier au gazon, la pelouse,
(14:58):
tu sais, c'est des petites choses, des petits moments comme
ça qui nous remettent, qui nous remettent, disons...
Speaker 2 (15:04):
L'émerveillement. Oui. C'est ce qui me vient, c'est l'histoire émerveillée.
On n'a pas besoin
Speaker 3 (15:09):
de voyager l'autre bord du monde, c'est sûr, on veut
tous voir des choses dans le monde, mais la simplicité
de la vie a tellement de richesse. Hum. Hum. Eh bien, merci,
ma belle Chantal Rouleau d'amour. C'est toujours un plaisir, ma
belle Linda. Je t'adore.
Speaker 2 (15:28):
Je
Speaker 3 (15:28):
suis tellement fière de tout le travail que tu fais
sur cette terre. C'est un cadeau de t'avoir dans
Speaker 2 (15:35):
ma vie. Et
Speaker 3 (15:37):
vice versa. Merci.
Speaker 2 (15:40):
Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode qui, je l'espère,
vous aura peut-être inspiré. Pour en savoir plus sur les
programmes et services de l'École du Yoga du Rire, consultez
le www. yogadurire. com. Et pour les outils et programmes joyeux, visitez planetjoie. com.
Bonne fin de journée!