Episode Transcript
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(00:00):
Salut les runners, c'est Nico et Tristan, bienvenue dans le podcast de Campus
Coach, la plateforme qui programme et individualise ton entraînement.
Retrouve-nous chaque mois pour échanger autour de la course à pied.
Conseils, débats, retours d'expérience pour booster ta performance et renforcer ta passion.
Et pour soutenir notre podcast et aider à le faire connaître,
partage-le à d'autres coureurs. Et surtout, n'oublie pas de nous laisser une note 5 étoiles.
(00:20):
Music.
Salut tout le monde Bienvenue dans un Campus Talk,
Salut Jérôme, salut Marc Salut Hugo, salut Laurent, salut Alexandre On a failli
pas être là dis donc Bah je serais pas en mode campus,
Je serais en mode J'ai pas retiré mon pub J'ai rien atteint,
(00:44):
j'ai la casquette running addict J'ai le pulse sorti du Nivange Je ne peux plus
faire d'efforts, c'est terminé,
j'espère que vous allez bien bienvenue dans un nouveau Campus Talk,
mais sans mal alors ça peut vous paraître bizarre mais c'est la première fois
que nous faisons un stream avec ce petit PC là il a pas voulu se laisser faire
mais vous nous connaissez on est dans la technique comme dans nos courses,
(01:08):
résilients, on n'abandonne pas une bonne,
préparation, préparation carrée à 19h30 tout était prêt on avait les pieds comme ça là,
on s'est dit bah nickel comme en course et puis bon bah en course parfois il
se passe des petits trucs bah de toute façon on va vous le dire qu'est-ce qui
s'est passé qu'est-ce qui pouvait merder sachant que tout marchait le moment
(01:28):
où on appuie sur passer au direct,
message d'erreur et regardez ça c'est vraiment la dernière étape qui pouvait
arriver bref vous savez tout là faut vraiment être c'est ce qu'on disait le
professionnel qui prévoit,
de avoir une chaîne de test pour aller faire un live en parallèle pour bon bah
maintenant on va devoir faire ça je pense On n'a pas encore ce niveau jusqu'à ce jour.
(01:49):
Donc écoutez, on va s'améliorer.
Nico, comment tu allais jusqu'à il y a 15 minutes ?
Là, ça va un peu mieux d'un coup, mais oui, ça va très bien.
Je suis en pleine forme. Je suis bien content de faire du trail en ce moment.
Ce n'est pas de ça qu'on parle aujourd'hui, mais ça me fait plaisir de passer
un petit peu sur des terrains différents, sachant qu'il y a un petit contentieux
(02:11):
avec la route dernièrement qui me fait plaisir de la mettre de côté un petit peu aussi.
Donc voilà, on va aller s'amuser sur des terrains un peu différents et essayer
de revenir avec deux genoux de cette expérience cette année.
On aura l'occasion d'en reparler un petit peu de trail dans ce live,
contrairement à ce que tu viens de dire je vous fais un petit résumé de ce live,
comme vous savez depuis la dernière fois le deuxième épisode mais maintenant
(02:34):
il y a des petites rubriques etc avant d'aborder le sujet du jour qui est,
est-ce que la course est bonne pour la santé ?
Avant ça, les news de campus, le message du mois et la problématique du mois
sur la problématique du mois,
puisque apparemment c'est quelque chose qui a posé problème à pas mal de petits
coureurs, c'est vis-à-vis du marathon pour tous qui arrive cet été avec la gestion
(02:56):
du dénivelé positif sur la course et de la course de nuit.
Donc on va pouvoir commencer à répondre un petit peu à vos questions sur ça
pour faire en sorte que vous puissiez vous détendre un petit peu si vous êtes
tendu et sinon juste vous dire un peu à l'entraînement qu'est-ce que vous pouvez
apporter pour améliorer votre préparation.
Ça te va ? Ça me va très bien. Surtout que c'est un vrai sujet.
Ils ont quand même fait, on va pas se cacher qu'ils ont inventé une petite saleté
(03:20):
quand même pour ceux qui vont faire le marathon pour tous.
Ça va être beau, mais il y a des petites embûches pour prendre ce challenge
encore plus difficile qu'il ne l'est déjà vu que c'est un marathon.
Tu sais la valeur du dénivelé positif exact ? C'est ce que j'allais chercher
justement avant que tu me lances.
On dit que le marathon de Paris a du dénivelé positif mais celui-là,
dans son genre, il devrait être pas mal non plus.
(03:41):
En attendant que tu cherches l'information, de toute façon, ça sera une rubrique
un peu plus tard, les news, Nico. Et là, il y en a beaucoup des news.
Depuis la dernière fois qu'on s'est C'est quitté, c'était juste avant le marathon
de Paris, donc il y a un peu plus d'un mois.
On avait fait ça avec notre petit Tom du mentor programme et avec Octave qui
est toujours un pacer à Paris.
Donc ça fait un petit bout de temps. Qu'est-ce qui s'est passé chez Campus depuis ?
(04:05):
Déjà, petite anecdote, quand Tristan me posait la question en vrai,
je lui disais, mais non, mais le marathon, on a refait un live depuis le marathon
de Paris. Non, absolument pas.
On a des contenus encore, on a des Campus Talk en duo, en trio,
qui arrivent encore. Vous en avez eu deux déjà.
Qu'est-ce qu'il y a de nouveau ? Déjà, on avait tourné des contenus là-bas.
Peut-être que vous les avez déjà vus ou écoutés en podcast.
(04:25):
Il y a le podcast avec Marine, Cour Petite Tomate, qui est sorti.
Celui avec Guillaume, dans la tête d'un coureur. et il y en a encore deux qui
arrivent avec Marine Leleu et Eric Flagg dans les deux prochaines semaines je
pense deux, trois, deux oui enfin dans les prochaines semaines.
Dans le mois qui arrive on va régaler encore un petit peu de ce côté là,
et voilà déjà c'est pas mal il y a du contenu qui a été fait il y a pas mal
(04:47):
de contenu qui arrive il y a encore du contenu sur le marathon de Paris aussi
là pour rien vous cacher juste avant on avait un autre petit tournage et on
faisait un débrief de la course des filles qui ont couru le mentor programme
dans mon équipe donc il va y avoir
une petite vidéo là-dessus qui va sortir dans les prochains semaines, mois.
On va arrondir là parce que du coup, il y a du travail dessus,
mais le Marathon de Paris, vous allez en entendre parler encore un petit peu.
(05:09):
Et chez nous, vous allez en entendre parler aussi encore au moins jusqu'à l'année prochaine.
Et bien oui, puisque l'année prochaine, nous sommes de retour sur le Marathon,
sur le salon du Marathon de Paris.
Voilà, on continue le partenariat avec eux, ça se passe bien, ça avance.
D'ailleurs, ils ont fait une petite publication sur un plan.
Il est reçu un marathon se prépare en deux semaines impliquant que ça ne se
prépare pas. par exemple, que ça ne se prépare pas en 12 semaines,
(05:31):
on vous le dit ! On vous le dit depuis 4 ans maintenant ! Il faut faire des préparations.
C'est notre projet ! Donc ça nous fait plaisir de voir que justement des grandes
institutions telles que le Marathon de Paris s'accordent à dire que,
bah oui, en effet, quand les gens passent un peu plus de temps à se préparer, ça se passe mieux.
Et pour eux, c'est tout bénef parce que ce qu'ils veulent, c'est que les gens
vivent une expérience unique.
Et donc si on arrive à faire comprendre aux gens que, en fait,
(05:53):
16-20 semaines, c'est la base, bah du coup, ils gardent un meilleur souvenir de leur marathon.
Statistiquement parlant en tout cas parce que ça peut toujours mal se passer
mais en tout cas on met plus de chance de son côté donc tout le monde est gagnant
pour le marathon de Paris moi ce que je voulais juste enfin ce sur quoi je voulais
revenir c'est aussi sur tous les gens qu'on a eu l'occasion de voir là-bas,
franchement ça fait hyper plaisir à chaque fois on a peu d'occasion dans l'année
(06:15):
de croiser beaucoup de monde le marathon de Paris c'est quand même une grande
fête de la course à pied en France,
ça réunit pas que des parisiens il y a des gens qui viennent de toute la France
pour pouvoir courir là-bas donc c'est hyper cool de pouvoir vous croiser à chaque
fois, mais en tout cas, c'est un grand,
plaisir, et ça demande beaucoup d'énergie, mais moi ce que la manière dont je
l'imagine, c'est toujours de dire que, bah on donne un petit peu d'énergie,
(06:37):
mais du coup les gens c'est de l'énergie qu'ils vont avoir en plus le dimanche,
et donc potentiellement c'est le petit coup de bosse qui peut les aider après
je vais pas vous mentir, je peux vous donner toute l'énergie que je veux,
si la préparation s'est mal passée, ou si vous avez un problème
gastrique, ce que vous voulez, je n'ai hélas pas ce pouvoir,
j'aimerais bien, mais hélas c'est en dehors de mes compétences – Sous-titrage FR 2021,
sinon le marathon de Paris c'était aussi l'occasion pour nous d'annoncer un
(06:59):
petit truc qui était dans les cartons de rarement mal de temps un petit truc
que certains ont entendu parler pour la première fois il y a longtemps.
Très longtemps sur ton canapé non sur ton quand t'appelles ça une mezzanine
alors je sais le canapé sous ta mezzanine ah quand on était à Montréal oui c'est
vrai quand on faisait nos lives à distance bah de quoi on parle de tout ce que
(07:20):
vous avez pu voir pour ce concours maintenant tout le monde je pense une grande
partie il y a peut-être encore
2-3 qui ont des courses et qui sont toujours sur la V1 de Campus,
qui n'ont pas pu tester l'application, ça va venir.
Allez jusqu'au bout, il y a peut-être encore quelques semaines d'entraînement, vous allez la voir.
Mais pour tous ceux qui ont fait le Marathon de Paris notamment et des courses
en avril, ça y est, ça c'est derrière nous. Vous avez pu installer la belle petite application.
(07:44):
N'hésitez pas à nous dire dans le chat ce que vous en dites,
parce que nous on est content de pouvoir vous montrer ça et tout ce qui va avec.
Derrière, il y a plein de petites choses, petites petites choses qui ont évolué aussi sur le campus.
On continue de step up progressivement sur l'individualisation de vos plans.
Et c'est pareil, le marathon de Paris, c'est un bon exemple.
On va s'en servir aussi pour se dire où est-ce qu'on est bon,
(08:06):
où est-ce qu'on peut encore s'améliorer.
Et ça, de toute façon, c'est le travail des prochaines années.
On ne va pas s'arrêter de faire ça.
C'est comme dans l'entraînement, on continue de s'améliorer petit à petit en
analysant ses prépas et on change les petits détails au fur et à mesure.
Sur le campus, c'est comme ça qu'on fonctionne aussi.
Exactement. Il n'y a pas de grande révolution, mais en tout cas petit à petit,
normalement vous devez voir les choses alors oui Jérôme Martel semaine 23 sur
(08:28):
27 va falloir tenir bon va falloir aller jusqu'au bout et après tu pourras voir
à quoi ça ressemble on est avec toi mais.
Peut-être que les gens, la plus grosse différence qu'ils ont pu voir en arrivant
sur la V2, c'est que sur leur plan, l'une des plus grosses récurrences qu'il
y avait sur la V1, c'est de travailler beaucoup de vitesse en début de leur plan.
Et sur la V2, en gros, si on devait vous expliquer, vous partez avec un profil
(08:50):
neutre, puisqu'on ne peut pas embarquer toutes vos données de la V1 vers la V2.
Donc en gros, on met tout le monde selon les curseurs, enfin sur certains curseurs au milieu.
Et en fait, ce qui va définir si vous avez besoin de faire plus ou moins de
séance de vitesse, ou si on estime que vous avez besoin d'en faire plus ou moins,
ce qui n'est pas toujours corrélé avec le fait d'avoir un profit de vitesse ou d'endurance,
peut-être qu'on rentrera un peu plus en détail sur ce sujet là un jour il y
(09:10):
a qu'on a déjà fait un live en entier sur les sens de vitesse bref,
en tout cas c'est pour ça que sur votre premier plan vous n'en aurez pas quand sur d'autres,
vous en aurez donc sur le deuxième, le troisième, il faut rester pour savoir
il faut rester pour avoir le droit d'y retourner, mais voilà je pense que c'est
l'une des choses qui a le plus,
marqué sur la sur la transition et typiquement, enfin bref Je pense qu'au fil
(09:34):
du temps, les gens se rendront compte de certaines différences dans l'usage,
non pas dans l'entraînement, mais dans l'usage.
Typiquement, sur des débuts de préparation où on change un objectif,
là, maintenant, il n'y a plus besoin de refaire la préparation depuis le début,
parce que tout ça est pris en compte.
Bref, je pense que ça va vous faciliter la vie et vous allez moins vous tirer les cheveux.
Et c'était quand même le principal un petit peu de cette, on s'en appelle V2,
(09:55):
mais de toutes ces nouvelles fonctionnalités, parce qu'en fait,
c'est plus des nouvelles fonctionnalités qu'on apporte plus qu'une révolution.
Oui, au final, ça allait plutôt vite. On est tellement sous adrénaline avec
tous ces problèmes techniques qu'on a speedrun les deux premières news qui étaient les plus importantes.
Non, mais je pense que de toute manière, beaucoup sont dedans maintenant et ont vu.
Et là, quand on est en live comme ça, on est avec le cœur de la commu.
(10:16):
Donc, il y en a quand même beaucoup qui sont déjà dessus, qui sont sur l'application,
qui ont eu le temps de la décortiquer et de nous faire des retours. On en a vu plein.
Donc, en réalité, on peut vous en parler pendant des heures,
mais c'est l'utilisation qui fait le larron. non presque.
Mais oui exactement typiquement là Francky qui nous fait un petit message dans
(10:38):
le chat en disant que suite à ce que je pense être une très bonne performance
sur son marathon il a vu toutes ses allures augmenter de beaucoup alors c'est
normal ça dépend à quel ça dépend,
ça dépend à quel point est-ce que tu as progressé si tu as beaucoup progressé
peut-être que oui c'est normal et si ce n'est pas normal il y a deux solutions
soit tu peux contacter le support si jamais tu es en premium et si ce n'est pas le cas,
(10:59):
l'un des gros avantages c'est qu'en fonction de tes feedbacks de séance tes
allures vont pouvoir être adaptées par elles-mêmes au fur et à mesure il y a
moins systématiquement d'aller besoin de bidouiller dans son profil donc tu
as plusieurs solutions à ton arc,
moi je suis à quinze demi citation,
plusieurs solutions à ton arc plusieurs cordes à ton arc pour trouver une solution Francky.
(11:21):
Et normalement ça devrait bien se passer mais voilà je sais que le support est
un peu débordé en ce moment parce que justement il y a beaucoup de choses qui
peuvent changer Pauline qui est dans le chat peut-être va me dire non, non, non.
Mais voilà, si t'as un petit problème, Francky, on est là pour ça en vrai. Donc, n'hésite pas.
Si on continue sur les fonctionnalités, est-ce qu'on avoue une petite erreur
qu'on avait faite lors de la V2 ?
(11:43):
Qui serait corrigée ? Qui serait déjà corrigée, évidemment, on ne saurait pas la section corrigée.
On lance la V2, on est trop content, on fait la fête, enfin on fait la fête
non parce que comme on est tous en télétravail,
d'ailleurs ce qui a peut-être un petit point faible, on n'a pas l'occasion de
faire autant la fête que ce qu'on aimerait quand il y a des gros événements
comme ça dans notre campus. Bref, on est trop content.
On va avoir l'occasion de le faire dans pas longtemps.
(12:04):
C'est ça ce que je peux dire. Et là, on se repose, on est tranquille, on se détend.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, je vois un petit message passer sur la communauté
du campus et je me dis, mais attends, les parties de reprise quand les gens
ont arrêté depuis longtemps, ils ne peuvent plus.
Il n'y a plus l'élément où tu peux cliquer et ça lance le truc. Qu'est-ce qui se passe ?
(12:26):
Bref, on avait oublié de mettre les introductions progressives sur les débuts
d'entraînement, ce qui faisait que si vous aviez coupé l'entraînement depuis
longtemps, il n'y avait pas de reprise progressive, ce qui est quand même un gros problème.
Donc ça a été corrigé voilà ça a été corrigé depuis deux semaines après c'est
bon c'était de retour mais c'est le type de truc où justement c'est là où notre
(12:46):
interaction avec vous est pour nous hyper importante parce que vous nous faites
des retours et parfois ça vous semble anormal comme l'alcat de Frankie et en
fait c'est normal parfois vous trouvez ça anormal
et c'est anormal donc n'hésitez pas à nous contacter pour justement à la fois
nous faire vos feedbacks et si vous trouvez des trucs un peu bizarres,
n'hésitez pas à nous le dire on est dans une période de transition,
donc il y a forcément un petit peu de tumulte des deux côtés mais c'est ensemble
(13:09):
qu'on va réussir à avancer.
La grosse différence que je pourrais dire, c'est ce que tu as dit là en fait,
c'est que maintenant que cette application est là et tout ce qu'il y a autour
est terminé et bien quand on a des choses à apporter et des choses à changer.
C'est plus simple, entre guillemets, et on ne va pas mettre ça dans le panier
de tout ce qu'il y a à faire.
(13:30):
C'est, oh, on peut le faire pour la prochaine petite évolution.
Et là, ça a pris trois semaines à faire ça.
Certains trucs prendront plus de temps, mais il va y avoir quand même beaucoup
plus de choses qui vont arriver beaucoup plus rapidement.
On ne va pas commencer à vous donner des détails aujourd'hui.
On s'est suffisamment avancé dans le passé pour être sage maintenant,
mais on a fait la petite revue des choses sur lesquelles on allait travailler
(13:52):
dans les prochains mois. et il y a quand même des choses très très cool là-dedans.
Exact. Maintenant que ça s'est livré, on ne va pas avancer. Eh bien,
je vois dans le chat des big ups à Pauline et à Joanne. Ils vont nous piquer la vedette.
Ce n'est pas possible. C'est bientôt vous qui allez devoir faire les lives à notre place.
Vous allez être beaucoup plus connus que nous par les utilisateurs.
C'est très bien comme ça. Bien sûr.
Dernière news campus et pas des moindres. Je disais tout à l'heure que le Marathon
(14:15):
de Paris, c'était une fête de la course à pied et que ça la laissait l'opportunité
de rencontrer la communauté, ce qui est très cool parce qu'on échange,
on se voit dans le chat, etc.
Mais quand Koba ou Alexandre ou Francky ou Clément, on les voit en vrai,
c'est quand même quelque chose d'un peu différent.
Et on va avoir une nouvelle occasion de pouvoir aller vous voir. C'est à Annecy.
C'est à la Maxi Race. C'est le week-end du 1er juin à la Maxi Race.
(14:39):
Il y a deux choses intéressantes là-dedans.
On nous dit souvent qu'on est beaucoup vers Paris. Là, on va vers Annecy.
On va dans une région où on n'est jamais allé.
On va aller à la rencontre d'autres campusiens.
Potentiellement vous faites de la route mais vous êtes dans ce coin là vous
pouvez quand même venir nous voir à la Maxi Race même si c'est une course de
trail et on va aussi aller commencer à se confronter un petit peu à comment,
(15:01):
fonctionne ce monde un petit peu et,
c'est ça pour nous en fait.
Tristan et moi il va arriver qu'un des hommes des cavernes vous rassurez dans
l'équipe il y a des trailers qui doivent être en train de m'écouter et dire
mais qu'est-ce qu'il dit parce que Joanne il est là mais je connais parfaitement
le monde du trail je vais être dans mon élément là-bas encore plus qu'au Marathon de Paris.
Il va être à la montagne, il va être ravi, il a l'air frais.
(15:24):
Mais toi aussi du coup parce que tu prépares du trail et du coup ça va te permettre
de rester dans ton élément je suis parfaitement dans mon élément parce que je
partais pour un 42 qui s'est transformé en 60 donc 60 km sur du plat,
bon incogni au bataillon là 60 km dans la montagne c'est une expérience le but
(15:45):
c'est aussi d'aller se tester puis faire un peu la même chose moi on travaille beaucoup sur,
le trail, sur améliorer aussi le trail en même temps que la route et j'ai envie de comprendre,
qu'est-ce que vivent les gens dans les courses de trail et pas
juste en en ayant fait une l'année dernière mais en continuant
un petit peu d'aller creuser ça c'est intéressant aussi pour
(16:05):
nous d'aller vivre les trucs de l'intérieur pour bien comprendre les spécificités
de tout ça je pars du principe c'est un préparateur physique qui s'appelle Aurelien
Brousseldorval qui a une phrase à lui qui est marrante qui dit un entraîneur attends c'est quoi ?
Je l'ai plus, un entraîneur qui ne s'entraîne pas est un imposteur,
(16:27):
non c'est ça ça marche à peu de choses près.
Bref, donc oui c'est bien de le tester par soi même, c'est pas l'unique moyen
de pouvoir s'améliorer mais même si sur campus on a un coach trail qui nous
fait les plans etc c'est bien nous aussi de pouvoir avoir cette petite polyvalence
pour que quand ils nous parlent on comprenne un petit peu ce qui se passe,
même si le jour, là aujourd'hui les lives sont très tournées, course à pied,
(16:49):
route même si aujourd'hui on va parler de bonne santé et ça parle quand même
beaucoup de route, si on veut orienter un petit peu vers le trail,
même si on va pouvoir faire venir des interlocuteurs qui vont être beaucoup
plus pertinents que nous, si on y a un peu mis quelques pieds,
enfin un fois surtout parce que moi je mets aucun pied nulle part pour l'instant
comme ça au moins ça nous permet de,
être un minimum pertinent et au moins, au minimum de passer pour le néophyte,
(17:11):
parce que on est tous néophytes dans certaines activités, on a beau avoir couru
pendant des années sur route c'est une petite renaissance de pouvoir changer
d'activité donc c'est pas plus mal parfois d'échanger les rôles.
Mais voilà, en tout cas, on ne fera pas nous-mêmes de trucs 100% trail.
La dernière fois qu'on avait fait un live trail, c'était avec Nick Oden, justement.
Comment ça a remonté ? Donc, il faudra peut-être réactualiser avec des nouvelles
problématiques à l'occasion.
(17:32):
Peut-être des nouveaux invités sur ce podcast. On vous en reparlera de toute manière.
Il y a plein de possibilités sur le Campus Talk.
On ne va pas s'en priver maintenant qu'on a un peu plus de moyens de faire ça
en physique. on va être inventif et vous allez voir que ça va être cool.
On a fait le tour de nos news qui était la première rubrique de ce live.
(17:57):
Alors n'hésitez pas à nous faire vos retours soit en message privé soit en commentaire.
Je crois que sur Spotify on peut mettre des commentaires maintenant.
Mais voilà sur la répartition là on a passé une petite vingtaine de minutes
sur introduction, petites blagues et into news campus.
Donc n'hésitez pas à nous dire sur la répartition si ça vous plaît.
Comme ça en fonction on s'améliorera et le but c'est de vous plaire,
le but c'est de vous divertir.
Là ce soir vous êtes très sûrement sur votre canapé mais si vous l'écoutez en
(18:19):
replay vous êtes très sûrement en train de courir.
Donc, c'est qu'on passe tous un bon moment ensemble. Pour passer un bon moment,
le message du mois, ça a été, quand on a sorti l'application,
on a reçu des messages, etc.
Celui-là m'a fait beaucoup rire. Il y a marqué « Les devs de cette application
sont de véritables génies.
Application très fluide, ils allaient intuitif, c'est un régal pour les papys.
(18:40):
» Bon, ça, c'est pas la partie importante. Pupi !
Ça ne se mange pas encore. C'est la dernière partie. « Je l'utilise tous les
jours et pourtant, je déteste courir. » C'est ça qui est important.
Plusieurs choses intéressantes vis-à-vis de ce message. déjà ça nous permettait
de faire un peu les shout-out comme on dit en Amérique du Nord sur nos équipes
de dev qui eux ne sont jamais devant la caméra et pourtant qui bossent beaucoup je recommence,
(19:03):
Pauline et Joanne ils sont toujours dans le chat ils nous prennent déjà beaucoup
trop de fame il faut que j'arrête avec les anglicismes ce soir c'est la fatigue
ça beaucoup trop d'attention à notre go donc on va reporter l'attention sur
notre équipe de dev justement,
qui ont fait l'application parce que,
en fait ça peut paraître être contre-intuitif, mais nous, notre but,
c'est que les gens s'entraînent bien, évidemment, mais du coup,
(19:25):
c'est que les gens s'entraînent.
Et l'un des moyens pour que les gens s'entraînent, c'est d'avoir un outil,
qu'en plus c'est un outil parmi tant d'autres, qui soit assez intuitif ou qui
soit assez bien fait pour que les gens aient envie d'y aller,
comprennent vite ce qui se passe, et donc l'utilisent dans le temps.
Parce que s'ils ont accès à un entraînement, mais que soit c'est mal fait,
soit les gens se tordent le cerveau, soit comprennent pas ce truc,
(19:47):
en fait, ils peuvent parfois, genre, ne plus s'entraîner juste parce que l'outil n'était pas adapté.
Le résultat et la méthode étaient bonnes, mais l'outil n'était pas adapté.
Donc en fait, sans eux, il n'y a pas grand-chose.
Ça, c'est totalement en dehors de notre spectre de compétences et pour autant,
c'est tout aussi important que l'entraînement.
(20:08):
Parce que sinon, il n'y a personne qui utilise l'app. C'est ça. Mais ça, c'est dommage.
Moi, ça me permet d'en rajouter une couche parce que pendant,
un an et demi, ça a travaillé dans l'ombre fort pour que tout ça arrive,
maintenant on y est et bah oui ça a pris du temps il y a pu y avoir de l'incompréhension
de se dire mais qu'est-ce qu'on fait chez Campus en fait c'est parce que notre
(20:31):
philosophie c'est comme sur les plans d'entraînement,
on prend un temps long on fait les choses bien et on va continuer d'être comme
ça en fait plutôt que de sortir une ribambelle de trucs à moitié finie
peut-être qu'on prend un peu trop de temps par rapport aux goûts de certains
mais nous au moins quand ça arrive on se dit ok « Ok, c'est bon,
on est fiers de ce qui arrive. »,
(20:51):
On a mis les points sur les i jusqu'au bout. Il n'y a pas de faute de go ou que ce soit.
Et c'est vraiment quelque chose qui nous tient à cœur. Donc,
on a une équipe qui est très alignée avec ça.
Et ça fait plaisir aujourd'hui de pouvoir leur retourner l'appareil.
Ils ne sont pas là ici, ils ne pouvaient pas les voir.
Mais nous, on les voit et les entend surtout tous les jours.
(21:14):
Et il y a une belle petite équipe de coureurs en plus. La majeure partie, c'est des coureurs.
Oui, les devs font de la course à pied. chez Campus en tout cas c'est oui mais
Rémi c'est notre d'ailleurs ça me fait rire il y a un message de Jérôme qui
dit c'est Joanne qui l'a écrit ce message.
Oui et quand on l'a lu quand on l'a lu on s'est dit c'est pas possible je suis
sûr c'est Rémi qui l'a écrit,
(21:36):
avec la dernière phrase je l'utilise tous les jours et pourtant je déteste que
ça va courir ça ne peut être que Rémi on a mené notre enquête ça n'était pas
lui il a dit non c'est trop bien écrit j'aurais fait une faute ça se serait bien.
Tristan il a faim je crois et ben non Clément détrompe-toi, détrompe-toi,
pour l'instant ça va encore,
bon du coup c'était le petit message du mois, qu'on va glaner à droite à gauche,
un petit message qui nous fait rire à l'occasion, voilà ça nous permet de détendre
(21:58):
un petit peu l'atmosphère et de rebondir sur certaines choses certains messages qu'on veut,
passer, bon, passons à des problématiques beaucoup plus importantes Nicolas,
parce que là le marathon si tu m'appelles Nicolas c'est que la problématique
est importante, comme ta mère j'imagine tu t'appelles Nicolas que quand t'as fait des bêtises.
Le marathon A-t-on pour tous arrive bientôt.
(22:18):
Et avec cette course, son lot de petites particularités dont on n'a pas forcément l'habitude.
Deux entre autres, une course avec quand même pas mal de dénivelé,
en tout cas deux côtes majoritaires, deux têtes puisque j'avais regardé c'était
à peu près au 15ème et 35ème il me semble, quelque chose comme ça.
Il y a une côte de 5 km qui passe du 15ème au 20ème, donc du 15ème au 20ème
ça prend 150 mètres de D+, donc bon moi qui fais du trail en ce moment ça me semble plus beaucoup,
(22:44):
mais ça fait quand même un bon 30 mètres, ça fait plus de 3% par kilomètre,
ce qui sur une aussi longue durée commence à coûter cher.
3% sur 5 morts, ça commence à être un faux plat assez intéressant.
En tout cas, sur une course sur route, c'est quelque chose d'assez inédit,
un truc qui va puiser de l'énergie.
(23:04):
Ensuite, ça redescend un petit peu, certes, mais c'est pour remonter du 27e au 30e.
Et là, ça monte plus sévère encore. Donc, je n'ai pas le pourcentage exact,
mais celle-là, c'est 2,5 km qui vont piquer.
Donc, le mur du 30e, spoiler, il est peut-être avant le
30ème sur le marathon pour tout ça je n'arrête pas de dire que
(23:25):
le mur du marathon au 3ème kilomètre n'existe pas
et qu'il faut arrêter et c'est marrant parce que même des gens proches de nous
c'est à dire des gens qui je sais m'ont déjà entendu lire plusieurs fois leur
avoir fait la démonstration par A plus B et qu'en fait il n'y a pas de mur j'ai
beau leur avoir expliqué tout ça dans l'impensé en collectif c'est tellement
fort qu'ils continuent à m'en parler c'est dingue hein de ce truc, bon bah là pour le coup,
(23:46):
vous l'avez demandé les Jeux Olympiques vous ont écouté et vous ont mis un vrai
mur au 30-35ème. Donc voilà, c'est de votre faute.
Fallait pas demander. Faut mériter d'aller au château de Versailles et de voir
ce qu'il y aura à voir là-bas.
Exactement. C'est pas ce qu'ils ont prévu encore. D'ailleurs,
en parlant du mur du marathon, j'ai sorti un argument un petit peu différent
la dernière fois et je pense pas l'avoir fait sur le podcast avant le marathon de Paris,
(24:10):
mais j'avais émis l'hypothèse qu'en fait, pourquoi est-ce que le mur du marathon
au 30ème kilomètre marquait beaucoup plus que, par exemple, celui au 35ème ?
Parce que quand tu commences à être vraiment dans le dur au 35ème,
7 kilomètres tu peux les faire à pied et tu sais que mentalement tu vas réussir à tenir,
donc en fait personne n'est vraiment subjugué par le mur du 35ème parce qu'ils
arrivent à s'en relever et à l'inverse, ceux qui prennent le mur au 25ème,
(24:33):
ils le prennent tellement tôt qu'ils savent que c'est de leur faute,
ils se disent pas c'est à cause du marathon parce que le marathon crée quelque
chose, donc en fait 25ème c'est de ta faute, 35ème t'arrives à tenir 30 c'est au milieu,
et donc là, c'est sûr c'est quelque chose de mystique qui fait que je tape le
mur, bref une petite note sur 5 en commentaire de l'épisode n'hésitez pas à
(24:54):
me dire ce que vous pensez de cet argument en tout cas si ça peut permettre de démystifier ça.
Petit à petit c'est peut-être pas plus mal revenons sur le dénivelé ok donc
une course avec du dénivelé qu'est-ce que tu pourrais proposer toi Nico pour
justement essayer de s'y préparer au mieux ou tout du moins d'être le moins
surpris possible aujourd'hui c'est ça s'y préparer au mieux ceux qui habiteraient en région parisienne,
(25:14):
bon bah la solution elle est toute trouvée c'est d'aller vous entraîner dans
ce coin là et d'aller la découvrir par vous-même, déjà ?
Idéalement sur une sortie longue parce que si vous faites ça sur un footing
de 45 minutes ça peut être bien si vous le faites aujourd'hui loin de l'échéance
pour juste vous donner une idée de ce que c'est mais de l'inclure dans vos sorties longues.
Potentiellement à allure marathon aussi ça veut dire que vous allez devoir adapter
(25:36):
l'allure marathon évidemment mais ça vous
donnera vraiment la sensation de ce que c'est de courir à votre allure marathon dans cette côte,
bref c'est comme quand on parle de ravitaillement on dit faites des tests bah
là aussi en fait allez tester allez voir et si vous l'avez pas là je vous ai
donné un pourcentage un petit peu aux doigts mouillés mais allez dans Strava,
allez voir cette côte allez voir les pourcentages exacts parce qu'il y a des
(25:59):
segments je suis à peu près sûr sur ces endroits, donc vous pouvez aller voir
les pourcentages et essayez de trouver quelque chose dans votre coin,
sur la carte de Strava chez vous et des pourcentages équivalents vous n'aurez
peut-être pas 5 km de montée mais même si vous en avez 1,
1,5 sur des pourcentages qui ressemblent et si vous avez moins,
c'est pas grave dans tous les cas, incluez un petit peu de de vallonner pour...
(26:20):
Enfin, ne courez pas comme moi 100% sur le bord de mer aller-retour à la plage
avec 5 mètres de dénivelé au total. Sinon, ça va faire tout drôle le jour de la course.
Quand est-ce que les personnes peuvent intégrer ce genre de côtes ?
Qu'est-ce que... Enfin, toi, tu penses que c'est quoi le plus optimal ?
Moi, si je reprends ma prépa pour Boston, j'ai essayé d'en intégrer dans le
plus de sorties longues possibles.
Parce qu'au final, après, plus on en fait, c'est comme quand on fait du trail.
(26:44):
En fait, à la fin, le dénivelé devient normal. mal, mais en fait si on en inclut
le plus possible dans ces sorties longues, enfin quand je dis le plus possible
le plus souvent possible,
toujours des pourcentages qui vont ressembler à ce qu'on va avoir le jour J
bah à la fin en fait on s'est entraîné quasiment à l'Urmarathon que dans des
trucs comme ça et ça devient bah ok je sais faire en fait c'est comme tout,
le corps s'habitue le cerveau aussi,
(27:06):
je pense que sur un truc comme ça c'est plus la tête qui doit s'habituer à se
dire ah je vais avoir une montée sur le marathon,
et ouais donc là on est on est on va dire 4 mois avant non je calcule très mal 3 mois avant.
On est presque 3 mois avant. Ok. Donc presque 3 mois avant.
(27:26):
Pour ceux, parce qu'en ayant une petite expérience de la course à pied,
on sait si on est plus ou moins prédisposé pour le déniveler.
Celui de courir peut-être même un petit peu en groupe, et on peut voir qu'il
y a des gens qui sont très doués là-dedans, qui, forcément, ça les ralentit
un petit peu, mais qui ne subissent pas particulièrement. Quand il y en a d'autres, ça les casse en deux.
Ce qu'on peut dire, c'est que là, presque 12 semaines avant,
(27:49):
c'est le bon moment pour ceux qui sont le moins prédisposés pour commencer vraiment à s'y atteler.
Si c'est une problématique à laquelle vous n'avez pas particulièrement prêté
attention jusqu'à aujourd'hui, il ne va pas non plus falloir traîner au risque
justement d'être surpris de l'aujourd'hui.
Le but, c'est de s'améliorer techniquement, physiologiquement, etc.
Pour faire en sorte que la côte paraisse la plus simple possible et qu'elle
(28:11):
nous coûte le moins possible évidemment, mais ça prend du temps.
12 semaines avant, ce n'est pas trop peu. voilà, alors après comment l'intégrer
tu l'as dit dans les sorties longues, moi je pense que c'est,
le juste milieu le plus idéal pour travailler ce genre de choses parce que la
sortie est longue, on peut faire une grande boucle on peut aller chercher du dénivelé etc,
(28:31):
si on veut l'intégrer dans des intensités, bah là à ce moment là sur la fin
de préparation, c'est là où ça s'y prête le mieux parce que c'est là où il va
y avoir le plus d'allures spécifiques ou d'allures qui s'en rapprochent même
sur les entraînements de seuil c'est là où les intervalles sont longs et c'est
là où ça peut être intéressant,
je dirais sur, allez, maximum une vingtaine de pourcents de ces séances intenses
parce que le marathon, hormis ses côtes, reste quand même relativement plat,
(28:53):
donc il va falloir quand même travailler une grande majorité du temps à plat.
Mais si vous avez cinq intervalles de six minutes, admettons,
je sors une séance moyenne,
si vous faites un intervalle en côte, voilà, juste pour commencer à prendre
le rythme, que ça soit au début, parce qu'en fait, au final,
il y a une côte qui arrive quand même relativement vite,
donc ça va être intéressant de la faire au début de la séance,
(29:13):
puis courir à plat pour courir avec cette fatigue qui a été accumulée et à la fois, parfois,
d'autres fois, à la fin de votre séance.
Pour apprendre à résister au dénivelé malgré le fait qu'on soit déjà fatigué.
Il y a deux spécificités qui ont lieu sur cette course et qui sont importantes à être pris en compte.
A la fois le fait de courir après avoir fait une côte, enfin une côte,
(29:36):
ou un long faux plat et à la fois y faire face une fois qu'on a couru plus de 30 km.
Le but évidemment ce n'est pas de le faire après 30 km, mais c'est en fin de
sortie longue de s'y confronter peut-être ou alors en fin de fractionnée quand
on a les jambes bien fatiguées le dernier intervalle on sait qu'il y a une côte,
si on a l'habitude de courir sur piste
peut-être que c'est l'occasion de sortir un petit peu de ça pour aller s'y confronter
(29:59):
parce qu'évidemment quand on court en côte, on ne l'a pas dit,
mais sur campus on vous donne une fourchette de vitesse, ne regardez pas la
vitesse une fois qu'on est en côte, tout ça n'a plus lieu d'être puisque c'est
des références ou un référentiel sur le plat,
donc fiez-vous à la fréquence cardiaque pour qu'entre les intervalles précédents,
si c'était infractionné ou si vous faites de l'endurance fondamentale à plat,
(30:21):
vous prenez votre fréquence cardiaque, vous essayez de la conserver.
Allez, peut-être offrez-vous un petit 5 BPM de marge parce que ça va commencer
à monter, voilà. Mais sinon, juste les sensations.
Tu m'as fait penser à quelque chose d'important, c'est qu'au 32e,
vous êtes redescendu totalement, donc il reste encore 10 km de plat.
Et je vous donne mon expérience du marathon de Boston où c'est un peu plus loin,
(30:44):
mais je crois que la dernière côte se finit au 34e.
Et là, il reste 8 km de plat où dans mon plan idéal, c'était en mode,
ok, à partir de là, c'est du plat, on va pouvoir dérouler comme jamais.
Spoiler, ça n'a pas déroulé du tout. le plat à ce moment là quand vous êtes
fatigué il vous semble plus plat du tout donc remettre aussi,
(31:04):
potentiellement après avoir fait du dénivelé dans une sortie longue,
remettre un petit peu de plat à la fin, un petit peu d'allure pour se réhabituer
aussi à ça c'est pas le même effort en fait, on est vraiment sur des choses
très différentes musculairement dans comment le corps réagit donc après avoir fait quasiment,
du 15ème au 32ème avec du up and down on revient sur il y a vraiment 3 parties
(31:25):
sur ce parcours, plat, la vallonnée, c'est très casse-pattes.
On va dire ça comme ça, mais j'aime le challenge.
Je ne le ferai pas, je vous le dis, mais je trouve le challenge intéressant en soi.
Après, l'avantage de ce marathon, c'est qu'il y a quand même tout un aspect
événementiel. Il va falloir que je prenne le temps de parler ce soir.
Je suis encore pressé du début du live, il va falloir que je me pose.
(31:47):
Il y a tout un aspect événementiel autour de tes Jeux Olympiques.
Donc, il y a comme... Je pense que s'aligner Sur ce marathon-là,
en se disant je vais aller chercher un record, ce n'est peut-être pas la course faite pour non plus.
Surtout qu'on sait tout ce que ça engendre. Des gens qui veulent aller chercher
un chrono et qui peuvent se mettre la pression, peuvent créer du stress alors
(32:08):
qu'il n'y a pas lieu d'être.
Peuvent parfois, et ça c'est quelque chose auquel on est confronté souvent sur
campus et qui, dans les années précédentes, a mené beaucoup de débats en interne,
écoutez bien parce que c'est vraiment quelque chose d'important en tant que coureur.
Imaginez, vous vous mettez à la course à pied, vous voulez faire un marathon,
votre objectif c'est de finir un marathon.
Vous vous dites, voilà mon objectif, je n'ai rien de particulier,
(32:29):
je me suis dit que j'allais faire un marathon dans ma vie, donc c'est ce que je vais faire.
Vous avez la bonne démarche de vouloir vous y entraîner.
Si vous avez de la chance, vous êtes tombé sur campus, vous avez un petit plan campus.
À partir de là, nous on va vous proposer, en fonction de votre niveau,
d'après nous, ça nous semble à peu près raisonnable de penser que vous allez faire tel chrono.
Vous vous entraînez, vous voyez que votre entraînement se passe bien.
(32:51):
Imaginez, on vous dit que vous allez courir en 3h30. Tout se passe bien,
la séance de test se passe bien, etc.
Le jour J, vous courrez en 3h35.
Il y a des gens qui vont être...
Déçus, qui vont avoir passé un mauvais moment, qui vont avoir lutté toute la
course parce que dès le semi, ils voient qu'il manque une ou deux minutes,
qu'ils vont pas réussir à faire 3h30 et qu'ils vont forcer, qu'ils vont forcer
(33:13):
donc qu'ils vont taper dans le mur et donc qu'ils vont finir en subissant 3h35.
La personne est dégoûtée alors qu'en fait son objectif initial c'était juste de finir un marathon,
peut-être que quand il se l'est fixé il s'est dit franchement si je le fais
en 4h c'est déjà bien mais comme ses attentes ont augmenté au fur et à mesure,
il a oublié d'où il venait à la base et en fait il fixe son attente vis-à-vis
(33:35):
d'un résultat hypothétique alors qu'on sait que sur un marathon et de surcroît
sur le premier marathon que l'on réalise, il peut se passer beaucoup de choses,
beaucoup d'inattendus et là je te prends un cas à 5 minutes parce que j'en connais
des gens qui ont raté à seulement 5 minutes
et qui en ont fait toute une histoire, ils auraient juste dû savourer.
Alors là typiquement sur le marathon pour tous vous ne mettez pas dans des prédispositions
(33:57):
où vous allez vous mettre la pression sur le chrono parce que justement ça va
être une belle fête et il va falloir plutôt le voir de ce point de vue-là.
Oui, d'ailleurs, c'est une bonne question qu'on peut se poser.
C'est, Campus donne un chrono sur un marathon équivalent plat.
Donc déjà, de base, prévoyez une petite marge sur le marathon pour tous parce
que oui, vous allez pouvoir tenir sur le début et la fin de la course votre
(34:20):
allure marathon mais sur le reste, vous allez en perdre.
On ne regagne pas en descente ce qu'on perd en montée. Hélas. Donc voilà.
Et il y a d'autres critères. Donc on a parlé du D+. C'est l'été,
potentiellement, il y aura la chaleur qui fait perdre un petit peu de performance
aussi, plutôt qu'il prend de l'énergie qui empêche de performer autant.
Il y a le fait que ce soit de nuit, on va y venir, mais plein de petits critères
(34:43):
qui, mis les uns à la suite des autres d'un marathon,
font que ça fait beaucoup de raisons, en fait, de devoir, voire où je vous dirais
d'adapter à la baisse votre objectif et d'y aller vraiment en mode « prenez part à cette course ».
Qui sera historique pour ce côté-là. Allez chercher cette médaille.
(35:03):
Et je ne dis pas oublier le chrono. Prenez une base pour vous entraîner.
Mais la base pour vous entraîner et celle que vous utiliserez le jour de la
course, moi, si j'étais vous, elle serait différente.
Je me dirais non, j'y vais pas pour le chrono que j'ai travaillé. Je me prends de la marge.
On verra s'il y a un moment, je suis en folie, pourquoi pas.
Mais c'est la course où il faut y aller.
Pour prendre le mur au 25e du Marathon pour tous, ça serait dommage.
(35:25):
Il faut vraiment se donner de la
marge, profiter et revenir dans Paris en voyant ce côté marathon des JO.
Le château de Versailles a
beau être magnifique, il ne va pas suffire à contrebalancer le mur au 25e.
Le château de Versailles a beau être magnifique, si vous y voyez tout flou parce
que vous êtes dans le mur... Je suis champ de vision comme ça. Je ne l'ai pas vu.
(35:48):
Il était où le champ de le château de Versailles ? Je ne l'ai pas vu.
Je n'ai vu que des champs.
Je pense qu'on peut faire la décorrelation entre le plan d'entraînement vous
permet d'améliorer votre niveau de condition physique.
Votre but, ça va être d'arriver sur cette course avec le plus haut niveau de
condition physique possible pour justement pouvoir avoir de la marge et pouvoir
vous exprimer en vous faisant plaisir.
(36:09):
C'est vraiment comme ça que je le verrai. Je vois un petit message d'Angèle
et je crois que Francky tout à l'heure nous a dit vous avez des dossards en
rab et nous on veut des dossards.
On n'a pas de dossards. Nous-mêmes, on n'a pas de dossards. Désolé de vous décevoir.
Campus n'a pas encore ses entrées au CIO.
Vous n'aurez rien ici. Tony, si tu nous regardes, c'est pas aussi haut,
mais j'adorais le canoë.
(36:32):
Canoë kayak. Quand t'hésites à savoir si c'est du canoë ou du kayak que t'en y es.
Ça sent le gars qui regarde le canoë kayak une fois tous les 4 ans au JO.
Il me semble qu'il avait qu'une seule pagaie, donc je pense que c'était du canoë.
Bref, on a parlé de la course avec le dénivelé positif. On a donné quelques
petites solutions pour pouvoir s'y préparer.
Je la répète, Donc évidemment se confronter régulièrement à un terrain spécifique à la course,
(36:56):
le faire de la façon la plus simple sur la sortie longue et pourquoi pas le
faire dans des aspects plus minimes sur les fractionnés, soit en début,
soit en fin de fractionnés et de sortie longue pour pouvoir voir les deux aspects
du dénivelé. On parle de la course de nuit ?
Moi, je déteste ça. Voilà, c'est bon, on en a parlé. Hors de question.
(37:17):
Non, mais le corps humain s'adapte à tout.
C'est ça qu'il faut dire. Et pour le coup, il y a un parallèle que je me fais
maintenant quand je regarde un petit peu le trail.
Il n'y a pas de règles dans le trail. Il y a des courses qui partent à 23h30,
d'autres à 3h du matin, d'autres à 5h.
Et ça ne se plaint pas dans les rangs, en fait. Donc, bon, c'est quand même
une preuve qu'on peut s'adapter à tout.
(37:39):
Et là, ce n'est pas optimal, peut-être, d'avoir une course qui part à 21h quoique
au moins ça garantit que niveau chaleur ça va avoir baissé, il fera nuit
je pense qu'ils ont fait au mieux aussi pour pouvoir essayer de faire quelque
chose qui fonctionne à cette période de l'année donc moi je serais pas fan d'un
départ à 21h mais en soi on peut s'habituer à tout donc il va falloir peut-être
(38:01):
faire 2-3 trucs dans l'entraînement pour s'y adapter
Qu'est-ce que toi tu préconiserais pour justement essayer de s'y adapter le plus possible ?
Ça moi je suis intéressé d'avoir ton retour, ce que moi je dirais,
pour moi qui est plutôt du matin clairement d'aller me forcer à courir le soir
plus souvent pour dire à mon corps c'est ça maintenant la nouvelle routine moi
je cours depuis 20 ans plutôt le matin bon pas 20 ans mais principalement le
(38:24):
matin du coup quand j'y vais le soir mon corps il est en mode tu fais quoi c'est
plus l'heure de courir là c'est terminé,
comme on est des êtres d'habitude je pense que toute habitude peut se changer
et en moins de temps qu'on peut le.
Penser admettons que j'aille courir là pendant un mois tout le temps le soir
sera désagréable au début et je pense dans un mois ça sera,
comme ça sera normal alors normal je sais pas mais en tout cas ça t'impactera
(38:47):
moins que ça aurait pu t'impacter aujourd'hui sur tous les protocoles d'habituation
que ce soit là à l'heure mais comme ça pourrait être à la chaleur je pense qu'on
peut respecter les mêmes étapes c'est,
en gros de commencer par ces endurances fondamentales et de les placer justement
le soir et si possible de plus en plus tard en fonction de l'heure de départ
à laquelle ça va avoir lieu je pense qu'il n'y a pas besoin,
(39:10):
tu vois typiquement je sais qu'il y a des gens qui vont s'y retrouver à 1h 2h
du mat je sais pas exactement à quelle heure il départ 21h il me semble pour
les premières vagues donc quand même 20 000 coureurs donc j'imagine que ça va
il y en a qui vont partir à 22h30.
Mais donc 22h30 il suffit de le courir en 4h 2h30 tiens encore donc je pense
(39:31):
pas que ce soit nécessaire de le faire pourquoi ?
Parce que le jour J il va y avoir l'adrénaline je sais pas si il va y avoir
des gens sur le bord de la route mais peut-être que des petites fanfares des petits trucs je sais,
je peux pas vous dire mais en tout cas je pense que rien qu'avec l'adrénaline
de la course c'est pas quelque chose auquel vous penserez en tout cas ça vaut le coup de,
commencer petit à petit à retarder ces entraînements 19 si vous y avez jamais
(39:53):
vraiment couru de nuit 20, 21 et peut-être pourquoi pas un petit entraînement
à 22h plus que 1 par semaine pour moi ça me paraît un peu.
Trop, enfin pas trop mais juste je pense que ça serait de l'énergie gaspillée
pour pas grand chose par rapport à votre routine habituelle ensuite par contre
ça peut être intéressant sur les 12 semaines qui vous restent de au moins faire,
(40:15):
1 ou 2 fractionnées ou sorties longues le soir aussi commencer par les endurances
fondamentales et ensuite essayer
autre chose essayez à infractionner quand on commence à être à l'aise,
essayez une sortie longue et voir ce qu'il se passe alors évidemment si vous
faites une sortie longue si vous avez 2h de sortie longue, partez pas à 22h,
partez à 20h, 21h pour moi c'est largement suffisant pour avoir ce créneau là
(40:36):
et une chose aussi que ça va impliquer c'est pas seulement le fait d'apprendre à courir la nuit
parce que ça en fait on s'y habituerait assez vite c'est aussi le fait de s'habituer
à avoir une routine avant ça,
parce que gérer son heure d'heure pas,
gérer, alors bon là ça va hormis si vous faites ça le week-end,
pourquoi pas d'ailleurs le week-end ça pourrait être intéressant,
(40:57):
est-ce que je peux pas gérer une petite sieste l'après-midi,
quand est-ce que je calme ma sieste, est-ce que si je la cale à 14h ou à 17h,
est-ce que je suis aussi frais quand je dois aller courir à 21h
essayez de voir ce genre de choses là parce que ce n'est pas qu'une question
de courir, c'est aussi une question de tout ce qui se passe avant,
gestion d'airpaz gestion du sommeil, quand les gens par exemple vont partir
sur des ultra trails ou des choses comme ça, il y a aussi tout ce truc de,
(41:19):
alors évidemment c'est dans une toute autre échelle parce qu'ils vont passer
plusieurs nuits dehors mais ce n'est pas que une question de courir la nuit.
Je repensais à un exemple qui a à la fois rien à voir et à voir,
c'est pour ça que j'hésitais à le dire mais Marathon de Paris 2017,
j'habitais encore au Canada et on était arrivé je pense 2 jours avant sur place,
(41:42):
départ du Marathon de Paris 8h du matin,
équivalent Montréal 2h du matin,
pour les pros c'est du classique ils savent gérer ça mais moi c'était le truc
qui m'avait le plus stressé j'avais poussé jusqu'à faire certains runs à 4h30 quelque chose comme ça,
et dur je pense que ça a aidé de le faire j'en ai pas fait beaucoup et au final le jour de la course,
(42:06):
le corps a juste comme tu le disais avec cette adrénaline le fait de voir des
trucs de dire bon bah je suis sur un départ de course.
Totalement oublié au moins sur le moment après ça a dû se payer mais il y a
quand même une faculté à se focus sur qu'est-ce qui se passe autour de moi,
il y a des gens qui courent, c'est un marathon, bon,
je vais trouver une énergie si vous le faites là, si vous n'êtes pas habitué
(42:30):
à courir le soir, que vous y allez à 22h,
là par exemple, tout de suite, parce qu'il est 22h00, là vous allez trouver
ça très dur, vous serez tout seul dans la nuit, à un moment où vous n'avez aucune raison d'être là,
bon, ça va être dur, mais ça serait moins dur si on vous mettait sur un départ
de course d'un coup vous allez retrouver quelque chose de plus.
J'ai déjà fait un footing à
(42:50):
22h, je pense que c'est la course qui était faite pour moi, pas de chance,
mais moi je vais prendre juste un petit contre-pied parce qu'il y a des gens
peut-être qui vont arriver là-bas et qui n'auront pas fait de préparation de
course de nuit et qui vont peut-être se paniquer en disant mais qu'est-ce que
j'ai fait, j'ai raté etc, j'aurais dû préparer, ça va être catastrophique
pour moi on parle d'optimisation parce que certes là il y a Ludo qui nous dit
(43:14):
bah ouais, les derniers risquent de partir avant 23h et il y en a qui vont courir
avant 5-6h donc en fait ça fait arriver à,
4-5h du matin, donc il y en a qui vont là eux pour le coup c'est peut-être eux
qui auront le plus besoin de préparation pour autant si moi je prends.
4-5h du matin ça commence à faire vraiment là il faut faire une sieste là c'est
sorti de boîte c'est intéressant que tu dises ça parce que,
(43:35):
quand tu prends, après ils sont en général les ados ou très jeunes adultes bon
on récupère pas de la même manière mais moi je prends l'inverse,
m'entraîner le soir ça ne me pose aucun problème, pour autant je me suis déjà
levé à 4h du matin pour des courses pour être à 6h sur la ligne de départ j'ai survécu,
alors que normalement ma nuit continue pendant encore de très très longues heures
(43:56):
avant que j'estime que ça soit l'heure de me réveiller donc pourtant,
alors je sais qu'il y en a qui le font dans les semaines précédentes,
qui se lèvent de plus en plus tôt pour être aligné avec le chrono du départ,
et je pense que d'un point de vue optimisation, c'est très certainement eux
qui ont raison, pour autant j'en suis jamais mort donc,
s'il y en a qui partent à 21-22h qui mettent 4h qui finissent à 2h du mat comme
(44:18):
on l'a dit tout ce qu'il va y avoir dans la course va permettre de combler quand même une grande,
pavre de la déstabilisation que ça va créer chez vous donc vous inquiétez pas
non plus mais pour autant,
j'allais dire c'est plus simple de s'entraîner à partir la nuit que de s'entraîner
pour moi à partir le matin avec un peu de réflexion et de connaissant je pense
(44:38):
qu'en fait c'est exactement la même problématique donc je pense qu'il y a beaucoup
de gens qui ne vont pas s'entraîner, qui vont juste le faire comme ça.
Moi, j'ai un départ à 5h30 sur la Maxi Race qui ne me fait pas si peur que ça.
5h30, tu sais, 5h30, je pense que c'est la raison pour laquelle je ne prends pas un de ça.
En fait, 5h30 ne fait pas si peur, mais le départ de la navette d'Annecy à 3h40,
(45:00):
lui, il fait quand même prendre un petit coup derrière la tête.
Lui, je le question, quand même. Je serais capable de stresser pour un réveil
à cette heure-là, t'imagines ? Il y a deux courses, les deux courses où je me
suis levé le plus tôt, c'était pour Kona, où j'ai dû me réveiller à 4h, je pense, du mat.
Le Norseman auquel je n'ai pas participé mais auquel j'ai accompagné un ami
(45:20):
où je me suis levé à 2h30 du matin je me suis dit c'est vraiment c'est vraiment,
pour l'événement Tristan il s'est réveillé, il est allé le voir c'est vraiment
parce que c'est toi sinon j'allais me recoucher,
là faut aller me chercher à cette heure là est-ce qu'on a fait le tour des conseils
qu'on pouvait donner sur le marathon pour tous je pense dites nous si vous avez
(45:43):
des petites questions là dessus n'hésitez pas on en prouve vite parce qu'on
parle du marathon pour tous.
Évidemment, si vous avez une course avec du dénivelé ou si vous avez une course
qui part tard, il y en a d'autres.
Les conseils sont évidemment exactement les mêmes.
Du coup, pour les trailers, ça, c'est un classique, les courses de nuit,
les trucs type Saint-Élion qui partent au milieu de la nuit parce que c'est cool.
(46:05):
Apparemment. Apparemment. Et marathon de Boston, par exemple.
Moi, c'est celui qui me parle, mais il y en a d'autres. J'imagine des marathons comme ça.
Si on prend un en France qui est bien pire que celui-là, Marathon de Biarritz
là où on était il y a quelques années avec Campus celui-là, le dénivelé il est
tout de long donc pour le coup,
(46:26):
oubliez la partie où on vous disait oui le plat travaillez-le quand même,
non c'est bon vous pouvez tout faire dans du dénivelé l'avantage des gens qui
habitent à Biarritz et qui font le Marathon de Biarritz c'est qu'il suffit de
courir à Biarritz mais oui à Paris ça va être compliqué de reprendre ça,
mon petit Nico parce que l'heure avance alors ça tombe bien parce que au final le sujet du mois était,
assez court en soi toi, c'est est-ce que la course est bonne pour la santé ?
(46:50):
Voilà, c'est terminé. Voilà, nickel. Évidemment, on va continuer.
On a commencé en retard, on finit en retard, évidemment.
Moi, je trouvais ça intéressant parce que c'est encore des questions que je
peux recevoir, c'est encore des choses que je peux voir en ligne,
des gens qui partent du principe que le sport, mais par extension encore plus
la course à pied, c'est mauvais pour la santé.
(47:10):
Et typiquement, là, j'étais à un événement la semaine dernière et on m'a encore
dit ah bah ouais, moi le problème, c'est que la course à pied,
ça me fait mal au genou. Donc du coup, ou je préfère pas courir, etc.
Plein de fois, il y a des gens qui me disent, avec tout le sport que tu fais,
t'as pas peur pour tes articulations, même en combat, là, sur...
Je pense que j'ai bien dû recevoir au moins une dizaine de commentaires sur
(47:31):
Internet, qui me disaient, ah, mais tu vas voir, à 50 ans, mec,
tu te crasses cassé partout.
Bon, toi, tu t'en rapproches des 50 ans, Nico. Oh, ça commence à mal parler, là.
Non, non, mais bref, tout ça pour dire que je pense quand même que ça vaut le
coup de réaborder de manière régulière, juste pour poser les bases et pour montrer
que ce n'est peut-être pas si grave.
(47:52):
Je vais juste commencer par la définition de l'OMS de la santé que je trouve très intéressante.
Je vais expliquer juste après pourquoi. La santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.
Ce qui est intéressant, c'est que cette définition ne prend pas seulement en
compte l'aspect physique, mais vraiment tout un ensemble de choses.
(48:14):
Et ce qui est marrant, c'est qu'on pourrait se dire que cette définition,
elle est très contemporaine.
C'est vrai que la santé mentale, la santé sociale, c'est des choses dont on
parle aussi de plus en plus, dont on comprend de plus en plus le rôle essentiel dans la vie des gens.
Seulement cette définition de l'OMS elle a été écrite en 1947 donc c'est amusant
de voir que déjà à l'époque les scientifiques avaient conscience de tout l'aspect,
(48:40):
environnemental et pas seulement physique.
De la santé simplement qu'est-ce que t'en penses ?
Ça peut dévier sur plein de sujets intéressants, même si on parle on est pas
là pour ça mais d'apparence physique,
ça ne dit pas qu'il y a une apparence santé parce que ça ne montre pas ce qui
(49:01):
se passe à l'intérieur on peut être,
pour les coureurs on peut courir 100 bornes par semaine et être fit extérieurement
comme jamais et à l'intérieur être une déchetterie parce qu'en fait on mange tout et n'importe quoi.
Ça peut masquer aussi des choses dans l'autre sens donc c'est intéressant de
prendre ça dans un prisme très large qui n'a rien à voir avec nos petits genoux
(49:23):
mais je trouve ça intéressant de prendre cette version-là de la définition.
Si on reprend la problématique, je pense que le problème principal de la course
à pied, c'est que moi personnellement, j'ai déjà eu des blessures.
C'est vrai que le terme blessure catégorise tout de suite dans un truc un peu grave.
(49:43):
J'ai déjà eu beaucoup de douleurs en course à pied. Je pense que toi,
tu en as eu aussi beaucoup.
Et donc, on pourrait se dire, la course à pied, si ça provoque des douleurs
et si on tire un petit peu encore dessus, si ça provoque des blessures,
pourquoi faire de la course à pied ?
Ça c'est vraiment le point de vue serré en gros quand on restreint etc et juste,
moi ce que j'ai, alors je crois que c'est Major Mouvement qui avait dit ça et
(50:06):
j'avais trouvé ça très intéressant c'est que en fait
si tu élargis un petit peu ta vision tu pourrais penser que si t'aimes la course
à pied, que tu veux pratiquer la course à pied qui est quand même quelque chose
d'important ou si tu trouves que la course à pied t'apporte beaucoup de choses
dont on va discuter juste après, est-ce que en fait le coup.
De potentiellement créer des tendines créer des syndromes de l'essuie-glace
des syndromes fémoropathélaires qui pour la grande majorité des cas sont quand
(50:28):
même des pathologies dont on se remet bien aujourd'hui avec une bonne prise
en charge qui met c'est quelque chose qui se rééduque très très bien et très efficacement,
est-ce que c'est pas un faible coût,
comparé à toutes les maladies beaucoup plus insidieuses qui peuvent être créées
sur le long terme par la sédentarité, par la non pratique d'activité physique ?
Pour une personne qui adore courir, c'est ton cas mais c'est le cas de beaucoup
(50:49):
d'autres et sûrement beaucoup de gens qui nous écoutent aujourd'hui,
est-ce que se priver de la course à pied parce qu'on s'est fait un peu mal au
genou et puis ça nous a duré trois mois et puis truc, est-ce que c'est pas infiniment moins grave,
que toutes les maladies qui peuvent être créées par la sédentarité ?
Pour moi, il n'y a pas de débat, en fait.
Si on pousse le curseur très, très loin, moi, quelqu'un que j'apprécie beaucoup
(51:13):
pour son honnêteté intellectuelle, c'est la casquette verte,
même si je ne cautionne pas du tout la manière dont il s'entraîne.
Et ce n'est pas du tout notre vision des choses.
Mais le discours qu'il a, qui est lié à ça, me va totalement.
Parce qu'en fait, ce qu'il dit, c'est oui, mais moi, c'est ma pratique. J'aime faire ça.
Je me sens heureux de faire ça. Et je le fais tant que mon corps me permet de le faire.
(51:34):
Évidemment que je tire dans tous les sens et que tous les curseurs sont au max
mais c'est pas grave, je vis le truc à fond là il a couru au Mont Fuji avec
Courtenay de Walter pendant, enfin je pense que c'est le genre de truc tu peux
pas avoir de regrets après avoir fait ça, et évidemment,
personne d'autre quasiment que lui, ou alors très très très peu de gens peuvent se le permettre,
mais c'est c'est la vision de la course à pied c'est pas uniquement pour moi,
(51:59):
enfin il peut y avoir plein de visions de la course à pied, ce qui est important
c'est de faire celle qui nous parle qui nous fait bien nous sentir.
Essayer de faire ça avec méthode, c'est mieux.
Je ne vous dis pas de tous faire ça comme casquette verte.
Je fais attention parce que des fois, on prend des raccourcis quand on dit des choses.
Mais ce que je dis, c'est d'être honnête avec soi-même de ce qu'on attend du
(52:21):
sport, de le faire comme ça et d'être honnête en retour sur l'analyse qu'on en fait.
C'est amusant parce que là, quand tu prends son exemple et de courir avec Courtenay
de Walter, lui, à titre personnel.
Tous les souvenirs qu'il va en retirer, tout le positif qu'il va en retirer,
dans la définition de la santé, on l'a dit, c'est aussi le bien-être mental et social.
(52:43):
Et tu vois, tu as vraiment ce truc de je fais partie, j'ai couru avec, je crée des souvenirs.
Enfin, tu as tout ce truc positif qui sort aussi un petit peu du physique,
qui fait partie intégrante de l'équation.
Juste avant d'aller un peu plus sur cet impact-là que j'aimerais bien recroiser
avec toi, juste faire un petit tour de l'aspect physique, puisque quand on parle
de bonne santé et quand on parle de s'embrousiller les genoux,
où c'est quand même de ça principalement qu'on parle donc juste faire une toute
(53:06):
petite liste un peu enfin,
repasser un tout petit peu en revue les apports sur ce cadre là qu'on va passer
assez vite parce que ça je pense qu'aujourd'hui c'est quand même assez connu
sur l'aspect physique déjà sur la course à pied l'un des points positifs c'est l'aspect endurance,
il y a quelque chose en ce moment c'est vachement la mode je vois que Nassim
commence à en parler sur des podcasts comme Modern Wisdom comme The Uberman Lab enfin bref.
(53:29):
Ils arrêtent enfin ils ne cessent en ce moment de remettre en avant que le VO2
max alors eux disent peut-être parce qu'ils sont américains c'est le critère
le plus important pour la longévité c'est-à-dire que plus votre VO2 max va être
élevé et plus vous allez maintenir un VO2 max élevé dans le temps plus ça va
être un critère de longévité etc etc,
ce sont des américains mais en tout cas on peut pas nier que plus fort scientifiquement
(53:52):
il y a des études qui le disent il n'y a aucun souci là-dessus évidemment je
pense que quand eux aussi en ont conscience c'est beaucoup plus multifactoriel
que ça mais en tout cas c'est une variante extrêmement une variable
extrêmement importante de l'équation et donc pratiquer une activité physique
d'endurance au quotidien.
T'inquiète pas ça va bien se passer il y a de l'orage mais ça va bien se passer,
(54:14):
pratiquer une activité physique d'endurance c'est important.
Donc évidemment, pour l'aspect de longévité, mais aussi pour lutter contre toutes
les maladies cardiovasculaires, maladies métaboliques, c'est une chose sûre et certaine.
Donc, est-ce que la course à pied en particulier, parce que là on parle de la
course à pied aujourd'hui, non pas de l'activité physique, est-ce qu'à elle
(54:36):
seule, elle a un intérêt vis-à-vis de ça ?
Pas de mon point de vue plus que n'importe quel sport d'endurance en soi mais
voilà c'est un des sports d'endurance que l'on peut pratiquer le sport qu'il
faut pratiquer de mon point de vue c'est celui que l'on apprécie parce que c'est
peut-être le seul qu'on va réussir à maintenir sur le long terme ça c'est aussi
une chose quand même qui est importante à noter, voilà d'un point de vue.
(54:56):
Endurance pure mais j'aurais juste aimé, tu veux rajouter quelque chose sur ce point là ?
Ouais mais ça sort totalement du sujet, je l'ai entendu ce matin un facteur
de longévité qui était intéressant que j'ai trouvé qui qui prenait ça,
mais qui prenait d'autres choses, c'est la vitesse de marche.
Pour des personnes âgées, là, pour nous, ça n'a pas grand intérêt,
mais la vitesse de marche est corrélée fortement à la longévité,
(55:19):
parce qu'en fait, à la fin, la VO2max est quelque chose qui a aussi un rôle
dans la marche, quand on devient très âgé, mais aussi la mobilité, mais aussi la force.
Et en fait, je pense que quand on a fait tout ça, si on est...
Enfin, moi, je marche avec ma mère, elle marche du tonnerre,
je me dis, tant que Donc, tant qu'elle marchera comme ça, je pense qu'on est
plutôt sur la bonne voie.
(55:40):
Et quand on commence à avoir des gens de 50 ans, on va arrondir,
qui commencent à marcher vraiment, où il n'y a plus grand-chose qui marche droit.
C'est jamais fini de ça qu'il faut se dire aussi.
C'est que ce n'est pas parce qu'on en est là, quel que soit l'âge,
que si on ne se remet pas tranquillement en mouvement, et que peut-être qu'à
60 ans, cette personne-là, elle va être redevenue quelqu'un d'hyperactif.
(56:01):
Évidemment, si on s'y met à 80, peut-être que là, c'est compliqué.
Mais bon, bref, la longévité, c'est quelque chose qui m'intéresse de plus en plus.
Sur des aspects simples comme l'activité physique et comment on peut impacter
ça nous aussi avec ce qu'on fait avec Campus donc on aura l'occasion d'en reparler je pense
dans le futur et puis à raison parce que alors c'est très bien qu'il y ait toute
(56:21):
une mouvance autour de VO2max évidemment ce qui va suivre c'est que tous les
gens vont vouloir faire des entraînements VO2max à la limite c'est pas si grave
que ça mais le truc c'est que,
typiquement tu prends un sportif de haut niveau qui va arrêter sa carrière relativement
tôt parce qu'il aura énormément pratiqué dans son adolescence et qui va s'arrêter aux alentours de,
quand la fin des études ou le début du travail donc autour de sa vingtaine c'est
(56:42):
pas sûr du tout qu'arriver à 60 70 ans ce soit celui,
qui aura la meilleure santé ou qui sera
par nature à la longévité en pleine possession de ses moyens contrairement à
des gens qui auront commencé sur le tard et qui pourtant auront maintenu auront
développé je pense que c'est important de voir ça de cette manière là c'est
pas parce que à 30 ans vous avez une illumination vous lancez sur un Ironman
(57:04):
pendant deux ans vous êtes all in et puis vous avez une forme physique de ouf
Si vous ne le maintenez pas après, ça va être insuffisant.
C'est un très bon point de départ, mais ça va être insuffisant.
Rien ne se garde sur le long terme. Ça, c'est pour vous dire que si vous voulez
être en bonne santé, vous allez devoir continuer à vie. Ce n'est pas quelque chose d'optionnel.
(57:26):
Ça ne se garde pas. Ça ne sera jamais un acquis. Au final, tout se repère.
Mais c'est là où c'est intéressant. Tu vois, toi, dans ta pratique, par exemple,
je l'ai dit tout à l'heure, la course à pied est-ce qu'il y a quelque chose de
particulier sur ce dont on vient de parler là pas particulièrement
c'est un sport d'endurance mais si c'est le sport d'endurance que vous aimez
c'est peut-être l'un des meilleurs à pratiquer parce que c'est celui que vous
(57:47):
allez pratiquer sur le long terme l'un des intérêts de la course à pied c'est
qu'il y a une alternative qui s'appelle le trail que toi tu commences à pratiquer
aussi dans cette logique de longévité tu peux aussi avoir une alternance tu
peux avoir des cycles tu peux passer 5 années de folie sur la route et puis
après te refaire 2-3 ans plutôt trail,
plutôt un peu plus en nature et ça c'est quand même une grosse force.
Oui puis pour le coup ça renforce au global, ça permet un développement plus
(58:12):
homogène je ne sais pas si c'est le mot mais,
plus global, parce que j'en parlais juste avant de ma dernière sortie de trail
où j'ai eu des courbatures beaucoup plus diffuses un peu partout dans mon corps
que la course sur route peut amener.
Aussi parce que ces muscles là sont moins habitués à travailler chez moi.
Il ne faut pas se le cacher.
(58:33):
Mes petits quadris, ils étaient toujours bien courbaturés, comme sur la route,
ça, il n'y a pas de surprise.
Mais ça a travaillé un peu d'autres choses. Et moi, je suis convaincu que la
variété aussi, si on passe notre temps à juste courir en ligne droite à la même
vitesse, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant.
On ne va pas travailler dans toutes les modalités de notre corps.
(58:53):
On va toutes les amplitudes exactes. En revanche, il y a quand même un aspect
important à la course à pied qui, de mon point de vue, joue quand même un rôle
important sur la santé, c'est l'aspect impact de la course à pied.
Le fait que la course à pied soit un sport à impact, en fait,
le corps s'adapte à ce à quoi on le contraint.
Et donc, le côté impact va jouer, par exemple, sur la densité des eaux.
(59:17):
Le fait qu'il y ait un impact, que les eaux soient tordues un petit peu dans
certains sens, etc., ça va jouer sur cette densité-là.
Tu vois, contrairement à quelque chose qu'on a pu penser pendant longtemps,
c'est que, par exemple, comme il y a des impacts, ça va abîmer l'écartilage.
Cartilage les cartilages sont peu vascularisé donc du coup une fois que c'est
dégradé etc pareil pour les tendons on disait bah les tendons c'est peu vascularisé
(59:40):
machin bref tout ça pour dire que en fait l'un des avantages de l'activité physique
et de surcroît ça c'est que quand tu mets.
Une contrainte sur une articulation tant qu'elle n'est pas
excessive cette contrainte évidemment et qu'elle ne dépasse pas le seuil de tolérance
c'est comme tous les tissus ils ont un niveau de tolérance quand tu t'en rapproches
ça progresse et puis si tu le dépasses bon bah ça régresse voir ça se blesse
(01:00:00):
mais si tu repousses ça en fait tu peux finir après plusieurs années de course
à pied et d'ailleurs tu le vois dans certaines études sur des personnes enfin
âgées il y a quelqu'un dans le chat qui a mis,
tranquille les gars on n'est pas vieux à 50 piges commençons à prendre des âges
plus élevés 60-70 ans enfin bref c'est pas une question d'âge mais qui finissent
avec des cartilages osseux qui sont plus épais
(01:00:23):
que des gens qui sont restés inactifs parce qu'un tissu qui est inactif dans
le corps c'est un tissu qui se dégrade c'est pour ça d'ailleurs que les astronautes,
quand ils reviennent de l'espace,
pas les mecs en plus grande santé de la Terre, tu vois.
Justement parce qu'ils ont été totalement désentraînés. Et en STAPS,
il y a un truc qui s'appelle désentraînement et justement, c'est un cours où
(01:00:43):
tu... Les astronautes, ils nous apprennent plein de trucs qu'ils vont avoir avec l'espace, etc.
Mais même nous, d'un point de vue activité physique, c'est des beaux petits cobayes.
Où est-ce que Francky a compris qu'on avait dit qu'on était vieux à 50 piges
? Je me refais la conversation et je dis mais on n'a jamais été c'est pour ça
que des fois il faut se méfier j'ai dit que t'approchais des 50 ans pour cette vidéo ah oui.
(01:01:05):
Je n'exime pas les articulations et je joue sur la densité osseuse.
Il me semble que dans un live précédent, j'avais dit que, parce que le but c'est
aussi de comparer cette fois-ci la course à pied vis-à-vis des autres sports
d'endurance, et quand tu compares par exemple au cyclisme ou à la natation,
c'est des sports qui sont sans impact.
Donc c'est des sports qui vont beaucoup moins jouer sur ces facteurs-là.
(01:01:26):
Et typiquement, si on se concentre encore plus sur les femmes qui sont beaucoup
plus prédisposées à avoir de l'ostéoporose,
que les hommes statistiquement bah du coup tu peux te dire bah rajouter un sport
à impact c'est peut-être pas plus mal alors je vous le dis quand même ça fonctionne
très très bien avec les sports de force aussi,
la circulation fitness ça fonctionne extrêmement bien quand il y a des charges
additionnelles parce qu'elle aussi la charge additionnelle va mettre une contrainte
(01:01:48):
sur vos os et va créer justement toutes ces améliorations bref si on se concentre
sur les sports d'endurance,
j'avais dit je crois que c'était dans un live qui était les mythes sur la course à pied etc,
j'avais pris l'exemple de c'est ce que j'avais appris en master à l'époque,
de nageuses de haut niveau où en fait, elles passaient tellement de temps dans
l'eau que ça revient un petit peu à de la microgravité comme tu peux retrouver dans l'espace.
(01:02:11):
Et donc, leur densité osseuse était vraiment pas très bonne.
Et donc, sur le long terme, elles pouvaient être beaucoup plus prédisposées
à ce genre de pathologie que des personnes qui avaient été plus ou moins sédentaires.
J'ai nuancé un tout petit peu parce que justement, il y avait quelqu'un en commentaire qui me disait,
qu'ils travaillaient travaillait dans tout ce milieu de réhab etc,
(01:02:32):
et qu'en fait il ne faut pas prendre par rapport à des sédentaires parce qu'en
fait les sédentaires c'est toujours les pires,
ça dépend où tu mets ta baseline mais si tu en fait par exemple c'est plus si
tu compares par rapport à d'autres sportives une personne qui va avoir fait
beaucoup de natation en étant jeune à très haut niveau des densités osseuses
beaucoup plus basses que une sportive qui aurait été hors de l'eau.
Et il me disait aussi, parce que je préfère quand même préciser et rapporter
(01:02:54):
un petit peu de nuance, que typiquement, tu as des pathologies osseuses qui
sont tellement grandes qu'en fait, parfois, la natation, c'est le seul moyen
de réactiver la personne.
Et donc, même si tu n'as pas de contraintes osseuses en tant que telle,
le fait de créer une activité physique pouvait augmenter le turnover, etc.
On rentre dans des trucs vraiment très précis. En tout cas, pour nous qui allons
(01:03:14):
bien, c'est bien d'avoir des impacts.
Il ne faut pas les fuir. Ce qu'il faut fuir, c'est un manque de progressivité.
Mais ça, c'est ce qu'on dit depuis quasiment toujours, je pense.
Je pense qu'on l'a déjà pas mal abordé.
Mais moi, si je reviens sur cet aspect impact, c'est la principale incompréhension
de ce qu'est la course à pied.
C'est justement, tu l'as déjà dit, mais de le rappeler, de dire,
(01:03:34):
ah, c'est un sport à impact, donc c'est dangereux parce que ça va vous casser.
Oui. Si vous n'êtes pas progressif, peut-être que ça vous arrivera à certains
moments parce que la course à pied, oui,
il peut y avoir des petites blessures, mais les petites blessures,
ça nous amène nos points faibles, ça nous permet de travailler et de savoir
comment s'améliorer dans le futur. Donc, il n'y a pas que du négatif avec ça.
(01:03:55):
Et si je vous donne un petit peu, je ne sais pas si c'est de l'espoir,
mais j'en ai peu parlé de ça, mais moi, mes premières années en course à pied
à 17 ans, là, on est dans la fleur de l'âge, tout va bien.
C'est là où j'ai cumulé toutes les blessures d'ailleurs j'y repensais tout à
l'heure moi à 17 ans un de mes trucs c'était ah bah il y a de l'arthrose au genou.
(01:04:16):
Arthrose, ça fait vraiment de trucs de vieux. T'avais de l'arthrose ?
Ouais, bon, c'est le diagnostic que j'ai eu à l'époque. Je ne dis pas qu'il est bon après.
Mais quand on te dit arthrose à 17 ans, et puis peut-être que la course à pied
sur le long terme, c'est ce qu'on me disait à l'époque, ça a évolué depuis.
Il faut se dire qu'il n'y a pas si longtemps.
Mais là, à 36, plus de problème nulle part.
Enfin, entre guillemets, plus de problème nulle part. Quand on court beaucoup,
(01:04:38):
il y a toujours des petits trucs, mais je n'ai plus de vrais problèmes.
J'ai moins mal au global, à tous les endroits du corps, que je pouvais avoir il y a 20 ans.
Et pour autant, normalement, si on regarde l'évolution du corps,
on va te dire à 17 ans, tu es dans la flore de l'âge. À 25, tu es à ton pic.
Et après 30, ça commence à baisser.
Bon, tout ça, spoiler, c'est la course à pied, oui. Je pense aussi que l'aspect
(01:05:02):
renfaux à côté, évidemment, est très important.
Mais la course à pied en elle-même pendant pas mal d'années m'a amené,
dans tous les cas, à un meilleur état que ce que j'étais à 17.
Évidemment, il y a des trucs qui tiraient la gueule. donc il a fallu mettre
leur info pour corriger mais j'ai eu moins quand même de pathologie de genoux,
à 33 qu'à 17, oui après il y avait le dos et des trucs qui n'étaient plus droits,
(01:05:25):
certes ça arrive mais au global je trouve quand même que j'ai eu moins de trucs
au fur et à mesure que j'ai encaissé de la course à pied dans le temps donc
c'est encore une fois un truc empirique d'une personne, je ne peux pas dire grand chose,
mais ça semblait dans le sens de ce qu'on s'est dit depuis tout à l'heure,
papy peut raconter son histoire de 20 ans de course à pied.
Le Nico en boîte de nuit avant un temps une chance il était en bien moins bonne
(01:05:49):
santé qu'aujourd'hui peut-être que ça n'aidait pas non après toi l'avantage enfin l'avantage.
Tu vois, typiquement, si tu regardes les recommandations de l'OMS,
c'est à la fois un mélange de prescriptions d'activités d'endurance, modérées ou intenses,
entre 150 ou 300 minutes d'activités modérées, et tu divises par deux,
(01:06:09):
chaque deux minutes passées en modérées, tu peux remplacer par une minute en
intenses, et deux séances de renforcement par semaine.
Donc ça fait quand même une belle charge d'entraînement, mais
les deux sont totalement conjoints et toi t'as quand même aujourd'hui une
approche assez holistique de l'entraînement de
manière générale donc holistique globale à la fois tu vas jouer sur ta routine
(01:06:31):
de mobilité à la fois tu vas jouer sur un entraînement d'endurance toi t'as
choisi la course à pied mais à la fois t'as aussi choisi du renforcement donc
en fait t'actives tous les leviers qui scientifiquement parlant.
Vont t'amener à normalement avoir une belle longévité.
En tout cas, mieux que ce que tu aurais fait si tu avais continué sur ta lancée des études.
(01:06:51):
On en rigole, mais pour moi, aujourd'hui, c'est ça l'objectif.
Performance, ça va vite être bon, c'est bon, on a maximisé certains trucs.
C'est d'aller creuser sur comment on fait pour maintenir un niveau de performance,
certes, mais maintenir la santé et de courir avec les sensations que j'ai là aujourd'hui.
C'est là, à 36 ans, que j'ai les meilleures sensations de ma vie,
(01:07:13):
dans le sens où où je me sens fort en courant.
Dans ma foulée, tout déroule.
Ce n'est pas une question de vitesse, c'est vraiment une question de sensation interne.
Il y a un moment où on sent que notre corps nous supporte et qu'il est à l'aise avec ça.
Et ça, chaque année, ça m'amène vers un niveau de... Et même en trail,
(01:07:33):
en fait, je trouve que l'aspect technique n'a rien à voir là-dedans,
c'est totalement autre chose.
Mais sur l'aspect maîtrise du terrain et de comment mon corps l'encaisse.
Je trouve que ça ne bronche pas, entre guillemets, et c'est agréable de sentir ça, en fait.
Et je pense que ça, ça devrait être l'objectif de tout le monde à long terme,
c'est de se dire comment je peux me sentir dans cet état où je sens que mon
(01:07:57):
corps, je lui demande de faire quelque chose, il le fait, et le plus longtemps possible.
Et on en voit qu'ils le font à des âges très avancés.
Même si ça ne se voit pas, je pense toujours à notre petit papy qui a fini le
marathon l'année dernière, Je ne sais plus, à 93 ans ou quelque chose comme ça.
J'en ai vu un, d'ailleurs, j'en ai vu un à l'arrivée du marathon de Paris qui
(01:08:17):
vient dire, ah merci, trop bien. Il dit, j'ai 70 ans.
Je l'ai regardé en mode, comment ça, j'ai 70 ans. Il en faisait 55.
Franchement, une forme de feu, comme on peut tous espérer avoir quand on aura
70 ans. Je vous le souhaite tous. Je vous le souhaite tous.
Alors, pour continuer dans le développement et pour terminer sur le sujet,
(01:08:39):
parce qu'on a passé plus de temps sur l'aspect physique que j'aurais pensé mais pour moi l'aspect,
principal si on reprend la définition de l'OMS c'est si on reprend sur l'aspect
mental et social parce que je trouve que la course à pied c'est,
à quelque chose d'assez particulier. Alors, je suis désolé, j'ai aussi prêché
un peu ma paroisse avec le triathlon, je trouve que c'est un petit peu la même chose.
(01:09:00):
Mais, il y a ce truc de, rien que tu regardes le mythe du marathon,
on en parle beaucoup parce que, justement, ça représente quelque chose dans
la pensée, dans l'inconscient collectif, exactement.
Et pourquoi est-ce que j'en parle ? C'est parce que ça pousse les gens à se
mettre à l'activité physique.
Et si on parle de bien-être mental et social, il y a aussi ce truc de dire,
à partir du moment où tu as des défis personnels qui sont aussi peu coûteux
(01:09:22):
et accessibles que la course à pied parce que là, si tu vois,
c'est pas un sport technologique.
Bon, le vélo, tu peux quand même avoir des petits...
Prendre un vélo d'occasion pas cher, etc. Mais tu parles quand même tout de
suite en centaines d'euros et en plusieurs centaines d'euros et puis t'as des coûts de maintien.
C'est pas un sport aussi abordable que la course à pied même si tu peux faire
en sorte que ça soit le plus abordable possible.
Le triathlon, même chose. De
(01:09:44):
toute façon, il y a le vélo dans le triathlon donc là, t'es foutu. Bref.
Mais le fait que t'aies des... Donc, je me répète, le fait que tu aies des défis
perso qui soient aussi accessibles, je trouve que c'est quelque chose qui est
quand même magnifique parce que t'as parlé tout à l'heure de Casquette Berthe qui va
lui se créer un souvenir indélébile sur une course etc mais nous tous à notre
niveau on se crée sans cesse des souvenirs indélébiles à travers notre pratique
(01:10:07):
de l'activité physique je pense que moi j'en ai beaucoup et je pense que toi
aussi si tu devais commencer à raconter toutes les histoires de course à pied
etc on pourrait s'allumer un petit feu derrière,
on se calme tranquille et on en a pour quelques heures.
Ouais puis les meilleurs comme les moins bons.
Il y a aussi ça, mon dernier souvenir de course, c'est peut-être un des pires.
Et est-ce que ce n'est pas aussi un des meilleurs d'une certaine manière ?
(01:10:31):
Parce qu'en fait, la vie, c'est des hauts et des bas et c'est cet équilibre-là qui est intéressant.
Et moi, je trouve ça aussi cool de se reprendre des moments de vérité.
Là, tu n'étais pas dans le vrai.
Parce qu'en fait, ce n'est pas parce qu'on a réussi plein de trucs qu'à un moment,
tous les jours, c'est remis à zéro en fait. Tu te lèves le matin,
(01:10:53):
c'est une nouvelle journée.
Si tu fais mal les choses, tu auras les conséquences de ces mal.
Et si tu le fais X journée de suite, X mois de suite, j'allais te dire que tu es une merde.
À un moment tu vas quand même te retrouver en mode bah ma vie c'est de la merde
et en fait la vie c'est juste une succession de jours,
l'entraînement, enfin la course à pied c'est une succession d'entraînements
(01:11:15):
où on les prend un après l'autre et on essaye de bien faire les choses de mieux
en mieux si on peut, en y prenant un peu de plaisir au passage pour que ça soit enrichissant,
mais en réalité c'est aussi simple que ça et quand tu fais ces choses là l'avantage
c'est que t'as une preuve indéniable que ces choses là fonctionnent,
c'est un chrono et quand sur le long terme
(01:11:36):
ce chrono s'améliore ou alors ce chrono se
maintient parce qu'il y a un moment où peut-être que tu as tellement optimisé
qu'avec l'âge tu ne vas plus pouvoir développer mais tu vas pouvoir au moins
maintenir le plus possible tu as un retour concret que tes actions ça fonctionne
et si on parle de bien-être mental tu vois la confiance en soi et la reprise
de puissance c'est une très mauvaise traduction à cette heure-là l'empowerment
(01:11:59):
tu vois que tu en retires reprise de puissance,
tu es rétrograde.
Bref tu as compris ce que je voulais te dire toutes ces choses là
en fait ça joue à mon avis énormément sur la santé mentale des gens toutes les qualités,
les compétences que tu vas développer alors à travers l'activité physique mais
encore une fois la course à pied c'est bien et c'est accessible et tu vois tu
(01:12:22):
es sur une piste d'athlétisme, tu cours de plus en plus vite,
tu es au courant que tu as progressé tu es au courant que ce que tu as fait
ça va fonctionner et ça à mon sens c'est une expérience qui vaut le coup d'être vécue.
Et ça se joue aussi, donc d'après la définition de l'AMS, ça vaut le coup d'être
vécue aussi parce que ça participe à ta santé globale.
(01:12:42):
Je voudrais juste finir parce qu'il y a l'aspect social aussi qui joue un rôle important.
Nous, on s'en est rendu compte. Alors, on a eu, par exemple,
Marine Courpetit-Thomas qui, elle, a passé, comme toi, par exemple,
beaucoup d'années en club.
Et c'est ce qu'on disait pendant ce live-là, en fait, c'est,
Le fait de promouvoir l'aspect social pour ceux qui en ont besoin,
c'est nous typiquement ce qu'on fait avec la promotion des groupes de courses
(01:13:04):
par campus, qui sont aujourd'hui dans plus d'une vingtaine de villes en France.
Typiquement, l'aspect social, les choses que tu vas pouvoir vivre.
Alors là, pour l'instant, on n'a parlé que d'individuels.
Tout ce que tu peux te créer, c'est tout seul. Mais quand tu vas commencer à
le partager avec d'autres gens, tu vas pouvoir commencer à vivre une chose un petit peu différente.
Je prends un exemple. Tu peux très bien courir pendant 10 ans tout seul.
(01:13:25):
Tout à l'heure on a dit que le cycle suivant la modification suivante ça pouvait
être le trail et si en fait le cycle suivant dans ta pratique c'était de pratiquer en groupe,
et tu repars sur un cycle de 5 ans où tu vas vivre des super expériences soit
dans un club, parce que campus c'est pas fâché avec les clubs bien au contraire, mais soit dans un groupe.
De course campus toutes ces choses là font que tu vas pouvoir vivre d'autres
choses, d'autres choses que la performance et que le chrono qui sont très importants,
(01:13:49):
mais qui ne sont pas les seules choses à exister toi je pense que,
tu penses, alors j'ai dit je pense mais du coup je vais pas répondre à ta question
justement cet aspect social un petit peu dans la course à pied est-ce que toi tu le ressens ?
Oui, moi je te dirais presque dans l'inverse parce que moi j'ai commencé par
ça, moi j'ai fait 10 ans de club,
donc 10 ans de course rarement tout seul, principalement en gros tu vas faire
(01:14:14):
les sorties tu pars en quart avec le club et tu fais tu vis toute la journée
aujourd'hui j'ai une pratique plus solitaire,
qui me va bien parce que la vie est bien occupée,
socialement et du coup en fait c'est l'inverse ça me fait une fenêtre sur ah
là je vais être moi avec moi et je vais pouvoir me poser entre guillemets,
mais comme tu le dis c'est des cycles il y a un moment où potentiellement ça
(01:14:37):
sera plus calme sur certains aspects,
et potentiellement soit je retournerai potentiellement dans un club c'est pas
exclu que moi je retourne en club un jour comme tu dis on n'est pas fâché avec
les clubs et si on a des campusiens qui nous disent ah bah moi j'irais bien
en club Sous-titrage Société Radio-Canada.
Au contraire si t'as un club dans ta ville et que tu vois que c'est ce que t'as
besoin en ce moment nous ce qu'on essaye de faire c'est d'amener les groupes
(01:14:58):
de course pour ceux qui vont pas en club parce que ça leur correspond pas forcément
dire bah on amène ce petit côté social qui fait que une fois par semaine
vous allez avoir la petite sortie vous allez retrouver des gens,
et ça c'est cool bon moi j'arrive pas à y aller très souvent au Havre parce
qu'à chaque fois bah c'est le mercredi qu'est-ce qu'on fait mercredi souvent
on est en campus talk et il y a toujours une excuse pour que je sois pas dispo à 18h30 le mercredi.
(01:15:20):
Mais il y a une sortie au Havre et je vais essayer d'y aller un peu plus souvent.
Mais ouais, ça peut aussi être votre petit groupe. On parlait avec Manon tout
à l'heure. Manon travaille chez Campus.
Elle, avant, elle allait courir en famille. Je sais que Marine court Petite
Tomate. Elle nous disait ça aussi qu'elle allait courir avec son frère.
C'est des moments aussi. C'est des moments privilégiés quand on peut les avoir,
que ce soit avec des amis, de la famille.
(01:15:42):
C'est des moments qu'on peut utiliser. De toute façon, ce temps-là,
il est dédié à la course. Autant essayer de le coupler à autre chose en même temps.
On peut aussi écouter des podcasts comme ça, on a l'impression de courir avec
du monde, parce qu'on essaye de faire avec vous des fois.
Mais ouais, le côté social sur les courses aussi, parce que je pense que quand
on va au Marathon de Paris, qu'on se retrouve avec tous ces gens,
(01:16:05):
on va forcément parler avec du monde ou au moins ressentir des sensations avec
des gens qu'on ne connaît pas forcément. Et ça, c'est cool.
Et l'avantage de la course à pied par par rapport aux autres sports,
puisque il faut quand même essayer de vendre notre sport, là c'est un peu le
but de cette section-là, c'est que c'est quand même un des sports les plus répandus en France.
14 millions de coureurs, je ne sais pas par rapport aux autres sports,
(01:16:27):
mais comme on l'a dit, c'est tellement accessible que tout le monde en fait
a déjà une fois couru, etc.
Et pour tous les aspects qu'on a parlé sociaux, c'est peut-être beaucoup plus
facile d'aller motiver ou d'aller choper un collègue qui court.
Combien de fois j'ai entendu le « Ah, mon collègue il a couru,
il courait, alors du coup je me suis mis à courir.
» Et après, avec l'entreprise, on s'est lancé à un défi de courir à 10 kilomètres, etc.
(01:16:49):
Et même si ça ne dure pas dans le temps, ça peut-être durer une saison ou deux
saisons, enfin bref, qu'importe,
ça sera au moins une petite parenthèse qui aura permis ponctuellement d'améliorer
la santé des gens et peut-être d'ouvrir des possibilités sur autre chose pour
que les gens continuent l'activité physique.
Est-ce que tu penses qu'on a fait le tour sur ça, mon petit Nico ?
On a débordé un tout petit peu, mais c'était le moins qu'on puisse faire pour
(01:17:11):
les gens au vu du retard qu'on avait pris au début.
Je pense qu'on va aller se coucher.
Je vois dans les notes, tu en as déjà parlé, mais je trouve que c'est bien de reconclure là-dessus.
Parce que tu as écrit la blessure de la sédentarité. J'aime le terme.
La blessure de la sédentarité est bien plus insidieuse et néfaste qu'une bête tendinite.
Revenons au fait que même si on se blesse en course à pied, le fait d'avoir
(01:17:35):
couru d'avoir mis son corps en activité tandis qu'on ne va pas en mourir il
faudra que ça dégénère beaucoup pour mourir je ne pense pas que ce soit possible
une tendinite au coeur peut-être.
Une tendinite on va pas en mourir mais il y a certaines pathologies qui si on
n'en fait rien par contre peuvent vite nous coucher donc courons,
faisons de l'activité physique en général, je pense qu'on restera les principaux parmi les principaux,
(01:18:02):
promulgate,
personne qui faisant la promotion,
22h38 tu peux plus commencer à demander des mots comme ça Nico c'est trop compliqué
en tout cas merci Nico une fois de plus d'avoir été à mes côtés pour ce Campus Talk avec plaisir,
merci à tous ceux qui sont encore là parce qu'il est tard il va falloir aller
(01:18:24):
se coucher mais je crois que c'est comme il y a un petit match de foot ou un truc comme ça,
bref je pense que le match n'est pas encore fini donc les gens sont encore là
qu'importe merci beaucoup de nous avoir écouté on se donne rendez-vous dans
un prochain épisode du Campus Talk je répète n'hésitez pas à nous faire vos
retours sur justement cette nouvelle construction,
si le prix c'est d'avoir un podcast un peu plus long est-ce que ça vous dérange
peut-être que ça se consomme en deux sorties je sais pas j'attends vos retours
(01:18:46):
et puis comme ça on verra pour la suite merci Nico c'est à toi de couper le live,
et bien je vais vous dire à la prochaine au revoir bon entraînement toujours.
Music.